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DUSK OF DELUSION (06 MARS 2018)


TYPE:
INTERVIEWS
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-



De passage à Paris pour présenter son nouveau projet Dusk of Delusion, nous avions de nouveau rendez-vous avec Matthieu Morand accompagné de ses nouveaux compagnons de jeu Benoît Guillot et Claude Colmars...
STRUCK - 28.03.2018 -
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Oyé, oyé braves gens amateurs de musiques métalliques en tout genre... Music Waves avait de nouveau rendez-vous avec Matthieu Morand non pas pour parler d'AkromA, ni même d'Elvaron mais de son nouveau projet (toujours conceptuel) néo-metal Dusk of Delusion censé combler ses envies de scène et de reconnaissance...


Votre actualité est la sortie d’un album metal alternatif, sachant que l’univers de Julien et Mathieu est plutôt prog, pourquoi avoir décidé de faire un album direct et immédiat ?

Matthieu Morand : En fait avec Julien, quand on a réfléchi à monter ce groupe, on voulait surtout faire de la scène.


… sachant qu’avec AkromA ce désir resterait inassouvi…

Matthieu : Tout à fait ! On voulait faire de la scène rapidement et on voulait aussi faire une musique qu’on n’avait jamais encore faite : je n’avais jamais abordé le metal alternatif ou le néo…





… Tu ne l’avais jamais abordé mais est-ce que cela faisait partie de tes influences ?


Matthieu : Oui, je suis un gros fan d’Avenged Sevenfold et des derniers albums de Slipknot. Julien est un grand fan de Korn. On s’était dit qu’on allait dans cette direction musicale. Une fois fait ce constat, on s’est dit qu’à deux, nous n’étions pas assez nombreux pour faire du hard rock. Donc on était en relation avec Romuald qui est le batteur du groupe qui nous a dit qu’il connaissait un chanteur et il nous a présenté Benoît. Nous avons donc travaillé au départ tous les quatre pendant quelques semaines et comme notre ambition était de faire de la scène et pour cela, nous voulions un plus gros son, nous avons fait appel à un deuxième guitariste en la personne de Claude.


Et vous, l’univers de Dusk of Delusion fait-il partie de vos influences ?

Benoît Guillot : Même si ce n’est pas la seule, le néo metal fait partie de mes influences. Et donc, quand Julien et Matthieu sont arrivés, ils sont arrivés avec un concept qui était super intéressant… Du coup, je me suis tout de suite retrouvé…

Claude Colmars : De la même façon, le néo metal fait partie de mes premières influences. Quand j’étais au lycée, j’écoutais énormément cette musique : le troisième album de Slipknot est sorti, ‘Y'all Want a Single’ de Korn… Ce sont des groupes que j’ai énormément écoutés au point de rayer les albums…





Les guitares sont énormes, dont effectivement cet opus est très rentre-dedans, est-ce pour revenir aux bases et aller à l’essentiel ?

Matthieu : Nous voulions un album avec un son relativement clair. Nous voulions que tous les instruments se distinguent. Sans rentrer dans la technique, j’ai pas mal travaillé sur cet affinage de l’égalisation. En fait, il faut imaginer un disque comme une autoroute à cinq voies et il faut que dans chaque voie, chacun puisse aller à son rythme sans que ça influe sur les autres.
Avec Claude, nous sommes assez fans de son, donc j’avais envie d’avoir un gros son de guitare bien percutant tout en étant super précis : effectivement, on joue du néo mais ça reste quand même super carré.


Les chansons que j’ai écrites sont de purs défouloirs.



Il y a donc une certaine urgence, est-ce aussi un défouloir pour vous ?

Matthieu : Complétement ! J’ai écrit un quart de l’album et clairement, les chansons que j’ai écrites sont de purs défouloirs.

Claude : C’est vrai que ces morceaux sont particulièrement agressifs sur scène.


Nous nous sommes étiquetés néo mais ça va plus loin que ça.



On parle pas mal de néo metal mais le style est si agressif que finalement, on va au-delà de ce style…

Matthieu : C’est vrai que c’est ce qui ressort des premiers retours. Nous nous sommes étiquetés néo mais ça va plus loin que ça. Sans prétention, on a synthétisé un certain nombre d’influences aussi bien dans l’approche du son mais sur l’approche des morceaux. Le processus d’écriture d’une chanson n’a pas pris beaucoup de temps : nous avons tout lâché directement !





