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TITRE:

ONE RUSTY BAND (15 OCTOBRE 2019)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

BLUES



One Rusty Band marque la rencontre du blues et des claquettes apportant à "Voodoo Queen" une certaine singularité. Music Waves ne pouvait pas louper l'occasion d'en savoir un peu plus sur le duo Léa et Greg.
CALGEPO - 29.10.2019 -
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Greg et Léa ont longtemps arpenté les rues afin de peaufiner leur projet d'allier le blues et la danse (claquettes). De cette expérience et longue amitié est né "Voodoo Queen" sur une base très Nouvelle-Orléans qui sent bon le bayou et les mystères vaudous.


Comment est née votre rencontre ?


Léa : Houla, petite question longue réponse !! Nous nous sommes rencontrés il y a 11 ans dans un squat à Genève, Greg bossait surtout comme ingé son et avait un groupe de rock, moi je rentrais d’Argentine et étais à fond dans le cirque. On a tout de suite accroché mais la vie a fait qu’on avait des projets différents et on est assez vite partis sur les routes chacun de notre côté. On a gardé contact et il y 5 ans on a décidé de se retrouver à Toulouse, j’étais en Andalousie, lui à Genève, on a tiré une diagonale et au milieu il y avait la ville rose ! Là on s’est dit qu’on avait envie de faire un truc artistique ensemble mais on ne savait pas trop quoi… Greg qui jouait dans différents groupes à cette époque, s’est lancé dans le one man band, en un mois après quelques jurons et problèmes de coordination il avait monté un petit set d’une heure. Je commençais les claquettes et on s’est dit pourquoi pas mélanger ? Bon en plus il faut avouer qu’on n’avait pas de boulot et besoin d’argent donc on a vite monté quelque chose pour aller dans la rue et se faire quelques pièces, Et voilà le groupe était né !  



 

Pendant longtemps vous avez fait des spectacles de rue, que tirez-vous de cette expérience ?


Greg : Qu’on se fait plus de sous en Suisse grâce à la pièce de 5 francs !

Léa : Plus sérieusement la rue est une super école : les gens ne t’attendent pas et ne sont pas là pour écouter de la musique, il faut donc redoubler d’efforts pour attirer l’attention des gens et la garder. En gros si ce que tu fais ne plait pas tu le sais tout de suite. C’est vraiment le meilleur crash test et la meilleure école. La rue t’enseigne à être capable de gérer presque n’importe quelle situation, elle te rend tout terrain et tout public ! Ça été aussi nos premières expériences de tournée car à l’époque on faisait de la rue dans plusieurs villes. On n’avait pas beaucoup d’argent et on se payait nos vacances d’été comme ça !


Vous sortez votre album qui s’appelle Voodoo Queen, doit-on y voir un hommage à Jimi Hendrix Expérience (une influence ?) ou bien un simple jeu des sept familles (peut-être bientôt un Voodoo King) ?


Greg : Bien vu l’idée du Voodoo King… tu nous as peut-être donné l’idée d’une série d’albums concept ! On n’a pas pensé au premier abord à un hommage à Jimi Hendrix même si on adore et que je suis super influencé par lui dans ma musique. On l’a appelé Voodoo Queen plutôt en hommage à l’esprit du sud de la Louisiane plus particulièrement aux rues et aux bayous de la Nouvelle Orléans où l’esprit et la religion vaudous son très importants même pour les gens qui n’y croient pas.

Léa : Ça représente aussi l’ambiance qu’on retrouve tout au long de notre album. La Voodoo Queen c’est la guide de notre road trip sonore.


Au début on s’amusait à jammer avec cajòn banjo et tap dance (claquette) et on a continué à expérimenter et à rajouter des instruments.



Justement cette manière de faire, de trafiquer les guitares, de faire tout vous-même (percussion, harmonica, d’utiliser un téléphone en guise de micro…), d’expérimenter en quelque sorte, toute cette recherche sonore, c’est cette approche qui vous plait dans votre projet plutôt que simplement interpréter des musiques sur des instruments déjà existants et avec un groupe ?


