Vétéran des
festivals français, le Raismes Fest fête ses années ses 20 ans et pour la 10
ème
fois Music Waves est présent pour ce rendez-vous traditionnel de mi-septembre
dans le cadre du Château de la Princesse. Pour cet anniversaire les équipes du
festival ont mis les petits plats dans les grands avec des têtes d’affiches
exceptionnelles. Le festival résiste contre vents et marées aux modes et aux
groupes de plus en plus gourmands. Il force le respect par son indépendance et
son côté familial autour d’une équipe de bénévoles souriante et sympathique.
Tout commence le samedi 15 septembre avec 9 groupes au programme sur l’unique
scène principale du festival. Cela laisse le temps de souffler et profiter du
cadre verdoyant et bien organisé du parc du château. Bertrand est toujours à la
présentation des groupes avec son humour habituel et sa sympathie.
A 12h30 on retrouve avec Kinderfield un des gagnants du tremplin organisé à Barlain dans le
cadre du Chti Rock le 21 Avril. Le groupe est lillois, formé en 2016 il s’est
lancé en 2017 et sort juste avant le festival son premier disque. Il évolue
dans un style éloigné des habitudes rock du festival avec un metal industriel
couillu évoquant Marilyn Manson mais aussi Type O Negative. Le public est clairsemé
mais cela ne va pas faire peur à des musiciens motivés à faire partager leur
musique. Hormis Thomas le chanteur, les musiciens sont masqués comme s’ils
sortaient des derniers Star Wars. D’entrée le groupe assomme son public avec un
metal industriel décapant et teinté d’électro. Au chant la voix grave de Thomas
est parfaite et le côté dansant de la musique est bien remuant. Au hasard des
titres ‘The Devils On The 6th Floor’ aura bien fait son effet. Au-delà de la
face industrielle on retrouve aussi une facette néo metal proche de Korn avec
des aspects post-apocalyptiques martiaux. Kinderfield
a fait du bon travail avec cette demi-heure de concert. Il représente une
ouverture sympathique de la part des organisateurs qui rappelle les temps
anciens du festival. Le groupe a en tout
cas su séduire une bonne partie du public présent grâce à sa fraicheur et sa
puissance brute.

Vient ensuite un autre gagnant du tremplin avec Raspy
Junker. Le public est plus en nombre pour accueillir une formation initiée
en 2012 qui évolue dans un metal teinté du son des années 90 quand Alice In
Chains et autres cartonnaient. A cette base le groupe ajoute une influence Metallica
époque "Black Album". Tout cela va donner un joli mix, détonnant et groovy avec
un son de basse bien présent. Dès l’entame avec ‘The Dark Side’ le ton est
donné, le chant de Nicolas est savoureux avec ce côté éraillé plein de feeling.
On apprécie une bonne montée en puissance avec un sens de la mélodie qui fait
mouche et un excellent refrain. L’efficacité est au rendez-vous avec ‘Sounds Of
Bullet’ puis ‘World Of Violence’. Le premier est d’une jolie puissance tandis
que le second se fait d’abord calme dans un esprit proche de Pearl Jam avant
d’éclater. Nicolas est excellent et dégage un charisme certain. Les musiciens
tissent eux un superbe ensemble taillé dans le meilleur du genre. En fin de
concert ‘Faceless Heroes’ fait un dernier carton, en y incluant un extrait du
‘Whole Lotta Love’ de Led Zeppelin le groupe ravit les amateurs de rock. Raspy Junker a remué son monde de belle
manière, sa fraicheur a été en outre très appréciée. Cette découverte qui remet
à l’honneur le son des années 90 aura été une des belles surprises de ce
week-end.