Qu’est-ce qui est injuste selon vous ? Est-ce que cette injustice à un lien avec la fête foraine (avec le jeu de mot entre Unfair et (F)unfair) ? Pourquoi avoir pris comme cadre pour cet album une fête foraine ?

Benoît : Pourquoi ? Je ne sais pas, mais le but du concept était de représenter des stands de fête foraine et de trouver des analogies avec des mots, des vices de la société, d’où le titre "(F)unfair". Pour autant, le concept n’est pas du tout moralisateur, c’est plutôt du second degré, une envie de découvrir ces coins et puis aussi une envie d’inédit parce qu’on avait de faire quelque chose qui n’était pas forcément fait ailleurs.


Nous n’envisageons pas de faire quelque chose qui ne serait pas conceptuel, ça n’a pas de sens !


Est-ce que la fête foraine de la pochette exhibe son lot de monstres de foire et de créatures abominables ? Ou est-ce comme un pays de cocagne hypnotisant ?

Benoît : Il y a un peu de ça…

Matthieu : Je parle pour Julien et moi mais la notion de concept est primordiale dans la musique… C’est le côté prog tout droit hérité des années 1970 et les concept-albums de cette période. Nous n’envisageons pas de faire quelque chose qui ne serait pas conceptuel, ça n’a pas de sens !


Mais n’est-ce pas encore une fois, à contre-courant de la consommation actuelle de la musique basée sur les playlists ?

Matthieu : Tout à fait !

Benoît : Et tant mieux !

Matthieu : Nous faisons de la musique par passion…

Claude : Et puis le néo metal n’est pas un style dans l’air du temps. On a vu des commentaires sur Internet ou des chroniques disant que cet album arrive avec 10 ans de retard…

Matthieu : On a transposé une certaine esthétique qu’on avait en tête avec Julien dans le style néo metal : je pense que c’est assez inédit de sortir un concept-album dans le néo metal. Et je pense que pour Benoît, ça a été intéressant de travailler sur un concept.

Benoît : Il y a une dimension poétique qui me plaît beaucoup dans l’écriture. Je me suis amusé à trouver des jeux de mots, des analogies… C’était vraiment un plaisir d’écrire ces paroles. D’ailleurs, je pensais l’inverse mais bizarrement, c’est plus facile d’écrire quand il y a une ligne directrice que quand on te laisse divaguer à droite ou à gauche, finalement.


Et quelle était cette ligne directrice ?

Matthieu : C’était prendre un stand ou un personnage de cette fête foraine et de le transposer sur un vice.





Est-ce que s’il y a des monstres de foire, cela fait écho à certaines créatures abominables des opus d’AkromA ("Seven") ?

Matthieu : (Rires) ! Non, ça ne va pas jusque-là mais le processus est presque identique. Je n’ai pas travaillé avec Benoît comme j’ai travaillé avec Bob mais quelque part, le processus de création ne varie pas beaucoup.

Claude : Et puis, dans cet album, il n’y a pas de vrai monstre : c’est ce qui est terrible ! Ce sont des gens normaux mais avec des petits travers que n’importe qui pourrait avoir.


Il nous semble que les titres présentent comme une galerie de personnages, pas monstrueux physiquement, mais dont l’intérieur semble sombre ? Est-ce le reflet de votre intérieur ?


Matthieu : (Rires) ! Est-ce que c’est le reflet de ton intérieur ?

Benoît : Mon intérieur va bien (Rires) ! Non mais on a composé l’album un an après les attentats de Paris et il se retrouve que la première chanson que j’ai écrite ‘Strings on your Arms’ parle d’un marionnettiste qui représente un recruteur de terroristes : l’analogie était toute trouvée… Je tiens à préciser toutefois que nous ne parlons pas que du terrorisme islamique, cela renvoie à toutes celles qui ont eu lieu, à commencer par les Croisades…
Donc je ne pense pas que ce sont nos intérieurs, c’est ce qu’on voit et ce qui nous dégoûte ou nous fait peur…


Le mot d’ordre est de se faire plaisir et de faire de la scène !


