... sans prise de tête mais avec énormèment de coeur comme la musique composée par Knuckle Head. Le nouvel et troisième opus "Holsters and Rituals" marque un nouveau tournant dans la carrière de Jack Escobar et Jock Alva, nos talentueux Français torturés mais toujours sincères... Rencontre marquante avec un duo qui l'est tout autant...
Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez potentiellement marre de répondre ?
Jack Escobar : "Que veut dire Knuckle Head ?" (NdStruck : nom d’un moteur de Harley Davidson créé dans les années 1930 choisi par le duo, fan de la culture
bikers)
Et on ne vous la posera pas !
Knuckle Head : (Rires)
On s’est toujours dit que ce groupe serait un duo
On sait également que Knuckle Head est un duo. Etre deux dans le groupe, est-ce un format qui s'imposait pour vous ?
Jack : Ça s’est imposé par le groupe qui s’est formé par un pur hasard, il y a sept ans. On s’est rencontrés Jock et moi dans un bar. Une osmose s’est créée immédiatement. Il y avait des guitares au mur de ce bar : il a commencé à en jouer, j’ai improvisé sur ce qu’il faisait. On s’est toujours dit que ce groupe serait un duo et plus on avance, plus on se dit que si on ajoute un bassiste, ça va casser totalement le concept.
A quel niveau, ça va casser le concept au niveau de la musique à proprement parler, ou de l’imagerie que vous voulez véhiculer ?
Jack : Pas au niveau de la musique mais au niveau de l’imagerie, de la communication qu’on fait… On nous dit qu’on fait autant de bruit qu’un groupe avec cinq musiciens mais à deux et avec une énergie de fou : on veut vraiment garder ce côté-là !
Et vous avez tous les avantages à savoir partager tout à deux, que ce soient les bonnes choses ou les embrouilles…
Jack : Exactement et les cachets aussi (Rires) !
Mais on a cité les avantages, quels pourraient être les inconvénients d’un tel format de groupe ?
Jack : Les inconvénients ? Aujourd’hui, nous avons une équipe qui s’étoffe et nous aide, mais c’est vrai qu’au début, c’était compliqué à savoir que si on fait du bruit comme cinq personnes, on a également du matos comme cinq personnes : j’ai trois amplis de guitare par exemple… Et l’inconvénient -quand tu débutes- c’est que tu fais tout par toi-même : tu dois rouler, déballer, installer, faire le show, désinstaller, recharger le camion… : ça te fait des bras (Rires) !
Hormis ça, musicalement, il faut redoubler d’efforts pour que ça sonne et qu’il y ait une sensation de profondeur dans ta musique. Mais pour moi, c’est bénéfique parce que ça t’oblige constamment à te remettre en question, te dépasser musicalement…
D'autres duos rock et masculins, qui sillonnent parfois eux aussi les plaines américaines tels que The Picturebooks ou vos compatriotes Electric Jaguar Baby sont apparus ces dernières années. Cela vous a-t-il influencés ?
Jack : On aime beaucoup The Picturebooks mais on voulait un côté plus "bourrin". Ils sont un peu dans l’imagerie
bikers : nous voulions une évolution par rapport à ça, on ne voulait pas être connotés
bikers comme sur notre deuxième album…
Il y a également Royal Blood qui ont un gros son, même si c’est un duo basse/ batterie mais tu vois que ça marche comme pour les White Stripes… Tous ces groupes ne nous ont pas forcément influencés mais nous ont rassurés dans le fait que c’est possible de faire un truc lourd à deux.
On ne voulait pas faire de la musique uniquement pour des bikers, on veut faire de la musique pour tout le monde.
Tu disais vouloir te détacher de l’imagerie bikers sur cet album…
Jack : Il faut que je précise qu’on ne veut pas se détacher : c’est un public que j’adore, on roule en bécane, ça fait partie de notre culture… Mais je voulais dire qu’on ne voulait pas faire de la musique uniquement pour des
bikers, on veut faire de la musique pour tout le monde. On ne veut pas être connoté club de
bikers et ne jouer que dans des club-houses jusqu’à la fin de notre vie : on veut faire des gros festivals avec un public éclectique et des gens d’univers différents ! Et on se rend compte avec le temps qu’il y a plein de gens qui écoutent du rap par exemple qui nous disent ne jamais écouter de rock mais trouvent énorme ce qu’on fait : c’est vraiment important pour moi !