Dans la
région et ses alentours pas mal de personnes connaissent Max Pie. Tony et sa bande disposent d’un joli capital sympathie
avec leur metal progressif puissant et accrocheur. Ici même en 2015 ils avaient
déjà rencontré un joli succès. Depuis le groupe a changé de guitariste et travaille
sur de nouveaux titres. D’ailleurs les 40 minutes du concert vont être
consacrées en grande partie à ce nouveau matériel. D’entrée avec ‘A Thousand
& A Lies’ on ne peut qu’admirer la qualité technique du groupe. Thibaut est
un virtuose de la guitare et régale à chacune de ses interventions. Le son est
de qualité et outre la guitare la basse se fait une belle place dans le mix. A
côté des musiciens on apprécie aussi la puissance vocale d’un Tony qui sait
envoyer la sauce tout en ayant une grande force mélodique. Ce mélange de technique
et de mélodie fonctionne aussi bien sur les autres nouveautés comme ‘Adriane’s
Threat’, ‘Only The Silence Remains’ et ‘Grains Of Sand’. Elles confirment
l’ancrage de Max Pie dans un metal progressif accrocheur, les refrains sont
soignés et l’excellence est au rendez-vous. En fin de concert ‘Unchain Me’ est
toujours aussi sympathique à écouter et nous rappelle la classe de "Odd
Memories". On notera aussi la venue sur scène très sympathique de Joe Amore
dans un état d’esprit fraternel. Ce concert a été une réussite, Max Pie conjugue force technique et
sens de la mélodie qui fait mouche. A présent le groupe ne doit plus perdre de temps
et nous proposer un album attendu avec impatience pour retrouver ces
nouvelles chansons.


A l’occasion
du Chaulnes Metal Fest nous avons pu voir à quel point Öblivion excellait en matière de heavy mélodique puissant et
accrocheur. Les frères Amore ont su très facilement se relever de leur départ
de Nightmare et proposer avec "Resilience" un album remarquable. Les fans sont au
rendez-vous et d’entrée avec ‘Evil Spell’ le ton est donné. L’artillerie lourde
est de sortie, le son est costaud et le ton heavy mélodique fait son effet. La
voix puissante de Jo est toujours aussi impressionnante et le mélange entre
puissance et mélodie est remarquable. Derrière avec ‘Shine In A Galaxy’ le
groupe confirme qu’il a signé un sacré album et fait mouche. On y savoure en
outre un petit côté Maiden dans les guitares, l’accueil du public est parfait
et cela fait bien plaisir de voir autant de monde devant la scène. La suite
sera toute aussi réjouissante, ‘Bells Of Babylon’ est une pépite mélodique
tandis que ‘I Thought I Was A King’ fait parler feeling et émotion portée par
un Joe au top de sa forme notamment sur le refrain. Le groupe fait plaisir à
voir, on sent les musiciens soudés et heureux de jouer ensemble. Après un très
bon ‘Race Is On’ on retrouve ‘Lord Of The Sky’ de l’époque Nightmare. Ce retour
dans le passé fait très plaisir, ce titre restant un énorme moment. La fin du
concert avec ‘In The Arms Of The Queen’ avec un ton speed et teinté de
symphonique puis sur ‘Dreamers, Believers’ est parfaite. Cette dernière est
déjà un classique grâce à un refrain très fort. Öblivion a proposé une superbe prestation taillée dans le meilleur
du heavy mélodique, le public a apprécié et on attend un deuxième album
histoire d’enfoncer le clou.


