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TITRE:

SVART CROWN (03 DECEMBRE 2019)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

DEATH METAL



Avec un line-up totalement remanié, Svart Crown renait de ces cendres pour proposer un cinquième album "Wolves Among the Ashes". L'occasion rêvée pour Music Waves pour faire le point avec son leader JB Le Bail.
STRUCK - 24.01.2020 -
13 photo(s) - (0) commentaire(s)

L'homme est un loup pour l'homme. Voici la thématique développée sur ce nouvel album de Svart Crown. Outre la face sombre de l'homme, principale source d'inspiration, nous ferons le point avec la tête pensante et dernier membre originel du groupe mais également du dernier album sorti en 2017 sur la vie du groupe et les aspirations plus personnelles de JB Le Bail...





Question traditionnelle du site, quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais mettre marre de répondre ?

JB Le Bail : (Rires) Sérieusement ?


Bien sûr...


Présenter le groupe ?


Et je ne te la poserais pas…


(Rires)


Il semble que le groupe soit en progression constante, car votre album “Witnessing the Fall” a été bien accueilli, le suivant “Profane” encore mieux, alors que le précédent “Abreaction” a été couvert de louanges... mais où comptez-vous donc vous arrêter ? Est-ce que ces retours très positifs, vous ont mis une pression particulière pour la création de “Wolves Among The Ashes” ?

Pas du tout ! Disons que nous nous fixons nos propres limites. Nous sommes contents des retours positifs ou négatifs que nous prenons avec beaucoup d’humilité. Je sais qu’à titre personnel, les retours qui vont me toucher sont ceux des personnes importantes ou proches, de figures musicales -groupes ou personnes avec qui nous travaillons…
Nous fonctionnons avec notre propre instinct et nos envies ! Quant à la progression, la vérité de 2010/ 2011 et celle d’aujourd’hui est très subjective : par exemple, on peut discuter avec quelqu’un qui va nous dire que "Profane" est notre meilleur album et que nous ne pourrons jamais faire mieux. C’est très subjectif ! A un moment donné, on a passé des étapes où chaque album est ancré dans son époque. Et pour ma part, chaque album est un peu comme un enfant et je ne peux pas dire quel est mon préféré… Je peux seulement dire que le dernier en date reflète le plus ce que je suis maintenant et donc forcément, c’est celui avec lequel je suis le plus connecté pour l’instant.


Ce dernier album justement : qui sont ces loups dans les cendres ? Est-ce que c’est ta vision du monde violent et impitoyable ? Cet album est très sombre, est-ce le reflet de ta vision de la société ?

Le loup est une image ! On dit souvent que l’homme est un loup pour l’homme, il faut prendre ce titre ainsi.


Nous avons a toujours été inspiré et nous avons toujours voulu parler des faces les plus sombres de l’homme



Ce sont les thématiques que vous développez dans cet album ?

Complètement ! Ce sont des thématiques présentes depuis la genèse du groupe : nous avons a toujours été inspiré et nous avons toujours voulu parler des faces les plus sombres de l’homme que ce soit de façon historique, sociétale, comportementale, sociologique ou psychologique. Cet album est une réflexion que j’ai eu sur le monde depuis ces deux dernières années.


D’ailleurs, est-ce que cet album est un album concept comme pourrait le suggérer cette introduction cinématographique ?

Non, comme je te disais, c’est vraiment une sorte d’introspection de ces deux dernières années après la période "Abreaction". Ce sont des pensées qui peuvent aller de ma vision du monde comme ça peut être le cas sur le premier morceau ‘Thermageddon’ qui parle vraiment de cette apocalypse que nous sommes en train de nous créer -‘Thermageddon’ est l’apocalypse créé par les changements climatiques- à ma vision de l’amour, des choses plus intimes… Mais tout ça reste très connecté et j’ai l’impression que nous sommes notre propre ennemi et tout cela est très connecté également avec l’idée que l’homme est un loup pour l’homme.


Nous faisons de la musique extrême, sans limite.



Musicalement, certains médias vous placent aux côtés de Deicide, Immolation ou Morbid Angel, alors que votre musique est plus sombre et plus influencée par le black. Pourquoi ce parallèle avec les groupes historique de death ou de death brutal ?

Ce sont nos racines : le death metal est un style qui est et qui a été très important pour nous. On a également beaucoup tourné avec des groupes de death metal. Mais c’est vrai que j’aime à penser que Svart Crown n’est pas que ça ! Nous faisons de la musique extrême, sans limite.
En revanche, c’est clair que Morbid Angel a été un groupe très important : ça s’entend forcément ! Pas mal de gens nous disent que nous avons des vibrations Gojira mais pour moi, la racine, c’est Morbid Angel !