Est-ce que nos questions jusque-là sont trop torturées et que finalement Dusk of Delusion n’est pour vous de faire de la scène avec une musique peut-être moins complexe et se faire plaisir ?

Matthieu : Avant tout, le mot d’ordre est de se faire plaisir et de faire de la scène ! Le concept résonne en chacun comme il le souhaite : il y a plusieurs niveaux de lecture… Certains pourront y trouver une résonance personnelle, d’autres pour qui ça va être totalement abstrait voire tout à fait incompréhensible…





Par ailleurs, on a l’impression qu’il y a à la fois des touches de prog et un centrage sur la mélodie (refrains entêtants, interventions solitaires efficaces, riff mélodiques) comme sur ‘All You Can See’, ‘Wooden Horses’ ou ‘Strings in your Arms’, est-ce que c’était dans le cahier des charges initial de faire plaisir immédiatement ou c’est indissociable de ce que tu es, à savoir que dès que tu fais quelque chose, il y aura ce côté prog en filigrane ?

Matthieu : Pourtant Julien s’est retenu sur ces titres, il ne voulait pas trop aller dans la technique, il voulait faire plus simple… On sait jouer de nos instruments qu’on a travaillé, on peut aller plus loin dans la technique, dans la construction des morceaux sans se mettre en danger, sans gaver les gens qui n’ont pas de culture prog… mais tout en amenant une dose de quelque chose qui nous caractérise en tant qu’artistes.


Qu’est-ce que vous a apporté la collaboration avec “Flôw R Yân Chrômâ” ? Qu’est-ce qui vous a plu dans son travail ?

Matthieu : C’est avant tout un artiste brillant avec lequel j’avais déjà travaillé sur le troisième album d’AkromA ainsi que le dernier album de La Horde… donc je le connaissais, je connaissais son travail… Je savais qu’il répondrait à notre cahier des charges, en tout cas qu’il aurait une vision relativement claire de ce qu’on veut parce que ce n’est pas toujours évident d’arriver à un résultat qui colle quand on arrive avec un concept de fête foraine et souhaiter que les douze personnages apparaissent dans le livret, des couleurs flashy… Donc on avait des exigences et il nous a sorti quasi-instantanément cette pochette : ce mec est doué tout simplement ! C’est vachement agréable de travailler avec des gens doués !


Comment s’est fait la répartition entre les deux types de chant clair et saturé ? Est-ce que c’était nécessaire de proposer deux types de chant ?

Benoît : J’ai eu la chance d’avoir eu un bon prof de chant qui m’a appris à faire du scream convenable. Et depuis que je sais à peu près comment le faire sans me faire du mal à la voix, j’aime l’utiliser. Quant à la répartition, elle vient très naturellement. J’écris les lignes mélodiques avant d’écrire les paroles : j’écoute ensuite la chanson, je la murmure en me disant que sur tel ou tel passage, il faut plus de coffre… Et il y a des chansons comme ‘Insanity’, c’est 80% de scream parce que c’était l’ambiance de cette chanson qui est très rentre-dedans et le scream permet cela.





Pourquoi avoir intercalé des discours sur les pistes (‘Insanity’, ‘Fortune Teller’) : pour renforcer l’idée de concept ou pour faire cinématographique ou série B ?

Benoît : C’est clairement pour renforcer le concept. Les discours ont leur sens dans la chanson : le discours d’entrée sur ‘Insanity’ est inspiré du discours d’entrée d’une célèbre attraction dans un célèbre parc d’attraction et comme la chanson parle d’un manoir hanté, on s’est inspiré de ce texte pour introduire cette chanson. Et sur ‘Fortune Teller’, comme la chanson dépeint des politiciens menteurs, le discours de Nixon coulait de source. A la base, nous avions beaucoup plus de discours mais nous n’avons pas voulu trop politiser…

Claude : … nous ne voulions pas récupérer l’étiquette de groupe engagé, ça n’est pas la vocation première de cet album.

Benoît : … et après, c’est consensuel de dire que Nixon a menti…

Claude : … il n’y avait aucune prise de parti.


