Pour fêter
ses quarante ans d’existence, Toto effectue une tournée mondiale (commencée fin
2017) et vient de sortir un dernier opus nommé "40 Trips Around the World". Ce CD
n’est plus ni moins qu’un best of accompagné de trois inédits.
La France, terre
d’accueil si il en est et depuis toujours pour Steve Lukather et ses acolytes,
a même la faveur d’une mini tournée hexagonale de cinq dates.
Ce soir le
concert de Paris est sold out (comme à chaque fois, pourrait-on dire) et une
grande partie des fans présents ce sosir ont déjà assisté à une ou plusieurs
dates de cette tournée.
La set list est sans surprise, car identique pour
toutes les dates européennes. Elle se compose de tous les standards du groupe
depuis leurs débuts ('Hold The Line', 'Africa', 'Rosanna', 'Georgy Porgy'), mais
également de certains morceaux qui avaient été un peu oubliés ces derniers
temps tels que 'Stop Loving You', ou encore plus rare 'Angela'.
Bien évidemment, deux
des derniers inédits ('Alone' et 'Spanish Sea') sont également au programme. Pour
couronner le tout, une reprise en hommage à Georges Harrison ('While My Guitar
Gently Weeps') est incorporée au set. En fait ce sont vingt-quatre titres qui
nous sont proposés et près de deux heures trente de pur bonheur.
Ce qui frappe,
tout au long du concert, c’est la continuité et l’homogénéité de tous ces
morceaux composés et sortis sur quatre décennies.
La patte Toto est bien là,
aucune concession aux modes. La musique de Toto traverse le temps sans prendre
aucune ride, musicale ou sonore. Ce concert est bien évidemment un succès
devant un aréopage acquis d’avance.
Steve Lukather, comme à son habitude,
monopolise l’attention et se taille la part belle visuellement d’autant que
David Paich semble diminué physiquement.
Joseph Williams est également présent
scéniquement mais reste très discret en dehors de ses interventions.
Steve
Porcaro occupe le coté droit de la scène et se contente de se focaliser sur
ses claviers. La section rythmique, Shannon Forrest (Bat.), Lenny Castro
(Perc.) et Shem Von Schoeck (Basse), quand à elle fait bien mieux que
d’assurer.
Elle pulse et distille un groove surpuissant donnant des ailes aux
gloires de cette tournée. Vous avez compris, ce concert ne souffre d’aucun
défaut.
Tous les ingrédients du succès sont là, musiciens hors normes, son
parfait et compositions de première classe.
Toutefois,
quelques questions restent en suspens. Y aura-t-il une prochaine tournée de
Toto ? Pourront-ils nous délivrer
de nouvelles compositions à la hauteur des hits existants et David Paich
sera-t-il apte à poursuivre les tournées à rallonge ?
Seul le futur pourra
nous le dire.
En tout cas ne boudons pas notre plaisir et profitons déjà du
temps présent et de cette sublime soirée.
Merci à Sabrina / Verygroup
Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
Les photos en HD sont également visibles sur Rock'n'Raw
Plus d'informations sur http://www.toto99.com