Pour ce premier album éponyme -qui n'en est pas vraiment un puisque le groupe compte déjà deux albums à son actif (sorti sous le nom de Rosedale)- le duo français s'est affranchi des codes blues qui lui collaient à la peau en sortant un album plus orienté rock et aux thématiques plus d'actualité que jamais, Rozedale est à la croisée des chemins au théatre de l'Européen...
On aime commencer nos interviews chez Music Waves par cette question, quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?
Amandyn Roses : (Rires) ! Je pense qu’il n’y en a pas vraiment. Des questions vont revenir mais c’est le forcément le cas puisque tu rencontres ces gens pour la première fois.
Charlie Fabert : S’il y en a une qui revient souvent et à laquelle je n’ai pas forcément de réponse, c’est "Quel est votre pire souvenir de concert ?"…
Et je ne vous la poserai pas…
Charlie : (Rires) !
Nous voulions un nom unique pour cet album qui est unique
En revanche, je pensais que le nom du groupe serait celle-ci... En effet, Rozedale a connu une évolution passant de Rosedale à Rozedale et une nouvelle identité visuelle, pourquoi un tel choix ? Une volonté de se détacher du nom d’Amandyn et de vous affirmer comme un groupe ?
Amandyn : Non ! En fait, le début de l’histoire du groupe, c’est vraiment Charlie et moi. Mais c’est vrai qu’au tout début, au moment du choix du nom, nous cherchions un nom avec Rose dedans et aussi parce que la légende dit qu’à Rosedale, Robert Johnson a vendu son âme au Diable à la croisée des chemins. Et comme nos influences vont du blues, rock… Le nom est donc parti de là.
Charlie : Le nom de Rosedale existait déjà justement parce que c’est une ville… et nous voulions un nom unique pour cet album qui est unique. On a réfléchi à comment amener ça et on a eu cette idée de Rozedale. Et nous avons fait ce que personne ne fait à savoir changer de nom (Rires) !
N'avez-vous pas craint de perdre tout le bénéfice de vos premiers sous le nom de Rosedale ?
Amandyn : Nous n’avons pas craint. Nous nous sommes posé la question un petit moment mais nous avons été surpris et contents de voir que le "z" est très vite rentré dans la tête des gens qui se l’ont appropriés et s’en amusent…
Charlie : D’ailleurs, très souvent sur les réseaux, certains écrivent RoZedale pour marquer le coup. Et depuis que nous avons apportés ce "z", nos fans s’appellent les "Rozedaliens" (Rires) !
On a vraiment travaillé dans ce sens pour écrire de belles chansons !
Vous avez passé l’année 2020 a composer et enregistrer ce nouvel album, comment avez-vous traversé la période pandémique et en quoi a-t-elle nourri ces nouvelles compositions ?
Charlie : Comme beaucoup de personnes, nous nous sommes pris le mur en pleine face avec 70 concerts annulés ou reportés : c’était une vraie douche froide d’autant que nous étions chauds à ce moment-là avec pleins de projets… Baladins Tours Production -qui est désormais notre agence de management et producteur- nous a appelé au début du premier confinement pour nous dire qu’il voulait bien produire notre premier album. Autant dire que nous étions partants et il nous a fait aller au boulot (Sourire).
Amandyn : Nous étions super heureux parce que ça donne un objectif pendant cette période particulière.
Charlie : Et ça a influencé la musique dans le sens où du coup, on a écrit beaucoup plus que d’habitude à la maison avec une guitare acoustique et la voix. Ça nous a poussé à faire des recherches beaucoup plus approfondies en matière de mélodies, d’harmonies pour essayer de trouver de beaux accords… On a vraiment travaillé dans ce sens pour écrire de belles chansons !
On sent un album plus grave avec beaucoup de mid-tempos, des compositions très émotionnelles comme ‘Burning’, ‘Where Love Goes’, ‘Somewhere in the Mess’, mélancoliques voire nostalgiques. Est-ce une manière de voir votre insouciance s’effacer ? Une volonté pour vous de sonner plus adulte et d’affirmer une sensibilité d’artiste différente ?