Léa : Oui on aime bien tester toute sorte de choses et de sons. C’est d’ailleurs comme ça que One Rusty Band est né. Au début on s’amusait à jammer avec cajòn banjo et tap dance (claquette) et on a continué à expérimenter et à rajouter des instruments.

Greg : J’ai eu une période où je trafiquais de petits instruments pour délirer et j’ai eu une révélation un soir en allant manger chez mon père. Il venait de fabriquer une guitare cigare box et m’a fait une démo après le repas. J’ai trouvé cet instrument incroyable et très instinctif, je lui ai demandé de me montrer comment en fabriquer ! J’utilise toujours cette guitare cigare box que l’on a fabriquée ensemble. Elle a un son terrible qui m’inspire vraiment pour plein de chansons. J’ai fabriqué par la suite une guitare dans un vieux radiateur électrique des années 70. Je l’adore, elle a un son très gras qui semble sortir de nulle part !! Mais j’utilise aussi une Gretsch electromatic G5420T qui est fabriquée au Vietnam. Je trouve que l’on donne trop d’importance à des instruments que l’on paie généralement des fortunes sans pour autant y trouver le son que l’on recherche. C’est aussi pour ça que je me sers d’un téléphone des année 80 pour chanter parce qu’aucun micro me convenaient pour avoir un son chaud et crado. Et puis je trouve ça merveilleux de pouvoir faire son instrument de musique quand on est musicien.





Du fait de votre originalité qui est celle de mélanger la musique blues aux claquettes notamment (et le washboard), comment rendre à l’écoute cet aspect visuel de votre projet « Rythme & Foot » ?


Léa :  C’est vrai que le show est très visuel mais les claquettes ont un vrai intérêt rythmique dans la musique : Greg, même s’il est vraiment un super musicien multifonction, ne peut pas faire beaucoup de variante à la batterie. J’essaie donc d’apporter tous les roulements, triolets et contre temps. En plus les claquettes et la washboard sont des percussions qui ont vraiment un son chaud, roots et entrainant qui se marie bien avec le blues rock et rajoute vraiment de l’énergie au mix.
On a vraiment essayé le plus possible sur cet album de faire ressortir l’énergie que l’on peut avoir en live, en enregistrant presque tous en même temps en studio. Alors bien sûr tu ne nous vois pas mais tu peux ressentir notre transpiration et notre énergie le plus fidèlement possible, enfin on espère que cela fait cet effet.


Le studio c’est souvent fatiguant parce que on se concentre beaucoup sur le son et ça fatigue les oreilles et le cerveau mais on en ressort toujours grandis. 



Le son est très important dans cet album, celle de la guitare qui sonne très grasse, très roots mais aussi les percussions ainsi que les claquettes, cette couleur a été longue à être pensée ou c’est venu assez naturellement ?


Greg : Quasiment toutes les chansons que l’on retrouve sur l’album on les jouait depuis une année en live. Pendant la même période on travaillait beaucoup sur notre son en concert et sur les réglages d’amplis de pédales et toutes sortes de bidouille. Du coup en arrivant au studio on avait dès le début bien en tête le son qu’on voulait. Vu qu’on a la chance d’avoir notre propre home studio on a eu le temps d’expérimenter différents types de micro et technique pour se rapprocher le plus possible du son dont on avait envie. On avait donc déjà un son brut qui nous plaisait bien, et vu que c’est moi qui me suis occupé de l’enregistrement et du mixage on a pu continuer notre travail de recherche sonore pendant les sessions mix !! Cela nous a beaucoup appris sur le son que l’on recherche également pendant nos concerts !! Le studio c’est souvent fatiguant parce que on se concentre beaucoup sur le son et ça fatigue les oreilles et le cerveau mais on en ressort toujours grandis.  


