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TITRE:

TOYBLOÏD (01 JUILLET 2020)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

ROCK ALTERNATIF



Avec "Modern Love", Toybloïd se met totalement à nu et se dévoile entièrement à ses auditeurs ! Lou et Greg nous disent plus...
STRUCK - 24.07.2020 -
9 photo(s) - (0) commentaire(s)

Music Waves a rencontré les membres de Toybloïd pour évoquer son deuxième album, le bien nommé "Modern Love", album autobiographique et totalement assumé qui aborde notamment une sexualité différente de celle véhiculée par les médias de masse... Ce sont donc des membres d'un Toybloïd libéré qui nous présentent le fruit de son travail considéré outre-Manche comme le "grunge à la française"...


Nous aimons commencer nos interviews par une question désormais traditionnelle : quelle est la question qu’on va trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?

Lou : La question chiante ? Je n’en ai aucune idée…

Greg : Oh si, je dirais quand même les influences et le nom du groupe… mais c’est le lot de tous les groupes…

Lou : Et bien moi non, j’adore les médias : il n’y a pas de mauvaise question (Rires) !


Vous dites que le groupe a été formé il y a 12 ans mais a vraiment décollé avec la sortie du premier album et l’arrivée de Greg il y a quatre ans (en remplacement de Pierre). Pourquoi avoir attendu huit ans pour sortir ce premier album ?

Lou : Parce que nous étions des petits jeunots, on était des ados, on faisait ça à côté de nos cours. On avait une vie parallèle (Rires) ! Ce premier album a mis du temps parce qu’il fallait qu’on comprenne qu’on peut faire de la musique, on peut en vivre, on peut kiffer…


… "on peut en vivre"… vous vivez de votre musique aujourd’hui ?

Lou : Oui, et en découvrant pôle emploi aussi (Rires) !

Greg : Cette année avec la sortie du premier album, en changeant de tourneur… on pouvait avoir le statut d’intermittents uniquement avec le groupe. Mais non, aujourd’hui, nous ne pouvons pas vivre à 100% que du groupe.


Au bout d’un moment, nous avions envie de respirer et qu’on nous laisse décider…





Après l’apprentissage du premier album, qu’avez-vous appris et est-ce que vous avez modifié votre façon de faire sur celui-ci ?

Lou : Greg est arrivé à la fin de la promo du premier album. A la fin du premier album, nous en avions un peu marre : nous voulions décider de nos clips, de nos photos, des lieux où on allait jouer… Nous n’étions plus des ados, nous n’avions plus envie d’une équipe qui décidait pour nous du lieu de tournage du prochain clip, de la sonorité du prochain album… Au bout d’un moment, nous avions envie de respirer et qu’on nous laisse décider… 


C’est assez paradoxal puisque vous nous aviez dit que cette année marquait notamment l’arrivée d’un nouveau tourneur mais aussi un nouveau label. On pourrait penser que vous auriez plus de contraintes finalement ?

Lou : Oui, mais le cheminement a fait qu’au début, on s’est dit qu’on en avait marre et on voulait être seuls. Pendant deux ans, on a fait l’album seuls, en faisant les clips, les pochettes, l’enregistrement… on s’est débrouillé avec un crowdfunding, notre argent de poche… et le fait d’arriver chez les labels, les tourneurs avec notre produit... a tout changé ! On avait tellement posé notre patte artistique que les petits coups de pouce qu’on a reçus de Rage Tour ou KMS étaient exactement ce qu’il fallait. Mais on ne s’y attendait pas : il y a encore un an, on démarchait encore nos concerts nous-mêmes… Il y a eu beaucoup de remise en question mais en même temps, il le fallait pour avancer.


Tu as cité KMS : ne crains-tu pas d’être cataloguée d’être pistonnée (Ndlr : KMS est le label de Nikolas Sirkis dont Lou est la nièce) ? D’ailleurs, pour être franc, je pensais que ça allait être la question qui revenait le plus souvent…

Lou : C’est marrant parce qu’on ne me la pose pas si souvent et nous sommes quand même très différents de l’univers d’Indochine. On a eu la chance de faire des premières parties.


Justement : en œuvrant dans un style différent, ça aurait pu accentuer cette idée de piston…

Greg : Clairement, Lou n’était pas chaude pour signer chez KMS pour les raisons que tu évoques. Mais pour être droits dans nos bottes, nous avons tout fait tous seuls pendant deux ans et nous sommes allés contacter les labels dont KMS juste après. Nous voulons défendre cet album et quand KMS te propose un contrat de distribution, tu prends…

Lou : J’ai mis du temps à me décomplexer et à me dire que les familles Higelin, Chedid… partent en tournée ensemble. Je n’aime pas du tout cette image du "tout le monde s’aime" mais ce n’est que mon avis. Mais je me suis dit que si, eux, n’en avaient rien à foutre, j’ai également le droit de rien en avoir à faire… Malgré tout, ça a été une petite quête personnelle !