Amandyn : Ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c’est que le "Z" dont nous avons parlé tout à l’heure évoque aussi la zénitude à savoir qu’avec les années, l’âge, nous avons ce côté un peu plus posé justement.
Charlie : C’est vrai que sur cet album, il y a beaucoup de sujets graves, plus profonds. Je crois que l’âge joue effectivement parce que nous n’avons plus 20 ans (Sourire). Mais il y a un vrai message d’espoir. ‘Burning’, par exemple, est un morceau qui parle de l’état de la planète et ce que nous en faisons.
Amandyn : ‘Somewhere in the Mess’ s’adresse plus aux enfants. Dans cette chanson, je pense à mon filleul qui a 5 ans, toi, ta petite nièce qui vient de naître… qui arrivent dans un sacré bazar, un drôle de monde…
C’était déjà le cas par le passé mais peut-être est-ce un peu plus le cas dans cet album, nous abordons des sujets souvent mélancoliques, tristes…
Charlie : Mais en y réfléchissant, il y avait des sujets profonds et graves comme la dépression sur les précédents albums…
Mais l’évolution n’est-elle pas que vous abordez des sujets plus "brûlants", écologiques voire politiques, devenant ainsi un groupe engagé ?
Charlie : Les sujets des chansons sont toujours personnels mais il y a effectivement un côté plus "large".
Et on revient aux RoZedaliens qui se sentent plus concernés par votre message tellement il est d’actualité…
Charlie : C’est vrai mais si c’est le résultat, nous ne l’avions pas recherché.
Amandyn : Non, non… Tout a été fait dans la spontanéité : on essaie toujours d’être honnête dans ce qu’on fait. Nous faisons ce que nous avons envie de faire tout en espérant qu’ils vont aimer mais nous ne composons pas de façon opportuniste en nous disant que c’est ce que les gens attendent.
Nous n’avions pas forcément envie de nous contraindre à faire quelque
chose de plus marqué blues parce que c’est ce que les gens attendaient
Comme nous l’avons constaté, il y a une évolution dans les sujets abordés mais également dans la musique. Le précédent album était essentiellement blues relativement moderne. La base reste mais en étant plus rock et pop, pourquoi une telle évolution ?
Charlie : Dès les débuts du groupe, nous nous sommes dits que nous ne poserons jamais de barrière. Nous écoutions beaucoup de blues quand nous avons fait les deux premiers albums et naturellement quand nous nous sommes mis à écrire, ça sonnait blues.
Avec Amandyn, nous avons toujours écouté beaucoup de choses : nous sommes capables d’écouter du metal, du rock, de la chanson française, du rap… On peut écouter Marilyn Manson et Jacques Brel dans la foulée…
Amandyn : Eminem et Hans Zimmer (Rires) !
Charlie : Nous ne nous posons pas de question quant au style tant que ça nous met les poils ! Naturellement, c’est vrai que ce nouvel album sonnait différemment mais ça nous plaisait et nous n’avions pas forcément envie de nous contraindre à faire quelque chose de plus marqué blues parce que c’est ce que les gens attendaient : nous nous disions que ça n’était pas sincère !
Amandyn : Ce n’est ni sincère, ni plaisant artistiquement.
Charlie : On ne sait pas si les gens aimeront, en tous cas, nous sommes fiers de ce nouvel album.
Même si vous ne savez pas encore si cet album va plaire, en changeant un peu le curseur de votre musique vers quelque chose de plus rock et mainstream, vous êtes conscients qu’elle va toucher un public plus large ?
Amandyn : Un nouveau, peut-être ? On espère et c’est tant mieux (Sourire) ! En tous cas, le single ‘Ghost for You’ qui vient de sortir a été très bien accueilli par le public qui nous suit.
On sent que vous ne souhaitez pas stagner tant musicalement qu’esthétiquement, cela rappelle les grands artistes britanniques comme Gary Moore (qui a fait du blues mais aussi du hard rock) ou bien les Led Zeppelin qui ont su évoluer. Ne craignez-vous que les fans n’arrivent pas à vous suivre surtout en France qui n’est pas connu pour être un pays rock ?
