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TITRE:

PAVILLON ROUGE (15 SEPTEMBRE 2015)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

BLACK METAL



"Legio Axis Ka" est un album qui a marqué une partie de la rédaction de Music Waves, il n'en fallait pas plus pour que nous vous fassions découvrir plus amplement Pavillon Rouge...
STRUCK - 05.10.2015 -
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Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée ?

Alors il y en a trois... A l'époque du premier album, c'était "Que signifie le nom du groupe ?", maintenant c'est "Que signifie le titre de l'album ?"  et on doit beaucoup trop souvent répondre à l'inévitable : "Mais pourquoi un si long délai entre les deux albums ?".
Les mecs qui posent cette dernière question ne pensent évidemment pas à mal, mais personnellement ça m'emmerde toujours un peu de me justifier là-dessus, le retard qu'a pris la sortie de "Legio Axis Ka" n'est pas du tout de notre fait ! Nous avons composé cet album moins d'un an après la sortie de "Solmeth Pervitine", il aurait pu sortir en 2013, mais le mix a pris du temps, la recherche de label encore plus, et nous avons dû nous caler sur le calendrier de Dooweet, afin de bénéficier d'une promo au top, ce qui a repoussé la sortie de l'album d'un an et demi...


Mais faudra-t-il attendre aussi longtemps avant le prochain ?


Pour le prochain, à moins d'un décès dans le groupe, il n'y aura pas à attendre aussi longtemps. Nous avons déjà la moitié d'un album de composé, nous avons un label et nous allons nous organiser mieux pour le mix. Cela dit, nous privilégions quand même la qualité, il faut que chaque morceau tue, nous ne voulons pas composer l'album une semaine avant l'enregistrement, comme le font certains groupes (même certains que j'adore).





D'après vous, qu'est-ce qui distingue ces deux disques ?

La même chose qui distingue le ciel du cosmos... "Solmeth Pervitine" c'était un peu l'histoire d'un tiraillement entre la Terre et le Ciel, l'œuvre de 4 mecs qui ne se connaissaient pas beaucoup, mais qui rêvaient de dépasser les clichés d'un Black Metal embourbé dans les ténèbres, la dépression, l'auto-destruction... L'idée de "Legio Axis Ka" était d'aller plus loin dans notre conquête, et le Cosmos nous paraissait être le cadre idéal pour cette épopée.

Après la sortie de "Solmeth Pervitine", Pavillon Rouge est devenu un vrai groupe avec une bonne cohésion et un sentiment de fraternité entre ses membres. Cela nous a permis d'accoucher d'un second album plus cohérent, plus massif, et plus efficace. Les deux voix y dialoguent sur chaque chanson, alors qu'elles étaient tout le temps séparées sur le premier album. Musicalement, il est plus black et plus atmosphérique, plus violent aussi...


Votre chanteur a fait partie de Crystalium. Vois-tu des liens, tant sonores que conceptuel entre ce groupe et Pavillon Rouge ?


Bien évidemment, mais il ne faut pas lui imputer ces ressemblances... Je suis un grand fan de Crystalium, et je voulais que "Legio Axis Ka", soit un peu la suite futuriste et cosmique de "Diktat Omega", mais avec un vrai son... Et pas mal de personnes l'ont perçu comme cela. On retrouve dans notre musique des éléments propres aux premiers Crystalium : blasts sur fond de nappes de synthés, le côté martial sur certains titres, les riffs de gratte aussi ressemblent pas mal, la voix évidemment... Mais tout cela, ce n'est que la moitié de Pavillon Rouge, l'autre moitié étant la diversité des sons, le côté asiatique sur le premier album et spatial sur le second, le visuel psyché, le côté rock'n roll sur scène, et bien sûr la dimension techno !

Être un clone de Crystalium ne nous a jamais intéressés, il y en a déjà qui existent, et franchement je ne vois pas l'intérêt. Mes autres influences sont tellement diverses (Indochine, Hanoi Rocks, Black Lodge, Alien Vampires, Muse...) que je ne pourrai jamais me cantonner dans un style qui existe déjà et dont les codes sont établis.


Beaucoup rattachent le groupe à la mouvance Black Indus. Or, je ne vois pas trop le rapport, votre musique est bien plus dansante voire hypnotique. Qu'en pensez-vous ?

Il y a bien un rapport entre nous et le Black Indus, puisqu'on a un chant black, des guitares tranchantes et des beats qui te martèlent le crâne, mais l'idée, pour nous, c'est de faire sortir le Black Indus de sa vieille usine pourrie, d'abandonner les sons de machine, l'aspect post-apocalyptique etc ... En gros de le dédiaboliser et le "déringardiser". L'écueil principal était de tomber dans le côté trop dancefloor justement, de faire une musique sans âme et monotone pour soirée goth... Je pense qu'on a trouvé le juste milieu, même si, avec le prochain album, on va essayer d'être encore un peu plus dansants sur la plupart des titres, tout en conservant notre âme.