On a toujours été loin de la provoc’ !




La pochette de votre album montre - en accord avec le titre de l’album "Modern Love" - deux personnes, deux femmes qui s’embrassent. Cela montre votre esprit d’ouverture, mais n’y-a-t-il pas derrière tout ça une petite envie de provoquer, comme de sonder les esprits en prenant la température ambiante ?

Lou : Non, on a toujours été loin de la provoc’ au contraire, on est des gentils (Rires) ! Le but est clairement d’ouvrir les esprits et dire que des lesbiennes dans le rock, des femmes grosses qui se roulent des pelles… ça existe !

Greg : Et effectivement, nous voulions montrer ces femmes qui n’ont pas 25 ans et plus proches de la soixantaine. On voulait montrer qu’on pouvait vieillir dans un couple du même sexe.

Lou : L’idée était de trouver deux femmes âgées pour montrer que ça existe et pas seulement trouver des tonnes de pages de porno quand tu tapes "lesbiennes âgées" sur Google.


Démocratiser quelque chose que la norme veut marginaliser en quelque sorte ?

Lou : C’est ça ! Je suis contente d’apporter ma petite contribution sur la question des LGBT dans le milieu metal, rock, punk parce que c’est encore trop rare.


Peut-on parler de 'Modern Love' comme un album concept qui nous ferait voir toutes les couleurs des épreuves de l’amour, de la rupture à l’acceptation de soi ?

Lou : Tout à fait ! Cet album parle globalement de la rupture, qui est assez triste. Madeleine a écrit des textes sur des traumatismes liés au deuil, à l’adolescence… C’est un album totalement autobiographique, majoritairement écrit par une fille pour une fille.


Mais ça peut malgré tout être écouté par un garçon ?

Lou : Totalement !


On aime bien le côté catchy qui fonctionne en concert et sur lequel le public peut chanter




Mais n’est-ce pas dommage que le message fort que vous voulez véhiculer à travers cet album soit en anglais et donc pas forcément compris par ceux qui écoutent votre musique ?

Greg : Sur le précédent album, c’est Pierre -le précédent batteur- qui avait écrit les textes. Pour ce nouvel album, c’est majoritairement Lou qui les a écrits et tu t’es découverte à travers cet album et surtout tu as pris confiance en toi au niveau des textes.
Et musicalement, tous les trois, on aime bien le côté catchy qui fonctionne en concert et sur lequel le public peut chanter, un peu l’inverse du prog où il faut plusieurs écoutes pour rentrer dans l’album - ce que je trouve hyper respectable et que je kiffe également - mais j’adore le côté pop sucré, très simple ou punk efficace dont tu retiens le morceau dès la première écoute et j’ai l’impression qu’on arrive plus à faire ça en anglais.


Tu parlais de prog et tu fais le lien avec notre site qui avant de s’appeler Music Waves était Progressive Waves : une question pour vous, si tu ne devais citer qu’un groupe de prog, quel serait-il ?

Greg : les deux premiers qui me viennent à l’esprit sont Meshuggah -même s’ils sont plus djent finalement- et Devin Townsend que je kiffe particulièrement. Mais effectivement le cliché du groupe prog, c’est Dream Theater et je n’aime pas trop.
La définition du prog est variable mais pour moi, plus des morceaux ce sont des pièces où il faut plusieurs écoutes pour bien les apprécier.


Revenons à votre album, quoi de mieux pour le débuter avec ‘Violence’ avec une entame a cappella qui nous traite de "stupid as fuck". Pourtant le morceau conjugue des refrains énervés et des couplets nerveux rythmé par la basse. Etait-ce une façon de planter le décor mais de montrer que vous pouviez être subtiles au début ?

Lou : Ce n’était pas voulu. On voulait juste qu’au niveau du son, ça soit direct ! Mais effectivement, c’est marrant qu’on commence cet album par une chanson qui s’appelle ‘Violence’ mais c’est la réalité, la vie c’est de la merde, les gars (Rires) !


‘Diamonds’ qui lui succède rentre un peu plus dans le vif du sujet même si sur un pont, la rythmique est plus sautillante, élastique alors que Lou joue de sa voix le plus aigüe. Caresses et coups pourraient être les maîtres mots de la formule Toybloïd, êtes-vous d’accord ?

