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TITRE:

DUST IN MIND (05 NOVEMBRE 2021)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL MELODIQUE



Dust in Mind sort son quatrième album "CTRL", celui de la consécration ? Jennifer Gervais, son envoutante frontwoman, nous répond...
STRUCK - 19.11.2021 -
5 photo(s) - (0) commentaire(s)

Pour son quatrième album, Dust in Mind ne cache pas ses ambitions -justifiées- que sa chanteuse espère bien concrétiser avec ce "CTRL" dans lequel le groupe affiche également son identité plus marquée que jamais... Attention à vous, Dust In Mind prend le contrôle !


Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée et à laquelle tu aurais potentiellement marre de répondre ?

Il y a une question mais ça fait longtemps qu’on ne me l’a pas posée. On m’a beaucoup demandé à nos débuts ce que ça faisait d’être une femme dans un milieu d’hommes…


Et d’ailleurs, ça n'allait pas être la deuxième question de cette interview…

(Rires) Non mais par chance, c’est de moins en moins le cas maintenant, et on croise les doigts pour que ça continue ainsi (Sourire)…





Plus sérieusement, crée en 2014, Dust in Mind comptait déjà trois albums en un EP en quatre ans… comment expliques-tu une telle effervescence ?

Tout d’abord parce que Damien (NdStruck : Damien Dausch, guitare/chant) qui compose toute la musique est un compositeur extrêmement actif qui a toujours besoin d’extérioriser.
Il a donc ce côté créatif chez lui extrêmement productif…


… et toi, tu arrives à suivre au niveau des textes ?

Je galère (Rires) ! Franchement, ce n’est pas facile et pour cet album, j’étais à la bourre pour les paroles alors que lui a une cadence frénétique. Et aujourd’hui, un groupe doit avoir une actualité récurrente en sortant des singles assez fréquemment.


Dans ces conditions, ne serait-il pas plus simple de sortir des EPs plutôt que des albums ou encore des singles et les vidéos qui vont avec, et finalement sortir un album après coup ?

C’est exactement ça ! C’est d’ailleurs cette stratégie que nous avons adoptée pour cet album qui compte dix titres et aujourd’hui, on a déjà sorti six clips je crois…


On sent qu’il y a une certaine crédibilité qui est en train de s’assoir


Vos albums précédents ont été bien accueillis par le public et les médias, que vous procure une telle reconnaissance ?

Je ne sais pas trop : ça fait du bien dans le sens où on sent qu’il y a une certaine crédibilité qui est en train de s’assoir au fur et à mesure…


… et à quel moment avez-vous senti cette bascule ?

Il n’y a pas eu vraiment de transition marquée, ce fut progressif ! Mais honnêtement, je pense que le clip qu’on a fait pour ‘Synapses’ qu’on a tourné sur la Tour Eiffel a généré beaucoup de retours : je pense que ce clip fait qu’on ressent qu’il y a une reconnaissance qui arrive !


Justement, comme beaucoup d’autres groupes, notamment français, vous n’étiez pas prophètes en votre pays… ‘Synapses’ avec ce clip tourné à la Tour Eiffel, les paroles de ‘Padam Padam’ d’Edith Piaf… est-ce une volonté consciente ou non de marquer votre identité française ?

Complétement ! C’était complétement conscient en revanche, au début, c’était complétement conscient de ne pas montrer qu’on était français : dans le milieu metal international, ce n’est pas forcément un atout !
On est tellement allés dans cette direction qu’on se demandait si on n’en avait pas trop fait…


Cette identité française est quelque chose de bien vu à l’étranger : c’est quelque chose que nous ne devrions pas cacher !





Et aujourd’hui que vous êtes établis, vous n’avez plus à vous en "cacher"…

C’est ça ! Et à côté de Dust In Mind, je fais du tour management pour d’autres groupes comme notamment Soen, Wheel… D’ailleurs, l’une des premières phrases que m’a dit Joel (NdStruck : Joel Ekelof, chanteur de Soen) était de lui chanter du Edith Piaf, de lui parler en français (Rires)…
Et je me suis rendu compte en tournant avec d’autres groupes que cette identité française est quelque chose de bien vu à l’étranger : c’est quelque chose que nous ne devrions pas cacher !


