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TITRE:

INTERVIEW BLONDE AMER (21 JUIN 2016)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



Rencontre avec Blonde Amer qui après près de 7 ans d'absence revient avec un nouvel album. L'occasion d'une interview pour évoquer le passé du groupe mais surtout le présent et le proche avenir.
CALGEPO - 05.07.2017 -
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Music Waves a pu rencontrer Blonde Amer afin d'échanger, sans se faire mousser, sur le très bon nouvel album marquant le retour du groupe sur le devant de la scène rock mais aussi d'évoquer un pan de leur intéressante histoire passée.


Quelle est la question que l’on t’a trop souvent posée ?

Comment cela se fait-il que l'on ne vous entende pas davantage à la Radio ?



Après 9 ans d'absence médiatique, vous sortez votre nouvel album "Tout Ce Délire' qu'avez-vous fait entre l'avant-dernier album et ce nouveau-né ?

En fait, Il s'est écoulé 6 ans entre le dernier album (Qui peut me dire…, sorti en 2010) et le nouveau (Tout ce délire enregistré en 2016 et sorti en 2017). Entre les deux, musicalement, on a donné quelques concerts et écrit les chansons du nouvel album, sans se presser… Et puis, pendant cette période, on a travaillé pour gagner notre vie. Alain (batterie) a travaillé sur des comédies musicales et a accompagné des gens comme Shakira, Zucchero, Joe Cocker ou Phil Collins. Bernard (basse) et moi, nous avons travaillé dans la pub comme DA et rédacteur. On a tous d'autres activités que la musique : Bernard dessine, moi je travaille sur des documentaires, Alain s'occupe d'une société qui vend des ear-monitors… Donc on est tous très occupés…




Qu'est-ce qui vous a poussés à vous réunir pour sortir ce nouvel album ? Comment expliquez-vous cette longue période ?

6 ans, ça peut paraître beaucoup mais on n'avait aucune obligation contractuelle, pas de concerts en vue. Donc, on a fait cet album quand on a eu vraiment envie de se remettre à écrire et à répéter, quand la musique commençait à nous manquer. Personnellement, je peux rester longtemps sans toucher une guitare, mais au bout d'un moment, jouer, entendre du gros son qui sort de mon Marshall ou aller en studio, ça me manque. Donc, à ce moment-là, je m'y remets. On fait de la musique pour se faire plaisir, mais finalement je m'aperçois que c'est aussi une nécessité, un besoin, on va dire… vital. Et puis, de fil en aiguille, on a envie de concrétiser les choses en enregistrant un album.


Notre manager a eu l'idée de contacter Martin Rushent qui avait produit 2 albums de Téléphone et qui avait cessé de produire des disques depuis 3 ou 4 ans.


Votre premier album a été produit par Martin Rushent (producteur de Joy Division), pouvez-vous nous raconter comment vous en êtes venus à collaborer ensemble ? Comment s'est passée la rencontre ?

Pour notre premier album, on cherchait un réalisateur expérimenté, sensible à notre musique. Comme on n'était pas connus, ça n'était pas facile d'intéresser une pointure. Les stars sont hors de prix ou bookés 2 ans à l'avance. Notre manager a eu l'idée de contacter Martin Rushent qui avait produit 2 albums de Téléphone et qui avait cessé de produire des disques depuis 3 ou 4 ans. C'était l'un des réalisateurs les plus en vue pendant les années 1975-1985. On est allé le voir en Angleterre avec nos petites maquettes. Il était très rock'n'roll, simple et pragmatique. Quand on est arrivés chez lui, on a vu qu'il ramait financièrement mais qu'il y avait un paquet de disques d'or accrochés aux murs (Stranglers, Human League, Buzzcocks, XTC, Generation X… ). On n'était pas chez n'importe qui… On a écouté les maquettes sur un radiocassette pourri dans cuisine, il a posé quelques questions sur les textes, car il ne parlait pas français. Il avait besoin d'argent, mais il aimait bien ce qu'on faisait, donc on s'est mis d'accord pour faire l'album.




