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TITRE:

SOEN (16 NOVEMBRE 2016)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL PROGRESSIF



Il aurait fallu attendre le troisième effort de Soen, "Lykaia", pour que nous puissions enfin rencontrer les membres du groupe, Martin Lopez et Joel Ekelöf...
STRUCK - 25.01.2017 -
8 photo(s) - (0) commentaire(s)

Sur la retenue en début d'interview, les deux amis se sont peu à peu libérés au fur et à mesure du temps, visiblement agréablement surpris de constater que nous étions là pour leur musique et non pas pour leur parler uniquement de leur passé respectif et du parallèle avec Opeth et Tool...


Quelle est la question qu'on vous a trop souvent posée ?

Martin Lopez : N'êtes-vous pas dérangé d'être toujours comparé à Tool ?

Joel Ekelöf  : En fait je crois que c'est la deuxième question (Rires) !





Donc la première question qu'on vous a trop souvent posée est de savoir si tu n’en pas marre d'être comparé à Opeth ?

Martin : En général nous avons toujours droit à des questions sur nos anciens groupes du genre que pensez-vous du dernier Opeth ou Amon Amarth, un truc comme ça.


Le titre de votre album fit référence aux rituels "Lykaia" qui sont des fêtes ritualisées, cannibales et satanistes en Grèce antique pratiquées sur la montagne des loups. Pourquoi avoir choisi un tel titre d'album ?

Martin : C'est un peu le sentiment que nous ressentons en ce moment, concernant les hommes, la manière dont ils vivent, le monde tel qu'il est, qui nous a porté vers ce titre. La pochette représente un loup car tout le monde est invité à devenir un loup et personne ne veut être un mouton. La situation serait sans doute toute différente si nous étions tous des moutons. Mais il y aura toujours des loups pour les chasser.


En tant que groupe nous nous sentons loup dans le sens où nous ne suivons pas une quelconque mode mainstream



Sur une des photos promotionnelles on voit le groupe en compagnie d'un loup justement. Quel est votre sentiment à vous, en tant que groupe, sur l'opposition loup-mouton ?

Lopez : Bien sûr qu'il y a en nous une part de mouton comme 99% de la population. Nous avons tous des buts dans la vie qui se rejoignent d'une façon ou d'une autre et nous avons tous été confrontés à des loups qui pensaient avoir une emprise sur nous. Mais en tant que groupe nous nous sentons loup dans le sens où nous ne suivons pas une quelconque mode mainstream, où nous ne planifions pas notre carrière pour répondre à une quelconque attente commerciale. Nous ne courrons pas après le fait de placer un titre en radio par exemple, et nous voulons rester indépendant. C'est notre côté loup.


Vous savez sans doute que ces "fêtes" ont été réactualisées dans les années 70 et se tiennent tous les 4 ans. Elles consistent aujourd'hui en des activités pour démontrer des aptitudes morales sans toutes les connotations de l'époque. Et les prochains "rites" devraient avoir lieu en aout 2017! Qu'avez-vous prévu de faire à cette période ?

Joel : On devrait jouer! (Rires)





En Grèce ?

Martin : ca serait vraiment super de jouer à cet endroit pendant cette période.


Peut-on dire que la thématique du cannibalisme de "Lykaia" était un peu abordée sur "Tellurian" si on se souvient de la pochette avec ce rhinocéros humanisé qui dévorait des enfants embrochés pour son diner ?

Martin : Sur cette pochette il y a plutôt une allégorie décrivant les riches dévorant les petits.


Le rhinocéros pourrait être Donald Trump par exemple?


Martin : Non, ce n'est pas juste pour le rhinocéros ! (Rires)

Joel : Nous n'avons pas voulu enjoliver le passé, et même la réalité, comme peuvent le faire certains groupes de prog.


Vous vouliez en quelque sorte toucher l'auditeur en son for intérieur avec une image choc ?

Martin : Oui mais sans vouloir choquer. Ca nous semble trop facile d'attirer l'attention avec un contenu trop positif, des mots et des pensées que les gens attendent.