Chaque édition du festival met à
l’honneur le hard rock vintage et teinté de blues. En ce vendredi les
organisateurs sont allés chercher un gros client avec Jared James Nichol. L’Américain
n’a même pas 30 ans mais possède une solide réputation avec des albums
et des prestations intenses pleines de feeling.
Il semble tout droit sorti des années 70 avec sa technique de guitare et
ce son qui renvoie à Cream ou Mountain et vient de sortir avec "Black Magic" un
album formidable. Dans la matinée il est allé épater les apprentis guitaristes
dans un showcase à Lille. Pour ce concert de Raismes la foule est au
rendez-vous en ce cœur d’après midi pour admirer la force de son art. Elle
ne va pas être déçue, ces 40 minutes vont être un voyage hors du temps tout à
fait exceptionnel. D’entrée on sent un gros feeling hard blues, la chaleur est
forte, Jared respire la classe avec ses deux compères dans un pur esprit power
trio. ‘Last Chance’ puis ‘Don’t Be Scared’ sont de pures bombes de blues rock,
la voix rocailleuse de Jared est éblouissante de feeling et musicalement on ne
peut qu’être admiratif devant un tel toucher.
Dans la suite du concert ‘End Of Time’, ‘Honey Forgive Me’ ou ‘Can You
Feel It ?’ sont remarquables de classe. Le public apprécie cette leçon de
hard blues classieux et l’avant-scène est remplie comme elle ne l’avait plus
été depuis longtemps. Le concert se terminera avec des airs de jams entre
blues, hard et rock sur ‘Mississippi Queen’, la reprise de Mountain puis une
cover du ‘N.I.B.’ de Black Sabbath pleine de feeling 70’s. Jared James Nichol a donné un concert
formidable, sa fraicheur a fait son effet et le public lui réserve un joli triomphe.
Pour s’en assurer il aura suffi de voir le monde à son stand juste après le
concert. Ce style est décidément inusable et de là où il est quelqu’un comme
Stevie Ray Vaughan aura sans toute apprécié cette prestation.


Après unE demi-heure nécessaire
pour retrouver ses esprits on retrouve Stocks,
le groupe qui dans les années 80 a ravi les fans de rock entre Trust et Téléphone
et fait la fierté des gens du nord avec son rock teinté de blues. Il est de
retour à Raismes 16 ans après un premier passage. Après une période dorée le
groupe s’est séparé et fait depuis la fin des années 80 quelques apparitions, porté
par Christophe Marquilly. Cette année il a choisi de relancer la machine 36 ans
après un "Enregistré en Public" resté gravé dans les mémoires des fans. Pour
cette heure de concert, Stocks va nous balancer la set list de ce concert avec deux
titres en bonus. Le public est au rendez-vous, les fans de ce son vintage ne
voulant manquer pour rien au monde ce concert. Bien sur ce voyage dans le
temps a quelque chose d’obsolète pour certains tant le côté 80’est marqué mais
il s’agit aussi et surtout de retrouver un son et des titres qui ont marqué
leur époque. Le feeling est au rendez-vous, Christophe est en forme et bien
accompagné, son chant rocailleux en français n’a pas pris une ride et avec ‘Le
Nord’, ‘Hey Joe’ ou ‘Ça M’Fait Tout Drôle’
le concert débute de la meilleure des manières. La reprise du ‘Cocaïne’
de JJ Cale fait son effet puis ‘Cole Younger’ ou encore ‘Cararas’ se taillent
un joli succès. Au milieu de tout cela ‘La Tête à L’envers’ extrait d’ "Eclats De
Rock" fonctionne bien tout comme l’excellente reprise de La Grange de ZZ Top
dans un pur esprit blues rock. Enfin le classique ‘Suzy’ conclut un concert
taillé dans le meilleur d’un hard rock old school. Le public a apprécié cette
belle prestation, les années passent mais le talent reste, Stocks reste un redoutable client scénique qui nous a fait voyager
dans le temps avec classe.

Après ce bond dans le passé il
est temps d’entamer le sprint final. Les organisateurs ont eu l’excellente idée
de convier Eclipse. Les Suédois ne
sont pas si fréquents chez nous et pourtant leur hard mélodique ravit les fans partout
en Europe depuis pas loin de 20 ans. Dans l’esprit d’un Kissin’ Dynamite il
sait parfaitement mixer puissance et mélodie, porté par l’excellent Erik
Martensson que l’on connait pour son travail avec WET avec Jeff Scott Soto.
Cela va donner une excellente heure de concert, avec un public toujours nombreux
et bien chauffé d’entrée par un groupe déterminé à étendre sa fan base en
France. Le début du concert est remarquable. ‘Vertigo’ puis ‘Never Look Back’ ravissent
par leur force mélodique et des refrains efficaces. Ce côté frais et accrocheur
se confirme sur ‘The Storm’ puis ‘Wake Me Up’ qui sont tout aussi
réjouissantes. Le public est conquis, les fans sont là, de Belgique
ou d’ailleurs. La montée en puissance est totale sur ‘Jaded’ et ‘Hurt’. Ces
deux titres extraits du dernier album "Monumentum" sont des hits. Le premier
est un parfait concentré de heavy mélodique avec un rythme certain tandis que
le deuxième est une excellente power ballade dotée d’un énorme refrain et
portée par le chant très fort d’Erik. En fin de concert ‘Battlegrounds’ en
partie acoustique est remarquable de feeling tandis que ‘Blood Ennemies’ puis ‘Black
Rain’ confirment le talent du groupe pour ce hard accrocheur. Eclipse a donné un excellent concert,
il est un remarquable compromis de force et de mélodie et a été une parfaite mise en bouche avant l’arrivée d’une très
attendue première tête d’affiche.

