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TITRE:

EXHORTED (15 OCTOBRE 2021)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

DEATH METAL



La scène metal française regorge de jeunes talents dont nous nous faisons l'écho mais pas seulement... Les vieux bâtards d'Exhorted déboulent, prêts à en découdre et donner une leçon de death à la nouvelle génération....
STRUCK - 24.11.2021 -
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C'est l'histoire de deux mecs, de deux potes qui après avoir pas mal roulé leur bosse ici ou là se sont lancés dans le projet Exhorted avec l'ambition de se faire plaisir avant tout et prouver que les vieux bâtards ne meurent jamais...


Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez potentiellement marre de répondre ?

Lionel Marquez : Aucune question ne me dérange : je suis content d’être là (Rires) !


On a toujours en tête que si on faisait quelque chose, on le ferait à fond !





Exhorted a tout du groupe né de l’envie de potes de faire de la musique, qu’est-ce-qui vous a poussé finalement à vous lancer dans le bain, sachant que pas mal de franchissent jamais le pas -il y a des contraintes et beaucoup renoncent tant il y a du travail-, quel a été le déclic entre pour vous deux ?

Lionel : Avec le chanteur, on se connaît depuis à peu près vingt ans. Il y a vingt ans, nous jouions tous les deux dans nos formations respectives et nous nous étions rencontrés sur scène, on avait bien sympathisé… et on s’est toujours dit qu’on ferait un truc ensemble.
On s’est un peu perdus de vue et on s’est retrouvés fin 2018 à un concert : on a parlé, on a bu une bière… et en fin de compte, vu que ni l’un ni l’autre n’avait de groupe, tout était réuni pour qu’on fasse un projet ensemble. C’est parti de là ! On s’est recontactés fin 2018-début 2019 et on a tenté quelque chose histoire de voir ce que ça donne… Mais on a toujours en tête que si on faisait quelque chose, on le ferait à fond !
Le but n’était pas de faire juste de la musique - on a déjà fait des trucs avant -, si on se lançait dans un projet, c’était pour faire un album et des concerts par la suite…


Tu l’as dit, vous avez lancé le groupe en 2018, la pandémie est passée par là : peut-on penser que sans cette crise, vous auriez sorti l’album avant ?

Lionel : Oui ! L’album était finalisé -mix et mastering- fin octobre de l’année dernière. On a ensuite démarché les labels pour le distribuer. Et si tout c’était bien goupillé, on aurait pu sortir l’album en mars/ avril de cette année mais vu l’histoire du Covid etc., on s’est dit qu’on allait tranquillement attendre la rentrée.
On s’est dit que les astres n’étaient pas super bien alignés pour la sortie en pleine pandémie d’un premier album pour un groupe pas connu…


A la fin de Broken Edge, j’ai fait un break d’un an et demi/deux ans, je ne voulais plus entendre parler de musique !





Tu as connu une belle carrière avec Broken Edge avec des disques solides mais malgré tout le groupe a splitté en 2014, cet échec ne t’a pas fait peur au moment de se lancer dans cette nouvelle histoire ?

Lionel : A la fin de Broken Edge, j’ai fait un break d’un an et demi/deux ans, je ne voulais plus entendre parler de musique, de groupe !


C’était donc une vraie déception…

Lionel : Non, il fallait que je me vide la tête sachant que le chanteur de Broken Edge était mon frère. On s’est un peu frictionnés à la fin sachant que le groupe s’était enfermé dans un carcan et je voulais un peu sortir en apportant de nouvelles choses : on s’est donc frictionnés pour cette raison… Cela a entraîné une prise de tête avec mon frère que je vois moins…


… encore aujourd’hui ?

Lionel : Oui… C’est effectivement emmerdant ! C’est la raison pour laquelle j’avais besoin de ce break pour me vider la tête…


Je ne voulais plus m’investir à fond dans un groupe et j’ai rencontré Yves qui voulait lancer un nouveau projet





Et on en revient à la question de peur de se lancer dans un projet avec un pote quand on a connu la fin houleuse avec un groupe avec son frère… ou alors tu t’es dit que le temps filait trop vite et qu’il fallait se lancer avant d’être trop vieux ou trop mous ?