Au contraire et aujourd’hui que vous êtes clairement établis, c’est même une force en France car des groupes avec votre identité, il y en a finalement très peu…

C’est vrai ! Nous sommes super contents de ça et maintenant, on essaie de montrer consciemment qu’on est français !


Jack Ruetsch a quitté le groupe, pourquoi : sont-ce les prémices d’un retour aux activités de Karelia ?

Jack a quitté le groupe il y a deux ans. Il est juste revenu exceptionnellement pour un concert la semaine dernière. Il nous a clairement dit qu’il n’arrivait pas à suivre et constatant qu’on montait : il était conscient qu’il n’aurait pas assez de temps à nous consacrer ! C’est juste une question d’emploi du temps…


Vous avez fait un live à huis clos l’Opéra national du Rhin fin 2019. Etait-ce un avant-goût de ce qui allait attendre la scène musicale quelques semaines plus tard ?

C’était assez incroyable parce que quand on a tourné ça, on savait que les concerts en live stream allaient venir mais on ne s’attendait pas à ce que quelques semaines plus tard, il y ait un tel confinement…


Vous êtes donc les oiseaux de mauvais augure de la scène metal…

Complétement (Rires) : c’est ce qu’on s’est dit aussi ! Mais finalement, on était un peu contents de l’avoir fait, d’avoir eu cette opportunité… mais c’est vrai que c’étaient les prémices de ce qui allait suivre. C’était bien tous ces livestreams pendant la pandémie mais on a quand même hâte, on en a marre (Rires)…


Ce concert à l’Opéra National, était-ce que c’est pour rendre hommage à votre culture musicale, pour signifier que classique et metal sont la même musique, ou trouver une reconnaissance de la part de musiciens classiques ?

Effectivement, ce sont deux styles de musique qui sont très riches en termes d’instruments. Et nous voulions montrer le patrimoine strasbourgeois. Dans nos clips, on aime beaucoup montrer le patrimoine français et notamment celui strasbourgeois…


… le futur clip sera donc tourné pendant le marché de Noël à Strasbourg ?

(Rires) Non ! Mais effectivement, nous voulions mettre en avant le lieu. Et dans un second, à défaut de convertir au style, nous voulions montrer que le metal, ce n’est pas juste des clips tournés dans des lieux "abandonnés"… Des gens qui ne font pas du tout partie de la sphère metal nous ont donc découverts grâce à ça mais encore une fois, c’était également totalement volontaire !


Donc après ‘Synapses’ tourné à la Tour Eiffel, le prochain clip sera tourné au Stade de la Meinau ?

Non plus (Rires) mais le clip qui sort le 19 novembre sera un lieu très typique…


Votre actualité est votre quatrième album “CTRL”, comme la touche d’un clavier (qui signifie Control). Est-ce que le thème de l’album est le contrôle ou l’enfermement comme peut le suggérer la pochette : en fond des ombres qui font penser à des barreaux de prison ?

C’est exactement ça : le contrôle de nos émotions de façon générale ! Justement le fait de mettre cette touche montre que derrière l’écran, on peut faire la même chose : on choisit ou non d’appuyer sur la touche !
Et nous-mêmes, c’est pareil : on choisit ou nous de s’ouvrir ! Parfois, on peut être sous le contrôle de nos propres émotions, de se sentir enfermé, de se sentir sous l’emprise et submergé par nos émotions….


Quel est le lien entre la touche CTRL du clavier, le contrôle et les tatouages de Freaky Hoody de la pochette ?

A la base, la pochette de l’album n’était censée être que la touche "control" qui aurait été plus grande… mais on a constaté qu’il manquait quelque chose.