Plutôt que de black indus, black cosmique serait peut-être plus approprié : nous rejoignez-vous sur cette étiquette ?

Pourquoi pas, mais là aussi, ça occulte le côté dansant de la plupart de nos chansons, ainsi que le côté martial. "Black Cosmique", ça ferait plus penser à des groupes comme Darkspace, Arcturus ou Samaël, qui sont très bien, mais au final assez éloignés de nous. Et la dimension cosmique, c'est surtout sur "Legio Axis Ka", elle n'est pas présente sur "Solmeth Pervitine", et j'aimerais que le prochain album évoque encore autre chose...
L'espace est un cadre fascinant, qui nous a permis de faire un bon album, mais nos thématiques principales sont la Lumière, le Vrai, le Bien ... Des thèmes universels, bien plus en tous cas que les serials killers ou le Seigneur des Anneaux, et que l'on aborde de différentes manières selon nos albums.


A cet égard, faites-vous partie des groupes qui refusent toute étiquette ou de ceux qui considèrent que même si c’est parfois restrictif : c’est un mal nécessaire pour être découvert du grand public ?

Franchement rares sont les groupes qui peuvent se targuer d'échapper à toute étiquette (d'ailleurs ça me rappelle un sketch des Inconnus). Pour moi seuls des groupes comme Fatih No More ou Mr Bungle arrivent à faire des albums totalement inclassables...
Nous n'avons rien contre les étiquettes, ce qui nous gêne ce sont plutôt les codes qu'elles impliquent. Par exemple, si tu prétends faire du Black metal dépressif, tu ne pourras jamais faire une chanson comportant un passage un peu lumineux, si tu fais du Pagan, tu seras obligé d'utiliser au moins un instrument traditionnel sur chacun de tes albums... Et forcément ça créé des groupes qui se ressemblent autant que les films d'action des années 80, des groupes qui se contentent d'appliquer une recette qu'ils n'ont même pas composée eux-mêmes... Leurs albums seront au mieux efficaces, comme un film réussi de Van Damme, ou pire scandaleusement caricaturaux ... Je trouve ça triste et terriblement ennuyeux.

Un pote à moi nous avait d'ailleurs trouvé une étiquette intéressante : "Techno Black Wave", ça sonnait pas mal, et ça faisait un peu la synthèse de nos diverses influences. Mais si tu mets ça sur une affiche de concert, on te prend pour un tordu ou un mec qui se la joue ... Du coup, on est souvent obligés de mettre "Black Indus" ou "Techno Black Metal", c'est le mal nécessaire dont tu parles...


Vous êtes même d'une certaine manière plus proches de la techno. Ce style vous inspire-t-il ?


A fond, et nous apprécions différentes styles de musique electro : Hardstyle, Drum n'Bass, Hardcore (happy ou non), Synth pop, Trip Hop, Synthwave... Tous ces styles sont propices à nous influencer, nous sommes toujours en quête de nouvelles sensations dans le domaine. Je bosse dans le milieu du fitness, et je suis amené à découvrir des trucs que je n'aurais jamais écouté spontanément, des chansons hyper commerciales, de la techno un peu ringarde à la Scooter etc... et parfois ça me donne envie de composer, de reprendre certains éléments de ces musiques, de les transfigurer ... La chanson 'Droge macht Frei' est née comme ça !

Pour revenir à la techno, c'est un style que j'aime beaucoup, très efficace, et parfois vraiment extatique dans certaines soirées, mais je pense qu'il manque une âme humaine pour dominer tout cela ... C'est un peu ça, le projet de Pavillon Rouge : soumettre la violence des beats et la froideur des synthés à la volonté humaine.


Vous reprenez un titre de Coolio, 'Notre paradis'. Vous aimez surprendre avec vos reprises, est-ce pour montrer que vous n'êtes pas prisonniers de quelconques règles ?

Nous ne nous posons jamais la question pour une reprise. Il suffit qu'un morceau ou une simple mélodie, quel qu'en soit le style, nous fasse tripper pour que nous essayions de le reprendre à notre sauce, de voir si ça colle avec notre style etc ... On n’est pas dans la provoc ou la dérision débile à reprendre du Bernard Minet ou du Tranxen 200 en metal, ce n'est vraiment pas notre truc. On veut juste rendre hommage à des titres que l'on aime, en les faisant entrer dans notre univers. Pour la petite histoire, sur le premier album on reprenait 'Sadist Sagitarius' de Cinema Strange, dont le chanteur, Lucas Lantier, m'a écrit qu'il préférait notre version à l'originale ! Qui sait, peut-être que Coolio nous écrira pour dire qu'il préfère notre version à la sienne et à celle de Stevie Wonder !


