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THE WIGGAR OVERDOSE (09 Mai 2018)


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INTERVIEWS
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Rencontre avec le groupe The Wiggar Overdose à l'occasion de la sortie de l'album "New York Sous Bois Rapcore Club"
CALGEPO - 04.06.2018 -
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Music Waves est parti à la rencontre de the Wiggar Overdose pour une interview sans concession.



Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?

Alors déjà, on dit bonjour quand on est poli !
Donc bonjour.
On nous pose pas vraiment de questions, vu qu’on peut compter les interviews qu’on a eues sur la moitié des doigts d’une main. Donc ta question, tu me la reposes quand ch’rai celeb’ si tu veux bien.





Comment expliquez-vous ce relatif long laps de temps entre la sortie de « Bwesh » en 2014 et ce nouvel album dans un contexte de l’industrie musicale qui à l’inverse semble demander des sorties plus rapprochées entre 2 albums ?


La musique c’est bonus. C’est pas notre activité principale. On a un vrai métier à côté. Après un peu plus d’un an de concerts à la sortie de "Bwesh", on a commencé à écrire des morceaux, quand on avait le temps, en se disant que ça serait bien de sortir un album, sans vraiment se fixer d’objectifs en termes de nombre de morceaux, sans vraiment savoir où on allait. Puis plus on écrivait, plus on peaufinait le concept pour construire une truc cohérent qui tienne la route, que ce soit en termes de style, comme du point de vue de l’histoire globale. Tant sur le fond que sur la forme. À un moment on s’est dit qu’il fallait bien s’arrêter d’écrire parce que mettre tout ça en boîte, ça veut dire beaucoup d’heures de studio d’enregistrement, mais on aurait pu aussi bien mettre 8 ans, hein. Il y a plein de choses à raconter au sujet de New York Sous Bois.
En tout cas, personne nous connaît, à part nos potes et quelques personnes à droite à gauche. Personne n’attendait vraiment cet album. L’industrie musicale, bon… elle doit bien s’en carrer qu’on mette 4 ans à le sortir.


Votre actualité est donc "NYSB Rapcore Club", avez-vous entre ces deux albums modifié votre manière d’écrire et de composer ?

La formule reste la même et suit une mécanique parfaitement huilée pour que tout coulisse parfaitement.
Tom compose les instrus. Il me les envoie, en me disant « tiens j’aimerais bien qu’on parle de ci ou de ça » (comprendre, de nichons, ou de super-vilains). Si je suis inspiré, j’écris le texte et le pose sur son instru. Sinon, on se voit, on écrit l’histoire ensemble, on pose, on fait chier mes voisins. Puis on balance à Jech pour qu’il pose ses batteries. Il apporte de la nuance, de nouvelles idées pour la structure, des variations de rythme, des breaks. Des trucs de mec qui connaît la musique quoi.
Du coup Tom reprend l’instru pour peaufiner, puis il peut aussi y avoir retravail du flow pour que ça colle.
Ça peut aller très vite, comme très lentement, vu qu’on a toujours envie de placer le truc qui fait qu’on remue la tête en s’écoutant et en se disant « ce qu’on fait c’est trop bien ».





Vous baignez dans la fusion des genres entre le hip hop, le rap, le metal voire le hardcore, un peu à la Beastie Boys. Est-ce que vous, cette fusion est aujourd’hui le style où se situe l’aspect le plus novateur dans la créativité musicale et en quoi ?


Novateur je pense pas, mais c’est ce qu’on aime faire. Balancer un truc dans lequel on réussit à être à la fois sautillant dans le groove, et énergique dans le son. Mais faut aussi que ça nous fasse marrer, les textes et les thèmes qu’on aborde sont importants pour ça. Je crois que c’est surtout à ce niveau qu’on tire notre épingle du jeu, pour peu qu’on prête un peu attention aux lyrics et au concept général. Y pas grand chose de sérieux dans The Wiggar Overdose. Même le nom du groupe est une blague. Quand tu regardes la majorité des trucs qui sortent aujourd’hui dans les terrains d’expression que sont le hip hop et le metal, presque tout le monde joue le gros dur. Ou le mec sensible. Nous non. Donc merci pour la référence aux Beastie Boys, c’est exactement ça. RIP MCA (spéciale cassdédi Piem).