Amandyn : Franchement, non et je ne me suis pas trop posé la question…
Charlie : C’est très vrai ce que tu dis, en France, on a besoin de mettre la musique dans des bocaux avec des étiquettes blues, rock… A côté de ça, une grande partie du public blues écoute autant du blues que du rock. On nous parle tout le temps de Led Zeppelin, AC/DC…
En revanche, si vous aviez sorti cet album en début de carrière et ensuite, sortir des albums plus blues, ça aurait été plus compliqué…
Charlie : Je pense que ça choquerait plus. Le rock est malgré tout plus populaire que le blues qui est plus une musique de niche. Je pense que ça aurait été plus dur mais demain, on voulait faire un album de blues acoustique, on ne s’empêcherait pas de le faire.
C’est une recherche en termes d’émotion mais pas en termes de démonstration.
Cet album est là pour mettre dans un écrin la voix d’Amandyn qui fait preuve d’une grande maitrise autant dans la gravité que dans l’énergie. Etait-ce le but et de façon générale, comment composez-vous : la musique dans un premier temps puis les voix ou l’inverse ?
Amandyn : Nous n’avons pas vraiment de règle mais c’est vrai qu’en général, ça vient de Charlie que je considère comme un très bon compositeur et j’adore travailler avec lui…
Par exemple, ça peut être une mélodie qui va me venir en tête et que je fais en yaourt. Il va prendre sa guitare et on va développer les idées. Ou ça peut être Charlie qui s’enferme une journée dans le bureau avec une idée précise : il va enregistrer, me faire écouter et je vais essayer de poser ma voix sur ses idées… Ça peut être également : il prend sa guitare, il joue ce qu’il vient et j’improvise dessus… C’est très aléatoire ! Mais on a fait une grande recherche pour mettre en valeur la musique.
Charlie : Parfois, il y a des changements de tonalité au milieu des morceaux qui ne sont pas forcément logiques mais on s’est battus pour les amener parce qu’avec Amandyn, pour nous la musique, c’est du chuchotement au cri, de l’ombre à la lumière… Dans certains cas, c’est vraiment important et la voix d’Amandyn permet cela. Et ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir jouer avec des couplets par exemple très graves et monter d’un coup sur un refrain pour donner un côté explosif. C’est une recherche en termes d’émotion mais pas en termes de démonstration.
On ressent cette maitrise où tout semble très calculé et bien pensé, la note juste, le ton juste, est-ce que vous laissez malgré tout de la place à la spontanéité lorsque vous composez ou bien est ce que tout est très intellectualisé ?
Amandyn : Oui, c’est beaucoup de ressenti.
Charlie : Toutes les bases sont spontanées mais après, il y a un retravail. Je crois qu’à chaque fois, on a 80% du morceau très spontanément parce qu’on écrit énormément de trucs qu’on met de côté parce qu’avec le recul, on les écoute différemment. Avec le recul, dans la partie recherche qui est moins spontanée mais plus réfléchie, on essaie de retrouver les émotions. Mais on n’a jamais voulu tomber dans la démonstration, raison pour laquelle il y a beaucoup moins de solos de guitare sur cet album par rapport aux précédents. Les solos sont plus courts et pensés différemment pour faire des chansons et non pas des prétextes des envolées lyriques ou solos de guitares…
Amandyn : Mais en live, ce sera différent (Sourire) !
C’est un peu le paradoxe de cet album : il y a moins de solos de guitare
en revanche, il y a beaucoup plus de guitare d’une manière générale.
Tu as répondu en grande partie que les soli de guitare sont un peu moins nombreux sur ce disque où le piano intervient un peu plus pour opérer un rééquilibrage guidé par les compositions finalement…
Charlie : C’est un peu le paradoxe de cet album : il y a moins de solos de guitare en revanche, il y a beaucoup plus de guitare d’une manière générale. Il y a un travail de recherche : sur chaque chanson, il y a cinq ou six guitares qui s’entremêlent, on a créé des couches pour amener du relief au morceau.