On a d'ailleurs l'impression que vous vous moquez franchement des codes du black metal que vous cherchez volontiers à briser...



Ca va faire 10 ans que je rigole de bon cœur de tout ce bordel Black Metal, après avoir été moi aussi un connard de black metalleux...
Je suis très content d'avoir rencontré des gens qui eux aussi se marrent face à toutes ces conneries et d'avoir pu monter un groupe avec ! Toute cette "evilitude", ces seigneurs de la crasse surgis des entrailles des enfers, je trouve ça tellement nul et chiant...
Avant je pensais que c'était naze parce que c'était juste du théâtre grandguignolesque... Et maintenant que de plus en plus de groupes et de personnes prétendent vivre 24h sur 24 dans les ténèbres, je me dis que c'est encore plus nul ! Franchement faut vraiment être taré pour préférer l'obscurité à la lumière, la haine à l'amour, l'hiver à l'été, la cave au ciel, l'enfer au paradis, ou Sochaux au 6ème arrondissement...
Après voilà, je n'en fais pas non plus une obsession, c'est juste drôle, et ça ne m'a pas empêché de surtripper dernièrement en voyant Emperor en concert...


Etonnamment, ce nouvel album sonne presque enjoué, positif. C'est votre avis ? A nouveau ça tranche avec la noirceur coutumière du black...

Ca me fait bien plaisir si tu l'as perçu comme ça, car en le réécoutant je le trouve parfois trop triste, par rapport à ce que je voulais à la base. Il y a clairement des riffs solaires et pleins d'espoir, mais ils sont tempérés par d'autres plus mélancoliques, influencés par Crystalium ou Arckanum (justement l'un des rares groupes de black traditionnel que j'écoute encore, je ne saurais dire pourquoi). Pour le prochain, on va essayer d'aller un peu plus loin vers la Lumière, tout en gardant un côté tragique, c'est important de maintenir un certain contraste, afin de ne pas s'auto-caricaturer !

D'ailleurs, si tu apprécies le black solaire, je te conseille vivement le dernier Nokturnal Mortum, pour moi c'est l'album le plus lumineux et "appolinien" qui soit ! Et Dieu sait si je ne raffole pas des marteaux de Thor...


Indochine a inspiré votre nom. Seriez-vous tenté par une reprise de ce groupe ? Quelle chanson par exemple


Bien vu, je me pose sans cesse cette question ! La chanson 'Pavillon Rouge' se prêterait mal à une reprise metal, car elle est trop funky et soyeuse.
La chanson 'Les Tzars' est géniale, mais elle a déjà été reprise par Anorexia, qui en a fait du coup une bonne chanson de black.
'Troisième Sexe' est trop gay-friendly.
Les paroles de 'La Sécheresse du Mékong' sont un peu trop faibles.
'La Machine à Rattraper le Temps' est une merveille à laquelle on ne peut pas toucher, 'Punishment Park' aussi ...

Restent 'A l'Assaut', qui est bien épique et catchy, et le classique, le grandiose et inégalable 'Aventurier', sur lequel je bosse souvent mais que je ne voudrais surtout pas faire foirer... On sera fixés lorsque sortira le prochain album !


Vos textes sont en français. Pourquoi ce choix ? Pourriez-vous opter pour une autre langue ? Y-a-t-il des écrivains qui vous inspirent ?

Kra Cillag et moi adorons le chant black en français, car il offre des sonorités uniques et très adaptées aux voix hurlées. Et à l'origine, ce groupe se voulait un hommage metal à Indochine, il était donc naturel de choisir le français ...Tant que nous ferons ce style, nous n'opterons pas pour une autre langue, mais si nous faisons un projet parallèle plus rock et plus basique, comme j'aimerais parfois, l'anglais s'imposera naturellement.
Les écrivains que j'adore et qui m'inspirent de manière directe ou non sont Lautréamont, Balzac, Drieu La Rochelle, et l'incontournable Baudelaire...


Le mot fraternité revient souvent dans vos propos : que signifie ce terme pour vous ?


J'ai toujours vu un groupe non comme une association de musiciens mais comme une famille... Les groupes qui sont juste une collaboration entre musiciens sont très souvent merdiques ... Toto par exemple, qui à la base est un regroupement de musiciens de studio ... OK, ils sont tous au top musicalement, mais QUI pourra dire "c'est mon groupe préféré" ?