Toutefois vous y intégrez des instruments classiques comme la flûte traversière, qu’est-ce que ça apporte pour vous ?

Ça apporte pas grand'chose. C’est juste une blague de plus. Le truc qui va faire marrer ceux qui vont se dire « haha ils sont trop cons ils ont mis de la flûte c’est rigolo ». Ou qui va faire dire « ouais bon, c’est dispensable » à ceux pour qui le second degré est comparable à ce que la présence vocale est à Vincent Delerm. Une notion abstraite.
Mais ça peut aussi être interprété comme une nuance supplémentaire. Peut-être qu’il y en a qui écouteront en se disant « oh quel magnifique arrangement tout en subtilité, repassez-moi donc la piste de cet excellent opus Bernadette, voulez-vous ?».


Francis (Caste) c’est le mec que quand tu passes chez lui, t’as envie de dire « Avant, on se la pétait. Maintenant, on se la pète grave. »




Vous rendez un hommage à Francis Caste dans cet album dans le titre ‘Captain Caste’, qu’est-ce qu’il vous a apporté dans vos projets ?

"Bwesh" a été enregistré chez lui et ça a été un vrai plaisir. On l’a choisi parce que Francis, tu peux pas test. Il y a un côté sale dans la majorité de ses productions. Ça sent presque la bière qui a coulé sur l’ampli quand t’écoutes. Tu arrives avec tes maquettes toutes claquées qui sonnent carton, tu lui expliques un peu le genre de son que t’aimerais, et il te dit si ça le branche ou pas. Avec lui on a compris ce que c’était que d’enregistrer en studio avec un mec pour qui la musique c’est sérieux, alors que nous on est juste des branleurs (à part Jech qui a des vrais diplômes de trucs de musique). Au-delà de ses qualités d’ingé son, il a l’oreille pour te dire quand ça sonne pas, quand on se fait chier, ou au contraire quand un passage fait qu’il a le gaulois qui cogne au carreau. Il endosse le costume de producteur sans problème. Il est de bon conseil, il te met en confiance, il est pédagogue, et il a une répartie de bâtard. Et en plus il est beau, et drôle. T’as pas envie de lui présenter ta meuf quoi.
Bref, une fois que l’album était écrit, c’était normal qu’on retourne chez lui. On a compris notre douleur. Enregistrer un 5 titres en 8 jours, et pondre un 17 titres en un mois, c’est pas la même. Mais il a encore amené le truc à un niveau au dessus par rapport à la prod et aux idées qu’il a apporté. Ce qui était nul, il l’a taillé au couperet, ce qui était cool, il l’a rendu mortel. Francis c’est le son saucisson poulet mon gars. Francis c’est le mec que quand tu passes chez lui, t’as envie de dire « Avant, on se la pétait. Maintenant, on se la pète grave. »


Vous sentez vous proches de la scène hip hop, metal et fusionnelle francilienne (on pense à Wild Mighty Freaks) ?


Jamais entendu parler. Il y a une scène hip hop metal et fusionnelle francilienne ?  On entend des trucs à droite à gauche, mais rien de vraiment fédérateur. Chacun fait son truc dans son coin, avec plus ou moins de succès. Si on devait se sentir proches de quelqu’un, ça serait plutôt en lorgnant du côté des Svinkels, parce qu’on les a toujours qualifiés d’inclassables, et aussi à cause du côté second degré. Ou Stupeflip, dans la même veine, le côté concept en plus.
Et puis un groupe que j’admire, parce qu’ils font tout tout seuls, c’est ROTNS. Eux c’est gros gros respect. C’est un sacré exemple à suivre en terme de démarche artistique et d’intégrité. Après, il y a des groupes dont on aimerait se rapprocher pour faire des choses ensemble, parce qu’on sent un état d’esprit similaire, mais c’est pas forcément lié au style musical.


Vous vous autoproduisez, vous avez votre label qu’est-ce que vous apporte cette situation par rapport au fait d’être signé sur une major ?

