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TITRE:

JUNIOR RODRIGUEZ (03 MARS 2020)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK



Nous sommes partis à la rencontre de Junior Rodriguez, grand voyageur, gymnaste de la batterie capable de faire le grand écart entre Dick Rivers et Loudblast, amateur d'art... et surtout auteur et interprète multi-instrumentiste de son premier album solo.
NUNO777 - 18.03.2020 -
13 photo(s) - (0) commentaire(s)

Quelle est la question qu’on t'a trop souvent posée et à laquelle tu en as marre de répondre ?

JUNIOR RODRIGUEZ : Présentez-vous…


Ça tombe bien puisque nous allons commencer par un quizz. Quel est le point commun entre Betraying The Martyrs, Waxx, Dick Rivers, Loudblast, Airnadette, Inhatred?

Je dirais moi (rires) !





Justement, pour te présenter voici un panel de tout ce que tu as pu faire jusqu’à maintenant. Car tu as participé ou collaboré avec tous ces artistes. Y-a-t’il un fil conducteur entre toutes ces collaborations ? Est-ce qu’il y a une logique derrière tout ça, ou est-ce que tu agis de manière instinctive selon l’opportunité du moment ?

C’est un peu tout ça en réalité. C’est beaucoup de hasard, des rencontres qui ont créé des opportunités que j’ai saisies assez naturellement. Quand je suis parti à Los Angeles c’était pour suivre Dick Rivers car on ne savait pas où travailler dans Paris - tout est un peu cher ici. On a vu une église dans le Missouri et on s’est dit que l’on pourrait enregistrer dedans, etc. De fil en anguille je rencontre des gens là-bas, Alain Johaness, Dave Grohl, etc. Et à chaque fois c’est "Ça te dit de faire ça ? Bah ouais carrément, allez vas-y… ". J’ai rejoint des groupes au pied levé qui devaient se produire cinq jours plus tard au Glastonbury par exemple, on voit rapidement si ça le fait et on y va !


Pour continuer dans l’esprit des rencontres qui t’amènent à des projets, peut-on dire que c’est ta rencontre avec Albéric Jouzeau, avec qui tu as réalisé une série de documentaires en Islande, qui a tout déclenché ?

Oui, la rencontre avec Albéric s’est faite par le plus grand des hasards. Un an avant la rencontre je jouais au Hard Rock Café et Albéric avait un rendez-vous professionnel là-bas. Il m’a vu en train de jouer et il a dû être intrigué par ma présence car trois jours après j’avais un mail d’Albéric me disant qu’il adorait ce que je faisais et me demandant si quelqu'un filmait ce que je faisais. Je lui explique ce que je fais, que personne ne documente mes prestations…Il me dit qu’il peut venir chez moi dans quelques jours pour filmer et voir ce que ça donne. Le gars arrive avec une équipe de tournage à la maison, j’ai halluciné. Ça a duré quelques mois comme ça, il documentait et filmait un peu tout ce que je faisais et il m’avoue qu’il a une idée en tête depuis quelques temps et qu’il veut faire un film. « Un film sur toi, on t’emmène dans un endroit que tu n'as jamais vu de ta vie, tu créés sur place en partant de rien pour voir comment la nature t’influence ». Et voilà, c’est né comme ça.





C’est d’ailleurs un documentaire passionnant et très bien réalisé qui peut se regarder bien sûr mais aussi s’écouter les yeux fermés tant les détails sonores sont riches. Est-il prévu de faire une saison 2 après les 10 premiers épisodes ?

Alors non, ce n’est pas prévu, on ne s’est pas dit qu’on allait faire une saison 2, mais après c’est sûr qu’on aimerait bien. Mais ça nous a pris tellement de temps et d’énergie, car c’est Albéric qui a tout fait, qui a tout réalisé, moi j’ai fait toute la partie son, ça nous a pris deux ans de travail. Je suis revenu avec 170 pistes enregistrées, 25 minutes de musique que j’ai dû condenser…on est sortis de l’aventure épuisés. On est un peu dans une phase de repos en ce moment, mais je sais qu’il est parti en Sibérie pour tourner des pubs pour une marque dans un style un peu « nature » et il se retrouve à faire plein de trucs dans ce genre, c’est assez drôle. Mais pourquoi pas, on y pense.





Le single 'Just Like You' que l’on peut voir avec le clip de Albéric Jouzeau tourné en Namibie a été mixé par Mark Stent (Depeche Mode, Oasis, Muse, Massive Attack, Bjork, Paul MacCartney du East West Studios - Los Angeles ). Comment s’est fait la rencontre ?