Quel a été son apport, vous deviez être impressionnés ?

Martin était un mec très cool qui aimait bien chambrer les gens. Ça a collé très vite avec lui, mais il a voulu savoir comment on jouait avant d'entrer en studio. Il est donc venu nous voir à Paris dans notre salle de répétition et ça l'a rassuré. Il a sélectionné 12 titres et on est allés visiter plusieurs studios d'enregistrement pour choisir le lieu du crime.
Au démarrage des enregistrements, on était forcément tendus. On n'était pas les meilleurs musiciens du monde, on avait face à un réalisateur qu'on ne connaissait pas et qui était assez mythique de surcroît. On se retrouvait perdus au milieu du studio A de Davout, un studio immense conçu pour accueillir un philharmonique, avec un super parquet en bois et 10 ou 12 mètres de hauteur sous plafond, une console de 96 pistes. Dans le studio B, juste à côté, il y avait No one is innocent qui enregistrait… La maison de disques nous donnait de gros moyens pour faire l'album… Tout ça  te colle la pression.
En studio, l'apport de Martin a été très important. Il a su tirer le meilleur de nous et réaliser en moins de 4 semaines un album qui nous plaisait et qui nous a permis de vivre une vraie aventure pendant 2 ans. En studio, Martin avait toujours une solution à proposer quand on galérait. Sur le titre 'Si Jamais', on n'arrivait pas à trouver le bon tempo, le bon feeling. Il nous a fait ajouter un refrain au début du titre et ensuite il l'a viré au montage. Autre exemple : Bernard jouait au médiator et le son de la basse était moyen… Martin lui a demandé de ranger ses médiators. Au bout de 2 jours, Bernard avait les doigts en sang mais ça sonnait 2 fois mieux, et à la fin de l'album, il avait de la corne et la basse sonnait mortel. Martin était capable d'écrire les partitions pour les cordes, de diriger les choristes, de réparer la caisse claire, de régler les amplis… il aimait bien qu'on se fasse une petite jam tous ensemble en fin de journée. On a même enregistré une de ses compos où il chantait et qu'il voulait offrir à sa copine.
Le premier jour de studio, on n'arrêtait pas de se plaindre parce que les retours casques n'étaient pas terribles. Il nous a bien fait comprendre qu'on était là pour jouer et pas pour faire chier le monde pour un rien. "C'était plus simple avec les Rolling Stones", nous a-t-il dit. Ça nous a aidé à nous détendre et à rentrer à fond dans le truc. En fait, Martin nous a donné confiance. Il ne payait pas de mine. Il avait un bon look de british, il aimait bien fumer, bouffer, picoler et se marrer. On ne s'est jamais pris la tête avec lui. Il nous racontait plein d'anecdotes sur le show-biz et les groupes qu'il avait enregistrés. On avait des copains qui passaient nous voir enregistrer. C'était franchement un super moment. Rétrospectivement, je réalise qu'on vécu un truc unique.


On était vraiment soutenus par M6 et MCM qui bastonnaient nos clips, ou par France Inter, mais NRJ, qui faisait la pluie et le beau temps, n'a jamais voulu programmer nos titres.


Ça devait être très grisant ce succès presque immédiat à l'issuE d'un premier album ?

Non, on n'était pas grisés. On a changé de vie. On a mis entre parenthèses nos boulots respectifs, mais l'album a mis quelques mois à démarrer. Donc on a vu le truc se mettre en place progressivement, sans jamais penser que c'était gagné. On n'était pas des novices, puisqu'on avait sorti auparavant 2 singles, sous un autre nom, chez Ariola. On savait donc un peu comment marchait le métier et on savait que le succès était fragile. On n'a pas fait l'unanimité non plus. Les médias avaient des réactions assez tranchées sur le Groupe. On était vraiment soutenus par M6 et MCM qui bastonnaient nos clips, ou par France Inter, mais NRJ, qui faisait la pluie et le beau temps, n'a jamais voulu programmer nos titres.
En fait, on était tout le temps sous pression. Il fallait être à la hauteur des attentes. Il fallait être bon sur scène, gérer les problèmes des uns et des autres, trouver la bonne équipe technique, s'occuper du matos et des déplacements, penser au prochain clip, au prochain album, etc…


Par la suite, la médiatisation a été moindre du fait peut-être de l'évolution musicale issue du milieu des années 90, comment avez-vous vécu cela et comment l'expliquez-vous ?