Est-ce que tu pourrais choisir entre black et death, est-ce que c’est incompatible de mélanger les deux, ces deux des frères ennemis ?


Non, non, non, pas du tout ! Ce n’est pas du tout incompatible ! Et je ne peux pas choisir…


Votre précédent album (“Abreaction”) était plein d’ambiances, parfois religieuses. Est-ce nécessaire ces ambiances, qu’est-ce que cela apporte de plus ?

Je pense que le précédent album avait cette petite touche un peu mystique, limite rituelle avec une ambiance un peu vaudou qui entourait le tout… Pour moi, c’est important d’amener une ambiance : j’ai envie de m’évader quand j’écoute un disque, j’ai envie de ressentir des choses et c’est un peu ce que je reproche au death metal et c’est la raison pour laquelle j’adore Morbid Angel qui est du death metal mais avec une âme, quelque chose de grand et profond.


Donc quand je te dis que l’album nous évoque un concept, même si ce n’est pas le cas, tu te dis que tu as réussi ton entreprise avec cet album puisque tu arrives à nous faire voyager ?

Si tu le dis mais oui, c’est une des clés les plus importantes : emmener l’auditeur quelque part, lui permettre de ressentir des choses et lui faire faire un vrai voyage intérieur. Pour moi, c’est l’une des plus grandes réussites de cet album : quand tu l’écoutes de la première à la dernière seconde, tu voyages complétement. On a réussi à amener quelque chose : un vrai voyage avec des morceaux très différents et c’est la chose dont je suis le plus fier avec cet album.



Cet album débute par une piste d’ambiance et un discours martial, quel est ce discours ?


Ce discours est le dernier discours de Jim Jones qui était un prédicateur de la secte "Le Temple du Peuple". Il a amené toute une partie de la population sur une île en Guyane. Il se sentait un peu persécuté, il avait une vision très utopiste du monde et il a décidé d’organiser un suicide collectif suite à l’intervention de l’armée américaine.
Ce discours est composé de bandes retrouvées par le FBI au moment des fouilles. Et on l’entend donner sa vision du monde complétement nihiliste pendant qu’il donne du cyanure à tout le monde. Pendant ce discours, on entend des enfants mourir etc…

Pour la petite histoire, nous avions cette intro qui est connectée d’un point de vue instrumentale avec le deuxième morceau ‘Thermageddon’. Et je cherchais un discours, j’avais en tête un discours très solennel comme un prêtre ou quelque chose comme ça… Et Julien (NdStruck : Julien Negro, le bassiste du groupe) m’a aiguillé sur ce Jim Jones et quand j’ai écouté le discours, j’ai mis la piste en même temps et quelque chose s’est passé… J’ai eu des frissons, ça m’a glacé le sang et pourtant, il en faut pas mal pour me glacer le sang ! C’est l’une des choses les plus horribles que j’ai pu écouter depuis très longtemps parce que c’est vraiment réel, ce n’est pas du cinéma ! Et oui, c’est l’une des choses les plus horribles que l’on puisse faire : massacrer sa propre tribu, ses propres enfants…


Il y a toujours deux, trois voire quatre couches de lecture sur chaque parole.



Serait-il possible de développer de la scène metal extrême, à l’instar d’un Orakle qui intègre des éléments presque philosophiques dans ses paroles ?


Disons que la première couche de lecture va peut-être donner une orientation qui n’est pas celle que nous aimerions donner. Mais c’est ce qui est intéressant : c’est une question d’écriture et ça a toujours été le cas… Il y a toujours deux, trois voire quatre couches de lecture sur chaque parole. On part d’un thème qui est en général assez précis et ça va évoquer de façon très métaphorique d’autres choses.
Par exemple, le morceau ‘Exoria’ -qui signifie ‘Exil’ en grec- part d’un sentiment : les envies d’ailleurs, de fuite… Il peut arriver quelque chose dans ta vie où tu as envie de couper les ponts et partir en voyage pour te ressourcer : une envie d’évasion. Ce morceau cristallise cette envie mais à côté, l’exil d’un point de vue religieux ou géopolitique, c’est l’exode, un déplacement de population… c’est une vision noire de notre monde… Et d’un point de vue humaniste, l’exil peut signifier passer d’un monde à un autre. Quand j’avais ce morceau en tête, j’avais en tête cette image de radeau au milieu d’un fleuve et passer d’une rive à l’autre, comme dans la mythologie grecque au moment de l’arrivée dans les Enfers d’Hadès…


Je pense qu’il y a quelque chose de plus vicieux dans notre musique par rapport à un Gojira




Nous parlions d’Orakle, comme nous aimons les étiquettes, si je te dis que dans la scène française, Svart Crown est le chaînon manquant entre Orakle et Gojira, qu’en penses-tu ?