Il est difficile de faire ressentir la joie si on ne fait l'expérience de la tristesse



Est-ce d'autres groupes utilisant un message positif n'ont pas la même finalité que vous, à savoir chercher à les faire réfléchir ?

Martin: Je ne peux pas répondre à la place des autres mais nos objectifs sont communs. Chacun éprouve des sentiments plus sombres comme la tristesse ou l'agressivité. Les dompter, les accepter est une autre manière de faire réfléchir.

Joel : Je pense qu'il est difficile de faire ressentir la joie si on ne fait l'expérience de la tristesse.

Martin : Pour nous c'est plus évident de passer par cette phase négative du fait de notre musique très heavy que de l'exprimer par des biais plus joyeux.


Vous avez changé de label au profit de UDR Music un label plutôt éclectique mais pas spécialement représentatif du metal progressif. Pourquoi ce choix et est-ce le meilleur label pour promouvoir votre musique?

Martin : Pour la raison qu'ils ont beaucoup aimé l'album. Après nous ne sommes pas de businessmen, et nous ne nous posons pas ce genre de questions.





Est-ce lié ou pas en tout cas il s'avère que c'est la première fois que nous avons le plaisir de vous rencontrer ici à Paris.

Martin: Oui c'est vrai, pour l'instant tout va bien. C'est plutôt intéressant de casser les codes en empruntant des voies qui ne sont pas standardisées par des labels typés prog. Nous voulions principalement parlé musique avec le label, ce qui nous importe avant tout. Nous avons eu de bons échanges, le courant est bien passé entre nous et ce qu'ils nous ont proposé comme partenariat nous a convaincu.


Pour ce nouvel album c'est le guitariste Marcus Jidell (Avatarium, Evergrey, Royal Hunt) qui tient le rôle de la guitare. Marcus vous a déjà accompagné sur les concerts. Comment s'est prise la décision de son intégration ?

Joel: Quand Joakim a quitté le groupe pour des raisons personnelles nous étions à la recherche du guitariste de Soen. Nous avons été invités à un enregistrement en studio par un groupe ami et après cela nous sommes allés diner ensemble et Marcus était là. Nous avons pu discuter de musique, de nos expériences, de nos inspirations. Avec Martin nous nous sommes rendus compte rapidement que Marcus était la personne que nous recherchions.

Martin : Avec Marcus nous partageons les mêmes pensées sur la musique et mêmes sur la vie en général et c'est très important de se sentir sur la même longueur d'onde dans le cadre d'une vie de groupe. Pour pouvoir être membre à part entière d'un groupe il faut pouvoir vivre en collectivité pendant des jours ensemble et c'est pour cette raison qu'il fait parti du groupe.


Marcus a-t-il participé à l'écriture de l'album?

Martin : Oui un peu.


Et parmi les autres membres du groupe ?

Joel : C’est principalement Martin et moi qui composons la musique et écrivons les textes. Les autres membres du groupe apportent leur contribution dans la démarche en proposant leurs idées. Nous sommes attentifs à ce qu’ils puissent participer.


Nous avons eu à coeur de laisser parler le côté pur et naturel des instruments en s’éloignant le plus possible des instruments numériques



Marcus a fait partie d'Atrakhan dernièrement qui est un groupe qui cultive une forte sonorité vintage. Est-ce la présence de Marcus au sein de Soen qui amène ce supplément de sonorités organiques et naturelles dans "Lykaia" ?

Martin : Effectivement, c’est un élément qui explique l’orientation de l’album plus organique. Pour cet album nous avons eu à coeur de laisser parler le côté pur et naturel des instruments en s’éloignant le plus possible des instruments numériques. Nous voulions bien avant que le travail de production ne débute que la passion du musicien puisse s’entendre à l’écoute. Les machines ou les ordinateurs que l’on a tendance à beaucoup employer de nos jours gomment un peu cette trace. C’est la raison pour laquelle on y entend beaucoup de sons analogiques et ces sonorités vintage.