Le premier album est sorti sur un label – Chrysalis, distribué par EMI – qui croyait en nous et qui a mis le paquet. 18 mois de promotion, 3 singles, des clips soignés, un gros tour support. On avait un manager efficace et un tourneur – Gérard Drout Productions – qui nous mettait sur des grosses premières parties (Bob Dylan, Statu Quo…) et qui nous  a fait jouer un peu partout…
Au moment où on devait embrayer sur la réalisation du second album, le staff de Chrysalis a quitté le label et on s'est retrouvés avec un nouveau boss et une directrice artistique qui n'aimaient pas notre musique et qui ont tout fait pour nous empêcher d'avancer. Ça a fini au tribunal. On a gagné notre procès mais on n'avait plus de label… Je pense que c'était plus un problème de personne qu'un problème de style musical qui n'aurait plus été en phase avec les tendances. Notre musique est assez intemporelle. C'est de la pop ou du rock, avec des influences blues.
On a ensuite été signés par le label Night & Day, mais ce label n'avait pas beaucoup de moyens. Donc peu de promo, pas de tour support, pas de premières parties, et donc très peu de médiatisation…


Cependant, vous avez continuez à sortir 3 albums à un rythme relativement rapprochés entre 2000 et 2010 desquels ressort "On verra demain" presque plus intimiste et assez mélancolique moins rock, il nous parait intéressant d'aborder ce relatif changement d'orientation musicale dans votre carrière en 2005, pourquoi une telle parenthèse ?

Un organisateur de spectacles qui aimait bien Blonde Amer nous a proposé de faire un concert au Théâtre de Clichy, à la condition que le set soit 100% acoustique. Pas d'amplis, pas de micros… Donc pas de batterie non plus. C'était un challenge pour nous… Donc on a commencé à répéter avec des instruments acoustiques et on a dû adapter les titres, les ré-arranger complètement, inviter des musiciens additionnels (violon, violoncelle, piano…) pour que cela sonne. Le groupe est passé de 3 à 7 musiciens et ça a été une expérience super intéressante de jouer notre musique d'une toute autre manière. On a ensuite tourné avec cette nouvelle formation et puis on a bouclé l'affaire en enregistrant un album en studio pour garder la trace de cette expérience et graver les versions acoustiques.


Sur cet album, on a enregistré un peu comme pour notre premier album. Le réalisateur, Nico Garin, était d'ailleurs l'ingénieur du son qui avait bossé avec Martin Rushent.


Abordons le présent, ce nouvel album marque un "retour aux sources", il est résolument marqué rock ?


Je ne sais pas si on fait du rock ou autre chose… A vous de le dire, mais on a tous dans le groupe une certaine fascination pour les power trios : Hendrix, Cream, The Police, Beck Bogert & Appice, John Butler Trio… Quand un trio arrive à occuper l'espace et proposer des choses pas stéréotypées, c'est super fort.
Sur cet album, on a enregistré un peu comme pour notre premier album. Le réalisateur, Nico Garin, était d'ailleurs l'ingénieur du son qui avait bossé avec Martin Rushent. Un seul musicien additionnel, pour les claviers. Pas de travail de recherche en studio. Tout avait été répété avant. On s'est concentrés sur le jeu, l'énergie, l'impact et le son.





Ce nouvel album parle de thèmes classiques pour le rock notamment les filles, les relations amoureuses mais aussi de thèmes plus graves comme l'écologie, pensez-vous qu'il appartient à un groupe pour véhiculer ce genre de message auprès des fans ?