En accueillant L.A. Guns Raismes a frappé un joli coup et confirme le côté
exceptionnel de cette 20ème édition. Le groupe américain est rare
dans notre pays et pouvoir l’admirer dans ce cadre familial est une chance.
L’histoire de cette légende du hard glam est mouvementée. Depuis ses débuts en
parallèle avec la formation de Guns N’Roses à la guerre entre Phil Lewis et
Tracii Guns, le groupe a eu de multiples vies. Les deux hommes sont pour le
moment ensemble et cela a donné un disque, ‘The Missing Peace’. La foule des
grands jours est au rendez-vous, le pic de fréquentation ayant même été un des
plus hauts du week-end. En toute logique la set list sera basée sur les 3
premiers disques du groupe qui restent des références. Après une longue intro sur du Ozzy Osbourne
le groupe balance deux extraits de son premiers album, ‘No Mercy’ puis ‘Electric Gipsy’. Le petit
retard est vite oublié, le groupe est en forme, Lewis assure avec son côté
criard si typique et place des petits mots en français très bien accueillis.
Son compère est aussi en forme et distille d’excellents soli. Au delà du glam
on savoure surtout un excellent hard rock avec le pur son des années 80.
La suite sera tout aussi excellente, ‘Over The Edge’, ‘Sex Action’, ‘Better’ ou encore ‘I Wanna Be
Your Man’ font un sacré tabac. Le feeling est au rendez-vous, ce plongeon vers
la fin des années 80 est délectable et l’ambiance est excellente, Lewis sachant
y faire pour se mettre le public dans la poche.
Avec ‘Jelly Jam’ on a pu aussi admirer la classe de Tracii qui a
gardé un toucher remarquable. La fin du concert avec ‘The Ballad Of Jayne’ et
‘Rip And Tear’ est une apothéose. Lewis brille de mille feux sur la première
avec un feeling à fleur de peau, le public lui répond superbement et ce moment
de communion aura collé le frisson. Devant un public aux anges L.A. Guns a proposé un splendide
concert retrouvant tout l’esprit du hard rock américain des années 80. Cette
prestation forte et accrocheuse restera comme une des meilleures du week-end et
même de l’histoire du festival. Ce faisant la pression est forte pour la
prestigieuse tête d’affiche de cette première journée.


