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RON "BUMBLEFOOT" THAL (07 SEPTEMBRE 2015)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

-



Sept ans après notre première rencontre, nous avons eu le privilège de rencontrer une nouvelle fois Ron "Bumblefoot" Thal dont l'actualité semble aussi chargée que son coeur...
STRUCK - 13.11.2015 -
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C'est en fin d'une journée promotionnelle éprouvante que nous avons rencontré une nouvelle fois, Ron Thal manifestement las de devoir répondre aux mêmes questions concernant son passage chez Guns'N'Roses. Une fois passée ce désagréable passage obligé et quelques piques sur les débuts laborieux de son autre projet Art of Anarchy, "Bumblefoot" retrouvera petit à petit sa bonne humeur légendaire en finissant même l'interview par des facéties dont il a lui seul le secret. 

Au travers de cette interview touchante dans laquelle il nous gratifiera en autres d'anecdotes sur sa vision de la musique, nous nous apercevrons que derrière le clown des premiers albums solo se cache un homme d'une grande sensibilité visiblement pas de taille à affronter les affres du show business qui ont fait les papiers de la presse musicale.



Première question, comment va ta santé et ton moral à la suite de ces dernières années qui ont dû être difficiles?


Ron "Bumblefoot" Thal: Je vais très bien, même si je ne pense vraiment pas en termes d’années difficiles : je considère que c’est le lot d’une vie normale et que chaque personne est confrontée à ses propres défis et doit les relever.


Et tu as réussi à les relever ?

Bien sûr, et je suis convaincu que je serai confronté à d’autres défis dans le futur et j’essaierai à nouveau de les relever : la vie, quoi (Sourire) !





La dernière fois où nous nous sommes rencontrés était en décembre 2008…


… Déjà !


Et à l’époque, je ne t’avais pas posé la question devenue traditionnelle à savoir quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?

Oh j’en ai une liste longue comme le bras (Rires) mais je dirais : "Comment est Axl ?".


Même si nous n’avions quasiment pas parlé de Guns’N’Roses que tu rejoignais à l’époque, je suppose qu’aujourd’hui, la question concerne ton départ. Il semblerait que tu aies quitté le groupe en 2014 mais l’annonce est toute récente : pourquoi ne pas l’avoir annoncé plus tôt ?

(Il fait signe de silence)


Il n’y a pas de vérité [...], quoi que je dise [concernant Guns'N'Roses], mes propos sont systématiquement déformés par les médias pour faire le buzz


Nous respectons ce choix, mais n’est-ce pas l’occasion de rétablir la vérité ?

Mais il n’y a pas de vérité ! Et de toute façon, quoi que je dise, mes propos sont systématiquement déformés par les médias pour faire le buzz.





Malgré tout, n'as-tu pas été déçu quand tu rejoins le groupe en voyant qu'un seul album serait produit pendant cette période?


Durant les huit années où j’ai joué avec le groupe, nous avons vécu énormément d'expériences formidables. Ce fut une expérience qui m’a énormément appris. Et les fans sont vraiment extraordinaires.


Ton année 2015 est chargée entre la sortie de ton album solo "Little Brother is Watching” et le premier album de Art of Anarchy. Il semblerait que ce dernier projet te tienne vraiment à cœur, si bien que tu es le seul à le défendre alors qu’un Scott Weiland refuse d’en parler. Première question, fait-il encore partie du projet ?

(Silence) J’essaie de trouver les bons mots … Tous les retours de Scott concernant ce projet sont très plaisants, il a apprécié le moment qu’il a passé avec nous. Mais Scott souhaite se concentrer sur The Wildabouts et je respecte parfaitement son choix et ses priorités, même si j’aurais préféré qu’il fasse un autre choix.
Malgré tout, avec Art of Anarchy nous allons de l’avant et nous allons avancer avec un nouveau chanteur.


L’avez-vous trouvé ?

Nous l’avons effectivement trouvé et dès que nous nous retrouverons à New York, nous allons passer deux semaines ensemble afin de composer.


A cet égard, allez-vous changé votre mode de composition afin que votre musique sonne plus comme une musique de groupe ?


Ah bon ? Mais ce n’est un secret pour personne, cet album est leur projet qui a grandi petit à petit : cet album est avant tout le leur. Il y a quatre ans, ils avaient décidé de sortir l’album de leurs rêves et au fur et à mesure, certains musiciens les ont rejoints.
Aujourd’hui, ce projet est devenu un groupe. Nous sommes un groupe avec ce nouveau chanteur, nous échangeons énormément afin que ce soit un vrai projet commun.


Le prochain album sonnera donc plus comme un groupe…


Bien sûr même si je n’ai eu que des retours positifs concernant le précédent album !