Lionel : Old bastard never dies (Rires) ! Au bout d’un an et demi/ deux ans, il fallait que je refasse de la musique parce que j’en ai toujours fait. J’étais en recherche de groupe en Europe, n’importe où, je m’en foutais… je voulais intégrer un groupe qui ne cherchait qu’un bassiste afin d’apprendre les compos, jouer, faire du live… mais je ne voulais plus m’investir à fond dans un groupe et j’ai rencontré Yves qui voulait lancer un nouveau projet, j’ai répondu favorablement même si ce n’était pas mon objectif initial…


Et c’est d’autant plus paradoxal qu’aujourd’hui, on se retrouve ici à la faire la promo de ce premier album d’Exhorted…

Lionel : Et c’est ce qui est rigolo parce qu’en fin de compte quand j’ai relancé le projet, quand j’ai composé, je me suis fait plaisir avant tout sans me mettre de barrière de style, de rythme… J’ai composé comme avec Broken Edge sauf que dans ce dernier cas, je le faisais dans un cadre bien délimité alors que dans le cas présent, tout est ouvert, je fais ce que je veux…


Mais quel a été le déclic pour passer de rechercher juste un groupe pour jouer de la basse à un nouveau projet où tu t’investis à fond voire plus que jamais en témoigne cette journée promotionnelle ?

Lionel : Le but était que si je refaisais quelque chose, il faisait que ça arrache tout !


En clair, on revient à ce break nécessaire pour faire le vide et table rase du passé pour repartir plus fort et sur bases plus saines…

Lionel : Exactement ! Il fallait que je me nettoie l’esprit musicalement pour pouvoir refaire ce que j’avais envie : j’avais une idée bien précise de là où je voulais arriver aujourd’hui !


Pour ce premier album, à vos côtés vous avez réuni du beau monde, Kevin Paradis vous a dépanné à la batterie déjà, comment l’avez-vous convaincu de bosser avec vous, son agenda semble bien rempli ? Vous le connaissiez par des rencontres avec Benighted ou Svart Crown ?

Lionel : Avec Broken Edge, nous avions joué plusieurs fois avec Benighted et le feeling était super bien passé.  Mais dans ce projet, on a un peu tout fait à l’envers. A savoir que j’avais programmé les parties de batterie sur ordinateur et on avait des impératifs de studio, j’ai demandé à Kevin s’il était intéressé pour faire les parties de batterie. Comme les morceaux lui plaisaient, il a accepté. Je lui ai donné carte blanche : il avait les rythmes pour le reste, il a fait ce qu’il a voulu…


Mais après cela, vous n’avez pas eu peur d’avoir du mal à trouver ensuite quelqu’un à la hauteur de ce magicien de la batterie ? Eduardo Panepinto n’a pas peur de la comparaison ?

Lionel : C’était le risque. On voulait un projet béton et Kevin Paradis, pour le coup, c’est super béton. Mais après, il faisait trouver des musiciens dans notre région capables de jouer les parties et coup de chance, Edouardo reprend les parties de Kevin Paradis -à sa sauce bien sûr pour avoir son propre style- il a donc le niveau pour reprendre ces parties.


Tu es le bassiste et Yves est au chant, qui a bossé les guitares sur le disque ? Un trio c’est un choix définitif, ou le line-up peut évoluer ? La formule du trio est légendaire mais risquée, pas de droit à l’erreur. Es-tu conscient de tout cela ?

Lionel : En fin de compte, j’ai composé les morceaux à la guitare, j’ai enregistré la basse -sachant que je ne joue que de la basse dans le groupe-, on a trouvé un batteur, Yves est au chant et là, on fait des auditions jusqu’à fin novembre pour trouver un guitariste. Fin novembre, en principe, on aura un guitariste !


C’est optimiste ?

Lionel : Non, réaliste ! Nous avons déjà fait une sélection par vidéo, si bien qu'avec ceux qui viennent au local pour répéter, on ne parle pas technique parce qu’ils ont normalement le niveau. On a fait une audition le week-end dernier et ça a duré une demi-heure…


(Yves Balandret arrive à ce moment)




... pour trouver un nouveau chanteur ?

Lionel : On a pris une chanteuse (Rires) ! Plus sérieusement, lors de cette audition, on a fait deux ou trois fois les morceaux et le reste du temps, on a parlé pour voir si le feeling passe… Et aujourd’hui, on a de bonnes touches : on devrait y arriver !


Enfin vous avez bossé avec Oli Beaudouin, de Ex Deo et Kataklsym, pour le mixage et la production, c’est un sacré privilège de bosser avec lui ? C’était indispensable un nom connu et renommé pour bien mettre en son vos morceaux ? Comment une formation naissante comme la vôtre a pu le convaincre de travailler sur cet album ?

Yves : C’est très simple…


… vous l’avez payé…

Lionel : (Rires) C’est sûr !