On a évoqué tout à l’heure le single ‘Ghost for You’ est l’un des titres les plus contrastés avec ses couplets relativement calmes et son refrain très énergique que l’on retrouve souvent dans le metal (Amaranthe, Anneke Van Giesbergen) et parfois le hard rock. On a l’impression que vous pourriez creuser dans cette voie tant votre potentiel et technique semble pouvoir briser ses barrières. Le metal et le progressif pourraient être une évolution pour vous ?
Amandyn : J’ai envie de dire que ce sont des musiques que j’aime écouter, on ne sait jamais de quoi demain sera fait -on ne peut jamais dire "jamais"-, mais aujourd’hui, ce n’est pas l’objectif.
Charlie : On ne cherche pas forcément un album différent à chaque fois, on cherche à faire quelque chose qui nous ressemble au moment où nous en sommes dans notre vie, dans notre évolution musicale… Encore une fois, on ne ressent pas le besoin d’être catégorisé dans un style particulier : évidemment, ça sonne rock et ça nous va très bien comme terme mais si ça doit sonner plus bluesy sur un titre… tout nous convient du moment que ça nous ressemble !
Pour revenir à ‘Ghost for You’, c’est le premier single extrait de cet album qui débute par ce même titre. Un titre très fort et à mon sens le plus abouti, ne craignez-vous qu’en mettant tant en avant ce titre il occulte les autres ?
Amandyn : Je ne pense pas que ce soit une question d’ordre.
Charlie : Tu fais un beau compliment sans le savoir parce que c’est très subjectif. Pour nous, tous les titres se valent : si nous n’étions pas fiers d’un morceau, nous ne l’aurions pas évidemment pas enregistré. Un album, c’est toujours une histoire complète racontée par un groupe…
Malgré tout, vous avez conscience que ce type d’écoute d’un album en entier n’est plus la norme à la faveur des playlists…
Amandyn : Nous sommes pareils. On va avoir un morceau préféré qu’on va écouter plus que les autres mais ça n’empêche pas d’écouter les autres titres…
Charlie : Nous sommes parfaitement conscients de cela sinon nous n’aurions pas sorti de single. En fait, je disais que l’ensemble de l’album est cohérent. Tu mettais l’accent sur ‘Ghost for You’ mais en toute fin d’album mais tu as un titre complétement acoustique ‘Somewhere in the Mess’ et c’est deux morceaux extrêmes nous ressemblent : tu ne peux pas faire écouter ‘Ghost for You’ en disant que Rozedale n’est que ça et même chose avec ‘Somewhere in the Mess’ qui est acoustique et pourtant, ces deux titres représentent ce que nous sommes.
Et concernant l’histoire complète racontée par un groupe dans un album, quelle est celle que vous nous contez dans cet album ?
Amandyn : Nous étions dans des émotions particulières pendant l’écriture de cet album soit pendant le premier confinement qui était une période particulière (Sourire). C’est un mélange de chose. Je sais que par exemple, Charlie a une chanson qui le touche personnellement parce qu’elle est dédiée à son grand-père : c’est un moment de vie qui s’est passé à une période. Comme ce moment de vie dont nous parlions tout à l’heure à savoir qu’allons-nous laisser à nos enfants ?…
C’est un album qui parle de la vie de manière générale : de la vie, de la mort, de la planète, de l’amour, du temps qui passe…
Ce sont plein de petites histoires…
Charlie : Tout à fait ! Ce sont plein de petites histoires qui se fondent dans quelque chose de global : c’est un album qui parle de la vie de manière générale : de la vie, de la mort, de la planète, de l’amour, du temps qui passe… Ça résume les émotions les plus importantes à nos yeux !
Il y a un autre titre, ‘Ce Soir Je t’aime’, le seul en français. Pourquoi ce morceau en particulier qui semble s’adresser à tous les exclus du système ?
Amandyn : Tout à fait !
Charlie : Tu as tout compris (Sourire) !