Lou : Oui, j’aime beaucoup (Sourire) ! ‘Diamonds’ est un morceau qu’on aime énormément jouer en live. C’était à l’époque où le chanteur de Linkin Park est mort et j’avais trop envie de faire un truc qui ressemble à du Linkin Park même si ça n’y ressemble pas (Rires) !


Sur certains morceaux comme ‘Ants’ ou ‘Seven’, on note la voix de Madeleine dans les chœurs, est-ce que celle-ci aimerait passer derrière le micro ?

Lou : (Rires) Non, non, elle ne veut pas !


'Seven' justement, l’atmosphère est plus nocturne sur ce titre avec sa basse et un riff de guitare. Même si elle n’est pas aboutie, on sent comme une envie de créer une atmosphère. Est-ce qu’à l’avenir, vous seriez tentés par écrire un morceau avec une atmosphère plus affirmée ?

Greg : Je dirais que non. L’album a été composé sur des riffs de Lou qui arrivaient par groupe de trois, du coup, il y en a qui se ressemblent au niveau des couleurs… Pour répondre à ta question, je ne dirais pas que c’est l’avenir mais c’est l’envie du moment qui prime : par moment, on veut faire un morceau plus pop et à un autre, on va vouloir juste poser une piste de guitare super frontal.

Lou : Et selon moi, ‘Seven’ est la continuité logique de ‘If you Dare’ du premier album.


Sur ‘Rock ‘N’ Roll’, Lou chante avec une voix qui rappelle parfois Katy Perry…

Lou : Oh yes, ça va !


… sur ‘Donna’ elle est beaucoup plus envoûtante. Comment travailles-tu vocalement, te mets-tu dans la peau d’un personnage ou es-tu naturellement schizophrène ?

Lou : (Rires) C’est drôle ! Pendant longtemps, j’ai pris des cours de chant avec tous les profs de chant de tous les chanteurs de variété de la place de Paris – quand j’étais ado, j’ai rencontré tous les coachs de La Nouvelle Star et ai pris mes cours de chant avec eux. Est-ce que ça a donné le timbre de chant que j’ai ? Je ne sais pas. En tous cas dernièrement, pour cet album, je suis partie avec une prof de chant que j’adore (Emilie Domergue) que j’ai rencontrée parce qu’elle donnait des cours de chants saturés : nous sommes dans une salle à quatre et on apprend à gueuler comme des porcs ! Je voulais qu’elle m’apprenne également comment ne pas me fatiguer en chantant. Donc peu importe le personnage, la schizophrénie… on est fatigué quand on chante. Et je suis très ravie que tu dises que mon chant t’évoque Katy Perry (Rires) !


Après Katy Perry, vous dites que ‘Diamonds’ est inspiré d’une chanson de Rihanna, malgré votre esprit d’ouverture, n’avez-vous pas peur de vous attirer les foudres des rockeurs ?

Greg : J’ai l’impression qu’il y a encore cinq ou six ans c’était le cas, mais c’est fini. Même Mario Duplantier -le batteur de Gojira- cite l’album "Diamonds" de Rihanna en disant qu’il est trop bien. Non au contraire, c’est même presque cool pour certains metalleux hardcore de dire qu’ils écoutent de la pop à côté.

Lou : Et le guitariste d’Extreme a tourné avec Rihanna…


[Les] plaisirs coupables [...] n’ont pas de raison d’être coupables : si tu aimes bien, tu aimes bien !





Belle référence, effectivement Nuno Bettencourt a été guitariste live de Rihanna…

Lou : Oui, la pop est mainstream mais il y a des morceaux dans le mainstream qui sont très, très, très bien !

Greg : On revient à la notion de plaisirs coupables qui n’ont pas de raison d’être coupables : si tu aimes bien, tu aimes bien !

Lou : Nous sommes totalement décomplexés (Rires) !


A l’écoute de cet album et à la lecture de vos réponses à cette interview, peut-on dire que Toybloïd c’est une alchimie avec plein d’influences qui pourraient apparaître comme irréconciliables ? Est-ce que cela veut dire que la recette Toybloïd est sans cesse en ébullition et ne se radicalisera jamais ?