Yves : On a composé neuf titres, on en a gardé trois et on a envoyé les démos aux plus gros producteurs de metal au monde : celui d’Arch Enemy, le producteur de Decapitated en Pologne, Russ Russel de Napalm Death, le producteur de Gojira et Oli Beaudouin. Tous nous ont répondu en nous disant qu’on avait un truc ! Et Oli est ressorti en fonction des échanges que nous avons eu -on a eu un super contact humain avec lui- il est passé devant de manière naturelle.

Lionel : Il avait adoré les morceaux et voulait s’investir à fond dans le projet et ne pas faire comme d’autres producteurs, à savoir faire un mix rapide pour 8.000 balles sans que tu ne comprennes rien ! Mais Oli s’est investi, il nous demandait ce que nous voulions, les modifications que nous voulions apporter, il s’est totalement investi pendant un mois et c’est ce qui nous a plu : le côte humain était vraiment mis en avant ! Et aujourd’hui, ça fait un an qu’on a fini d’enregistrer, on est toujours en contact : on est devenus potes !


L’idée était de souligner le retour aux affaires des vieux bâtards [...] et un clin d'œil aux belles personnes qui sont parties un peu trop vite...




L’album c’est "Old Bastards Never Die" avec deux têtes sur la pochette. Quelle est l’idée des vieux bâtards ? Bien signifier aux jeunes générations qu’il ne faut pas mettre de côté l’ancienne qui sait encore rugir ?

Yves : (Sourire) Ce titre est à prendre à deux niveaux. Dans un premier temps, comme nous avions une expérience en groupe avant, l’idée était de souligner le retour aux affaires des vieux bâtards. Et ce titre, c’est également une manière de faire un clin d’œil aux belles personnes qui sont parties un peu trop vite…


On parlait d’ancienne génération qui sait encore rugir, et rugir c’est le mot qui convient dès ‘Help Me’, le ton est au death metal old school qui peut évoquer Vader, Bolt Thrower, toute une époque death ancrée dans les années 1980 et début 1990, cette époque avec aussi Loudblast, Immolation et j’en passe. Sont-ce vos influences ?

Yves : Pas du tout !

Lionel : Non, je n’étais pas du tout fan du death des années 1980 et c’est également le cas d’Yves. Nous avons vraiment ce qui nous plaisait, au feeling… Nous sommes plus Kataklysm, Decapitated… plus cette vague ! On écoute les vieux groupes mais nous n’en sommes pas fans, ce n’est pas ce qui nous inspire…
Mais c’est vrai que depuis que nous avons sorti l’album, nous avons entendu tellement de noms de groupes que je me dis que c’est une question de feeling de l’auditeur.


Le côté bien gras suédois s’exprime fortement sur ‘We Are Bound’, ‘God Is Mine’ et ‘Power’ avec des touches plus lentes, cette scène avec Dismember, Entombed ou Unleashed fait partie de vos influences ?

Lionel : J’adore Entombed mais je ne pense pas qu’on soit dans le même état d’esprit rock gras, mais tout est question d’appréciation de celui qui écoute.
Je me répète depuis qu’on a sorti cet album, on a entendu pleins de noms et en fin de compte, ça nous fait sourire parce qu’on ne comprend pas forcément : peut-être est-ce une ambiance de chansons qui fait penser à une chanson d’un autre groupe ? Quoi qu’il en soit, c’est quand même plaisant parce qu’il vaut mieux d’être comparé à ces groupes que d’autres totalement inconnus.


A côté, on a été surpris de trouver des choses disons plus modernes ou contemporaines. Au détour d’un break sur Don’t Forget ou sur la totalité de ‘Let Me Go’, on a trouvé que le ton se faisait plus death mélodique, pas loin d’Arch Enemy ou Dark Tranquillity pour les chants et les guitares.

Lionel : Je ne suis pas super fan des appellations parce que chacun a sa propre conception du style. Mais c’est vrai que nous sommes death, mélodique parce qu’il y a des parties plus mélodiques, je le conçois mais nous n’avons pas composé dans cet état d’esprit…


Nous avons essayé de faire des morceaux avec différentes ambiances, couleurs c’est pour ça qu’il y a des petits côtés mélodiques lancinants pour que ça interpelle l’auditeur.




Malgré tout, ces titres avec ce côté mélodique et les refrains accrocheurs permettent d’aérer le disque…

Lionel : Nous ne voulions pas composer un album avec neuf chansons carton. Nous avons voulu faire en sorte qu’il y ait plusieurs ambiances. Il ne fallait pas que tu soies soulagé à la fin de l’écoute des neuf morceaux : il y a des albums où tu en prends plein la gueule et à la fin, tu te dis que ça fait du bien quand ça s’arrête… Nous avons essayé de faire des morceaux avec différentes ambiances, couleurs, c’est pour ça qu’il y a des petits côtés mélodiques lancinants pour que ça interpelle l’auditeur.