Surtout après les précédentes pochettes, ça aurait été pauvre…

C’est ça ! Et puis, on a tourné le clip de ‘Take me Away’ avec Freaky Hoody : ça s’est super bien passé. Et comme on évoque souvent le thème de l’habit qui ne fait pas le moine, les jugements…


… effectivement au regard des témoignages qu’il a livrés, c’est exactement ce qu’il vit au quotidien en tant que maître d’école et le rejet qui en découle…

Exactement ! Du coup, on a juste voulu mêler ces deux sujets à savoir ce côté très assumé tout en se cachant un peu qu’il a et cette touche "control"…


Toujours concernant cette pochette, si on fait abstraction de l’EP, les trois précédents albums te mettant en avant, pour quelle raison avez-vous décidé de ne pas le faire pour cet album sachant que tu as dit que la pochette ne devait être que la touche "control" initialement… C’est encore un choix délibéré afin de montrer que Dust In Mind est un groupe avant tout et pas seulement Jen et les garçons ?

Complétement ! Je n’en peux plus de voir ma tête sur les albums (Rires) ! Pour moi, nous sommes un groupe !


Malgré tout, tu es consciente que la belle frontwoman que tu es explique en partie votre succès ?

Bien sûr ! A la limite, je veux bien que ce soit une aide au début pour le groupe mais maintenant, je n’ai plus envie…


C’est une réponse honnête et logique à savoir qu’à vos débuts, c’est un argument de vente évident mais encore une fois, maintenant que vous êtes établis, ce n’est plus la peine de ça en avant…

Exactement (Sourire) !


Toujours en lien avec cette pochette : est-ce que cela veut dire que nous sommes sous contrôle comme le suggère la première piste ou une invitation à perdre le contrôle ?

Cet album est vraiment une invitation à se laisser aller, se laisser submerger tout comme ne pas avoir peur de ce que l’on ressent, ne pas avoir peur de l’extérioriser : c’est un lâcher prise !


S’il n’y avait pas eu ce confinement, j’aurais probablement parlé [de lâcher prise] mais pas autant de façon forte et passionnelle !




Ça fait plusieurs fois que tu évoques ce lâcher prise. Est-ce un exutoire nécessaire voire vital pour toi post-pandémie ?

Totalement ! Je pense que s’il n’y avait pas eu ce confinement, j’en aurais probablement parlé mais pas autant de façon forte et passionnelle !


On sent un équilibre entre grunt et chant féminin, alors que souvent la voix masculine est un simple habillage. Comment avez-vous atteint cet équilibre ?

C’est volontaire pour qu’il n’y ait pas un découpage : Jennifer fait les refrains et Damien, les couplets…
Non, nous ne voulions pas de ça, d’ailleurs, il y a même des morceaux où c’est lui qui chante les refrains notamment sur ‘Empty’ et je l’encourage vraiment à le faire et à prendre autant de place que moi parce qu’il chante très bien. Et ce serait dommage sous prétexte que je suis la chanteuse du groupe que je ne devrais être la seule à chanter.
On a voulu équilibrer les choses !


Par le passé, on respectait le "cahier des charges" et pour cet album, on s’est plus écoutés nous-mêmes !



Toutes tes réponses vont dans ce sens, on a vraiment le sentiment que le maître mot de cet album était d’avoir une démarche de groupe ce qui n’était peut-être pas forcément le cas auparavant ?

C’est vrai ! Par le passé, on respectait le "cahier des charges" et pour cet album, on s’est plus écoutés nous-mêmes !


De la même façon, est-ce que l’intégration de tous ces éléments (thrash, pop, metal...) est votre credo et que vous faites une musique qui unifie ?

Je pense qu’en un sens, oui parce que c’est une musique très "ouverte", très large… donc qui peut plaire à beaucoup de monde. Mais c’est également parfois un peu compliqué parce que les gens ont besoin de mettre des étiquettes sur des registres musicaux…


On est très contents de proposer une musique un peu plus mainstream mais qui peut cibler plus de gens.



… c’est effectivement ce dont un groupe a besoin quand il commence mais au bout d’un moment -quatre albums dans votre cas- on peut s’en détacher…

C’est vrai qu’on n’en a plus forcément besoin si bien qu’on est très contents de proposer une musique un peu plus mainstream mais qui peut cibler plus de gens.


En revanche, ne craignez-vous pas d’en perdre certains qui chercher un certain type de musique calibré dans lequel vous étiez plus cantonnés à vos débuts ?

