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TITRE:

ORDEN OGAN (16 MAI 2017)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL MELODIQUE



Music Waves avait de nouveau pris rendez-vous avec Orden Ogan pour faire le point d'un groupe qui a définitivement changé de dimension...
STRUCK - 23.06.2017 -
8 photo(s) - (0) commentaire(s)

Si nous avions pu juger l'évolution constante du groupe en termes musical depuis notre rencontre en 2012 avec Sebastian, en 5 ans, nous avons eu confirmation du changement de statut du groupe lors de cette journée promo que ce soit au niveau visuel où il a mis les petits plans dans les grands en créant une atmosphère "Gunmen" mais également dans son message définitivement ambitieux...


Salut Sebastian, cool de te revoir…

Sebastian Levermann : Oh oui, je me souviens de toi et pour l’occasion, je suis venu avec Dirk qui est là pour répondre aux questions fermées, il ne sait que dire "Oui" ou "Non" (Rires) !


Avec "The Book Of Ogan" vous avez sorti un superbe coffret qui a parfaitement retracé votre parcours avec deux concerts complets, votre démo et un best of…

Sebastian : Merci



Etait-il important pour vous de marquer le coup de 10 ans d’existence ?

Sebastian : C’est un peu plus compliqué que ça parce que la date de naissance du groupe n’est pas clairement établie : certes, Orden Ogan a sorti sa première demo en 1997 mais le groupe officiait déjà avant mais sous un autre nom.
Mais c’est en 2008 quand nous avons signé un deal avec AFM, que nous avons eu un management, que les choses sérieuses ont réellement commencé pour Orden Ogan…


Malgré tout, si ce "The Book of Ogan" n’est pas un disque anniversaire, pourquoi l’avoir sorti en 2016 ?

Sebastian : Je n’ai pas de bonne réponse à te donner pour cette question (Rires) ! L’idée vient plus ou moins d’AFM Records et Timo Hoffmann plus particulièrement qui souhaitait boucler la boucle d’Orden Ogan. Je me souviens quand nous avons signé chez AFM, très rapidement, nous avons décidé que nous ferions quatre albums et ensuite, nous sortirions une sorte de best-of que nous l’avons appelé "The Book of Ogan" car je trouve que c’est vraiment un super titre même si c’est présomptueux de ma part de le dire (Rires) !


Pouvons-nous dire que "The Book of Ogan" clôt un chapitre de votre carrière et que vous en ouvrait un nouveau avec "Gunmen" ?


Sebastian : Non. Du moins, ce n’est pas une décision délibérée.


Est-ce donc uniquement un choix commercial de sortir ce best-of qui vous permet de vous offrir une journée promo ici à Paris dans un décor aux couleurs Orden Ogan, ce qui est assez rare ?

Sebastian : Non ! En fait, comme je te l’ai dit, il était prévu de longue date de faire cette sorte de best-of. Mais c’est vrai que le timing est plutôt bien trouvé parce que "Ravenhead" est sorti début 2015, nous avons fait toute la tournée européenne d’Hammerfall, nous avons fait quelques festivals entre-temps… et nous avions prévu de faire une tournée en tête d’affiche juste après c’est-à-dire en 2016 et nous avons fait en sorte de faire coïncider la sortie "The Book of Ogan" avec cette tournée.


Entre notre tournée avec Hammerfall et aujourd’hui, nous avons constaté un vrai changement dans la popularité du groupe



Une décision très intelligente d’un point de vue commercial…

Sebastian : Je le pense aussi (Sourire) ! Mais pour revenir à l’idée de nouveau chapitre que tu évoquais, je dirais qu’il y a un peu de ça entre notre tournée avec Hammerfall et aujourd’hui, nous avons constaté un vrai changement dans la popularité du groupe d’un point de vue international et plus seulement en Allemagne où nous avons toujours eu une belle popularité.


Peut-on dire que la tournée avec Hammerfall a été l’élément déclencheur ?

Sebastian : Je ne dirais pas ça, le groupe n’a jamais cessé de constamment grandir. Mais c’est vrai que quand nous avons tourné avec Hammerfall, nous avions l’impression que pour la première fois, le public connaissait le groupe et ne nous regardait plus seulement comme une simple première partie.
Et quand nous avons fait cette tournée avec Powerwolf à la fin de la même année, nous avons vu plein de t-shirts Orden Ogan dans le public qui chantait les chansons avec nous.