On l’a un peu évoqué, 2015 est marqué par la sortie de ton nouvel album solo "Little Brother is Watching”. Première question, pourquoi avoir mis tant de temps avant de sortir une suite à “Abnormal” qui date de 2008 ?


J’ai énormément tourné…


Mais tu es conscient que certains fans ont pu regretter ce laps de temps si long ?


Mes fans auraient-ils préféré ne pas me voir sur scène et que je reste chez moi à enregistrer un nouvel album ?
Que puis-je répondre à une telle question ? Je ne peux pas être à dix endroits en même temps (Sourire).
Même si c’est compliqué, j’écris beaucoup lorsque je suis en tournée, je fais en sorte d’organiser mon planning du mieux que je peux mais je ne peux pas tout faire : je ne peux être dans plusieurs groupes, produire des albums … Non, il faudrait que je constitue une armée de clones : un tournerait avec un groupe, un autre composerait, le troisième produirait … Je fais tout ce qui est humainement possible !


Malgré tout, tu vas avoir plus temps pour te consacrer à ton projet solo suite à ton départ de Guns’N’Roses ?

J’ai toujours fait en sorte d’accorder du temps aux choses qui me tiennent à cœur.


Ce nouveau chapitre ["Little Brother Is Watching"] a eu plus d’espace et de temps pour dire tout ce que j’avais à dire



"Little Brother is Watching" est assez différent des précédents dans le sens où tu sembles y montrer une facette plus "sérieuse" de ta personnalité avec des chansons qui sont en même temps optimistes et terriblement réalistes mais loin du génie délirant d'un "Uncool". Quel est la raison de cela d'après toi? Dans quel état d’esprit étais-tu pendant la composition de cet album ?

C’est difficile de répondre. Cet album représente ce que j’étais à ce moment. Il est fortement probable que le prochain soit totalement différent (Rires) !
Dans chaque livre, il y a des chapitres qui ont leur propre histoire : ce nouveau chapitre a eu plus d’espace et de temps pour dire tout ce que j’avais à dire.


Es-tu conscient que certains fans de la première heure qui ont adoré le Bumblefoot délirant soient un peu déçus par cet album qui montre ta facette plus sérieuse ?

Ca a toujours été le cas : tu auras toujours ceux qui ont aimé l’album et ses détracteurs…





En revanche, cet album décevra si tu ne lui donnes pas sa chance. Pour être honnête, j’ai été un peu déçu à la première écoute mais cet album se découvre petit à petit et se révèle juste incroyable. Et "Little Brother is Watching" est la confirmation de ce que tu me disais lors de notre dernière interview à savoir que tu ne veux pas faire deux fois le même album.


Si tu t’attends à avoir le même album deux fois de suite, cela n’arrivera pas (Sourire). Mais je suis content que cet album ait pu prendre petit à petit sa place dans ton cœur et je te remercie de lui avoir donné sa chance. Merci beaucoup !


On a évoqué ta santé au début de cette interview, quelle a été ton humeur au moment de composer "Little Brother is Watching" ?

L’humeur de cet album ? Trouver la paix intérieure.


Est-ce que "Little Brother Is Watching" s'inscrit dans le même genre de diagnostic que la critique qu'a faite Georges Orwell des sociétés totalitaires dans 1984?


Je pense que l’être humain ne changera jamais et combattra toujours pour dominer et avoir le pouvoir, et ce à tous les niveaux de notre société : c’est dans la nature humaine et ça le sera toujours. Quand Orwell a prédit qu’en 1984, Big Brother aurait le pouvoir, et 40 ans plus tard, nous avons le pouvoir et que se passera-t-il dans 40 ans : qui sait ? Les kangourous auront le pouvoir (Rires) !





N'est-ce pas troublant de se dire que c'est en démocratie que les prédictions d'Orwell semblent se réaliser le mieux?

Mais ça a toujours été le cas. La seule chose qui a changé est la technologie et Internet qui a tout changé et le wifi (Rires) !


Ton premier album solo dont on fête les 20 ans cette année, culte pour une partie d'apprentis guitaristes, fut instrumental. Depuis tu n'as renouvelé l'essai. Pourrais-tu refaire un album totalement instrumental?

J’y pense mais encore une fois, c’est une question de temps. J’aimerais définitivement pouvoir me lancer à nouveau dans un tel projet et cela figure dans ma to do list (Sourire)… Je n’ai jamais arrêté finalement puisque j’ai fait un titre instrumental par ci, par là : dans "9 :11", dans "Abnormal"… mais j’aimerais vraiment pouvoir faire un album entier instrumental.


Avec Guthrie Govan et Mattias Eklundh, nous n’arrêtons pas de parler de faire un album que nous ferions tous les trois


Tu as parlé de to do list, quelles sont les premières choses à faire de cette liste ?