On ne sait pas ce que c’est que d’être signé sur une major. Donc on n’a pas d’éléments de comparaison, vu qu’on a toujours tout financé nous-mêmes et bénéficié de cette indépendance pour faire ce qu’on veut. Mais j’imagine que c’est comme comparer le statut d’indépendant et de salarié.
D’un côté, t’es libre, mais t’as intérêt à te sortir les doigts du derche si t’as envie de bouffer et si c’est ta seule activité comme source de revenus. De l’autre, t’as des tickets resto et un patron qui se fait potentiellement des couilles en or sur ta ganache.


On n’a pas de message à faire passer, pas de leçons à donner, et on lâche pas l’affaire avec ça, parce qu’on est rien d’autre que des grandes gueules.

 
Dans cet album, vous maniez l’humour irrévérencieux et les jeux de mots absurdes dans les titres tels que 'Bambi (Son of A Biche)', 'Le Game de la Merguez' (dans lequel on peut y voir dans le titre un hommage aux musclés avec leur Merguez Party ?), qu’est-ce que ça apporte au message par rapport à un texte plus sérieux ou premier degré ?

Si y en a un qu’est irrévérencieux ici c’est toi. Je te rappelle que t’as pas dit bonjour.
'Le Game de la merguez' n’est pas une référence aux Musclés. C’est une manière de dire « c’est pas parce que tu crois que t’as la plus grosse que tu serres plus de meufs, et d’ailleurs, ta sœur, c’est moi qui la serre ». Mais sur le prochain album si on peut avoir le gros moustachu qui fait « lalahitou » on est preneurs. On le répète, la musique, c’est bonus.

Dans 'We Got', on dit clairement la chose suivante : « No message, no lessons, no rest, cause we got nothing but a big and tricky mouth. »
Autrement dit, on n’a pas de message à faire passer, pas de leçons à donner, et on lâche pas l’affaire avec ça, parce qu’on est rien d’autre que des grandes gueules.
Ça c’est ce qu’on a à dire à ceux qui veulent pas se creuser trop la tête. T’écoutes, tu rigoles aux blagues et tu bouges la tête. C’est tout, et c’est cool comme ça.
Mais derrière presque chaque morceau, si tu grattes un peu, tu peux y voir différents niveaux de lecture.

Tu fais référence à 'Bambi' par exemple. Elle est triste, l’histoire de Bambi. C’est un gamin qui a grandi tout seul parce que sa mère s’est fait refroidir. Donc il a dû faire avec, traîner avec ses sauces pour se faire son expérience de la vie, devenir un vrai bonhomme par ses propres moyens. Y a rien de mignon là-dedans contrairement à ce que raconte le dessin animé. Alors on a raconté l’histoire à notre manière. Plus sale et plus proche de la réalité, sans utiliser la métaphore animalière. La forêt devient une tess qui sent le cul et la crasse. Panpan tape de la guibole parce que c’est un camé. Et Bambi est la petite frappe du quartier qui traite mal les meufs et qui rigole pas, qui cherche les 3 keufs qu’ont dézingué sa pute de daronne.
Ça apporte au message si tant est qu’on se penche sur l’analyse du texte, mais c’est plein d’allégories, d’effets de style, d’expressions argotiques, de private jokes, alors à moins d’avoir l’explication, bon courage.
Mais si tu le fais, c’est cool. Et si tu le fais pas, c’est cool aussi.





Pour le titre 'Steven', vous faîtes référence au personnage tiré du téléfilm "La Classe Américaine : le Grand Détournement" de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette dans lequel le fameux Steven (joué par Robert Redford) est un kéké qui fait de la musique pour attirer les jeunes demoiselles dans sa belle voiture flashy.... Question : vos copains vous disent que vous ressemblez aussi plus à Robert qu’à Redford ?

Je t’invite à revoir ce film, car apparemment, tu ne l’as pas vu, et tu as très mal été briefé. Et ça, c’est pas bien.
Ou alors, tu l’as vu d’un œil distrait car tu étais trop occupé à brancher sur Tinder. Et ça c’est bien.
Pour répondre à ta question, quand j’étais plus jeune, j’étais Redford, à mort. Maintenant je suis plutôt Robert. D’ailleurs mon grand père s’appelait Robert. C’est donc mon deuxième prénom. C’est dingue que tu demandes ça. Tu crois qu’il se passe un truc entre nous ? Vas y, mets-toi en slip chaussettes on sera plus à l’aise.