Ça vient d'un de mes producteurs, Fred Versailles, qui a travaillé avec Mark Stent et qui le connait depuis trente ans et quand on a commencé à mettre tout en boite avec le label on a misé sur ce titre comme single. Il connait mes influences et notamment Massive Attack que j’adore et il me dit « tu sais le producteur de Massive Attack je le connais très bien, c’est Mark Stent, je suis sûr qu’il serait intéressé ». Je ne le croyais pas et il ajoute « là, il est avec Paul McCartney en studio mais je vais voir s’il a du temps ». Et le lendemain il m’appelle : « Ouais c’est bon, il nous la fais gratos, avec Paul McCartney dans le studio à côté…».


Paul McCartney qui nous félicite pour notre travail...


Tu n’en as pas profité pour demander à Paul de venir taper l’incruste ?

Non, je n’ai pas osé, t’imagines (rires). D’autant, que Mark nous envoie un premier jet et nous glisse dans le mail que McCartney nous félicite...


Tu es un voyageur qui puise son inspiration de ses découvertes et qui s’imprègne des lieux comme on peut le voir dans la série « Starting From Nowhere ». Est-ce que ce mouvement est nécessaire pour déclencher la composition ? Aurais-tu pu composer le même album enfermé dans ton studio à Paris par exemple ?

Pas du tout, ça c’est sûr !


Après une telle expérience, appréhendes-tu de composer dans des conditions plus « normales » ?

C’est la grande question, même si je ne suis pas du tout dans ce type d’interrogation. J’aime prendre le temps, laisser passer les choses, et agir au bon moment. Pour la suite, je laisse le hasard faire, et pour le moment je n’ai pas eu à le regretter. S’il n’y avait pas eu Albéric je pense que je n’aurais pas fait cet album du tout car à la base j’étais parti pour faire un EP chez moi sans trop de prétention, juste me faire plaisir. D’un coup le projet à fait un bond sans que je calcule quoique ce soit. C’est après coup, quand j’ai vu le film au Grand Rex que j’ai réalisé le truc.





Après ça, c’est difficile de revenir à des choses simples genre un EP à la maison…

Oui, totalement. J’y réfléchissais d’ailleurs ce matin en prenant ma douche. Qu’est-ce que je vais faire après ça ? Déjà, est-ce que je vais encore faire un album ou est-ce que ça va s’arrêter là ? Était-ce un trip, un one-shot ? C’est sûr que j’ai plein d’idées, que j’ai l’envie de faire, mais est-ce que j’aurai la pleine satisfaction de refaire ce que j’ai déjà fait avec les EP…je ne sais pas et je laisse les choses venir, les occasions qui pourraient tomber. Si ça se trouve, je vais me retrouver en Chine, à enregistrer je sais ne pas quoi, tu vois. Ou peut-être même l’inverse en faisant un vrai album studio 100% classique et voir ce que ça donne.


A part toi, qui joue sur ce disque ?

Personne (rires). Si, il y a Yani mon bassiste qui chante sur « Sur Les Toits de Montréal » et c’est lui qui a écrit les paroles.


Condition sine qua none pour pouvoir chanter dessus (rires) ?

Non, non (rires), il même fait quelques chœurs par-ci par-là. Yani me suit depuis les débuts, c’est un peu le membre fondateur du groupe avec moi. On s’est rencontrés sur la tournée à Montréal de Airnadette et lui remplaçait Gunter (NDLR : Gunter Love, personnage joué sur scène par Sylvain Quimène). A ce moment j’avais fait des maquettes de mon projet solo, je lui ai fait écouter et il a bien aimé. En revenant de Montréal je signe avec une productrice qui me cale un concert au Sentier des Halles une semaine après pour une inauguration. Je veux bien mais je n’ai pas de groupe pour jouer mes morceaux, Yani est à côté de moi sur mon canapé, on est en mode blues de retour de tournée, et je lui demande s’il sait jouer de la basse. Non, bon bah je vais t’apprendre, prends cette basse (rires). Et c’est devenu comme ça le membre du groupe fondateur. Du coup il chante sur l’album et il y a Nelson Martins qui a été guitariste avec moi sur Darkness Dynamite qui fait un solo à un moment.


Jouer de tous les instruments est la condition de ma liberté artistique


Tu as commencé par faire de la batterie puis de la guitare. Est-ce que tu as du mal à déléguer ou est-ce que la maitrise de tous les instruments de base est la condition de ta liberté artistique ?

C’est clairement la condition de ma liberté. Quand j’ai eu une maitrise des fondements de guitare, basse, batterie et même des arrangements c’est à ce moment que j’ai pu mettre en musique ce que je n’arrivais pas à transmettre pour que d’autres le fassent. Ça ne rendait jamais comme ce que j’avais dans la tête. Et dans ce disque, c’est tel que j’avais envie d’entendre de A à Z ce que j’avais en tête. Par contre, pour le live je délègue totalement. J’ai des musiciens suffisamment bons, et même vraiment excellents, en qui j’ai une totale confiance et à qui je laisse une grande liberté dans le cadre de ce que j’écris.