A l’écoute de cet album on sent comme une sorte de parcours du meilleur de la musique blues grâce auquel on traverse les USA en commençant par des bayous de Louisiane (le blues à la Robert Pete Williams) en passant par les clubs de Chicago (on pense à Roscoe Chenier notamment) au blues californien (‘Spanish Desert’), l’album a-t- il été pensé ainsi ?

Greg : On n’a jamais pensé faire un album concept qui raconterait une traversée à travers les Etats-Unis. Mais notre musique est grandement influencée par la musique des USA : elle passe par le Chicago blues électrique à la Muddy Waters en passant par le blues rock des seventies façon ZZ Top, Jimi Hendrix ou Led Zep . J’ai aussi bougé un moment à la Nouvelle-Orléans dans le sud de la Louisane ou il y a énormément de musique à toute heure de la journée et de la nuit, entre autres du dirty blues, ce qui m’a beaucoup inspiré.
L’histoire de ce road trip c’est bien sûr un peu l’histoire de nos vies, mais c’est surtout un pote ingénieur du son Benjamin Dacruz avec qui on a collaboré sur l’album qui l'a trouvé et mis en forme. On a enregistré et mixé sans penser à une histoire et au moment de trouver un ordre de chansons c’est Ben qui nous a proposer cet ordre-là. Quand il nous l'a fait écouter l’histoire du road trip nous a sauté aux yeux on a trouvé ça super et on n'a rien changé. Ce mec a du génie, car tout le monde nous parle de ce road trip musical qu’ils vivent à travers l’album.





Vous partez parfois en vrille comme dans ‘Sex, Blood ‘n Rock’n Roll’ qui ressemble à une musique de train fantôme ou de fête foraine, ressentez-vous le besoin d’exprimer parfois des pétages de plombs ?

Léa : Nous ? péter les plombs ?  MOUHAHAHA !!!!

Greg : Le besoin de péter les plombs non , mais l’envie, ça c’est sûr !!! Sur cette chanson on a tout de suite déliré dessus, les accords faisaient très rockabilly à la Frankenstein. Ça nous a donné l’idée d’écrire les parole comme si c’était un loup garou rock'n roll qui la chantait avec sa pote sorcière d’où le pétage de plomb !!! Mais oui dans la vie en général on aime bien être un peu fous-dingues et partir en délire sur plein de trucs.


Vous apportez un aspect très roots, très crasseux (dans le bon sens du terme) avec des titres comme ‘I’ve Got The Devil’ ou ‘Boogie Woogie’, ce choix est-il lié au fait d’aller dans le sens de la signification la plus noble du blues : exprimer une tristesse et les déboires liés à la ségrégation ?

Léa : Je pense qu’on ne se permettrait jamais de prétendre qu’on puisse exprimer quoique ce soit par rapport à la ségrégation étant deux petits blancs européens. Par contre ça nous tient à cœur de garder un son chaleureux, vivant, un peu crado comme les premiers enregistrements de blues électrique, avec des textes qui parlent des petites choses de la vie quotidienne, les questions existentielles, le mal-être mais aussi la fête, l’insouciance. Et même la bouffe ! On a bien fait une chanson sur un sandwich ('Po Boy Blues') ! C’est peut-être ça le blues, essayer avec des paroles simples et de la musique relativement basique de parler à tout le monde.


Greg, ta voix très rauque quasi afro-blues, combien de cigarettes as-tu fumé pour arriver à un tel timbre de voix et plus sérieusement, comment es-tu arrivé à un tel résultat aussi important dans le projet car la voix est aussi un instrument ?