Nous voulions utiliser une imagerie un peu décalée de son but premier et un peu écorcher le côté très enfantin et festif de la fête foraine


L'utilisation de la fête foraine assez paradoxale, car normalement c’est un lieu de plaisir, de rires et de joie ? Avez-vous voulu jouer sur ce paradoxe tout en imaginant un voyage en train fantôme comme le dit l’introduction ‘Welcome to The Haunted Mansion...’ et donc finalement terroriser l'auditeur ?


Claude : C’est quelque chose qui a toujours été accepté dans la culture populaire d’opposer des concepts très différents comme par exemple, l’imagerie des clowns qui sont censés faire rire et amuser les enfants et très souvent, c’est écorché, ils sont rendus horribles. Et c’est ce que nous voulions faire, nous voulions utiliser une imagerie un peu décalée de son but premier et un peu écorcher le côté très enfantin et festif de la fête foraine. C’est pour ça qu’on a employé cette ambiance très vieille fête foraine qui est délabrée, dont la devanture se détache en partie… c’est vraiment pour casser ce côté enfantin et joyeux…





Cette fête foraine semble hors du temps, car on y retrouve de chevaux de bois, de diseuses de bonne aventure, des siamois, de jongleurs, bref tout ce qui n’existe plus maintenant, est-ce une époque que vous vénérez, très début XXeme siècle ?


Benoît : Il y a un côté clairement mystérieux qui nous plaît. On pense aussi à l’influence de "American Horror Story", ce côté freakshow est quelque chose qu’on ne connaît pas, qui est mystérieux et finalement attire… L’ambiance est très sombre, underground


Le personnage principal de la pochette recherche une lumière, peut-être une certaine compréhension, une paix au travers de cette fête, et ça peut rappeler Big Fish, est-ce que c’est cela ?

Matthieu : Ça m’évoque des images du film mais je ne pense que c’est ce que Benoît a forcément en tête…

Benoît : … je n’aime pas "Big Fish" !

Matthieu : Mais au-delà d’aimer ou ne pas aimer, il y a quand mêmes les siamoises, le freakshow… il y a des analogies quelque part !

Claude : Et sans être vraiment dans la même veine, l’affiche du film a ce côté avec ce grand arbre et la lumière derrière…

Matthieu : Mais à travers les deux silhouettes qu’on distingue sur la pochette qui sont un père et son fils : Benoît a voulu évoquer dans le texte du dernier morceau ‘Take Me’, c’est le père qui après ce tour de cette fête foraine lui dit qu’il est désolé mais c’est dans ce monde que va évoluer ce pauvre gamin.


Mais on ne va pas être que négatif : quelle est cette lumière ?

Matthieu : La lumière derrière la grande roue ?

Benoît : J’ai pensé à plein d’explications. Je suis un passionné d’histoire, donc le côté cyclique de l’histoire m’interpelle et je reste persuadé que l’histoire est un cycle qui se répète et dans ces conditions, la lumière ne serait-elle pas l’avenir sachant que nous traversons aujourd’hui une mauvaise période et l’avenir sera plus radieux. Ou est-ce que la lumière est une façon de se dire que si nous voulons que ça change et que ça marche, il faut que nous allions tous dans le même sens, en direction de cette lumière ?

Claude : Il y a plein d’interprétations possibles…

Benoît : … mais ce qui est important de retenir c’est que n’est pas une fatalité. Tout ce qui est présenté n’est pas une fatalité et on ne va pas en rester là : il faut trouver autre chose pour remplacer tout ça…





Est-ce votre âme d'enfant qui est sur l’album, est-ce vous l’enfant que l’on tient par la main, ou vous le père qui guide son enfant (nous les auditeurs) ?


Matthieu : Il y a deux clans. Ceux qui ont des enfants et ceux qui n’en ont pas. Effectivement, Julien et moi avons des enfants et on a certainement une résonance quelque part sur cette dimension sociale. La notion d’élever un enfant est de l’amener à autre chose, à s’élever… Il y a cette notion d’essayer d’en faire un être meilleur que ce que nous-mêmes sommes, en se disant qu’à notre niveau, on ne peut peut-être rien changer mais si chacun inculque à son enfant de bonnes valeurs alors que ce sont eux qui pourront peut-être changer les choses : peut-être est-ce ça la lumière ? Cette lueur d’espoir ? Je ne sais pas… mais encore une fois, il y a plusieurs niveaux de lecture.