L'aspect familial est donc au cœur de Pavillon Rouge. A l'époque de la composition de "Solmeth Pervitine", on se connaissait mal, et je ne pensais pas qu'on arriverait à créer cette cohésion, mais l'arrivée de Sorthei aux drums en 2011 a tout changé. Je n'entrerai sûrement pas dans le Livre des Records pour les ventes de disques avec Pavillon Rouge, mais j'aurai trouvé des frères, fondé une sorte de famille, ce qui est cent fois plus exaltant. D'ailleurs cette famille ne se limite pas aux membres du groupe, mais aussi à nos amis proches qui nous ont toujours soutenu, et au jeune groupe Division : Cristal, qui sont comme nos petits frères, que l'on sera toujours contents d'aider.

La fraternité est un sentiment peut-être moins extatique et intense que l'amour, mais il est bien plus solide et durable. "Solmeth Pervitine" était un album finalement assez féminin, narcissique, pas mal inspiré par des femmes d'ailleurs, là où "Legio Axis Ka" s'affranchit de tout cela pour exalter le sentiment fraternel.


Comment s’est passée votre rencontre avec Dooweet ? Est-ce que vous êtes fiers de faire partie de cette écurie ? Et quel est son apport dans votre carrière actuelle et future ?

On s'était déjà rencontrés avec eux, parce qu'à la base on voulait les solliciter en tant qu'agence de com... Nos potes de Psygnosis étaient très contents du boulot qu'ils avaient fait pour eux. On leur a proposé à tout hasard s'ils voulaient nous signer sur leur label, et ils ont été emballés car ils ont beaucoup aimé l'album.

On est évidemment fiers d'être chez eux, mais surtout on est très contents de la promo, c'est assez incroyable ! C'est rare de ne pas être déçu par le travail d'un label ! En plus de la distribution et de la promotion, dont nous sommes plus que satisfaits, ils nous font jouer à Paris pour une date avec Herrschaft, et Hanzel und Grettyl, vraiment terrible...





La chronique de Music Waves conclut par "De cette ambivalence grouillante infuse un magma pollué, porteur d'une semence malsaine qui finit par contaminer celui qui l'écoute, lui donnant la furieuse envie de tendre l'autre joue. L'album confine à une forme de transe mécanique à laquelle il est impossible d'échapper...". Qu’en pensez-vous, en clair, quelles sont vos ambitions en tant que groupe ?

Une phrase au style emphatique, comme je les aime ! L'image d'une "transe mécanique" est pas mal choisie, ça retranscrit bien le contraste, omniprésent dans nos chansons, entre le côté très "concret" des beats, et la rêverie qui s'installe dessus, avec les synthés aériens.
Quant à nos ambitions, il faut considérer plusieurs échelles ... Lorsque je compose la base des morceaux, ma seule ambition est de faire un truc qui ravisse les membres du groupe, que ça leur procure de la joie et de l'enthousiasme. Lorsque le groupe sort l'album au final, l'ambition change d'échelle et respecte un schéma concentrique. Il s'agit alors de procurer joie et enthousiasme aux personnes que nous aimons, puis aux personnes qui nous suivent déjà, puis au monde entier...


Quelle est la prochaine étape ?

A priori la prochaine étape est le troisième album, mais nous aimerions également sortir des remixes de certains titres, de "Solmeth Pervitine" et de "Legio Axis Ka".


Question traditionnelle de Music Waves, quel est votre meilleur souvenir d’artiste ?

On m'a déjà posé cette question, je vais donc être obligé de me répéter, mais mon meilleur souvenir, et je pense que c'est pareil pour les autres membres du groupe, ce sera notre concert au Gibus de 2014. Un public survolté, en grande partie drogué, qui connaissait nos chansons par cœur, et qui slammait à qui mieux mieux, avec lequel on pouvait se permettre de faire des blagues ... plus une foule de potes venus nous voir ... bref une putain d'épiphanie chimique et technoïde !


Au contraire le pire ?

Un concert à Montpellier où personne ne nous connaissait, et dans une salle dotée du pire ingé son de France, si ce n'est du monde...


On a commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire, quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ?

Je t'avoue que celle sur la Fratenité était parfaite, c'est celle que j'attendais et qu'on ne m'avait pas posée.
Sinon j'aimerais bien que tu me poses la question "Quelle est ta chanson préférée de Pavillon Rouge ?" et je te répondrai à la prochaine interview !


Le mot de la fin aux lecteurs de Music Waves ?

Merci à toi déjà pour l'interview et la chronique, et je conseille aux lecteurs de venir tripper avec nous le 19 octobre au Glazart à Paris !


Et merci à Childeric Thor pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/luxdiscipline
 
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