On nous conseillait de faire cette tournée en tête d’affiche depuis très longtemps mais jusqu’à présent, j’avais toujours refusé parce que je ne savais pas quel était notre niveau de popularité


Vous avez constaté lors de cette tournée avec Powerwolf que le public venait pour vous alors que lors de la tournée avec Hammerfall, il venait pour ce dernier…

Sebastian : C’est tout à fait ça mais c’est vrai que nous avons tous plus ou moins les mêmes fans.
En fait, on nous conseillait de faire cette tournée en tête d’affiche depuis très longtemps mais jusqu’à présent, j’avais toujours refusé parce que je ne savais pas quel était notre niveau de popularité. Le niveau des ventes d’albums a toujours été bon mais je ne savais pas à quoi m’attendre en termes de concerts…
Mais après ces deux tournées, il était évident que nous pouvions nous lancer.





Vu que vous avez proposé un best of, je suppose que vous avez du jetez un regard vers le passé et vos 5 albums. Au départ la tendance était de vous rapprocher de Gamma Ray, Running Wild et toute cette scène métal mélodique puis petit à petit on a pu vous rapprocher de Blind Guardian. Au fur et mesure des disques vous avez gagné en personnalité et les comparaisons évoquées n’ont plus lieu d’être tant vous avez trouvé une forte personnalité qui pioche dans le meilleur du genre, êtes-vous d’accord si on dit d’espoir, vous êtes devenus meneurs de la nouvelle génération quand l’ancienne patine un peu…

Dirk Meyer-Berhorn : Oui (Rires) !

Sebastian : A ce titre, je recommande de regarder le documentaire dans lequel on nous voit jouer à nos débuts dans de très petites salles locales à nos derniers concerts dans de grandes scènes. Et c’est vrai qu’en cela, tu as raison quand tu évoques la fin d’un chapitre d’un groupe moyen à un groupe reconnu.


Et êtes-vous fiers de cela ?

Dirk : Oui (Rires) !


"Gunmen" reste un pur concentré de speed mélodique mais s’éloigne des thématiques heroïc fantasy pour un thème sur le farwest comme le montre le clip de 'Gunman', la pochette et plusieurs titres de chansons, doit-on voir un concept album dans "Gunmen" ?


Dirk : Non (Rires) ! Non, ce n’est pas un concept album. C’est un album composé de dix chansons qui sont de petites histoires développant des thèmes sombres du western.


Nous n’avons jamais été ce type de groupe aux textes fantasy traditionnels, nous avons toujours développé nos propres univers un peu plus sombres que les autres groupes.


Avec "Ravenhead" déjà vous aviez proposé un disque loin de la fantasy avec des aspects plus sombres, on peut parler d’évolution naturelle, cela même si la formule est un peu cliché ?

Sebastian : Je ne suis pas totalement d’accord parce que nous n’avons jamais été ce type de groupe aux textes fantasy traditionnels, nous avons toujours développé nos propres univers un peu plus sombres que les autres groupes.
Du point de vue des textes, les chansons de "Gunmen" par exemple sont bien sûr des histoires fantasy mais si je suis une personne qui aime s’amuser, je prends mon art très au sérieux, c’est pourquoi il y a plein de chansons qui ont plusieurs niveaux de signification. Par exemple, le titre 'Vampire in Ghost Town' est un titre stupide (Rires) qui colporte plein d’images du Far West et tu demandes ce que vient faire un vampire dans cette histoire (Rires)… Bref, il y a cette imagerie classique du western qui ne parle pas du tout de vampire finalement, c’est une métaphore traitant de la relation d’un personnage avec la mauvaise fille : il change pour elle et à un moment donné, il se retourne et constate qu’il n’a plus d’ami qu’il est seul comme une ville fantôme… C’est toute l’histoire derrière cette chanson et j’adore faire donner l’impression d’écrire une énième stupide chanson fantasy, ce qu’elle n’est pas.


Le titre ‘Gunman’ qui ouvre l’album mixe vraiment toutes vos qualités épiques, heavy et mélodiques, quand vous l’avez composé il s’est imposé comme le single parfait et l’entame obligée du disque ?

Sebastian : Quand nous avons écrit 'Gunman', nous n’étions pas encore sûrs du single. 'Gunman' est l’un des derniers titres que nous avons écrits : nous avions écrit l’intro, le couplet, le pont et il restait à écrire le refrain. Je l’ai écrit avec Tobias notre autre guitariste (NdStruck : Tobias Kersting) et nous n’avions strictement aucune idée et à un moment, j’ai pris la guitare acoustique et je me suis mis à chanter "I’m a cow-boy"… il était dépité (Rires) et puis, il m’a dit essaie en utilisant "gunman" qui sonnait vraiment mieux et finalement, ça marche super bien !