On fait de la chanson. Ce n'est pas quelque chose de très sérieux et personnellement, je ne me sers pas de la musique comme d'un porte-voix pour dénoncer ou pour militer. Je dis ce qui me passe par la tête et n'ai pas envie de convaincre les gens. Quand je vois tout le bordel ambiant, je trouve que tout est grave. Mais si tout est grave, alors rien n'est grave. La seule chose vraiment pénible, c'est le fait qu'on massacre notre planète. C'est pourquoi, dans le titre 'Tout ce Délire', je parle de la planète, qui nous survivra, quoi qu'on lui fasse.


A titre personnel, je ne suis pas non plus un militant, même si je suis halluciné par notre capacité à se regarder foncer dans le mur, sans réagir.


Pensez-vous être un groupe concerné voir engagé ? Quel est votre regard sur le monde actuel et le partagez-vous dans vos titres ?

Blonde Amer n'est engagé dans aucune cause. Il faut avoir une large audience pour pouvoir porter des messages et ce n'est pas notre cas. Cela dit, si on nous propose de jouer dans une prison, on y va et on est ravis de le faire. A titre personnel, je ne suis pas non plus un militant, même si je suis halluciné par notre capacité à se regarder foncer dans le mur, sans réagir. Alain, notre batteur, est engagé pour diverses causes.


La manière d'aborder l'écriture a-t-elle évolué par rapport à vos débuts ?


Non, on commence par la composition en essayant de trouver assez rapidement une phrase-clé qui donne le thème de la chanson et on finit par le texte. On n'hésite pas à partir directement d'un riff, d'un groove ou d'une suite d'accords qui nous plaît dans la chanson d'un autre ou encore d'une phrase relevée dans un livre ou un article. Et puis, ensuite, on transforme les choses…
Pour le dernier album, on a fait quelques répètes et impros à partir de riffs et de suites d'accords qui nous trottaient dans la tête. On a tout enregistré avec un Zoom H2n et puis, quand on a senti qu'il y avait de bonnes idées, on a multiplié les répétitions en faisant venir Nico Garin (réalisateur) pour l'impliquer très en amont dans le processus de structuration des titres et d'arrangement. On a  dû faire une trentaine de séances à la maison, on a bossé les rythmiques et les plans des morceaux et puis ensuite, on est allés en studio quand on possédait bien les titres.


Qui en général apporte les idées des thèmes et de l'orientation musicale ?

Bernard et moi, car on tient la basse, la guitare et le chant. Donc, naturellement, on apporte les idées de départ.


Votre musique est teintée de blues, quels sont les groupes qui vous ont influencés et qui vous ont nourris ?

De grands groupes et des song writers anglais et américains des années  60 et 70 (Stones, Beatles, CSN&Y, Doors, Bowie, Tim Buckley, Brian Ferry…), puis The Police, The Cure, Fisher Z, Prince, Jeff Beck, Robben Ford, Living Color, Robert Plant… plus récemment John Butler Trio, Rival Sons, Asaf Avidan


Quels sont ceux que vous écoutez aujourd'hui ?

Les mêmes mais aussi la musique qu'écoutent mes enfants… J'ai bien craqué sur Kendrick Lamar.


Le rock semble être toujours présents malgré une évolution musicale qui s'est accélérée et l'apparition de nouveaux genres, on le voit avec le succès des Insus, des festivals toujours aussi complets comme Rock En Scène, pensez-vous que le genre a encore de beaux jours devant lui ?

Je ne sais pas trop où commence le rock et où il finit. Pour moi, le rock passe par des instruments organiques (basse, batterie, guitares, orgue…), des paroles pas trop convenues et une bonne dose d'énergie. Donc, je pense qu'on entendra encore longtemps des artistes qui s'inscriront dans ce cadre. On utilise toujours les Stradivarius. Pourquoi est-ce qu'on arrêterait d'utiliser les Gibson Les Paul, les Ludwig ou les Fender Precision ?  Je pense qu'il y aura toujours de gens pour écouter du rock, mais je vois aussi que le rock évolue en permanence autour de ces quelques principes.