Si un son typé Soen existe je ne suis pas opposé à ce qu’il puisse évoluer au fil du temps


Marcus est aussi crédité comme producteur de l'album. N'avez-vous eu la crainte qu'une personne extérieure et nouvelle gomme une partie de l'identité que vous avez bâtie en deux albums ?

Martin : J’avoue que nous n’avons pas pensé à cela à ce moment-là, nous nous contentons de jouer et faisons entière confiance à Marcus pour donner à notre son la production qui lui semble la meilleure. Si un son typé Soen existe je ne suis pas opposé à ce qu’il puisse évoluer au fil du temps.

Joel : Ce qui nous paraissait le plus important est que l’énergie de Soen, celle que nous déployons dans les compositions et dans les interprétations, soit restituée dans la production pour que l’auditeur puisse avoir la sensation d’entendre le groupe jouer à côté de lui en temps réel.


Nous avons une signature de plus en plus reconnaissable qui résulte d'une dynamique de groupe plus importante que par le passé



Lors du premier album les influences de Tool et Opeth étaient très importantes de sorte qu'on avait pu penser que Soen était une réunion de musiciens connus sans que soit reconnu sa dimension de vrai groupe. Avez-vous souffert de cette image au début ?

Martin : On nous ramenait à nos groupes passés avec Steve DiGiorgio dans les premiers temps et il est vrai que nous avions des influences marquées. Après tant d'années passées dans nos anciens groupes respectifs c'est un peu normal. On s'éloigne de plus en plus de ces références dans la musique de Soen et pourtant nous sommes toujours confrontés aux mêmes genres de comparaison. Mais on ne peut pas non plus s'en plaindre, c'est une fierté d'être comparé à Opeth qui est un excellent groupe, Tool également, et c'est ce type de musique que nous voulons faire. Il est vrai que nous avons une signature de plus en plus reconnaissable qui résulte d'une dynamique de groupe plus importante que par le passé. Nous passons beaucoup plus de temps à jammer ensemble, à trouver des automatismes et des gimmicks.





Opeth, comme Tool, ne sont pas de simples groupes, ils ont presque créés un sous-genre à part entière, dans le metal progressif. Soen s'inscrit simplement dans ce sous-genre.

Joel : C'est toujours délicat de penser la musique comme absolument déconnectée de ses influences. Il faut l'avoir en tête mais sans passer son temps à essayer de savoir si telle inspiration ressemble à tel groupe. Il faut toujours aller de l'avant et affirmer ses propres créations.


"Lykaia" exprime la maturité de Soen par une maitrise de plus en plus évidente des nuances et un équilibre entre des parties heavy/puissante parfois aux accents tribaux et un rock prog atmosphérique typé vintage. Un bon exemple est le dernier titre 'Paragon' qui possède beaucoup de relief et illustre la coexistence de ces deux facettes. Que pensez-vous de cette analyse ?

Martin : Oui, tout à fait d'accord. Ce qu'il y a d'étrange c'est que 'Paragon' est une composition écrite il y a des années déjà. L'aspect vintage de la chanson donne tout son caractère et sa saveur. Lars (NDLR : claviers) apporte beaucoup à notre son car il est capable de rendre la profondeur avec des sonorités simples sans artifices. Nous cherchons à avoir un son identique en studio et en live. Nous n'utilisons jamais d'ordinateurs, nous ne sommes pas des vendeurs de spectaculaire, et l'association des instruments dans leur plus simple expression est la meilleure option possible pour Soen. C'est ça la définition de l'art selon nous. Ecoute Jimi Hendrix. Il n'avait pas besoin de tout cet attirail et ses albums n'ont pas pris une ride. Personnellement je n'aime pas les groupes dont la musique est faite de clics et de machines, cela s'entend dans le résultat final. La musique doit être vivante.


Sur 'Jinn' en particulier on peut entendre quelques similitudes avec Riverside. Connaissez-vous ce groupe ?


Martin : Oui, je connais un peu Riverside et j'aime bien ce qu'ils font, mais je n'ai jamais pensé à faire ce parallèle avec Riverside jusqu'à maintenant.