Tu dis qu’un amateur de rap peut aimer votre musique. A ce titre, votre style est assez hybride. Musicalement, qu'aviez-vous en tête en montant le groupe ?
Jack : On ne s’est pas vraiment posé cette question : on l’a fait à l’instinct ! On voulait faire de la musique pour nous-mêmes avant tout, comme une sorte de thérapie. Et comme on aime plein de styles très différents : on a fait instinctivement un genre de mix de nos influences. Ça se concrétise par ce dernier album : on sait vers où on veut aller ce qui n’était pas vraiment le cas des premiers albums où c’était plus de la recherche.
Et justement comment partagez-vous l’écriture de ces morceaux ? Avez-vous une recette bien particulière ?
Jack : Non ! En fait, on aime bien faire les choses à l’envers. On aime bien faire la pochette de l’album dans un premier temps et après faire la musique (Rires) !
On voulait vraiment planter un décor, un nouvel univers Knuckle Head, le faire évoluer du côté biker vers un côté western
Tu dis partir de la pochette pour créer la musique. Dans ces conditions, doit-on voir un concept derrière cet album ?
Jack : Carrément ! On voulait vraiment planter un décor, un nouvel univers Knuckle Head, le faire évoluer du côté
biker vers un côté western mais en passant du western ‘ricain à l’européen avec des châteaux… parce que ce qui nous inspire, quand je me balade dans les forêts chez nous, ce sont les vieux châteaux et les forêts environnantes, et pas les déserts du Texas !
Le terme "Dark Country" revient souvent pour évoquer votre musique et vous ne cachez pas votre amour la culture américaine. Comment faire sienne cette culture notamment dans le son ?
Jack : Il y a plein de gens qui pensent que nous sommes ‘ricains : ils nous parlent anglais (Rires) ! Je pense que ce sont nos influences, tout ce qu’on a écouté quand on était gosses ou ados qui fait qu’on essaie de faire du neuf avec de l’ancien : il y a donc forcément des sonorités ‘ricaines, nos influences, c’est Black Sabbath, j’ai commencé à improviser sur du AC/DC…
Je pense que ce côté ‘ricain ressort en raison de notre culture musicale qu’on a mais également les films qu’on a pu regarder enfant !
Jock Alva : Et cette influence country américaine !
Jack : Forcément et je ne me verrais jamais chanter en français : je ne comprendrais pas le concept (Rires) ! Avec l’évolution personnelle, on grandit et on fait évoluer ça à notre sauce…
La sauce Knuckle Head, c’est simplement d’avoir des couilles !
A ce titre, c’est quoi la "sauce" Knuckle Head selon vous ?
Jack : C’est une bonne question ! C’est un mélange de plein de choses. On se dit qu’il faut trouver le juste milieu dans Knuckle Head. On veut que ce soit country mais pas trop, on veut que ce soit stoner mais pas trop, on veut que ce soit pop mais pas trop pour pouvoir toucher plein de gens : je peux faire écouter à ma grand-mère le plus gros riff stoner qu’il y a dans l’album, comme il y a du chant clair dessus, ça ne la dérange pas, elle dit même que c’est joli (Rires) ! C’est ça qui me plaît ! Et la sauce Knuckle Head, c’est simplement d’avoir des couilles !
Justement ces couilles, à défaut de le voir, on les entend sur scène mais n’avez-vous jamais douté de pas pouvoir retranscrire l’énergie que vous dégagez en live quand vous enregistrez un album studio ?
Jack : C’est une bonne question. On a fait le choix de travailler avec un mec près de chez nous qui s’appelle Rémi Gettliffe à White Bat Recorders et il travaille quasiment tout en analogique comme à l’époque et te permet d’avoir un son authentique !
Ce qui était très intéressant dans cet album, c’est qu’on a enregistré la batterie et la gratte en même temps. Et sur la guitare, c’était sur une prise comme le live ! J’ai trois amplis sur scène, j’avais ces trois amplis en studio et il n’y avait quasiment pas d'
overdubs à la guitare pour coupler les riffs : c’est vraiment une prise quasiment partout guitare/ batterie ! Et du coup, comme on était dans la même pièce, on ne joue pas au
clic, c’est ce qui fait qu’on ressent cette énergie : on était quasiment dans la même configuration que la scène sans les arrangements et le chant qui a été calé par la suite…
Tu disais avoir enregistré cet album dans les studios de Mulhouse de White Bat Recorders, à l’avenir, ne souhaiteriez-vous pas enregistrer aux Etats-Unis ?