Amandyn : Nous avions envie de faire un titre en français et nous avions souvent la demande de quand nous allions le faire… On a toujours répondu que nous n’avions pas envie de le faire au moment mais on ne savait jamais… Et un jour, nous sommes partis à Tahiti pour un festival dans lequel figurait également Cali. Nous avons adoré l’artiste mais également l’humain. Et pour cet album, nous avions la mélodie, nous avions la musique…
Charlie : … et comme nous essayons de faire des trucs différents, nous avions une petite démo enregistrée en yaourt sur laquelle nous avions commencé en anglais mais nous nous sommes dits que ça pourrait être pas mal d’essayer en français. On ne s’est pas mis de barrière, on s’est dit que ça ne marchait pas, on ne le ferait pas : qui ne tente rien n’a rien… Et pour faire le lien avec Cali, c’est lui qui nous a écrit le texte…
Amandyn : On lui avait fait écouter au préalable la maquette avec le chant en yaourt et on lui a dit que si ça l’inspirait, ça lui donnait envie… il a accepté et nous a envoyé le texte.
Charlie : L’idée était de faire une chanson d’amour, c’était le thème et d’ailleurs, c’est lui qui a amené le thème. Et on est tombé amoureux de l’idée.
Amandyn : Avec comme thème l’amour, nous ne nous attendions pas forcément au texte qu’il nous a proposé : on s’attendait à une histoire sur deux personnes… Nous ne voulions pas un truc niais, à l’eau de rose…
Connaissant un peu le personnage que nous avons rencontré notamment pour son album de reprises de Léo Ferré, on ne pouvait pas s’attendre à quelque chose de commun…
Amandyn : Exactement ! Et en plus, en lisant le texte, on s’est dit que ça correspondait totalement à notre époque autant les enfants avec les réseaux sociaux et le harcèlement qui s’arrêtait dans le passé aux portes de l’école, aujourd’hui, il n’y a plus de porte de sortie parce que les réseaux sociaux te suivent toute la journée…
Charlie : Les gens qui insultent en ligne et ne le feraient pas en face : c’est plus facile derrière un écran. Les gens n’ont plus de limite en ayant l’impression d’être anonyme. Ça déshumanise les gens !
Le pari était risqué, il est manifestement réussi, cela vous donne-t-il des idées pour la suite et faire d’autres titres en français voire tout un album ?
Charlie : Comme pour cette chanson, si la chanson nous plait, on le fera.

L’année avance avec cette impression que l’on touche le bout du tunnel, dans ces conditions, quelles sont vos attentes outre le live ?
Amandyn : Du live (Rires) !
Avez-vous des dates déjà calées ?
Amandyn : Oui. Mais c’est vraiment le cas, nous souhaitons revenir sur scène. Evidemment, on espère que cet album plaise mais on a vraiment envie de le défendre en live. Et les dates : déjà on reprend un peu les festivals cet été, on a eu le prix Cognac Passion en 2020 et ils nous le redonnent en 2021.
Charlie : Et puis, une grosse tournée nationale en octobre : on va faire toutes les grosses villes de France et notamment Paris, le 23 octobre à La Maroquinerie si tout va bien…
Avant de se quitter, on a commencé par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?
Charlie : Si nous devions ajouter des choses, c’est de dire que l’album sort le 28 mai aussi bien en CD et en vinyle.
Amandyn : On nous demandait souvent quand nous allions sortir un vinyle : c’est chose faite (Rires) !
Charlie : Et à la maison, on a une platine sur laquelle on écoute nos vinyles et on est super contents et hâte d’avoir le nôtre…
Vous avez également une platine cassette pour sortir votre album sous ce format ?
Amandyn : Non !
Charlie : C’est vrai mais non parce que le son ne m’a jamais inspiré (Sourire)…
Et tant que nous avons encore un peu de temps, on en profite pour remercier un autre super invité, Louis Bertignac, qui joue sur ‘Burning’. C’est important pour nous de le dire, ça nous tient à cœur que ce mec -que tu écoutes depuis tout gamin, avec qui nous avons grandi et qui nous a influencé que ce soit avec Téléphone ou en solo- joue sur un de nos morceaux, c’est forcément une émotion spéciale…
Merci
Rozedale : Merci à toi !
Merci à Calgepo pour sa contribution…