Quels sont les thèmes évoqués dans les textes, on a trouvé ici et là un certain côté intimiste et personnel, ancré dans le quotidien : est-ce le cas ?

Yves : Complément ! Les thèmes abordés sont plutôt généraux : l’amitié, l’amour, la religion sur ‘God is Mine’, les relations humaines sur ‘Haunted House’, la famille - on a composé le morceau ‘You’re my World’ pour nos enfants -… C’est une manière d’exprimer des choses qui soit nous dérangent, soit nous plaisent -par exemple, ‘Open your Eyes’ a été composé en plein Covid et on voulait faire passer quelque chose de positif en se disant que ça n’allait pas durer éternellement et que le meilleur était à venir…
De là à dire si ces textes sont un exutoire ? Peut-être : c’est peut-être plus facile de dire les choses dans une chanson que dans la vraie vie.


Tu citais tes enfants, comment ont-ils accueilli le titre qui leur est dédié ?

Yves : Lionel a de grands enfants…

Lionel : Oui, ils ont 20 ans mais j’ai un petit de 13 ans…

Yves : Et j’ai une fille de 14 ans…

Lionel : Et tous étaient super contents, fiers…


Tout le monde est fier dans nos familles qu’on se réunisse et qu’on fasse un truc aussi abouti !


Même si quand on parle de titre hommage, on s’attend plus à une chanson calme voire une bluette alors qu’un enfant lambda en entendant un tel titre se demanderait ce qu’il a fait comme bêtise pour mériter pour qu’on l'engueule de la sorte…

Lionel : Non, non, ils sont vraiment super fiers ! Quand tu leur fais écouter un titre et tu leur dis que la chanson est pour eux : ils sont émus et c’est normal ! C’était but : ça a été composé comme ça !
Mais oui, aujourd’hui, tout le monde est fier dans nos familles qu’on se réunisse et qu’on fasse un truc aussi abouti !


Vous êtes fiers, qu’est-ce qui pourraient vous rendre plus fiers ? En d’autres termes, qu’attendez-vous de cet album ?

Yves : De faire de belles prestations live.

Lionel : Nous n’avons pas encore de dates définies mais depuis qu’on a sorti l’album, on a des propositions : c’est que ça doit plaire ! On est confiants, on ne se prend pas la tête !

Yves : Les choses se font naturellement ! Et on prend le temps : aujourd’hui, nous sommes en promo, on travaille sur l’album, derrière, on va basculer sur des répétitions, des résidences, lives… Depuis le début, on fonctionne étape par étape…

Lionel : On a du vécu, on avance à notre rythme sans nous prendre la tête pour des trucs à la con. On a voulu faire un CD, on a fait notre CD. On veut faire du live, on fera du live. Et ça ira (Sourire) !


Il y a pleins de potes qui se réunissent pour la musique et qui se plantent la gueule, qui n’arrivent pas au bout…




On a commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?

Lionel : Depuis le début, avez-vous cru arriver aussi vite et aussi bien avec ce projet qui était parti d’une simple amitié ? Je le dis en toute modestie parce qu’il y a pleins de potes qui se réunissent pour la musique et qui se plantent la gueule, qui n’arrivent pas au bout…


Et ta réponse vous concernant ?

Lionel : Je n’étais pas convaincu à 100% au début : j’avais de gros doutes parce que c’est toujours aléatoire…

Yves : … comme dans chaque projet…

Lionel : Tu composes mais est-ce que les gens vont aimer ?


Ou des interviewers qui vont te dire que ça sonne comme du Dismember, Vader ou je ne sais quel autre groupe ?

Lionel : Voilà (Rires) ! Non mais tu as toujours des doutes jusqu’au bout, tant qu’il n’est pas sorti, tant que tu n’as pas de retour, tu as toujours des doutes…


Et aujourd’hui, ils sont totalement dissipés ?

Lionel : J’ai quand même nettement moins de doutes…

Yves : On est agréablement surpris !





En attendant la première scène…

Lionel : On fonctionne par étape. Aujourd’hui, par rapport à la sortie de l’album, avec les retours de chroniques, on se dit qu’on a fait quelque chose de pas trop mal, on n’a pas fait que de la merde vu que les gens semblent apprécier au travers des retours de chroniques super positifs…


Je confirme ! Merci à vous !

Exhorted : Merci à toi, c’était super !


Merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/exhortedmetalband
 
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