Jock : Non, non !
Jack : C’est bien sur le papier mais je sais que Rémi fait un taf de fou, il fait le taf de producteur -il produit les albums de Last Train en autres- et en fait, on a la chance que ce soit à côté de chez nous et il te rajoute les 10% à ta musique qui font la différence. Contrairement à nous, il a une vision extérieure vraiment intéressante. On a sué sueur et sang pendant un mois de studio à faire de la recherche pour trouver les sons et je pense que faire ça aux Etats-Unis, il y aurait quasiment le même matos mais ce serait 15.000 fois plus cher ! Mais effectivement, ça fait bien sur le papier, tu as le nom d’un producteur de fou… Au niveau communication, ça serait fou mais niveau musical, je ne pense pas que ce serait forcément mieux !
Depuis 2016, vous avez peaufiné votre style, votre identité. Le succès aidant appelle plus de moyens, plus d'ambitions. Ne craignez-vous pas de perdre un peu de votre naturel, de votre spontanéité ?
Jock : Jamais ! Jamais de la vie !
Jack : Ah tu l’as réveillé (Rires) !
Jock : Jamais ! C’est hors de question : on reste humains ! Tu as vu le reportage sur Lemmy ? Il avait de l’argent, il aurait pu s’acheter une villa sur les boulevards d’Hollywood mais non, il préférait cuire ses patates dans son appart ! Ce n’est pas du "je m’en foutisme" mais c’était sa façon de vivre : il était humain ! Il ne se prenait pour personne !
Tu cites Lemmy mais contrairement à lui, d’autres qui ont rencontré le succès ont changé…
Jock : Bien sûr ! Lemmy était en contradiction avec ma plus grande idole, Ozzy Osbourne, en disant que tu ne pouvais pas réussir dans la musique si tu es marié ! Et ce qui est marrant, depuis 30 ans, c’est la femme d’Ozzy qui gère le business !
Il y en a plein qui se contredisent mais je pars du principe que je me suis énormément identifié à Lemmy !
Rien n’est forcé chez nous
Donc de tes deux idoles, tu suis le chemin de celui de Lemmy ?
Jock : Exactement ! Si je suis milliardaire demain, continuerait-on à me voir à Colmar ? Bien sûr ! Je continuerais de boire mon putain de vin au comptoir du même bar. C’est mon truc et je ne veux pas le perdre : c’est moi !
Jack : C’est important de voir que rien n’est forcé chez nous : on pourrait s’habiller comme ça tous les jours !
J’ai bien vu à la réaction épidermique de Jock que c’était le cas mais pour d’autre, c’est juste une image…
Jack : On ne veut pas être déguisé, on veut rester nous-mêmes ! On a créé le groupe pour nous et ce groupe est pour nous comme une thérapie !
Jock : On est un couple de toutes façons : je l’aime (Rires) !
Jack : On est comme des frangins !
Et effectivement, si c’était un déguisement, ce serait compliqué pour Jock de le retirer à l’issue de chaque représentation…
Jock : Grave (Rires) !
Malgré tout, "Holsters And Rituals" est votre troisième opus. Ressentez-vous une pression particulière à son sujet ?
Jack : (Il réfléchit) On savait que cet album était beaucoup plus abouti que les autres. On pensait, à juste titre, que ça plairait vraiment aux fans. Mais tu as toujours une pression : savoir si ça va plaire ou non ! Encore aujourd’hui, on fait la musique pour nous -il faut que ça nous plaise avant tout- et même pour le
merchandising, vinyle… on fait des objets qu’on pourrait nous-mêmes acheter ou porter… On veut vraiment que les gens en aient pour leur argent et qu’ils soient fiers de ces objets.
Mais on est très, très contents des retours et notamment le public, les fans qui nous suivent depuis le début qui nous rassurent en ce sens…
Vous n’avez pas trahi les fans de la première heure et vous en avez de nouveaux. Justement, nombreux sont ceux qui vous découvriront avec cet album. Quelle image aimeriez-vous qu'ils aient de vous après l'avoir écouté ?