C’est possible, à nos débuts, on était un peu presque plus death, dirons-nous. Mais on ne l’a pas fait volontairement parce que ça marcherait mieux. Non, on l’a vraiment fait parce qu’on a évolué ainsi tout simplement. On fait vraiment la musique qu’on aime, on la vit et on n’a jamais fait des choses en se disant que ça pourrait plaire…


D’ailleurs dans le prolongement des étiquettes, votre musique est souvent classée en tant que metal industriel, pourquoi cette étiquette qui ne saute pas aux yeux ?

C’était vraiment au tout début : on avait beaucoup de samples électro dans notre EP, notre premier album. Il est resté depuis quelques petites nappes en fond mais c’est vrai qu’on n’est vraiment plus dans le metal industriel.


[Cristina Scabbia] est inspiration depuis toujours : c’est elle qui m’a donné envie de chanter !




Dust in Mind, c’est effectivement un peu de tout que ce soit par exemple, ‘Break’ qui lorgne clairement du côté de Korn que ce soit musicalement ou vocalement… Mais est-ce votre volonté de vous démarquer du metal symphonique grandiloquent et d’affirmer un côté fragile, plus pop ? De façon plus globale, as-tu travaillé ta voix pour ce disque ?

Oui, je suis sortie de ma zone de confort par rapport aux albums précédents : j’ai pris beaucoup de risques vocalement parlant. Mais le metal symphonique n’a jamais vraiment été mon truc. Quand j’avais 15 ans, j’ai écouté du Nightwish et ce genre de choses. Mais un jour, j’ai entendu le groupe italien Lacuna Coil et quand j’ai entendu la voix de Cristina Scabbia, je me suis dit que c’était ça que je voulais faire. Elle est inspiration depuis toujours : c’est elle qui m’a donné envie de chanter ! J’ai eu envie de casser les codes et de ne pas faire de metal symphonique, d’être une chanteuse qui fait quelque chose de différent -même si Cristina le faisait déjà- et aller dans cette direction !


‘Empty’ résonne comme un constat désabusé (‘I Feel Empty'). Quelles expériences personnelles ont nourri cette chanson et l’album ?

C’est intéressant parce que c’est une chanson dont Damien a écrit les paroles. C’est une des dernières chansons qui a été écrite de l’album et elle est très forte pour lui, très puissante : elle parle d’un désarroi le fait de se sentir totalement épuisé, vidé de tout…
Et d’ailleurs, c’est lui qui chante le refrain sur le morceau qu’on trouve tous absolument génial. Ce sera le single de la sortie de l’album et on a fait un clip qui va sortir le 19 novembre…


Est-ce que cette orientation mélodique (comme sur ‘Synapses’) est une des clés de compréhension de l’album ?

Peut-être que c’est une bonne "introduction" mais mine de rien, c’est quand même le morceau le plus soft de l’album mais ça peut donner une tendance effectivement…


Toujours concernant ‘Synapses’, pourquoi avoir revisité ‘Padam Padam’ de Edith Piaf, même si j’ai cru comprendre que c’était une demande de Joel Ekelof de Soen ? Quelle est l’importance de cette chanson dans le déroulement du disque ?

Ça s’est vraiment fait au feeling. Quand Damien nous a envoyé ce morceau avec ce petit passage en ternaire, un peu dansant, on s’est dit que ça faisait longtemps qu’on voulait une petite touche de "french touch" et que ça s’y prêtait parfaitement : ça s’est adapté tout seul !


C’est l’expérience qui parle mais dans nos précédents albums, on en a peut-être trop fait


Est-ce que les passages acoustiques (‘Freefall’) permettent de mettre en valeur les voix et leur laisser une grande liberté d’expression ?

Complétement ! C’est l’expérience qui parle mais dans nos précédents albums, on en a peut-être trop fait : dans un album, on a parfois besoin que ça respire. Et c’est totalement le but de ‘Freefall’ ! C’est vraiment important de laisser cette place à la respiration : ça fait partie d’un processus de construction d’un album !


On a l’impression que les intonations vocales expriment les multiples sentiments d’un personnage (peut-être celui de la pochette) comme sur “The Human Equation” de Ayreon ?