 
 Vous avez kidnappé GiedRé dans votre album, pourquoi et comment ? Est-ce que la rançon a été versée et pour combien ?


On l’a kidnappée parce qu’elle est super bonne.
Le subterfuge utilisé était le suivant : On lui a dit « hey tu veux une pomme ? » et elle a dit « ouais, bien sûr ! ».
On a promis de pas dire ce qui s’est vraiment passé ensuite, mais on l’a libérée parce qu’elle avait des tournantes de prévues.


Pour ma part j’ai grandi en écoutant autant NTM que Motorhead dans les années 80. Parce que justement, ça nous changeait des merdes qu’on entendait en boucle à la radio.


Le rap comme le rock se réclame d’être subversif à la base, vous sentez vous un peu comme la relève de la contre-culture dans un pays de plus en plus aseptisé ?

Pas du tout. Si je te dis ça un jour, il faut me coller deux balles dans la nuque direct. Et brûler mon cadavre puis déposer les cendres dans une urne sur laquelle sera inscrit « Maintenant, tu fais moins ton malin. Bisou. »
Pour ma part j’ai grandi en écoutant autant NTM que Motorhead dans les années 80. Parce que justement, ça nous changeait des merdes qu’on entendait en boucle à la radio. En ce sens, c’était subversif. Il y avait du texte d’un côté, et de l’agressivité de l’autre. Dans les deux cas, ça bousculait les codes établis, c’est certain.
Maintenant, est-ce que nous on a envie de bousculer les codes ? On se pose même pas la question.
Le crédo c’est « Peace, unity, love, and having fun ». Mais version metal.


Entendre le patron d’un des leaders de l’agroalimentaire dire que l’accès à l’eau potable n’est pas un droit pour l’homme je trouve ça choquant. Le salaire mensuel d’un mec qui tape dans un ballon comparé à celui d’un professeur de français ou d’une infirmière je trouve ça choquant.


Votre but est-il de choquer les gens tant sur le fond dans vos paroles que sur la forme avec ces touches metalcore ou bien est-il simplement de vous éclater ?

Notre but c’est faire ce qu’on aime. Comme quand on était mômes et qu’on jouait aux legos. On part de rien, on écrit des histoires mises en musique, et on fait le son qu’on aurait souhaité saigner en boucle. Culturellement parlant, on aime le gras. Ça se ressent dans ce qu’on fait, forcément. Et puis on est plus des mômes, on a appris plein de gros mots. Donc nique sa mère si ça choque. Les leçons de morale, je m’en tamponne.
Voir des individus décérébrés se pavaner à moitié à poil dans une villa aux yeux de tous et à heure de grande écoute, que des gamins hypnotisés devant leur poste de télé vont idolâtrer au point de les considérer comme des modèles de réussite, je trouve ça choquant. Entendre le patron d’un des leaders de l’agroalimentaire dire que l’accès à l’eau potable n’est pas un droit pour l’homme je trouve ça choquant. Le salaire mensuel d’un mec qui tape dans un ballon comparé à celui d’un professeur de français ou d’une infirmière je trouve ça choquant.
Y a plein de trucs vachement plus choquants que d’écouter le plus dégueulasse de nos morceaux.


Malgré l’humour qui est votre fonds de commerce, vous considérez-vous comme un groupe concerné par la société troublée et cherchez-vous à faire passer des messages plus sérieux liés à l’actualité notamment ?

En tant qu’individus, oui, on est concernés. En tant que groupe, non. The Wiggar Overdose n’est pas là pour ça. En tout cas pas directement. Encore une fois, peut être qu’en grattant un peu…


L’image du rap a évolué et semble être plus lisse par rapport à il y a quelques années avec NTM ou Secteur A, est-ce que vous rejoignez cette analyse et si oui est-ce que ça vous énerve ?