En attirant dans ses filets Sons Of Apollo, le festival a épaté son
monde. Rien que la lecture du line-up donne le tournis. Le groupe est né en
2017 de la volonté de Mike Portnoy et de Derek Sherinian de retravailler
ensemble dans un esprit proche de celui de Dream Theater. A leurs côtés on
retrouve des pointures. Il y a le bassiste Billy Sheehan avec qui Portnoy a
travaillé dans The Winery Dogs. Au chant c’est Jeff Scott Soto qui officie et à
la guitare c’est l’ex Guns N’Roses Ron Thal que l’on retrouve, Portnoy ayant
collaboré avec lui dans Metal Allegiance.
Ce petit monde a accouché de "Psychotic Symphony" fin 2017 dans un
esprit teinté de metal progressif mais avec une facette accrocheuse grâce au
chant de Soto. Il est déjà tard quand le groupe débarque, le froid pique un peu
mais les fans sont là pour une démonstration de virtuosité musicale. Certes la
pleine du château est moins remplie, les fans de hard rock ayant déserté après
L.A. Guns, mais le groupe a ses fans et la belle séance de dédicaces avant le
concert a montré que malgré leur pédigrée les musiciens restaient très accessibles.
Après une intro aux couleurs de Van Halen le groupe débarque et va frapper fort
avec ‘Gods Of The Sun’, longue pièce de plus de 10 minutes extraite de l’album.
Thal et Sheehan ont sorti les doubles guitares et derrière eux Portnoy et Sherinian
se font face prêts à en découdre. Dans
le public pour les fans c’est un régal de virtuosité, certes le son est
fluctuant et moins bon à certains endroits du site. Mais on ne peut qu’admirer
cette troupe qui assène le meilleur d’un metal progressif racé. Au chant Soto
est brillant, il a toujours la chaleur vocale qui fait son charme et garde
un charisme animal qui fait sa réputation. Derrière ‘Signs Of The Time’ est
tout aussi intéressante, à la face progressive s’ajoute encore une facette mélodique
accrocheuse parfaite.

Le concert est lancé idéalement,
certes il faut aimer le genre pour adhérer à cet étalage technique mais il est
impossible de bouder son plaisir tant Sons
Of Apollo maitrise son sujet. Nos musiciens ne vont pas s’arrêter en si bon
chemin. ‘Divine Addiction’ et ‘Labyrinth’ sont également ahurissantes de technique.
Avec ses neuf minutes ‘Labyrinth’ est un voyage incroyable dans cet univers
progressif. Le clavier de Derek se fait
enfin une belle place et le mariage avec la voix de Soto donne un résultat
brillant, sa chaleur vocale faisant merveille. Entre les deux on retrouve ‘Just
Let Me Breathe’ ressorti du passé commun chez Dream Theater de Portnoy et
Sherinian. Après un solo de basse brillant ‘Lost In Oblivion’ marche tout aussi
bien dans un style plus direct puis la pénombre se fait sur scène. Jeff Scott Soto va se lancer dans un exercice
qu’il affectionne en reprenant Queen avec la seule guitare de Ron Thal en
accompagnement. Et il ne fait pas dans la facilité en allant chercher ‘The
Prophet’s Song', superbe exercice de style vocal, puis l’énorme ‘Save Me’. Ce
faisant il nous confirme sa classe sur le répertoire de la légende britannique
et a donné le frisson. Après ce grand moment de feeling la dernière partie du
concert s’entame avec ‘Alive’. Le titre
est une réussite de plus dans un style puissant et accrocheur. La
virtuosité va ensuite reprendre le dessus avec des instrumentaux flamboyants mettant en
avant Sherinian et son art du clavier.


Après la reprise du thème de la Panthère Rose, ‘Opus Maximus’ donne le tournis
sur plus de 10 minutes, les musiciens se font plaisir et régalent les
amateurs de progressif flamboyant. Avant les rappels Derek se fait plaisir avec
un solo remarquable avant d’enchainer sur ‘Lines In The Sand’ emprunté à Dream
Theater et brillamment interprété. La nuit est entamée mais Sons Of Apollo ne va pas s’arrêter là.
Ron Thal est à l’honneur et fait des merveilles avec un solo de feu dans son
style flamboyant. Le concert se termine sur une reprise énorme de ‘And The
Cradle Will Rock…’ de Van Halen puis avec un excellent ‘Coming Home’, accrocheur et
mélodique il voit Soto se lancer à cappella pour un résultat impressionnant - ultime
moment fort du concert. Malgré le froid
glacial et un public moins nombreux, Sons Of Apollo a fait le boulot avec classe,
il a fait honneur à son statut de tête d’affiche avec une prestation brillante.
Il reste à voir si ces musiciens si occupés pourront donner une suite à cette
aventure.

Cette première journée a été une franche réussite et au vu du
programme de la seconde il nous tarde de vite revenir dans la plaine du château
pour d’autres excellents concerts.