Joel : Nous avons été bien reçus en Pologne sur une tournée. Les Polonais apprécient notre musique donc j'imagine que cela doit  vouloir dire que des points communs existent entre nos deux groupes.


Joel, ta voix est très profonde et pourvoyeuse d'émotion sur les morceaux de "Lykaia" (ex. 'Sister', 'Lucidity' ou 'Jinn'). As-tu travaillé particulièrement ce rendu ?

Joel : Comme pour les autres instruments mon objectif est de faire passer les émotions avant la technique. Peu m’importe de montrer mes capacités vocales. L’objectif est d’avoir un rendu aussi naturel et pur que possible.

Martin : Nous avions cette perspective vocale avant de penser les autres instruments pour ce titre et pour quelques autres. La voix est un instrument très puissant qui permet d’obtenir un résultat très impressionnant au niveau des émotions. Joel a eu la possibilité de mieux identifier les lignes vocales en comparaison du précédent album. Il est plus lui dans ce disque.

Joel : La musique que Martin va créer est naturellement très portée par les fondements rythmiques, en tant que batteur c’est logique. J’amène pour ma part une toute autre approche qui est celle de la mélodie vocale et de l’intention narrative.
Martin : On se complète chacun avec nos approches et nos spécialités. Nous construisons les morceaux en travaillant sur les éléments déjà amenés, sur une ligne de voix je vais me caller pour apporter une fluidité rythmique et donner de la cadence.


Je voulais faire mes propres morceaux ce qui est compréhensible. Il fallait du cran pour partir à ce moment-là et monter mon propre groupe



Si vous le permettez je vais revenir à Opeth. J’ai été sidéré par l’apport personne que tu amènes Martin notamment (par exemple sur le titre ‘Deliverance’ dans le DVD de Opeth). J’ai lu quelque part que tu étais parti d'Opeth pour des raisons médicales? Est-ce le cas ?


Martin : Oui mais pas seulement. La vie que je menais à l'époque n'était pas très équilibrée et je n'étais pas au mieux. De plus, jouer tous les soirs les mêmes chansons, et qui plus est écrites par un autre, est un peu lassant pour quelqu’un comme moi. Je voulais faire mes propres morceaux ce qui est compréhensible. Il fallait du cran pour partir à ce moment-là et monter mon propre groupe.





Et tu dois être fier du résultat ?

Martin : Ca prend du temps et je me rapproche de plus en plus de ce que je veux pour le groupe. Je suis heureux que Soen soit là où il est actuellement et que les personnes apprécient la musique que nous faisons. C’est la plus belle récompense après avoir quitté Opeth pour monter Soen. Je suis heureux de ça.


Un bonheur qu’on retrouve difficilement dans l’orientation des morceaux pas forcément très optimistes…

Martin : Je ne fais pas de musique optimiste.

Joel : Notre expérience, notre passé est la matière de notre création artistique. Nos mauvais démons peuvent toujours ressurgir du passé dans le groupe. Quand j'ai rencontré Martin je vivais à Berlin et je n'étais pas bien. J'avais une façon de vivre un peu atypique et Martin ne m'a pas jugé. Dans les premiers temps du groupe j'ai changé mon mode de vie porté et aidé par leur confiance. Je suis sorti de mon addiction à l'alcool grâce à son soutien. Il m'a convaincu que j'étais sur un mauvais chemin et il avait raison. On s'est mutuellement épaulé.


Vous êtes chacun le psychanalyste de l’autre …

Martin : Quand tu respectes une personne tu vas être attentif à ce qu’elle ne s’écrase pas ou ne sombre pas dans l’obscurité. Peu importe les difficultés que l’on a eues à traverser on s’entraide, on s’écoute, on communique.


Soen est plus qu’un groupe, c’est une amitié…


Martin : Je n’aurais pas pu monter un groupe avec des problèmes d’entente. Dans un groupe on partage un but commun, des objectifs qui doivent être défendus par tous. Les formations qui ne tiennent que parce qu’il y a de l’argent en jeu par exemple ne m’intéressent pas.