Tu parles de qui quand tu évoques l’image du rap ? Quand j’entends Seth Gecko, 25G, Booba, Kaaris, PNL, ou Damso, par exemple, je trouve pas ça lisse du tout. Pareil si tu t’intéresses un peu aux Battle, genre Rap Contenders. Va dire à des mecs comme Wojtek que c’est des mecs lisses, je pense que tu seras bien reçu.
Même Orelsan, qui pèse sa mère actuellement, c’est loin d’être le mec le plus lisse que je connaisse.
Donc non, je ne rejoins pas cette analyse. C’est comme dans la chasse tu sais, y a le bon chasseur et le mauvais chasseur…


Est-il devenu un tremplin pour faire carrière dans la variété ?

Je sais pas. Je vais faire un album de rap et je te dirai ça. Ça s’appellera « fisté jusqu’au coude », à mon avis ça peut chémar.


A qui s’adresse cet album ?


L’album s’adresse à tout le monde.
On a essayé de faire parler du projet sans attaché de presse avec "Bwesh", et ça n’a pas donné grand-chose, à part en Russie et en Amérique du Sud, grâce à la magie d’internet et du piratage illégal.
On a réussi à avoir deux chroniques vraiment cool à l’époque, mais en gros, sur plus d’une centaine de messages envoyés, on a eu zéro retombées.
Le but c’était donc de gagner en visibilité.





Justement pour cet album et avec l’aide d’Ellie Promo, la communauté du webzinat s’est réunie pour créer une chaîne dans laquelle Music Waves était impliqué et a diffusé deux de vos teasers : qu’avez-vous tiré de cette expérience ?

À l’origine, on avait l’idée de promouvoir l’album de cette manière. On a créé les visuels et les teasers, qui mis côte à côte créent une mosaïque dévoilant la pochette de l’album. Ellie promo a ensuite proposé à la communauté du webzinat de relayer l’info et de parler des morceaux pour faire monter la sauce jusqu’au jour de la sortie de l’album. Tout ne s’est pas vraiment passé comme prévu, malheureusement.
Certains partenaires n’ont probablement pas reçu les infos nécessaires pour parler concrètement des morceaux en eux-mêmes, d’autres au contraire, ont creusé à mort, et sorti des papiers vraiment étonnants. Ça serait mentir de dire que ça fait pas plaisir de recevoir des critiques élogieuses, pour pas dire dithyrambiques.
Mais cette session de teasing a eu l’effet d’un pétard mouillé, compte tenu du fait que très peu ont conclu avec l’annonce de la sortie de l’album, il y a plus de deux mois. Pourquoi ? On n’en sait rien.
Donc on ne tire pas grand-chose de cette expérience, à part le fait qu’on était super saucés sur le coup, et déçus du résultat.
Mais c’est pas très grave. On apprend de nos erreurs, et comme on dit, la musique, c’est bonus.
Puis la plupart des prises de parole tombent en ce moment, comme cette interview d’ailleurs.


J’imagine que vous préférez la scène au studio, est ce que des dates de concert sont prévues pour justement le faire vivre cet album ?

Entre la sortie de l’album et aujourd’hui, il y en a déjà eu 4, dont la release party. D’ailleurs t’étais pas là. Et c’est à proprement parler un scandale.
Pour revenir sur la question précédente, cette forme de communication aurait pu être l’occasion d’en parler. C’est sûrement aussi pour ça qu’on l’a vécu comme un bide, du fait que la grande majorité des personnes présentes pendant ces dates font partie d’un public déjà acquis.
Donc on met en stand by la scène. Ça n’a aucun intérêt de faire des concerts pour promouvoir un album dont personne, ou presque, n’a jamais entendu parler, et donc où personne viendra. Mais on lâche pas l’affaire, parce que faire bouger les têtes, c’est quand même super rigolo.


On a débuté par la question qu’on vous a trop posée, quelle est celle que vous auriez aimé qu’on vous pose ?


J’aurais bien kiffé que tu me demandes mon zéro six parce que tu connais une meuf célibataire qui trempe sa culotte en pensant à oime.
Ou alors ce que je pense de la prise de poste d’Anne-Marie Couderc en tant que présidente intérimaire d’Air France KLM.


Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Merci d’avoir pris le temps de lire, ça fait un peu chelou de savoir que des gens que je connais pas ont lu tout ça. Cassdédi à toi gros, ainsi qu’à tous ceux qu’on sait c’est qui qui nous suit et nous soutient depuis le début.
Reste tuné.


Plus d'informations sur http://www.thewiggaroverdose.com/
 
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