Ton disque « Stellar Dream » est très cohérent dans sa globalité bien qu’il aborde beaucoup de styles comme le trip-hop, le rock psyché bien sûr, la pop et même le stoner-doom dans certains riffs et rythmes lourds. Comment parviens-tu à rendre le tout homogène ?

C’est naturel j’imagine car je n’y ai pas pensé véritablement. Quand j’écris j’ai plein d’idées d’ambiances, d’atmosphères qui viennent. Je me dis « on va commencer comme ça et ensuite tout va monter comme ça, après ça va se calmer ». En général j’ai assez rapidement un plan global de la chanson, surtout de l’émotion que je veux générer au fur et à mesure du titre et où je veux emmener l’auditeur. Ensuite c’est plus un cheminement qui fait que ça passe par mes influenceuses et que ça génère ce genre de fluctuation stylistique, je dirais.


La moitié des titres ('Stellar Dream', 'Dali Was A Liar', 'Down Your Tears', 'Pissed Off', 'Panopticon Revolution', 'Sur les Toits de Montreal') est heavy, alternatif ou stoner. Est-ce en lien avec tes premières influences ?

Oui, complétement.


L’autre moitié est plus popisante, plus éthérée par fois ('Starting From Nowhere', 'My Love My Friend'). Ce sont des influences plus tardives ?

Non, ce sont des influences anciennes aussi. J’ai toujours grandi avec cette dualité qui était très metal lourd depuis toujours et en même temps les musiques plus aériennes comme Massive Attack, Bjork, Cocteau Twins, Sigur Rors. Tu vois, Sigur Ros est une plus grosse influence pour moi que Queens Of The Stone Age, par exemple. Je préfère l’effet de la puissance des guitares de QOTSA mais l’intensité de Sigur Ros.  


En live je cherche à emmener les gens dans des endroits où ils ne s'attendent pas


Est-ce qu’on ne retrouve pas dans cette distinction le travail en studio plus affiné et le rendu live avec le son plus brut des instruments ?

Oui, déjà en live on est avec une guitare, une batterie et une basse. Après on met beaucoup de samples pour restituer un peu tout ce qu’on a pas sur scène en terme d’instruments, les claviers, les synthés, ce qui apporte des textures. En live je cherche autant la puissance que d’emmener les gens dans des endroits où il ne s’attendent pas.





Le morceau 'Sur les Toits de Montréal' est magnifique avec cette superbe ligne mélodieuse et poétique qui ponctue les refrains. Il est aussi singulier avec son titre en français. Pour quelle raison ? A-t-il une valeur particulière ?

Oui, effectivement. Ce titre raconte la naissance de tout ce projet quand on était avec Yani à Montréal et qu’on s’est retrouvés sur un toit de building à découvrir la ville sous la neige, waouh. J’ai dit à Yani que j’aimerais bien qu’il écrive une chanson pour l’album, qui synthétise la naissance du projet et cette rencontre. Et comme il écrit très bien en français c’est né comme ça. On l’a testé et ça a tout de suite matché.


Le rendu sonore du chant est très particulier dans tout l’album avec beaucoup de reverb'. Pourquoi ce choix ?

C’est un choix stylistique. Je trouve que ça va bien avec ma voix. Et surtout ça donne un ton à l’album. Je trouve que la voix donne un lien à tout l’album.


Sur scène est-ce que tu gardes cet effet-là ?

Oui, ça peut varier un peu plus mais globalement on utilise beaucoup de reverb' sur la voix, et beaucoup d’effets en général.


Tu mentionnes particulièrement la notion d’ambiance. Tu considères l’aspect live comme un voyage, et est-ce que consolides cela avec une lumière ou une scénographie spécifique ?

Oui, totalement. C’est pour ça que j’ai une équipe technique qui me suit avec Romain à la lumière et Alfred au son, et pour moi ils font partie intégrante car si les effets sont mal calés sur la voix ça n’a pas le même rendu, la lumière si elle n’est pas synchronisée sur ce qu’on fait, avec les intensités aux bons endroits, ça colle pas. C’est pour ça d’ailleurs qu’à La Boule Noire et sur certaines dates on avait des lasers 3D avec nous. On en a cinq qui créent un véritable spectacle 3D sur scène et ça produit des effets de malade.


Vous avez réussi à entrer ça à La Boule Noire ? (rires)

Oui, les mecs ont halluciné, on a fait rentrer trois lasers amenés par un camion de matériel. Ils ne croyaient pas que l’on pourrait le faire et pourtant on la fait, et les mecs de la Boule Noire nous ont dit qu’ils n’avaient jamais vu ça avant. Le live c’est ce qui valide l’album en fait. Si tu n’arrives pas à reproduire le disque sur scène, voire à le maximiser c’est que tu as peut-être raté quelque chose.





