Quelle est la question que l’on vous a trop souvent posée ?
Seb : Euh joker...
Joe : On nous demande souvent si on est célibataire, puis notre numéro de téléphone. Je déconne (Rires)
Notre première interrogation vient de votre fort engagement, de la pochette aux thèmes des chansons vous n’hésitez pas à bousculer les conventions et vous affranchir d’un côté parfois très policé dans le metal, vous n’avez jamais eu peur ou tout du moins pensé que cela pouvait soit effrayer soit créer des tensions vis-à-vis de gens en désaccord avec vous ?
Seb : Nous sommes ouverts au débat si ça ne plaît pas (Rires) ! Malheureusement on ne peut pas plaire à tout le monde... C'est ça la liberté démocratique. Plus largement je pense que les sujets abordés par les groupes d'aujourd'hui sont différents. C'était pourtant très populaire dans les années 90. La période contestataire est-elle révolue ?
Joe : Pour ma part je pense que c’est un risque que nous prenons en effet. Si nous avions abordé comme sujet la mort, le gore, etc., cela aurait été unanime. C’est souvent un sujet qui plait dans le metal et beaucoup de groupes l’exploitent. Notre risque est d’aborder non pas quelque chose de novateur, mais un sujet un peu moins utilisé dans notre style de musique. Cela ne peut pas plaire à tout le monde car les textes prennent en compte une orientation politique. Mais c’est un choix et comme Seb le dit notre force est d’être ouvert à tout débats, nous ne sommes pas fermés dans nos idées.
Car vous allez loin, là où certains groupes ne font qu’effleurer les sujets de société, vous foncez dans le tas et cash, je pense à ‘Fuck the politic !’, ‘Oh Shity life’ ou ‘Desolation’ qui sont très directes , vous pensez que notre monde est pourri à ce point ? L’élection de Trump puis celle de Macron qui sont clairement engagés aux côtés du capital ont achevés de vous convaincre de la pourriture de notre société ?
Seb : Le monde d'aujourd'hui est perverti par les vices du capitalisme. On entre dans une ère de plus en plus individualiste, d'uniformisation des pensées et des pratiques au détriment de ce qui nous entoure. La montée des nouvelles technologies comme le numérique participe à cette lobotomisation. Il y a bien longtemps que mon idée sur le sujet est établie. Et encore nous ne sommes pas au courant de tout…
Joe : Nous aurions pu effleurer et lisser nos idées pour plaire à un public plus large. C’est une stratégie payante, pour preuve la victoire de monsieur Macron aux présidentielles. C’est un choix d’aller au bout de nos idées, nous faisons de la musique aussi pour nous libérer. On s’extériorise autant sur scène que dans les textes. On associe souvent le metal à des personnes calmes dans la vie de tous les jours, qui une fois sur scène sont là pour extérioriser leur rage. C’est un peu l’idée.
Pour ce qui est de l’élection de Trump, c’est pour moi une incompréhension. Je ne comprends pas comment des gens du peuple peuvent voter pour une personne qui les méprise sans aucune gêne. En gros si vous êtes pauvre c’est de votre faute, vous n’êtes que des fainéants ! Cela montre à quel point le monde capitaliste est très puissant et manipulateur. Mais je ne pense pas que la société soit pourrie, ce sont les puissants qui ternissent notre monde. Ces personnes sont trop près du ciel dans leur tour d’ivoire, ils ne connaissent aucune misère et veulent nous guider. Heureusement nous sommes de plus en plus instruits et commençons à prendre du recul par rapport à tout cela, nous commençons à comprendre. Mais est-ce trop tard ?
La pochette est aussi très explicite, ce personnage fumant le cigare avec un diable comme reflet semble admirer son travail, une société qui se croit libre mais aux ordres comme dans un mirage. Marquer les esprits d’entrée avec la pochette c’était votre but ?