Mais, le problème c'est qu'aujourd'hui, même quand on a des centaines de milliers de vues sur Youtube ou d'écoutes sur Deezer, on ne gagne plus grand chose…


Vous disposez d'un très beau site internet, cet outil est devenu indispensable pour les groupes indépendants, en même temps un peu pervers avec Youtube et le streaming qui ne rémunèrent pas assez les artistes, quel est votre manière de voir cette évolution ?

Un site web, c'est une petite vitrine qu'il faut soigner au cas où un internaute aurait la curiosité de s'y rendre, mais ce n'est pas la solution pour sortir de l'anonymat… Il y a plein de groupes qui n'ont même plus de site web et qui ont juste une page Facebook. Les réseaux sont beaucoup plus puissants que les sites. C'est là que les gens vont s'informer et se distraire. Cela dit, toutes les pages Facebook se ressemblent. Facebook, ce n'est pas l'idéal pour créer un univers personnel. Avec un site web, on a plus de libertés pour agencer la vitrine.
Pour ce qui est de la rémunération des artistes, là, il y a clairement un problème. Avant qu'internet ne s'impose, il était difficile de se faire connaître. Les musiciens dépendaient largement du bon vouloir des maisons de disques, des médias, des disquaires…  Mais si on passait les obstacles, on prenait lourd :)
Aujourd'hui, avec internet, c'est tout aussi difficile d'émerger car la révolution digitale a fait exploser l'offre. N'importe qui, sans moyens, peut bidouiller un album sur son smartphone et le rendre disponible via Youtube ou une page Facebook. Mais, le problème c'est qu'aujourd'hui, même quand on a des centaines de milliers de vues sur Youtube ou d'écoutes sur Deezer, on ne gagne plus grand chose…
Je ne pense pas pour autant que le streaming tuera la création. Ceux qui font de la musique pour de bonnes raisons continueront d'en faire. Et les autres arrêteront.


La culture et la musique a été touché par des attentats tragiques dernièrement encore, avez-vous une appréhension à aujourd'hui faire votre métier ?

Non pas du tout. La probabilité que nous soyons descendus par un abruti de Daesh est très très faible. Mais tant qu'à faire, je préfèrerais mourir sur scène devant 15 000 personnes plutôt que dans un accident de déambulateur…


La production de ce dernier album est très lumineuse, où a-t-il été enregistré ?

On l'a enregistré au Studio 180, à Paris dans le 19ème, juste en face de la Cité de la Musique. C'est un studio où l'on peut tous jouer ensemble en étant chacun dans une pièce différente, parfaitement isolée. On se voit au travers des baies vitrées qui séparent les pièces. On est un peu comme en répétition, sauf que si l'un de nous se plante, on n'est pas obligés de tous refaire la prise.


Pourrions-nous espérer vous voir prochainement en concert ?

Oui, bien sûr. Là aussi, il faut qu'on se bouge, ça na va pas se faire tout seul …


Avez-vous déjà d'autres projets à venir ? Serons-nous obligés d'attendre 9 années supplémentaires ?

Non, on a déjà des nouveaux titres en route.


Qu’attendez-vous pour cet album désormais aidé par Dooweet ?

On espère toujours avoir le maximum d'audience.


Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’artiste ?


Peut-être le jour où on a fait la clôture des Francofolies de Montréal. On a remplacé IAM qui avait oublié ses DAT en France… On venait de terminer notre set sur une scène annexe et les organisateurs nous ont proposé au pied levé de les remplacer. On a joué devant 12 000 Personnes et on a bien assuré.


Au contraire le pire ?


C'est quand on rate un concert et qu'on déçoit les gens.


Quelle est la question que vous aimeriez que l’on vous pose ?


Jérôme, dans votre loge, à quelle température souhaitez-vous votre magnum de Dom Pérignon ?


Un dernier mot pour les lecteurs de Music Waves ?

Il n'y a rien de grave en soi. Le vent se lève, il faut tenter de vivre…


Plus d'informations sur http://blondeamer.com/
 
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