Joel : Je pense que nous n’avons jamais aussi soudés et en accord que maintenant dans le groupe.

Martin : Nous respectons aussi le public et nous nous devons d’être à 100 % pour partager avec le plus d’honnêteté nos émotions avec le public.


Avec Soen nous faisons ce que nous voulons, au rythme que nous voulons et comme nous le désirons


Martin, tu as dit que tu avais quitté Opeth pour des raisons de lassitudes. La nouvelle orientation d’Opeth aurait-elle pu te faire changer d’avis ?


Martin : Non car il ne s’agit pas que de cela. Nous tournions trop à mon avis en passant des semaines loin de la maison dans des bus et je n’avais aucun contrôle sur ce que nous faisions. Avec Soen nous faisons ce que nous voulons, au rythme que nous voulons et comme nous le désirons. Nous sommes d’accord au sein du groupe sur le fait de ne pas s’imposer des tournées marathon qui font perdre parfois l’énergie et le naturel de prestations plus rares et exceptionnelles.





Quel est votre meilleur souvenir en tant que musicien ?

Martin : Je dirais qu’à chaque fois que j’ai une idée en composant et que je la trouve brillante. Et bien sûr il y a les concerts. Je n’ai pas de meilleur souvenir mais tout un tas plutôt.

Joel : Je crois que mes meilleurs instants de musiciens sont quand le groupe est en prestation et que tu perçois que tu touches vraiment le public au plus profond. J’adore quand les auditeurs sont comme KO ou inconscient par la musique que nous jouons.


Et le pire ?

Martin : Porter ces satanées cymbales. (Rires) Au début il fallait les porter tous les jours, avant et après les concerts, les trimballer dans le bus…


Mais maintenant tu es musclé…

Martin : Oui mais maintenant j'ai les roadies pour faire le sale boulot (Rires).


Pour finir quelle est la question que vous auriez aimé que l'on vous pose ?

Joel : Il y en a tellement.

Martin : Question difficile. Est-ce que le nouvel album est bon ?


J’ai ma réponse, et la tienne ?

Martin : Il est naze ! (Rires) Non, il est très bon.





C’est pour cette raison de je parlais du fait que tu peux être fier du parcours accompli jusqu’à. Un parcours risqué en quittant deux formations très populaires et en plein succès...

Martin : Merci !

Joel : C’est un beau parcours. Après être passé par Amon Amarth et Opeth et maintenant Opeth, trois belles réussites…


Peut-on, dire que tu es l’élément clé du succès et de la popularité pour un groupe ?


Joel : Tu amènes Martin et soudainement ça fonctionne … (Rires)

Martin : Je me suis impliqué dans des groupes, des musiciens et avec des personnes que j’estimais. Nous étions tous dans le même bateau pour atteindre un but. J’aime faire partie de groupes qui brûlent d’envie de faire de faire la musique qu’ils aiment.

Joel : Il n’y a pas de solution miracle pour faire qu’un groupe fonctionne. Le travail est une notion très importante sans laquelle rien n’aboutit.

Martin : Il y a tant de groupes qui n’ont pas la bonne démarche avec un point de vue qui n’est pas le mien sur les choses. Si l’intérêt est seulement guidé par la volonté de faire de l’argent il ne faut pas faire du metal. Il faut uniquement penser à la musique, qui est aussi une façon de vivre et de penser.


Merci beaucoup

Martin : "Merci beaucoup" (en français). C’est vraiment un plaisir de constater que les journalistes viennent nous voir pour parler de Soen et non pas uniquement d’Amon Amarth ou Opeth…





C’est tout simplement parce que cet album comme tous les albums de Soen sont bons…


Martin : Merci mais j’espère que tu ne mens pas. D’ailleurs, si "Lykaia" n’est pas album du mois sur Music Waves, je serais te retrouver (Rires) !


Merci à Nuno pour ses questions et cette retranscription...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/soenmusic/
 
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