Seb : L’objectif avant tout de notre musique c'est de faire ce que l'on aime. La pochette est assez symbolique du message que l'on souhaite faire passer : apprendre à réfléchir par soi-même et quel avenir pour notre monde, notre futur.
Joe : Content que tu nous parles de la pochette, c’est un point essentiel de notre album. L’image parle d’elle-même et tu as très bien résumé ce qu’on voulait faire passer comme message. L’idée nous est venue d’une image de Star Wars avec l’empereur dans la même position que notre homme en train de d’admirer son œuvre. On a ensuite eu l’idée d’un personnage sans visage pour illustrer un individu sans âme, sans empathie œuvrant dans le seul but d’être de plus en plus puissant. Pour la petite histoire, l’illustration a été terminée en 2016, quelques temps avant l’élection de Trump le 8 novembre 2016. C’est un magnifique clin d’œil que nous a fait les Etats-Unis (Rires)
Nous apprendre à être heureux, c’est le thème et l’idée qu’une caste s’emploie à nous aveugler pour mieux nous contrôler ? Vous vous rapprochez pas mal des théories complotistes ce faisant, vous n’avez pas peur d’être mal compris ?
Seb : Dans le mille mais quelque chose de beaucoup plus subtil et vicieux qu'une caste. Le bonheur est un concept abstrait et propre à chacun, dans le sens où on a une vision et définition différente. On tente de nous inculquer une vision du bonheur uniforme par la consommation de masse par exemple. L'illusion d'être libre de choisir… Chacun a une interprétation différente des messages que l'on peut dégager de nos textes suivant sa socialisation. Chacun peut se faire son idée et encore une fois s'il le souhaite peut venir en débattre. Après l'objectif c'est de faire réagir les gens en développant l'esprit critique, d'éveiller les consciences (même si on n’a pas la prétention de pouvoir le faire) et ne pas être cantonné aux préjugés.
Joe : Seb a vraiment tout dit. On veut nous apprendre à être heureux notamment par le biais de la publicité et des gros médias. On nous fait croire que l’on peut être heureux en consommant tel ou tel produit. Concernant les théories complotistes, nous ne sommes pas dans des idées extrêmes et butées. Nous nous posons juste des questions et essayons d’aller plus loin de ce que l’on nous montre. C’est probablement une déformation professionnelle du fait d’avoir fait des études en sociologie avec Seb (Rires) ! On nous a toujours poussés à aller plus loin pour voir ce qu’il se passe en réalité, en dehors de toutes opinions politiques, d’idées reçues.
Pour nous vous dégagez plus une image anarchiste, proche de l’esprit d’extrême gauche d’un Philippe Poutou ou d’une Nathalie Arnaud, vous arrivez quand même à vous retrouver dans quelques politiques ou adhérez-vous à l’idée du « tous pourris » ?
Seb : Effectivement il y a des idées que l'on partage, mais le problème des politiques est question d'intégrité. Il n’y en a pas un pour rattraper l'autre. Et les histoires des dernières années ne font qu'alimenter la méfiance à leurs égards. Dès qu'il y a des enjeux de pouvoir ou d'argent il y a des risques.
Joe : J’essaye de garder espoir et ne pas adhérer au "tous pourris" mais c’est très difficile. La politique a été et restera toujours source de corruption. Le pouvoir est une chose qu’il faut savoir gérer. Mais malheureusement ce trop-plein de pouvoir rend fou leur détenteur qui se croit au-dessus des lois et du commun des mortels.
Vous êtes originaires de Lens, la région est plombée par une image négative, assez extrémiste et gangrénée par le chômage et aussi par les crises migratoires, je pense à Calais où migrants et habitants sont abandonnés à leur sort par l’état et l’Europe, vivre au cœur du problème a pu influencer votre écriture ?
Seb : Oui, dans un sens, mais plus largement l'influence vient du cursus universitaire que j'ai choisi de suivre et les différents ouvrages que l'on a pu étudier que ce soit tant en économie qu'en sociologie.