Le titre ‘Dali Was A Liar’ apparait sur l'EP que tu avais sorti en 2016 "Tryptyk Album, Vol.2", et c’est le seul titre repris dans "Stellar Dream". Il a été réenregistré dans une nouvelle tonalité si je ne me trompe pas. Pourquoi ce titre de morceau ? Pourquoi l’avoir repris en le modifiant ?

Sur l’EP ce titre n’était pas assez mis en valeur je trouve, et Yani pensait aussi que l’on pourrait en faire quelque chose. Donc je l’ai mis sur l’album en l’enregistrant un ton au-dessus. L’histoire de ce titre c’est que je suis un grand fan de Dali, de Magritte et tout le mouvement surréaliste, j’ai étudié son œuvre en école d’art et j’avais découvert un documentaire très rare qui met en scène des discussions d’un club d’amateurs hardcore de Dali et dans ce documentaire il est dit que Dali considérait que la reconnaissance ultime apparaissait au moment où des faux de tes œuvres étaient réalisées. Et Dali a collectionné pendant des années et secrètement toutes les copies qu’il trouvait et qu’il entreposait dans une galerie secrète accessible par un accès souterrain. Le documentaire montre les débats parfois houleux entre fans et un intervenant dit à un moment « de toute façon Dali est un menteur ». Dali a décidé de se faire enterrer sous le porche d’entrée du musée qui porte son nom en Espagne, et quand tu entres dans ce musée tu marches sur lui (rires) et je trouve ça hallucinant. Voilà, la chanson parle de tout ça.


Je trouve drôle que ma mère puisse tomber sur la chronique de mon disque dans le dernier Voici


Ton album est chroniqué dans de nombreux média, du grand public jusqu’à la presse rock spécialisée. Il y a même Voici qui en parle …ça fait quel effet d’avoir sa chronique dans Voici ? Comment reçois-tu cette exposition médiatique élargie ? Est-ce important de toucher le maximum de personnes et de sortir d’une niche de spécialiste ?

Je ne sais pas si c’est important mais je trouve sympa de voir que tu peux toucher des médias plus larges et du coup un public plus large. Voici c’est le magazine que tu retrouves dans les salles d’attente des médecins, donc si une petite dame vient se faire soigner et qu’elle tombe sur ce que je fais et bien pourquoi pas, tant mieux. C’est tout bête, mais ma mère qui tombe dessus c’est marrant (rires).


Le réputé magazine anglais Classic Rock UK a écrit "If Led Zeppelin was just one guy and was French, then Led Zepp would be Junior Rodriguez". Est-ce que ça ne met pas trop de pression ce genre de comparaison ?

Oui un peu, d’autant plus que c’est la première critique que j’ai reçue depuis que j’ai débuté ce projet. C’est sorti de nulle part…


Comment expliques-tu cet accueil ?

Je t’avoue que je ne sais pas du tout…Je m’attendais pas du tout à cet accueil en réalité. Surtout en France j’ai l’impression que les personnes sont méfiantes dès qu’un musicien est seul sur un projet.


En France et de l’autre côté de la Manche... Est-ce une terre propice pour recevoir positivement ta musique ? As-tu des échos des USA ?

Oui, clairement. Surtout avec les réseaux sociaux, on peut avoir des retours des lectures Spotify, Deezer et on voit que l’étranger est une part importante des auditeurs. On n’a pas une vraie couverture médiatique à l’étranger, on s’est beaucoup concentré sur la France, mais on aimerait bien le faire.


Quelles sont tes attentes maintenant que l’album est sorti ?

Que les gens l’écoutent et continuent à l’écouter, qu’il puisse trouver sa place dans le paysage musical français actuel, ça me va très bien. Si ça peut nous amener à tourner et voyager davantage, car c’est aussi un de mes buts, de voyager pour la musique…


J’ai lu que tu ne faisais aucune répétition avant les concerts. Est-ce vrai?

Oui, c’est vrai. On est du genre à se dire « ah tiens dans une semaine on a un concert, faudrait peut-être commencer à y penser » (rires)…On fait deux repèts et c’est tout. Pour la Boule Noire on a un peu plus répété mais on avait aussi un show avec des lasers pendant une heure et demie. Mais là avec le groupe on ne s’est pas vus depuis la Boule Noire quasiment, mi-novembre. Ah si, on s’est vus en janvier…et je les vois ce soir (rires).





On a commencé cette interview par la question qu’on t'a trop souvent posée, au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?

Alors là je ne vois pas du tout…


Je te propose que l’on commence par cette question la prochaine fois que l’on discutera.

Ok, yes !


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/juniorrodriguezofficial/
 
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