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TITRE:

EVENLINE (30 JANVIER 2017)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK ALTERNATIF



Après avoir sorti un très impressionnant "Dear Morpheus", Evenline est de retour avec "In Tenebris" pour définitivement marquer les esprits...
STRUCK - 02.02.2017 -
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Quelle est la question que l’on vous a trop souvent posée ?

Aarno : On ne nous a jamais trop posé de questions. C’est toujours un plaisir de répondre à des interviews.


Que s’est-il passé depuis la sortie de votre dernier album “Dear Morpheus” ?

Aarno : On a essayé de défendre l’album du mieux possible avec quelques dates sympas et une tournée France - Italie. Après nous sommes rentrés dans une phase de composition pour ce nouvel album qui nous a pris environ un an.





Ce dernier avait reçu de bonnes critiques (notamment sur Music Waves). Comment les avez-vous accueillies ?

Fabrice : J’étais assez curieux surtout quand tu sors un album en 2014 où la plupart des compositions ont été écrites en 2011. C’était notre tout premier album, un vrai parcours du combattant, j’ai cru qu’on ne le finirait jamais. L’enregistrement, le mixage… Un bel exercice de patience. Au bout du compte, quand je vois les critiques plutôt bonnes, ça redonne de l’espoir et de la confiance en soi.


Comment avez-vous alors abordé la composition de l’album suivant ? Aucune pression liée au bon accueil du précédent justement ?

Fabrice : Pour ma part et je pense que le reste du groupe te répondra la même chose, c’est un album écrit sans pression. On avait le challenge de composer sur une période bien définie pour pouvoir rentrer en studio à l’été 2016. Ça laisse peu de recul mais d’un autre côté on y gagne en spontanéité et ça doit s’entendre sur certains titres de l’album.


On sent de vrais influences metal - presque metalcore parfois ou même death - dans votre musique. Est-ce votre identité ?

Fabrice : Mes racines sont metal et même au-delà (Rires), j’écoute du black, death, doom… Bref, tu comprends mieux maintenant pourquoi tu dois entendre des relents plus dark dans "In Tenebris". N’en parlons pas avec mon autre projet (Rires).

Tom : Lorsque nous avons commencé la composition de "In Tenebris" nous ne voulions nous mettre aucune barrière pour rentrer dans un moule "Rock US". Nos influences respectives ont donc pointé le bout de leur nez (Sourire).


La batterie est tenue par notre ami Julien Patoue (Raptor King, Petosaure…) : le but est qu’il joue dans tous les groupes signés par Dooweet ?

Fabrice : (Rires) Pas mal. En fait, pour la petite histoire, je connais Julien depuis plus de 15 ans, c’est l’un de mes meilleurs amis, et je l’ai contacté fin 2014 pour m’épauler dans un nouveau projet, qui par la suite s’est appelé Raptor King.
Avec Evenline, je lui avais déjà proposé déjà de jouer de la batterie sur notre 1er EP "The Coming Life" pour le studio. À l’époque il avait un autre projet Scorches of Dusk qui était son groupe "principal". En 2011, il a décidé de partir pour s’investir davantage dans ce projet. Aujourd’hui, il est revenu nous donner un gros coup de main sur l’écriture et l’enregistrement de ce 2ème opus.


Votre identité est-elle à rechercher plus du côté de Metallica que des Foo Fighters ?

Fabrice : Tu poses une question sur deux groupes qui font partie de mes grandes influences, tu cherches le conflit (Rires) ? Mixer les deux, je te répondrai pourquoi pas.

Tom : Un groupe comme Breaking Benjamin qui aurait bouffé du Killswitch Engage ? (Sourire)


De prime abord vos compositions semblent directes, puis au fil des écoutes on ressent une vraie complexité. Avez-vous souhaité un disque catchy au premier abord, qui puisse ensuite être écouté en boucle ?

Fabrice : De manière générale, je pense qu’on a souhaité garder une dynamique constante sur tout l’album. Le problème avec "Dear Morpheus" c’est qu’une grande partie des chansons ne se prêtaient pas à du live. Les gens ont besoin d’être captivés tout le long d’un show sinon tu les perds. Je ne sais pas si on peut parler de complexité mais si tu prends par exemple 'Wasted Years', le riff principal est joué avec une mesure en 5/4, un peu moins traditionnel qu’un 4/4 et pourtant la chanson n’en demeure pas moins catchy. Avec 'Sometimes We Die', le pont a bénéficié d’un beau travail d’arrangement. Ce sont ces petits détails qui font que l’ensemble catchy n’est pas juste du easy listening.


Dans vos compositions il y a deux éléments essentiels : le groove et la mélodie. Est-ce ces deux éléments que vous avez voulu mettre en avant, toujours dans l’idée d’être catchy ?


Fabrice : La mélodie reste le point phare dans Evenline. Il faut que tu puisses chanter le refrain de chacune de nos chansons, voilà notre challenge !