Joe : Oui, il y a peut-être un peu de ça. Personnellement je suis attristé de voir ma région se faire berner par des idées d’extrême droite. Même si je respecte les opinions politiques de chacun, j’ai beaucoup de mal à accepter la haine véhiculée par ces idées. Ils sont le contraire des metalleux. On peut être perçu comme des gens violents qui parlons de mort et égorgeons des petits chatons, alors que c’est tout l’inverse, j’en parlais tout à l’heure. En revanche des personnes comme Marine Le Pen arrivent gentiment avec leurs discours
dédiabolisateur, mais reflètent d’une haine profonde envers les autres, envers l’inconnu. Et beaucoup de personnes déçues par le système politique tentent leur chance vers cet autre monde et se laissent aveugler par l’espérance d’un avenir meilleur. Je sais de quoi je parle : j’habitais à Hénin-Beaumont il y a peu de temps (Rires) ! Comme quoi nous ne sommes pas tous des racistes haineux dans le Pas-de-Calais à Hénin-Beaumont, heureusement !
Ce côté engagé c’est votre face hardcore qui s’exprime, de quel côté doit-on fouiller pour cette face revendicatrice, vers le punk à la Dead Kennedys, les débuts d’un Napalm Death ou une scène hardcore américaine engagée ? En France niveau hardcore vous reconnaissez vous dans une formation comme Kickback et est-ce que des gens comme Renaud dans sa jeunesse et Léo Férré ont pu compter ?
Seb : En effet, l'inspiration pour exprimer ce côté engagé et révolté passe par diverses influences en passant par le punk, hardcore, deathcore... La recherche du choc de la provocation est en effet moteur pour défier l'
establishment et remuer les consciences. La scène américaine et notamment Marilyn Manson/ Eminem dans un autre style, ont été des sources d’inspiration pour moi. On va dire que nous sommes un groupe composé d'influences variées. L'ensemble de la société nous inspire que ce soit dans tel ou tel mode d’expression : des musiciens, des écrivains, des réalisateurs, des artistes plus généralement.
Joe : Oui voilà, on a de nombreuses influences et nos textes sont issus de nos idées, en particulier celles de Seb étant donné que c’est lui qui écrit. Mais ce qu’on veut principalement c’est faire kiffer les gens pendant un concert, on veut de la musique qui bouge mais en même temps on a ce côté texte qui nous est cher. Et le côté hardcore nous permet justement de faire bouger la foule et c’est ce qu’on recherche.
Le chant en français nous a pas mal impressionné, il est appuyé et apporte une force énorme comme une rage qui se libère, dans un style différent mais aussi revendicatif vous m’avez rappelé Misanthrope et le phrasé si spécial de son chanteur. Chanter en français c’est obligatoire pour vous et faire passer votre message ?
Seb : Ce n'est pas obligatoire mais évident. Comment faire passer un message à des gens s'ils ne comprennent pas la moitié de ce que tu dis ? De plus notre langue est si belle et c'est aussi parce qu'on tend à nous imposer une définition de ce que doit être la musique. On est encore ici dans la standardisation de la culture actuelle. La plupart des refrains sont en anglais car cela apporte une dimension plus universelle du message délivré. Accessible à tous pour tous !
Joe : Franchement je suis très content de t’entendre dire ça sur notre chant en français parce qu’on a été pas mal critiqués. On a notamment eu une ou deux chroniques assez cinglantes sur ce fait. On nous a dit que ça ne se faisait pas, que le mélange des deux langues c’était encore pire, que c’était pas musical, etc. Mais on continue tout de même.
Seb a parlé du message que l’on veut compréhensible. Or dans un texte entièrement en anglais, tout le monde n’est pas bilingue. Les personnes qui le sont, c’est cool, mais pour le reste ? Deuxièmement dans un concert metal, on ne va pas se mentir non plus, il est difficile de comprendre toutes les paroles. Un chant en français, même si on ne comprend pas tout est un peu plus compréhensible.