Greg : J’ai commencé à chanter à l’âge de seize ans dans un groupe de rock, je ne voulais pas vraiment prendre ce rôle, je voulais juste m’éclater à la guitare mais comme personne dans le groupe ne voulait chanter je me suis lancé. J’ai vraiment prix goût avec le temps à chanter et ça m’a vite amené à composer des chansons. J’ai joué et chanté dans différents groupes par la suite, toujours très rock. Ce que j’aime dans le fait de chanter du rock c’est que tu te lâches vraiment, tu peux vraiment gueuler comme un putois dans le micro, ça a vraiment un coté jouissif, presque planant. Et puis évidement quand tu tournes avec des groupes de rock, tu fumes, tu bois avant, après, et tu fais beaucoup la fête et ça a forcément une incidence sur ta voix. Je pense que j’ai cette voix grâce a ces années rock'n roll ou je braillais dans le micro mais au bar aussi !! J’ai toujours un peu de peine à me considérer comme chanteur même si je commence à l’accepter,  je me vois plus comme un mec qui gueule ses sentiments sur de la musique.





Quel a été le plus grand défi ou difficulté pour vous dans la réalisation de cet album ?


Léa : Le plus gros défis sur cet album est, je pense celui de donner la bonne place au tap dance (claquette) dans le son et le mix ! On est plus habitué à entendre du tap dance sur du jazz ou dans des comédies musicales, même si maintenant il y a plein de danseurs de claquettes qui renouvèlent mais pas sur du blues rock ! Dans le jazz, traditionnellement elles ont un rôle de soliste, elles sont super en avant et elles suivent plutôt la mélodie.  Dans le groupe, je joue du tap dance plus comme de la percussion. D’ailleurs c’est pour ça qu’on appelle ça du rythm’n foot !

Greg : En studio je les ai mixées comme si c’était une prise de caisse claire jouée sur le cercle de la batterie un peu comme dans l’intro de la grange de ZZ top, et puis on a du faire plein de tests pour leur donner la couleur que l’on voulait mais aussi leur niveau, leur présence : si elles sont trop fortes elles se démixent du reste et si elles ne sont pas assez fortes elles se confondent avec la caisse claire : il y a là entre les deux une zone très fine! En tant qu’ingénieur du son j’ai mixé une dizaine d’albums dans ma vie mais je n’ai jamais eu un aussi gros challenge qu’avec le mix de ces tap dance, en même temps je rentrais sur un terrain vierge il n y a pas de référence sur lesquelles se baser, à part du Fred Astaire et on en est loin. C’était assez excitant mais aussi un peu effrayant !


« Le rock n roll, c’est du blues avec un petit piment dans le cul ! ».



Léa tu as commencé par le cirque, étais-tu aussi amatrice de blues et surtout comment as-tu travaillé l’aspect sonore de tes performances pour les lier à la musique ?


Léa : La musique a toujours été un élément important de ma vie ; j’ai fait de la guitare, me suis passionnée pour la percussion corporelle et ai décidé de faire du spectacle le jour où j’ai vu une vidéo des Stomps… J’en ai toujours beaucoup écouté, de tout mais surtout du rock ! J’ai découvert l’univers blues que plus tard, mais comme le dit si bien Greg : « le rock'n roll, c’est du blues avec un petit piment dans le cul ! ».
Après, pour l’aspect sonore comme expliqué ci dessus, on a dû bosser avec Greg ; comment faire avec les claquettes - non un travail soliste mais un travail de percussions, comment soutenir la musique. C’était chouette car on n’avait pas de comparatif, on n'a pas trouvé d’autres groupes avec une volonté de mettre des claquettes sur du blues rock… on s’est bien amusés à chercher le bon son et la bonne manière de les intégrer !


On a souligné l’aspect très visuel de votre projet (autant par la musique mais aussi la performance visuelle que ce soit celle de Greg avec la guitare et les percussions que celle de Léa avec les claquettes et les sauts), vous multipliez les festivals et les concerts, est-ce que à cette occasion vous planifiez votre prestation de façon très carrée ou bien vous laissez place à quelques improvisations comme vous pouviez le faire à l’époque des spectacles de rue ?