Le clip est assez gigantesque au demeurant, vous l’avez tourné dans les montagnes rocheuses aux USA ?

Sebastian : Non, nous l’avons filmé dans la Monument Valley -Utah- aux Etats-Unis…


Le décor est soigné, l’histoire également, bien dans cette idée western fantastique, aura-t-on droit à une suite pour ce clip comme une histoire que vous auriez envie de développer ?

Dirk : Non (Rires) !

Sebastian : En fait, tout le monde s’attend à ce que nous fassions une suite et c’est pourquoi nous le ferons pas (Rires)… du moins, pas tout de suite, peut-être plus tard.


A ce titre un vrai clip ça fait plaisir et ça change des vidéos avec juste les paroles à la mode en ce moment, il est important pour vous d’avoir un vrai bon clip comme dans le temps ? On peut parler là encore de respect pour les fans avec un produit soigné ?

Dirk : Oui (Rires) !

Sebastian : Pour le coup, mec, faut quand même un peu développer (Rires) !

Dirk : C’est important pour nous de ne pas faire une vidéo où nous n’aurions joué que devant un fond vert… C’était important de la faire à la Monument Valley, dans le saloon…

Sebastian : En fait, j’ai considéré l’album comme un ensemble : la pochette, les chansons, le mixage… ce ne sont pas les choses les plus importantes bien sûr mais il faut faire en sorte que le public soit attaché à l’album et tu peux créer ce sentiment en créant des vidéos qui marquent le coup…


Êtes-vous friands de clips à histoire forte comme Meat Loaf a pu le faire avec ‘Anything For Love’ ou comme chez nous Mylène Farmer ou Michael Jackson aux USA ont pu le faire ?

Sebastian : Bien sûr !


Le clip avait disparu et Youtube lui redonne de la jeunesse, à ce titre Internet a du bon finalement ?

Sebastian : C’est mon tour, oui (Rires) !


Sur "Gunmen" [..] il n’y a pas d’intro, ni de ballade, juste dix titres heavy metal…


On parlait d’évolution, je trouve qu’avec ce disque vous vous placez complètement dans un esprit power mélodique épique et que le folk qui avait sa place au début est cette fois mis de côté, la aussi on peut parler d’évolution naturelle ?


Sebastian : Je ne suis pas d’accord, je ne pense pas que les éléments folk ont disparu : c’est juste que les instrumentations sont plus metal dirons-nous. Si tu prends la partie du milieu de 'Fields of Sorrow', la chanson sonne comme une marche durant la Guerre Civile, ce qui est recherché parce que c’est une chanson qui évoque la Guerre Civile… Il y a plein d’autres exemples de ce type : c’est juste que les instrumentations sont différentes.
En revanche, si tu es familier avec la discographie d’Orden Ogan, nous avons toujours eu une ballade, une intro…  sur "Gunmen", ce n’est pas le cas : il n’y a pas d’intro, ni de ballade, juste dix titres heavy metal…





Le duo avec Liv Kristin peut également surprendre, quand elle chante au début je m’attends à entendre une power ballade émotionnelle et à la place on retrouve un titre speed comme un face à face entre deux personnages au sein de ce concept de western. Liv avec sa voix d’ange face à un Sebastian plus cowboy c’est l’idée que je ressens à l’écoute et le titre me donne aussi l’impression d’un dialogue ?

Sebastian : En fait, la chanson est sorte de chanson romantique avec de la double pédale (Rires) ! Mais c’est vrai que cette chanson est vraiment amusante parce que nous étions en train de réfléchir à faire une ballade et à ce moment, nous nous sommes dit qu’on préférait tabasser (Rires) et c’est vrai que ce titre surprend tous ceux qui l’écoutent pour la première fois et pour être honnête, nous n’arrêtions pas de rire au moment de composer ce morceau.


On évoquait le côté western épique, avec ‘Fields Of Sorrow’, ‘The Face Of Silence’ ou le court ‘Down Here’ nous sommes à fond dedans, sur cette dernière le refrain donne même le frisson, on écoute le disque comme on parcourt un livre ou comme on suit un film à grand spectacle, vous avez construit le disque avec cette idée en tête ?

Sebastian : Ce n’était pas délibéré. Nous écrivons les chansons d’Orden Ogan pour nous avant tout. Nous devons être les premiers à être satisfaits par ce que nous faisons et nous aimons notre musique (Rires) ! Mais si certaines personnes ont la sensation de vivre un voyage quand ils écoutent notre album, cela signifie que nous avons bien travaillé.

Dirk : Oui, nous le prenons pour un vrai compliment !