Ce sont des choses qui grossissent petit à petit, et j’essaie de ne pas y penser (Rires) !
Mais clairement, la première chose est d’accorder du temps pour des sessions d’enregistrement avec Art of Anarchy. Egalement composer et enregistrer avec Darryl McDaniels (NdStruck : un des membres de Run-DMC qui travaille sur le projet DMC Generation Kill). Mais aussi travailler sur mon prochain album et peut-être un album instrumental (Sourire) … D’ailleurs, si je venais à faire un album instrumental, je pense que j’inviterais plein de guests.
Avec Guthrie Govan et Mattias Eklundh, nous n’arrêtons pas de parler de faire un album que nous ferions tous les trois. Nous en parlons depuis des mois et on nous pousse énormément et nous aide également beaucoup pour réaliser ce projet, mais nous sommes extrêmement occupés.


Serait-ce un album instrumental ou chanté ?

Ce serait vraisemblablement un album chanté : Mattias chante, je chante et Guthrie… raconterait des histoires (Rires) … Mais encore une fois, c’est un rêve car à ce jour, nous n’avons pas le temps !
Nous sommes tous très occupés par nos divers projets respectifs mais c’est quelque chose que nous rêverions tous les trois de faire : nous sommes tous groupies les uns des autres, à être dégoûté des capacités des autres.


C’est un projet que tous nos lecteurs rêveraient de voir se réaliser…

Mais nous n’avons pas encore établi notre armée de clones (Rires) ! Il faudrait qu’un clone de Mattias fasse ses concerts avec Freak Kichen, un autre ses MasterClass, que celui de Guthrie tourne avec les Aristocrats, un autre avec Steven Wilson… afin qu’un clone de Mattias, Guthrie et Ron se réunissent pour écrire et enregistrer un album ensemble (Sourire)…


Sans transition, y aura-t'il un événement particulier pour fêter les 20 ans de "The Adventure Of Bumblefoot"?


Mince c’est déjà presque passé parce que l’album est sorti en mai 1995… Nous en sommes déjà au 21e anniversaire (Sourire)…
Merci de me le rappeler : je le note dans ma liste qu’en mai 2006, je dois fêter les 21 ans de cet album et en faire un nouveau… Je ne sais si j’y arriverai, pour être honnête, probablement pas… allez si, je le ferais en mai… 2025 (Rires) !
Mais honnêtement, je n’ai pas une seconde pour moi, si je voulais l’être un peu plus, il faudrait que je ne sois plus sur Facebook et peut-être serais-je plus productif ?





Et enfin, ton année 2015 est également marquée par ta participation au festival "Autour de la guitare" de Jean-Felix Lalanne. Peux-tu nous parler de ce spectacle ?

C’est une tournée unique, très éloignée de la tournée classique où un seul artiste/ groupe joue. Nous allons être tous réunis ensemble sur scène pour un spectacle vraiment divertissant : ce sera un spectacle très interactif, un spectacle qu’il ne faudra pas manquer…


Et nous sommes impatients de voir ce qu’il peut se passer de cette fusion des univers entre par exemple, Larry Carlton, Robben Ford et toi, qui ne sais pas jouer du blues…

(Rires) Ca sera très intéressant. Il va y avoir énormément de diversité car chacun d’entre nous a sa propre voix et réunies ensemble, cela créera une combinaison très spéciale que tu ne verras nulle part ailleurs. C’est un voyage pour guitaristes que tu ne verras nulle part ailleurs si ce n’est la prochaine édition de cette tournée (Rires) !


Finalement où trouves toute cette énergie pour gérer ces différentes carrières, sans compter tes participations à divers albums comme le monstrueux "Are You Kidding Me ? No" de Destrage ?


C’est vraiment un album extraordinaire d’un groupe fantastique…
Je crois en moi : je fais tout à l’instinct. Tout ce que je fais, je le fais dès la première prise … Je n’ai pas le temps de me louper (Rires) !
Tout ce que je fais, je le fais rapidement en faisant une chose avec une main et une autre avec l’autre (Sourire) !
Pour réussir à faire tout cela, je dois être multi-fonctionnel et tout ce que je fais, je le fais vite.


Et tu le fais bien, j’ai cité cette participation sur le dernier album de Destrage, ce dernier super album solo…

… mais également DMC, cet album avec Art of Anarchy… tout en continuant à faire des concerts et des apparitions, faire des musiques de film…


Où trouves-tu le temps de dormir ?

Dans les avions (Rires) !





Tu es signé par Vigier depuis quelques années maintenant et tu as toujours sur toi cette guitare double-manche. N’est-ce pas trop compliqué de jouer avec une telle guitare ?