Comment avez-vous travaillé la composition, la production pour mettre ces éléments en avant ?

Fabrice : J’ai composé des bouts de chansons/riffs chez moi avec mon dictaphone. Après avoir sélectionner le meilleur, j’ai envoyé cette liste aux autres membres du groupe. On s’est mis d’accord sur celles qui nous intéressaient de travailler. Une fois en répétition, on jouait et on regardait ce qui se passait (Sourire). Parfois de bonnes surprises et parfois… NEXT (Rires) !


Quels sont les thèmes abordés sur cette galette (car déjà sur “Dear Morpheus” on sentait des thèmes forts) ?

Aarno : Il est basé sur les ténèbres du quotidien : les désillusions sentimentales, les rêves, les cauchemars, la maladie, la solitude, l’amour et la haine.





Est-ce que votre musique est une expression d’une certaine colère, d’un désenchantement, car on y sent une gravité, aussi bien qu’un univers assez sombre ?

Aarno : Sur "In Tenebris" c’est exactement cela.


On sent aussi qu’avec cet album, vous avez acquis une confiance en vous, une grande assurance ? Est-ce votre impression, et si oui pourquoi ?

Fabrice : Je n’ai pas changé la taille de mes sous-vêtements, donc non je ne dirais pas une grande assurance (Rires)

Tom : On a juste osé davantage que sur l’album précédent et la décision de durcir un peu le ton était assumée.


Est-ce qu’au final, vous avez trouvé votre style : cet album est comme une affirmation, alors que “Dear Morpheus” était une mise en lumière ? Etait-ce votre intention ?

Fabrice : Notre style est et était déjà plus ou moins défini depuis 2009, on joue un rock/metal moderne avec des grosses guitares et des lignes mélodiques. Le vrai challenge est de trouver des "assaisonnements" différents pour apporter un peu de fraîcheur dans un style qui est déjà riche en formations.


Est-ce pour enfoncer le clou et fidéliser l’auditeur que vous avez poursuivi dans la même direction ?

Fabrice : On a continué sur notre lancée sans vraiment réfléchir à la direction prise. On était d’accord pour durcir le jeu sans pour autant nous déguiser et jouer une musique qui ne nous corresponde pas. Écrire de bons morceaux, voilà tout !


Est-ce que pour l’album suivant vous allez entamer un virage total ?

Fabrice : A l’heure actuelle, nous n’avons rien composé pour la suite ou même réfléchi à une quelconque orientation, je pense simplement qu’il nous faut d’abord vivre ce 2ème album et profiter de ce qu’il nous apportera pour avancer dans un milieu de plus en plus difficile.


Vous avez choisi de mettre du chant saturé. Est-ce à dire que vous êtes aussi fans de death, ou est-ce simplement pour varier les intentions ?

Aarno : Les deux en fait. Comme dit précédemment, il y a beaucoup de colère dans cet album. Et les screams en sont le reflet principal. D’où le fait qu’il y en a beaucoup sur cet album. Pourtant, niveau style musical, je suis le plus "soft" du groupe. Le gars du groupe qui aime les ballades c’est surtout moi (Rires). Alors, si j’étais aussi fan que les autres de groupes extrêmes, je pense qu’on aurait carrément changé de direction musicale pour faire du très très énervé (Rires)


Par ailleurs on sent aussi une grande assurance dans le chant clair, qui est très mélodique, même bouleversant parfois. Comment avez-vous travaillé pour ce rendu ?

Aarno : Comme d’habitude, par la sincérité. Je chante avec mon coeur et mes tripes. Donc je ne sais pas si l’assurance est là, mais l’émotion sûrement. Il n’y a pas d’émotions musicales sans sincérité.


Quel est l’adjectif qui qualifierait le mieux votre musique ?

Fabrice : Mélancolique

Aarno : Ténébreuse

Tom : Groovycatchymélosinceroténébrique (Rires)


Quelles sont vos attentes pour cet album sachant que pour le coup Dooweet a une agence aux Etats-Unis et que Evenline sera son premier groupe promu outre-Atlantique ?

Aarno : Faire le plus de choses possibles !

Tom : Le défendre sur scène le plus souvent possible et pourquoi pas au côté de grands groupes.





Quelle est la question que vous aimeriez que l’on vous pose ?

Aarno : "Alors les gars, comment vous sentez-vous là après votre tournée mondiale ?" (Rires)


Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’artiste ? Au contraire le pire ?

Aarno : le meilleur souvenir est notre première partie avec Alter Bridge. Le pire, la perte de ma voix en 2012.


Un dernier mot pour les lecteurs de Music Waves ?

Fabrice : Merci Music Waves pour le soutien avec les groupes émergents et des interviews intéressantes !

Aarno : Merci à tous pour votre soutien ! Sans fan, il n’y a pas d’artiste… Alors merci !


Et merci à Thibautk pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/evenlinemusic
 
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