Jock : Qu’on est gentils (Rires) ! Plus sérieusement, qu’il ne faut pas croire aux apparences : c’est terrible !
Jack : C’est vrai qu’on juge très vite Jock !
Tu en souffres ?
Jock : Non parce que d’un côté, je l’ai fait donc je l’assume !
On a été éduqués dans la religion -même si ce n’est pas la même. Dans la religion, on t’apprend des principes moraux comme "aimer son prochain comme soi-même", la politesse, le respect d’autrui… ce sont des valeurs qu’on m’a inculquées petit. Je me suis tatoué pour des raisons personnelles, il y a énormément d’histoires derrière : je n’ai pas eu une vie très facile ! Mes parents m’ont très bien éduqué mais n’ont rien à voir avec moi : je suis le seul de la famille à être ainsi...
Je suis comme ça, c’est un caractère un peu autodestructeur mais c’est
ma façon de vivre mais comme tu le disais, Knuckle Head est mon exutoire
!
Comme vous l’avez dit à deux reprises, cette musique est une thérapie pour vous. Te serais-tu tatoué malgré tout, si tu avais joué dans ce groupe avant qui agis sur vous comme un exutoire ?
Jock : C’est exactement ça ! C’est pour ça que cette énergie n’est pas fausse, elle est bien réelle ! Si demain on fait un show de 60 minutes, je sais que pendant 60 minutes, je ne vais plus penser à rien, je vais tout oublier et je vais transmettre tout ce que je peux donner aux gens. Et ce qui est fou, c’est quand tu finis ton concert, tu as ce sentiment d’avoir réussi, d’avoir rempli ma mission. A ce moment précis, je suis content mais je sais que tout de suite après, je vais reprendre mes problèmes dans la gueule et penser à mon passé… Je suis comme ça, c’est un caractère un peu autodestructeur mais c’est ma façon de vivre mais comme tu le disais, Knuckle Head est mon exutoire !
On trouve qu'aux côtés de saillies hyper énergiques telles que 'The Right Away' ou 'Ritual', vous avez bichonné les ambiances avec des perles de l'acabit de 'Living Deep / Into The Night' et ses claviers onctueux ou 'Burn'... Plus que jamais, vous êtes vraiment parvenu à trouver l'équilibre miraculeux entre hard rock et country, entre lourdeur métallique et courbes ensoleillées voire sexy à l'image de 'The Sword' par exemple. Cet équilibre n’est-ce pas ce qu’il manquait aux albums précédents pour ainsi avoir la patte Knuckle Head ?
Jack : C’est effectivement un vrai choix de toujours trouver ce juste milieu : être pas trop country, pas trop metal…
… mais n’est-ce pas compliqué de trouver ce juste milieu ?
Jack : Compliqué, non parce qu’on se comprend tellement bien que ça vient naturellement ! En revanche, ça représente énormément de travail : il ne faut pas compter les heures, le travail est faramineux ! Si on compte le début de l’écriture où on a commencé à penser à ce qu’on voulait, ça nous a pris deux ans sans compter le fait qu’on fait maturer les compos dans nos têtes comme tu fais maturer un bourbon ou un whisky dans un tonneau : c’est beaucoup, beaucoup de travail ! Sachant qu’en plus, on gère tout niveau financement…
C’était le cas hier mais demain, avec un tel album sous les bras, vous devriez être soulagés de cette partie ?
Jack : J’aime bien avoir le contrôle sur tout ! Ne vois pas en moi un dictateur (Rires) mais de nos jours, il faut un contrôle sur tout et notamment l’argent parce qu’il y a des renards partout. Je n’ai pas envie d’aller dans une prod qui te balance un chèque et qui te dit ce qu’il faut faire…
Ça me fait penser à ma récente interview de Carpenter Brut qui voulait garder son indépendance et ça passe par son propre label… N’est-ce pas une orientation à suivre pour Knuckle Head ?
Jack : Si, si, je pense que c’est clairement vers ça qu’on va tendre… Aujourd’hui, on a un super tourneur, Muzivox, à l’époque, on faisait tout nous-mêmes, on cherchait les dates nous-mêmes : on a commencé à zéro dans une cave, puis on a joué dans des bars…
Caves et bars dans lesquels maturaient bourbons et autres whiskies…
Jack : (Rires) C’est vrai en plus !