Greg : On est assez carré sur la structure des morceaux en live pour deux raisons. La première ça nous permet de savoir plus ou moins le temps que va faire notre concert (sur scène tu n’as pas tout le temps, on a tous un timing à respecter). La deuxième c’est pour ne pas trop se perdre dans les morceaux, on a pas mal de contraintes physiques avec la formule one man band tap dance qui font que c’est plus rassurant de bien connaitre la structure de la chanson. Après on ne fait jamais deux fois exactement le même morceau en concert, les solos de tap dance et de guitare changent et on se permet plein de variations.

Léa :  Et après toutes les conneries que l’on peut raconter entre les chansons sont moitié impro moitié travaillées… C’est important de s’adapter à l’endroit et au public !

Greg : Ça nous est arrivés de composer des morceaux en live en jammant : Une fois on jouait en Suisse et un mec dont c’était l’anniversaire s’approche de la scène et nous demande si on peut faire un morceau à l’harmonica parce qu’il adore cet instrument. On avait déjà joué nos morceaux, on avait du temps sur scène et on a décidé d’improviser une chanson tap dance harmonica, ça a été une jam génial et depuis on la ajouté à notre set list. Il faut rester ouverts aux imprévus.





Regrettez-vous si tel n’est plus le cas (les impros) cette spontanéité qui fait place à quelque chose de plus pensé qui vous marque une progression vers un certain professionnalisme ?

Léa : En vrai, mis à part le timing on fonctionne sur scène comme on fonctionnait en rue !


Si on vous propose de travailler ou de faire la première partie d’un artiste en particulier, lequel serait-il et pourquoi ?


Il y en a trop, impossible de choisir. On te dira si ça arrive un jour !


Dans la musique faut pas trop se poser de questions, faut faire ce qui te plait ce qui te rend heureux et te fait prendre du plaisir, en tous cas nous on fonctionne comme ça.



Après avoir proposé un tel projet si bien caractérisé, avez-vous déjà pensé à la prochaine étape de One Rusty Band et si oui quelle sera cette direction : continuer dans le blues traditionnel avec cet aspect visuel ou s’orienter vers quelque chose d’encore plus conceptuel : du blues progressif ?


Greg : On ne s’est jamais posé la question de savoir exactement ce que l’on faisait ou là ou on voulait aller, alors je crois que l’on va continuer comme ça. Je pense que dans la musique faut pas trop se poser de questions, faut faire ce qui te plait, ce qui te rend heureux et te fait prendre du plaisir, en tous cas nous on fonctionne comme ça. On jamme souvent pour composer, pour s’amuser et des fois il y a des morceaux qui sortent de ça ! C’est seulement après que l’on se pose la question de l’arrangement.

Léa : Comme ça le groupe évolue tout tranquillement au même rythme que nous. Car chaque année on change et du coup notre musique ou notre manière d’être sur scène aussi. En tout cas pour la suite on a plein d’idées et on a envie d’expérimenter plein de nouvelles choses !


Les retours sont plutôt positifs, est ce que ça vous met une pression particulière pour la suite de cette aventure avant tout fondé sur l’amitié ?


Léa : A l’inverse ! C’est hyper motivant !! On a pleins de projets ça donne encore plus envie de s’y mettre !

Greg : En résumé ça nous booste !


Qu’est-ce qu’apporte l’aspect cirque au projet en live, est ce qu’il y a plus d’interactions physiques ou théâtrales entre vous et le public, en gros, qu’est-on en droit d’attendre d’un concert de One Rusty Band ?


Léa :  (hésitante) Un bon moment j’espère… de ne pas penser au caleçon qu’on a oublié de laver ? Non plus sérieusement, les retours que l’on a le plus souvent sont que ça fait du bien et que ça donne la pêche, on n’a pas plus de prétention que ça ! On mélange vraiment spectacle et musique ce qui change des concerts traditionnels et permet de communiquer plus facilement avec le public.  


Un dernier mot pour nos lecteurs ?


Rock’n roux, Tap’n roll !



Plus d'informations sur https://www.onerustyband.com/
 
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