Soirée historique au Trabendo.
ANVIL va enfin jouer, pour la toute première fois, à Paris. Il aura donc fallu attendre 40 ans de carrière, pour qu’ANVIL se produise sur une scène parisienne.
Ce n’est pas la foule des grands jours qui attend, dans un froid sibérien au milieu du Parc de la Villette, mais les présents pourront dire : " j’y étais !"
TRANCE
Pour nous réchauffer, et ouvrir la soirée, c’est le groupe Trance qui s’y colle.
Tout comme ANVIL, ils ont la particularité d’avoir commencé leur carrière à la fin des années soixante dix. Leur premier album date de 1982 et fait partie de toute la mouvance heavy metal allemande qui vit naitre Accept et Warlock, entre autres.
C’est donc un heavy metal pur souche et sans fioriture des années quatre-vingts que Trance nous sert.
A noter, pour les puristes, que trois membres fondateurs (Markus Berger/guit., Tommy Klein/Basse et Jurgen Baum/bat.) sont encore de la partie. Le second guitariste, Eddie St James, et le jeune chanteur Nick Hollemann sont eux arrivés tout récemment (2016).
Leur prestation est bien carrée et efficace. Le chanteur nous gratifie de parties claires et entraînantes. Même si parfois il abuse un peu trop de vocalises surannées, il fait bien le job. Il met toute son énergie pour sortir le public de sa torpeur et encore tout anesthésié par les frimas de ce dimanche de février. Leur mission est toutefois accomplie car c’est sous les applaudissements nourris que se conclut leur set.
ANVIL
Comme dira Steve Kudlow, plus tard dans la soirée, voilà enfin ANVIL en concert à Paris. Ces Canadiens besogneux du heavy metal ont été persévérants et sont enfin récompensés. Dommage que la salle n’affiche pas complet mais comme on dit, les absents ont toujours tort.
Pour ceux qui sont présents, c’est près de deux heures de heavy metal pur jus qui les attend. En prime, tout au long du concert, Steve nous distille des anecdotes pas piquées des hannetons (cf sa rencontre avec Lemmy etc …).
Déconnades et humour sont aussi au rendez-vous, mais cela n’étonnera personne, c’est un peu la marque de fabrique du groupe.
ANVIL n’a certes pas révolutionné le heavy metal mais, après quarante ans de carrière, le groupe prend toujours autant de plaisir à satisfaire ses fans.
Le son est bon (même si plus fort que Trance), et les dix huit morceaux de la set list s’enchainent impeccablement. Tous leurs emblématiques morceaux, tels que ‘666’, ‘This is Thirteen’ et bien évidemment ‘Metal on Metal’ sont de la partie.
Des nouveaux titres tels que ‘Ego’ et ‘Bitch in The Box’, de leur dernier album "Pounding The Pavement », sont également au rendez-vous.
Steve nous fera aussi son petit numéro avec son god … et sa guitare. Du ANVIL pur jus.
On ne sait pas quand ANVIL reviendra à Paris mais, pour ceux qui sont présents ce soir, ils pourront se vanter d’avoir été là lors de la première parisienne d’ANVIL !
Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
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