Jock : Mais c’est ça qui était bien, Jack a toujours été là pour gérer le business, l’argent… sans lui, on ne serait pas là ! Et moi, j’adorais ce côté relationnel client, j’ai toujours aimé le contact direct -j’appelais les bars pour jouer- et j’espère un jour -si on y arrive- faire le travail de notre tourneur -tout en le gardant bien sûr parce qu’on est une famille- parce que j’adore ça !
Mais demain, vous serez nettement plus sollicités et ce serait ingérable car trop chronophage…
Jack : Il faudra déléguer !
Jock : Oui mais il faut rester indépendant !
Jack : On avait déjà constaté avant de trouver notre tourneur Muzivox que ce n’était plus possible de gérer les dates nous-mêmes. Déjà, on n’a pas le réseau si on veut jouer dans les festivals... tu es donc obligé d’avoir un gars dédié. En revanche, on ne veut pas signer dans une structure où tu es bloqué. Tu peux très bien être indépendant et dire au tourneur qu’on a tout : on a notre camionnette, notre matos… Il suffit juste de caler des dates pour qu’on vienne faire le show : c’est tout et c’est ce qui a plu à notre tourneur actuel !
On est indépendants dans quasiment tout, il nous cherche les dates et en plus, il fait un travail de manager qu’on apprécie beaucoup. On va évoluer dans ce sens, il faudra peut-être avoir à l’avenir un distributeur… On grandit petit à petit…
Vous grandissez et on ne pouvait pas ne pas vous parler de 'Existencial Anger' qui accueille au chant le batteur de Blue Öyster Cult, Albert Bouchard. Comment êtes-vous rentrés en contact avec un tel guest ?
Jock : C’était fou ! Je suis collectionneur de vinyles et j’avais toute la collection de Blue Öyster Cult. Quand on a connu notre tourneur, il nous a dit qu’il avait travaillé pendant quinze années avec eux. Et quand on a travaillé sur cet album, je lui ai demandé s’il y avait moyen de faire un
featuring avec un des membres du groupe. Il envoie un mail à Albert Bouchard qui est un des membres fondateurs du groupe et trois ou quatre jours après, il a une réponse dans lequel il dit : "Ces mecs sont géniaux. La musique est folle. Je travaillerai avec eux avec le plus grand plaisir !".
Une double fierté…
Jock : C’est clair ! Attends, c’est inimaginable !
Avant de se quitter avez-vous des dates à annoncer ?
Jack : On a commencé la tournée dans le Nord et la région parisienne : ce sont des supers dates ! La prochaine grosse date se passe chez nous à Strasbourg à La Laiterie qui va être un peu la grosse inauguration avec le gros de la
fanbase Knuckle Head.
Tu parles de fanbase alsacienne, vous avez conscience que vous avez sous les bras un album qui a tout pour plaire à l’international ?
Jack : Je sais pertinemment que dans des pays comme l’Allemagne ou la Suisse qui sont à côté de chez nous, ça marcherait encore mieux qu’ici ! On aime bien faire les choses dans l’ordre et on travaille avec un tourneur qui a la tête sur les épaules…
… mais les groupes qui ne sont pas prophètes dans leur pays sont légion en France…
Jack : C’est vrai ! Parfois, il faut partir pour être connu en France et je pense que si on a l’occasion, on le fera aussi !
Jock : Et c’est ce qu’il va falloir faire bientôt… Bien sûr, on en parlait encore récemment…
A cet égard, quelles sont vos attentes ? Que peut-on souhaiter à Knuckle Head pour la suite ?
Jock : Que les gens kiffent (Rires) : c’est tout !
Et pour vous ?
Jack : Que le projet qui est parti d’une cave, enregistré avec un micro continue d’évoluer et qu’on soit de plus en plus gros !
Jock : Je vise plus de concerts : c’est un vrai bonheur !
Jack : Et qu’on puisse en vivre : ce serait énorme ! En gros, que ça continue d’évoluer dans le bon sens…
On croise les doigts mais il n’y a pas de raison… On a commencé par la question qu’on vous a trop souvent posée au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?
Jack : Si Ozzy nous demande si on veut qu’on fasse un titre ensemble… Je répondrais : "Oui !" (Rires) !
Merci
Knuckle Head : Merci à toi !
Merci à Childeric Thor pour sa contribution...