Je ne suis pas un grand fan d’étiquette. Disons que je peux comprendre le côté Gojira pour ce côté death metal martial et mystique. Après, je pense qu’il y a quelque chose de plus vicieux dans notre musique par rapport à un Gojira ou même un Orakle.
A la limite mais ce serait assez prétentieux de le dire mais je comprendrais plus que tu me dises que nous sommes le chaînon manquant entre Gojira et Deathspell Omega.


Depuis le précédent album, la plupart des membres sont partis sauf toi. Pourquoi ce renouvellement complet de l’équipe : es-tu si invivable que ça ?

(Sourire) Ce n’est pas que ça !


Svart Crown est un groupe très demandant : c’est un groupe qui demande beaucoup mais qui donne peu !


Est-ce que ce changement était dû à une lassitude ou un manque de reconnaissance ?

La vie fait que pas mal de choses se passent et puis Svart Crown est un groupe très demandant : c’est un groupe qui demande beaucoup mais qui donne peu !


Peut-on dire que le groupe est ton projet avant tout ?

Oui, je suis le créateur du groupe, je suis là depuis le début, j’écris principalement toute la musique… donc oui, c’est mon projet ! Mais le fait est que je ne peux pas faire ce groupe tout seul : j’ai besoin d’autres personnes.


Dans quelles mesures les nouveaux membres ont participé à l’écriture de cet album ?

Cet album a été très compliqué ! Cet album a été assez collaboratif.
Pour essayer de la faire courte, "Abreaction" est sorti, on a commencé la tournée, il y avait déjà de grosses tensions… Kevin Paradis est parti, il a fallu trouver un remplaçant et nous avons eu énormément de mal parce que ce n’est pas quelqu’un qu’on remplace comme ça. Et finalement, Ranko -qui est le batteur sur "Profane" et qui est un ami de longue date a toujours été dans le sillage du groupe et malgré son départ, nous étions restés en très bons termes- m’a proposé son aide pour enregistrer le prochain album mais il n’était pas question de lives… Il ne voulait pas revenir mais on l’a tanné et il a finalement accepté. Nous avons fait les premiers concerts qui se sont super bien passés. Dès qu’il est revenu, ça a redonné une impulsion !
La mutation du line-up s’est faite par étape. Il y a d’abord eu le retour de Ranko. Par la suite, Kevin Verlay (NdStruck : guitare) a été absent quelques temps, on l’a remplacé deux fois sur la tournée une première fois par Saroth qui joue dans Temple of Baal qui est également un ami et Clément Flandrois qui a joué dans le groupe pendant longtemps et qui est également un ami très proche… Quand a fait revenir ces éléments, quelque chose de fluide et naturel s’est passé.

La vie fait qu’il y a des opportunités, des changements… qui font que certaines personnes ne peuvent plus être engagées à un groupe, comme Ludovic (NdStruck : Ludovic Veyssière) qui est passé à autre chose en ayant d’autres priorités…

Donc pour répondre à ta question, les nouveaux membres ont influencé l’écriture de ce nouvel album. En fait, nous avons fait le disque Ranko et moi. On a créé une vraie symbiose en travaillant tous les deux. Mais à la fin, nous n’avions plus de jus… On voyait qu’on tournait en rond : je savais que la base était bonne mais il manquait quelque chose. Le retour de Clément a permis de redonner tout ça : arrangement, ambiance…  


Nous sommes esclaves de notre inspiration !




Un titre comme ‘Down To Nowhere’ est plus proche du doom, du dark metal ou du gothique (on peut y entendre du Paradise Lost), est-ce une volonté après plus de quinze ans, de s’éloigner d’un genre qui vous contraint (avec un rythme ternaire également) ? Est-ce que vous souhaitez explorer de nouveaux genres ?

Nous sommes esclaves de notre inspiration ! J’estime que ce qui a été fait, a été fait. Je ne peux pas me mentir à moi-même et faire autre chose que de suivre mon instinct et mes envies.
Encore une fois, c’est subjectif, très personnel voire égoïste par rapport aux autres membres du groupe mais c’est comme ça ! Tu ne peux pas contrôler les envies, les mélodies… et ce morceau est un morceau hyper important pour moi et c’est la raison pour laquelle il est sur cet album.
J’arrive à différencier quand un morceau est du Svart Crown ou n’en est pas et pour moi, ce morceau est un morceau de Svart Crown mais fait de façon différente. Je suis un énorme fan de rock des années 1990 -ça peut aller du grunge au trip-hop- et pour moi, ce morceau c’est comme si Masive Attack jammait avec Gorgoroth : un morceau très introspectif, très lent. Dans la tournure rythmique et mélodique, ce morceau a été construit comme un morceau rock voire pop : il est très simple…
Oui, j’avais envie de faire autre chose et peut-être me prouver qu’on pouvait faire autre chose !