Absolument ! A l’époque, j’étais tombé dans une sorte de routine, je ne sortais plus de ma zone de confort et j’avais besoin d’explorer d’autres choses, de me donner des challenges pour pouvoir véhiculer des émotions différentes, passer un message différent… Et justement, il y a des passages où je fais juste des vocalises où j’avais vraiment envie de sortir un côté un peu plus "tribal", chose que je ne faisais pas avant.
Donc effectivement le message peut avoir différentes couleurs en fonction des voix !


D’où un sentiment qu’on peut avoir d’album concept à l’écoute de cet album avec les différentes intonations d’un personnage et ses sentiments enfouis qu’il faut exprimer qui suit un cheminement…

C’est complétement ça !


“I’m The White Page...” Qu’est-ce que vous avez écrit sur cette page blanche ? Qu’est-ce que le personnage écrit ou efface sur cette page ?

En fait, la petite anecdote est que j’étais totalement bloquée -je n’allais pas dans les bonnes intentions…- ça ne collait pas. Et c’est Phil, notre nouveau guitariste (NdStruck : Philippe Miralles) qui s’est proposé d’écrire sur la page blanche. Je l’ai laissé faire et il a parfaitement su retranscrire ce que je ressentais. Et justement, ça m’a fait beaucoup de bien de voir "mes mots" quasiment écrits par quelqu’un d’autre.
Ce n’était pas prévu du tout d’avoir une chanson qui parle de ça, mais si ça s’est passé comme ça, c’est qu’il fallait que ça se passe ainsi…


Ça renforce une nouvelle fois cette notion de groupe que nous évoquons depuis le début de cette interview… Comme votre guitariste qui a pris la parole sur le précédent morceau, est-ce que votre musique peut donner la parole à ceux qui ne l’ont pas (‘Speak For The Voiceless’) ?

C’est complétement ça et ça peut aller dans tellement d’horizons différents... A la base quand nous avons écrit cette chanson, elle parlait plus des personnes sourdes ou malentendantes, de personnes qui n’ont pas les capacités, toutes les cartes en main pour s’exprimer, des animaux aussi… mais ça peut être vu à une plus grande échelle encore : du coup, c’est un message ouvert à tous !


Votre disque se termine sur une note pessimiste ‘No Way Out’. Est-ce que c’est le constat final de l’album ?

C’est le constat final mais ce qui est assez marrant, c’est que c’est le premier single de l’album qui est sorti en plein confinement. Mais en fait, c’est le constat : il faut lâcher prise, il faut se laisser aller même si on sera toujours tous sous l’emprise de nos émotions…


Et finalement quels sont vos attentes pour ce quatrième album ?

Qu’attendons-nous ? On attend énormément de choses : que ça évolue, que ça grandisse encore plus et tourner encore plus si on peut tourner 300 jours par an, on sera les personnes les plus heureuses du monde…


J’ai tout lâché pour Dust in Mind depuis trois ans !




… mais ça va être compliqué avec vos boulots respectifs notamment…

Oh, mais j’ai tout lâché pour Dust in Mind depuis trois ans !


… donc en clair, tu me dis qu’à peine cette décision prise, on était confinés. Comment as-tu vécu ça ?

C’était compliqué (Rires) ! J’ai pris un gros risque mais je ne regrette rien…


Votre objectif à mots couverts est de passer "professionnels" avec cet album ?

Oui ! Notre objectif est de tout donner avec cet album pour aller le plus loin possible…


Et tu évoquais le fait de tourner, avez-vous des dates à annoncer ?

On a notre premier tournée européenne "headline" -France, Allemagne, Italie, Espagne- dont les dates vont tomber prochainement.


On a commencé par la question qu’on t’a trop souvent posée au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?

Je ne sais pas… C’est dur de répondre à cette question comme ça : il faut que je réfléchisse….





Je te propose d’y réfléchir donc et la prochaine rencontre, nous commencerons la prochaine interview par cette question et sa réponse…

Ça marche : avec grand plaisir (Rires) !


Merci

Tout le plaisir a été pour moi…


Merci à ThibautK pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/dustinmindmusic
 
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