Greg : On revient sur l’avenir mais c’est compliqué de se projeter. On est plus dans le moment présent et concentré à faire vivre cet album. Mais naturellement, même si j’amène ma patte sur la batterie, Toybloïd c’est principalement Lou et Madeleine qui portent le groupe. Et quand elles me demandaient de donner mon avis, en tant que fan du groupe -j’étais fan du groupe avant de l’intégrer- je me disais que si je donnais trop mon avis, la musique du groupe perdrait l’essence du groupe.
Mais la musique du groupe dépendait de l’arrivée soit de Lou ou Madeleine en répétition qui se lançait dans un truc comme ça…

Lou : C’est selon l’humour du jour !


Même si c’était un quatuor, on a l’impression que vous êtes une version énervée et plus rock des Calamités -groupe de filles des 80’s avec un garçon, comme par hasard un batteur. Inconsciemment ça pourrait être une origine que vous auriez voulu dépasser ?

Greg : Putain, Les Calamités… mais tu n’es le premier parce qu’une personne de notre entourage nous saoule avec Les Calamités, il faut vraiment qu’on se penche dessus…


On a trop envie de crier haut et fort qu’être une fille et faire du rock, ce n’est pas anodin, c’est beaucoup trop rare !


A la fin des années 70, Deborah Harry avec son groupe Blondie a montré qu’une femme pouvait jouer dans un groupe de rock crédible. Ce qui était mal considéré avant est aujourd’hui devenu comme une norme. Est-ce que c’est important pour vous d’être pris au sérieux ou est-ce qu’il y a encore des efforts à faire dans cette voie ?

Lou : Oui, tout à fait ! Quand on était ado, on était plus introverties, on ne faisait pas trop attention à comment s’habiller sur scène… Aujourd’hui, on assume et on a trop envie de crier haut et fort qu’être une fille et faire du rock, ce n’est pas anodin, c’est beaucoup trop rare !


L’article ‘grunge à la française’’ sur Rolling Stones vous a-t-il fait plaisir, même si le terme grunge n’est pas le plus adapté ?

Lou : Ça nous a fait plaisir mais c’est vrai que quand j’entends grunge, j’imagine toujours quelque chose de très sale, de jacks mal branchés… mais s’ils estiment qu’on rentre dans cette case-là, pas de souci !

Greg : Oui, ça me fait super plaisir !


Que Rolling Stones parle de vous ou le terme "grunge à la française" ?

Greg : Le combo ! Et même si effectivement grunge laisse l’image que Lou donnait, il n’empêche que c’était aussi des groupes Pearl Jam, Soundgarden… ça restait des ultra léchés et monstrueux et donc "grunge à la française", je trouve ça trop classe !


Et malgré la crise sanitaire qui nous a touchés, quelles sont tes attentes pour cet album sachant qu’une release party était prévue avant notre rencontre… en clair, cette crise compromet vos plans ?

Lou : Pour l’instant, on rebondit bien parce que le soir de la sortie, on a fait un livestream : on est allés enregistrer en studio, on a discuté en direct avec les gens… en fait, c’était un peu la release party on line ! Donc pour l’instant, le planning est assez cool parce qu’il y a eu cette sortie de l’album, cette release party et en septembre, on reprend les concerts. Donc pour l’instant, on prend une petite pause, on prépare ça tranquillement de notre côté…


Peu importe les coups durs, on se relève !




On croise les doigts !

Lou : (Sourire) Tout à fait, il faut juste que les concerts tiennent le coup…

Greg : Malgré tout la Covid nous a fait sauter 30 dates et c’est hyper dur dans la vie du groupe parce que toutes les planètes étaient alignées -on devait partir en tournée en Angleterre, tournée avec Rage Tour en France, des festivals cet été…- tout était mortel et c’est majoritairement reporté. C’est un coup dur mais ça fait 13 ans que Toybloïd existe…

Lou : … peu importent les coups durs, on se relève !


On a commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est la question que vous aimeriez que je vous pose ou à laquelle vous adoreriez répondre ?

Lou : Hum, hum… C’est dur !

Greg : Si tu me poses une question concernant ma batterie, je te parle de batterie pendant une demi-heure et je suis content…

Lou : Oui mais en fait, tu veux faire une interview pour Batterie Magazine (Rires) !
Et de mon côté, peut-être parler des clips… j’aime bien que les gens s’intéressent aux petits détails des clips.


C’est toi qui réalises ces clips ?

Lou : Non…


… et tu aimerais passer derrière la caméra ?

Lou : J’aimerais bien !

Greg : Mais les idées, c’est toujours elle qui les amène.


C’est la prochaine étape ?

Lou : Je ne sais pas, on verra mais j’ai encore de la musique à faire (Rires) !


Merci

Toybloïd : Merci à vous !


Et merci à Adrianstork pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/toybloid/
 
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