Musicalement vous ne vous cantonnez pas au hardcore et vous proposez un sacré mix entre death, metalcore et hardcore, cela vient du mélange d’influences de chaque musicien ?
Seb : En effet on a des influences assez variées et diverses comme je le disais précédemment. Par exemple notre bassiste vient d'un groupe de black metal, le batteur de prog... Et les styles écoutés par chacun sont assez différents mais complémentaires.
Joe : Oui carrément. C’est moi qui compose l’instrumental et je fais en fonction des influences de tout le monde. J’aime écouter ce que les autres membres écoutent et cela m’influence dans mes choix de riffs, etc. De manière générale, j’ai du mal à me cantonner à un seul style. Le metal est tellement riche qu’il est difficile de faire un choix donc dans ce cas on prend ce qu’il y a de meilleur à nos oreilles. Ce sont des goûts personnels donc certains ne vont pas aimer, d’autres vont kiffer. Je me retrouve bien dans les trois styles que tu as cités et ce sont des genres qui font bouger les gens en concert (pogo, mosh, circle pit, wall of death, etc.) et ça on kiffe (Sourire). On aime que les gens se défoulent pendant nos concerts, la musique est un moment de détente surtout pour le public. Ça fait toujours du bien après la semaine de boulot de venir se bouger dans la fosse devant un groupe qui nous donne envie de tout casser (Rires)
On vous a comparé à Benighted pour la face death metal qui pique, à ETHS aussi pour le mix metalcore death metal et à Black Bomb A pour le côté hardcore, vous vous reconnaissez dans ces formations ?
Seb : Bien sûr ! Ce sont des groupes avec lesquels on a grandi, on a même eu l'occasion d’en rencontrer certains voir même d'avoir eu la chance de jouer avec eux.
Joe : Ah ben carrément et c’est un honneur d’être comparé à ces formations ! Personnellement étant un grand fan de Benighted et de Black Bomb A qui font partie de mon top 10 en groupe metal, je suis content d’être comparé à eux ! Nous avons d’ailleurs eu la chance de jouer avec Black bomb A il y a quelques années, c’était un kiff (Sourire) !
Le titre qui nous a bien marqué c’est 'Désolation' qui sonne comme un uppercut en pleine gueule et qui balance un break plus doux qui prend aux tripes, cela exprime bien l’idée de désolation, ralentir le tempo, même un peu, ça aide à faire mieux passer des messages ?
Seb : Ce titre est pour moi le plus symbolique et le plus abouti des morceaux. Il ne respecte pas les conventions et schémas d'écriture. Comme vous avez pu le constater il mélange aussi différents tempos. Ce n'est pas pour rien qu'à l'unanimité il a était choisi pour le clip. Il fallait de l'impact pour amorcer l'album et on espère que cela eu l'effet escompté. Pour le pont où le tempo ralentit, je ne sais pas si ça aide à faire mieux passer des messages mais dans tous les cas ça ventile un peu la chanson et l'album en général.
Joe : Ce titre est en effet différent des autres. Il a des tempos différents, une structure sans schéma spécifique. D’ailleurs on nous l’a reproché dans une chronique, c’était du genre, ils ont pris des riffs et les ont rafistolé avec des morceaux de scotch, on dirait une vieille plomberie prête à sauter, un truc dans le genre si mes souvenirs sont bons. J’ai tout de suite pensé à des groupes de prog comme Dream Theater où les morceaux durent parfois une vingtaine de minutes et où la structure est démentielle. Plein de groupes surtout à notre époque passent d’une structure à une autre sans forcément de logique, cela s’appelle la création artistique. Enfin bref !
Pour ce qui est de la partie arpège plus douce, je t’avoue que ce n’est pas forcément réfléchi, cela s’est fait comme ça. Tu sais parfois tu te lances dans une compo, tu as une structure et entre temps tu trouves un truc cool mais tu ne sais pas où le caser. Ici c’était l’arpège (Rires) Dans la majorité des cas ce genre de riff tu n’arrives jamais à l’introduire et c’est frustrant mais ici ça a très bien marché. Ça casse un peu le rythme du morceau, on pose l’ambiance pour ensuite finir sur quelque chose de plus brutal.