Vous intégrez des harmonies orientales notamment sur le titre final, est-ce que cela traduit aussi cette démarche de vous éloigner d’un style et comment réponds-tu à ceux qui te reprocheraient de trahir le genre ?

Disons que j’aime à penser que les portes ont déjà été ouvertes depuis le départ et on a toujours eu un style plus ou moins libre (Sourire).
Même s’il faut respecter les traditions, je n’y ai jamais vraiment été attaché et donc je fais ce que je veux… Et si les gens ne suivent ou ne comprennent pas la démarche, tant pis…


Cet album laisse un sentiment de désenchantement après son écoute, mais aussi un sentiment de bien-être, presque de paix intérieure, comme le calme après une tempête, est-ce que c’est ce que vous avez recherché ? Est-ce ce sentiment que vous avez éprouvé lors de la fin de son enregistrement, comme une sorte d'accomplissement de libération, faisant de vous la Reine des Neiges du Black ?


Oh non (Rires) ! Tu nous as fait monter et tu as tout coupé ! En fait, tu as allumé la lumière et tu as mis les chaussettes (Rires) ! Tu avais trouvé les bons mots parce que tu sais une des quêtes personnelles est d’aller bien et d’être bien dans ma vie…


On a parlé de cet album avec cette thématique de l’homme qui est un loup pour l’homme, quelle est la lueur d’espoir ?

Aller bien ! Être en harmonie avec soi-même ! Être en paix ! De toute façon, la dernière phrase de l’album est de trouver cette paix intérieure.


Et l’as-tu trouvé personnellement ?


C’est une quête de tous les jours. Quand tu fais des albums aussi torturés et sombres, c’est très représentatif. Cet album, c’est moi aujourd’hui mais tu as vraiment cette quête perpétuelle de trouver son chemin, vivre dans le monde dans lequel nous sommes ce qui est compliqué non seulement pour moi mais pour tout le monde… C’est une quête sans fin !




Et concernant les quêtes, quelles sont tes attentes pour cet album ?

Rien ! J’essaie de ne rien attendre parce que de toutes façons quand tu attends trop, tu es tout le temps déçu. Et avec ce genre de projet, il ne faut pas attendre, il faut faire ! J’ai juste envie de faire vivre l’album un certain temps, qu’il puisse trouver son public et qu’il fasse écho à certaines personnes : c’est tout !


On a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent posée, au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?


C’est toujours compliqué mais non, non, tu m’as demandé qu’est-ce que j’attendais… Non, je n’ai pas des questions auxquelles j’aurais voulu répondre…


Ma plus grosse bataille est de lutter contre moi-même, contre mes propres démons : mon plus grand ennemi, c’est moi-même !



Donc hormis la Reine des Neiges du Black, tu valides cette interview ?

(Rires) Oui, oui…
Non le dernier truc que j’aimerais ajouter sur le dernier morceau : c’est que tu as un point de vue très macro, très général sur la vision du monde et ça se conclut sur quelque chose de très personnel et intime -probablement le plus intime réalisé. ‘Living with the Enemy’ -puisque c’est de ce morceau qu’il s’agit- part du principe que l’ennemi, c’est soi… C’est quelque chose de très, très important parce qu’on cherche souvent à rejeter la faute sur quelqu’un d’autre alors que nous sommes notre propre ennemi.
Ma plus grosse bataille est de lutter contre moi-même, contre mes propres démons : mon plus grand ennemi, c’est moi-même !

C’est une belle conclusion qui laisse à réfléchir parce qu’il est vrai que nous avons tous tendance à vouloir rejeter la faute sur une tierce personne en oubliant nos propres torts…

C’est ça ! Je pense que rien n’est insurmontable dans la vie en général, il faut juste travailler sur soi : c’est très introspectif !





Mais ce message finalement positif n’est pas paradoxal pour un groupe extrême comme Svart Crown ?


Je ne pense que ce soit positif, c’est réaliste. Nous avons tous nos démons et cet album est noir parce que nous avons tous cette part noire en nous et il faut l’accepter, c’était un peu le sujet de "Abreaction" qui était très cathartique : nous devons accepter cette part sombre et en explorer les fins fonds et arriver à la sublimer. Oui, il peut y avoir des choses très positives dans la noirceur.
Il faut accepter qui on est et vivre en harmonie avec soi-même : c’est très important et c’est ça la quête de notre existence tout simplement.


Merci à ThibautK pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/svartcrown/
 
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