Qu’attendez-vous pour cet album?

Benoît : De l’argent (Rires) !

Matthieu : La musique est ma passion. Je n’ai jamais fait de musique en ayant à l’esprit la notion de profit. J’attends plutôt un genre de reconnaissance, d’être reconnu comme un artiste et pas seulement comme juste un groupe de gars qui font de la musique ensemble.


J’ai un besoin de reconnaissance forte en tant qu’artiste



Est-ce que ton besoin de reconnaissance n’est pas plus fort que quiconque pour ainsi multiplier ces projets dans différents styles ?

Matthieu : J’ai un besoin de reconnaissance forte en tant qu’artiste parce que ce n’est pas mon métier mais ma passion.


Mais pour les multiplier ainsi, cela signifie-t-il que ce besoin n’a jamais réellement été assouvi jusque-là ?


Matthieu : Je me dis que je n’ai pas fini de dire ce que j’avais à dire au niveau artistique, ne serait-ce qu’en tant qu’artiste interprète parce que Julien a écrit les trois quarts des morceaux. Mais le jour où j’aurais fini de dire ce que j’avais à dire, j’arrêterai là…


Comment as-tu vécu le fait de laisser les trois quarts de l’album à Julien toi qui as la mainmise sur AkromA, Elvaron… ?

Matthieu : Ce n’est pas toujours évident effectivement parce qu’il a cette notion de contrôle, de leadership… Mais si Julien a écrit les morceaux, il n’a aucune envie d’avoir le leadership donc c’est aussi une gymnastique de s’approprier les morceaux comme si c’étaient les miens et s’investir autant que si c’était AkromA ou Elvaron parce que c’était mes morceaux…





Et vous deux : comment vit-on à côté de deux tels personnages qui prennent beaucoup de place finalement ?

Claude : J’ai une approche assez différente parce que je suis un piètre compositeur mais je me retrouve plus dans l’arrangement : on me donne une idée de base, une piste directrice et ensuite, j’arrive à trouver des arrangements, des mélodies qui vont aller dessus… Mais partir de zéro, c’est très très dur pour moi, donc le rôle au sein de Dusk of Delusion me va très bien parce que je fais ce que je sais faire…


Dusk of Delusion est donc bien un groupe où chacun a apporté sa pierre à l’édifice, Claude les arrangements, Benoît les paroles… et non pas un groupe à deux têtes pensantes…

Matthieu : Tout à fait, et Romuald pareil, on lui a laissé carte blanche sur les parties de batterie… Avec Julien, nous nous sommes contentés d’amener une ossature solide des morceaux, Benoît a eu totale carte blanche sur ses mélodies et ses textes même si ensuite, le mode de fonctionnement est démocratique et tout le monde valide après que nous ayons testé…


On a parlé de se faire plein d’argent avec ce groupe, cela passe par des tournées… vous avez des dates calées ?

Benoît : Nous entamons une tournée au mois d’avril du 21 au 28 avril qui débute à Nancy puis Paris au Klub, Lille, la Belgique, Strasbourg, Lyon et la Suisse…


Le désir de scène est donc comblé…

Matthieu : C’était le but !

Claude : Et encore, nous n’avons pas eu la main trop lourde sur les dates en ce début d’année parce que nous étions vraiment sur la finalisation de l’album mais une fois l’album sur les rails, il faut une locomotive pour le tirer…

Benoît : Tout à fait ! Là, j’ai donné les dates déjà prévues et confirmées mais il y a beaucoup de festivals qui nous attirent et qu’on espère attirer en juin-juillet et août… et sûrement que cet automne, nous aurons envie de repartir en tournée - et sortir du gros quart nord-est que nous allons visiter en avril- et aller en tournée dans le sud pour défendre notre musique ailleurs…


Donc cet été, tournée des parcs d’attraction…

Matthieu : (Rires) Ca serait pas mal, ça !





Merci

Dusk of Delusion : Merci à vous !


Merci à ThibautK pour sa contribution...


Plus d'informations sur http://www.duskofdelusion.com/
 
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