D’ailleurs cette force épique monte en puissance sur la fin de l’album comme dans un final de film avec ‘One Last Chance ‘ comme introduction à ce final et il est grandiose, ‘Finit Coronas Opus’ est un titre vraiment impressionnant de charisme épique, on pense à Iron Maiden, à Ayeron mais à Queen aussi, c’est le bouquet final vraiment, vous l’avez construit avec cette de final qui explose dans cette idée progressif à tiroirs ?


Sebastian : Quand nous avons commencé à écrire 'Finis Corona Opus', il était clair pour nous que ce ne serait pas une chanson comme les autres.
Ce titre nous ramène à l’époque "Easton Hope", quand nous jouions des trucs plus progressifs que nous aimons toujours mais nous aimons surtout nous remettre en question.


Maintenant que cet album est sorti, quelle est la prochaine étape ? Jouer cet album dans son intégralité sur scène dans un décor dédié ?

Sebastian : Nous prévoyons de jouer à Monument Valley et le public devra se rendre sur place pour nous voir jouer (Rires) !

Dirk : Nous allons tourner cet automne avec Rhapsody of Fire et nous prévoyons de mettre en place une nouvelle scène pour l’occasion…


Et prévoyez-vous d’être habillés…

Sebastian : (il coupe)… comme Rhapsody of Fire ? Non (Rires) ! Mais c’est amusant de constater la réaction des personnes à qui nous disons que nous allons tourner avec Rhapsody of Fire en première partie. Ils pensent tous que c’est nous qui allons ouvrir pour eux alors que ce n’est pas le cas.


C’est une nouvelle preuve que vous avez passé un cap…

Sebastian : Exactement !


Ça me rappelle un peu le récent concert de Delain avec Evergrey en première partie, cela prouve que vous faites définitivement partie de la nouvelle génération qui monte…

Sebastian : C’est vrai et c’est vrai que Delain a très vite explosé ces dernières années.


Avec "Gunmen", vous atteignez un niveau jamais atteint, avez-vous la pression pour la suite ?

Sebastian : En fait, c’est totalement le contraire. "Gunmen" est le dernier album prévu dans le contrat que nous avons signé avec AFM Records.
Les prochains mois vont être une période très intéressante parce que nous allons pouvoir mettre en place les choses pour le futur d’une façon totalement différente.





En clair, tu me dis que vous avez le choix pour le futur ?

Sebastian : C’est ça !


Cette journée promo particulièrement réussie avec ce décor aux couleurs d’Orden Ogan est une preuve qu’AFM Records compte vous garder pour l’avenir, qu’est-ce qui peut vous faire changer d’avis sur le fait de signer sur tel ou tel label ?

Sebastian : Il y a énormément de facteurs qu’il faut prendre en compte et pas seulement les questions financières. Timo d’AFM est devenu un ami proche, il arrive qu’il m’appelle le dimanche soir à 23 heures pour me parler de choses et d’autres. C’est très important pour moi de pouvoir une telle proximité dans le travail parce que c’est grâce à cela qu’Orden Ogan a autant grandi…


Vous craignez de perdre cette proximité ?

Sebastian : Oui, mais pas tant que ça parce qu’avec les années, nous avons non seulement croisé tous les directeurs des autres labels mais également, toutes les personnes en charge des questions de management, de booking…
Donc oui, l’objectif est de rencontrer tous les labels cet été pour leur demander conseil…


… et qu’un d’eux vous déroulent le tapis rouge…

Sebastian : Totalement !


Et pour vous, quel est le plan rêvé pour le futur ?

Dirk : Dominer le monde (Rires) !

Sebastian : C’est amusant de constater que les gens qui jugent la taille d’Orden Ogan se méprennent souvent. J’ai souvenir de la session écoute de "Gunmen" en Grande Bretagne et les journalistes considéraient que nous n’étions pas très connus en Grande Bretagne justement parce que nous n’avons pas fait de concert. Mais c’est totalement faux : si on se réfère au niveau des ventes, nous sommes au contraire très connus en Grande Bretagne car nous vendons beaucoup là-bas (Rires). Et si nous avons fait le choix de ne faire des premières parties, je suis convaincu que si nous jouons demain à Londres la salle sera comble à défaut d’être sold-out et je pense qu’il en sera en de même pour notre concert à Paris avec Rhapsody of Fire, au Petit Bain en octobre.





Eh bien rendez-vous pour la promo du prochain album d’Orden Ogan afin d’évoquer cette domination mondiale…

Sebastian : (Rires) Merci beaucoup…


Merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/ordenogan
 
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