Quels sont à présent vos envies, voyez-vous une lueur d’espoir dans ce noir si sombre ? Rencontrer les fans vous aide-t-il à croire encore à un avenir meilleur ou tout est perdu définitivement tant la race humaine semble pourrie jusqu’à la moelle ?
Seb : L’espoir c'est comme la religion : L'opium du peuple. C'est une invention pour nous maintenir dans l’illusion. Personnellement chaque jour est unique et chaque jour on apprend un peu plus sur soi-même, demain est un autre jour... Pas fait exprès, la référence (Rires) ! Notre avenir sera fait de la motivation de chacun. Le monde est malade. L'avenir, personne ne peut dire de quoi il sera fait. Mais si il n'y a pas une prise de conscience, l'avenir ne nous appartiendra pas…
Joe : Concernant les personnes qui nous soutiennent, nous sommes très heureux de les rencontrer et cela nous aide énormément à avancer. Concernant notre avenir en général, je vais être un peu moins pessimiste que Seb (Rires) Je pense également qu’il y a de gros soucis dans l’ensemble de notre société. On se bouffe les uns les autres sans raison, certains ont obtenu trop de pouvoir et cela les rend dangereux. Mais je pense que chacun peut apporter sa contribution pour un avenir meilleur, il faut une prise de conscience, une réflexion et surtout agir au moins à son échelle. Nous devons être solidaires les uns les autres, partager, travailler ensemble pour tous et non pour un ensemble de personnes. Même si l’histoire se répète sans cesse entre les dominés et les dominants, nous progressons doucement mais surement.
Qu’attendez-vous de la sortie de cet album avec le soutien de Dooweet?
Seb : Une diffusion plus large de notre son et pourquoi pas enrichir notre agenda de concerts qui est une priorité pour nous afin de nous faire un nom et promouvoir notre musique.
Quel est votre meilleur souvenir en tant qu’artiste ?
Seb : Jouer avec Black Bomb A qui était un rêve pour nous, une consécration de jouer avec une de nos références dans le metal français.
Joe : La première fois que des groupies sont rentrées dans ma loge (Rires) Non je déconne, on n’a pas de loge (Rires) !
Au contraire le pire ?
Joe : La première fois que des groupies sont rentrées dans ma loge (Rires) Parce que ma femme nous a surpris (Rires) Je déconne bien sûr !
Quelle est la question que vous aimeriez que l’on vous pose ?
Joe : Franchement tu as posé beaucoup de questions intéressantes à mes yeux donc je ne vois pas trop ce qu’on pourrait rajouter. On s’est laissé guider par l’interview et je pense qu’on en a déjà dit pas mal.
Un dernier mot pour les lecteurs de Music Waves ?
Seb : Merci de l'intérêt porté au groupe et au plaisir de se rencontrer en concert.
Joe : Pour les lecteurs, merci d’avoir lu cette interview jusqu’au bout ça fait plaisir ! J’espère que le son et l’esprit du groupe vous plait. Vous pouvez nous retrouver sur Facebook, Youtube, Snapchat, etc. L’album et notre merch’ sont en vente durant nos concerts mais également en ligne sur Big cartel. C’était le moment capitaliste de l’interview (Rires) Faisons du chiffre !
Plus sérieusement, on se vit pas de notre musique, on n’est pas là pour devenir riches. Mais malheureusement la production d’un album coûte très cher. Je referme la parenthèse !
Enfin pour Music Waves et toi cher intervieweur un très grand merci pour l’attention portée au groupe. J’ai pris beaucoup de plaisir à répondre à tes questions, qui en passant étaient vraiment pertinentes. Bonne continuation à toi et à Music Waves ! A bientôt
Merci à Noise pour sa contribution..