C’est lourd (Rires) mais c’est une arme de choix parce que pour faire tout ce que je veux faire avec une guitare, il me faut deux guitares.
J’ai fait des progrès dans mon jeu et dans ma musique, j’avais besoin d’avoir accès à un tel instrument. Un instrument qui me permette de faire tout ce que je suis capable de faire. C’est vraiment une super guitare mais lourde (Rires) !


Avant de se quitter, quel est ton meilleur souvenir d’artiste ?

Il y en plein. Tellement de choses se sont passées. Le but est de créer ses propres bons souvenirs : c’est très important. Tu dois choisir les choses qui te permettront de vivre de bons souvenirs.


Justement, tu as joué récemment à Islambad au Pakistan, je suppose que ce doit être un super souvenir ?

Ce fut une expérience absolument incroyable. Nous avons fait plein de choses : nous avons joué sur des plateaux télé mais il y a eu un événement très particulier : le promoteur qui m’a fait venir -un type fantastique- a organisé un petit concert exceptionnel dans un orphelinat.
J’ai croisé plein de gens formidables dans ce pays et plus d’artistes devraient se rendre là-bas : c’est une expérience extraordinaire à vivre.


Te considères-tu comme un précurseur, un artiste sans frontière qui ouvre des portes ?

Si je suis cette personne qui a ouvert cette porte, eh bien je suis content de l’avoir ouverte. Mais cette expérience inédite montre que les gens ont peur du monde. Les gens ne voient que les mauvaises choses qui se passent et ne voient pas tout l’amour qu’il y a là-bas.
Aujourd’hui, quand je pense au Pakistan, je vois un groupe de mecs avec des cheveux longs portant des t-shirts de metal et jouant des chansons d’Iron Maiden.
Ensuite, je suis allé à Israël. Et quand je pense à Israël, je vois des mecs avec des cheveux longs portant des t-shirts de metal et jouant du metal ensemble.





D’ailleurs, tu as joué avec Yossi Sasi -ancien guitariste d’Orphaned Land…

Un musicien qui joue une musique fantastique, et j’ai joué avec lui à Tel-Aviv…
Quand je suis allé en Israël, j’ai joué dans une école palestinienne et je me suis retrouvé à nouveau devant des mecs avec des cheveux longs…
Le monde peut débattre techniquement des frontières mais c’est sans fin alors que finalement, le résultat est toujours le même : les gens que j’ai croisés sont tous fantastiques quelque soient leur nationalité, leur ethnie …
C’est une constante à travers le monde : les guerres, les choses qui nous divisent de prime abord disparaissent lorsque les gens jouent de la musique et s’amusent ensemble.


De la même façon qu’un Orphaned Land, te considères-tu comme un messager de paix qui apporte l’amour et l’unicité avec sa musique ?


Si j’arrive à accomplir cela, c’est merveilleux ! Malgré tout, je ne me considère comme un messager, je me vois comme un musicien qui souhaite jouer pour le monde entier parce que tout le monde mérite le même plaisir à travers le partage, l’échange, la connexion que procure la musique … et je suis plus qu’heureux de pouvoir faire cela.
En Irlande, les bénéfices des ateliers que je mène sont versés à une école pour autistes : quand un tel résultat découle de ce que je fais, c’est un souvenir mémorable. Jouer pour les Palestiniens et les Juifs, les rencontrer et les serrer dans mes bras a été un souvenir incroyable.


Tu as évoqué tes meilleurs souvenirs, au contraire quel pourrait être le pire ?

Tu sais quoi ? Le pire, je fais en sorte qu’il disparaisse de ma mémoire pour ne garder que les meilleurs (Sourire) car ce sont les choses qui comptent.
Et j’ai eu plein de super bons souvenirs : rien que ces dernières semaines, me rendre au Pakistan ou en Israël, m’a permis de me faire plein de nouveaux amis avec qui nous avons projeté de faire des choses pour le futur.
Si bien que je me dis que les meilleures choses sont encore à venir, notamment sur ces sols sacrés, ces contrées bénies où des milliers d’années d’histoire nous regardent et je prévois de faire quelque chose de musical là-bas.
J’essaie de transformer chaque chose négative en positif afin de continuer à avancer et de délivrer des ondes positives non seulement pour moi mais également pour les autres.
Et aujourd’hui, si tu me demandes quels sont mes meilleurs souvenirs, je te répondrais qu’ils sont à venir (Sourire).


On a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu adorerais répondre ?

Ouh… tu le devineras, c’est une question qui n’est pas relative à (il chuchote)… qui tu sais (Rires) !
J’aime les bonnes questions et… je n’en ai strictement aucune foutue idée (Rires)…





Ce sera pour notre prochaine rencontre…

D’ailleurs, j’espère te revoir très bientôt pour parler de mes projets à venir qui seront totalement fous (Rires) !


Merci à Nuno pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://www.bumblefoot.com
 
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