STING

A peine cinq
mois après sa venu en région parisienne (La Seine Musicale – Boulogne
Billancourt), Sting est de retour à Paris et cette fois dans l’immense
Accordhotels Arena de la Porte de Bercy. La date est quasiment sold-out, ce qui
montre la popularité de l’ex-bassiste chanteur du groupe Police dans
l’Hexagone.
Ce concert,est le premier d’une longue série en France (Orléans,
Nantes, Lille, Lyon, Nice …) et fait partie de la tournée mondiale « My
Songs » qui a débuté fin avril.
Peu de surprise à attendre donc, ce
concert s’annonçant comme un Best Of et grand récapitulatif, de choix, de la
carrière de Sting.
Lorsque les
lumières de la salle s’éteignent, aux alentours de 21 heures et après le
passage de Antoine Elie en ouverture, le public piaffe d’impatience. La salle
est prête à faire un triomphe au natif de Newcastle (GB) et son groupe. Tous
les regards sont dirigés vers la scène principale alors que Sting apparait sur
une petite scène située en fond de fosse derrière la console, accompagné d’un
de ses guitaristes. Une fois la surprise dissipée c’est la stupeur qui gagne
l’auditoire. En effet Sting apparait avec le bras gauche en écharpe.

Jeu de
scène ? Que nenni ! Un accident intervenu la veille dans sa baignoire qui
l’empêche d’utiliser son bras et donc sa basse... Sting s’en explique dans un
français de très bonne facture et enchaine en nous racontant (toujours en
français) quelques souvenirs de ses débuts d’artiste et de la genèse de la
chanson 'Roxanne', quelque part dans un hôtel miteux de Paris, bien avant qu’il
ne devienne la star planétaire qu’il est aujourd’hui.

Sur ce, il enchaine avec
une version acoustique de la chanson qui laisse certainement un grand nombre de
fans sur leur faim. Le morceau, ainsi réduit à son plus simple appareil, a
perdu le côté sauvage et énergique de la version originale du hit qui a
fait connaitre le groupe Police.
Cet intermède « imprévu »
terminé, String prend enfin possession de la grande scène pour un set (rappel
compris) de vingt chansons qui vont transporter l’auditoire au travers du temps
et des émotions.


La set-list (La même, à 3 exceptions près, que 5 mois plus
tôt) fait bien évidemment la part belle aux hits (10) de Police ( 'Walking On
The Moon', 'Every Breath', 'So Lonely', 'Message' …) et des titres majeurs (11) de sa
carrière solo ('English Man', 'If You Love Somebody', 'Russians' …).
Le groupe à ses
côtés, distille une prestation impeccable.

Le son est net, propre et plein
d’énergie. Une mention spéciale pour Nicolas Fiszman qui remplace au débotté
Sting à la basse.

Le show passe à une vitesse vertigineuse non sans distiller
de fortes émotions. Le public est sous le charme et comme hypnotisé par
l’artiste anglais.Tout est au top et la salle en oublie que Sting ne joue pas
de son instrument fétiche ce soir. Les 1 heure 50 minutes du show ne sont que
du pur bonheur.
Souhaitons
bon rétablissement à Sting qui, espérons-le, pourra de nouveau, et dans les
plus brefs délais, nous envoûter et nous faire vibrer au son de sa mythique
basse avec son jeu si dépouillé et puissant qui le caractérise tant.
Christophe MENG - Rock'N'Raw - Reproduction interdite © Tous droits réservés.
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