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TITRE:

DISCONNECTED (31 MARS 2022)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

METAL ALTERNATIF



Trois ans après son premier album "White Colossus", Disconnected revient plus soudé que jamais avec un "We Are Disconnected" marquant...
STRUCK - 15.06.2022 -
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Après la sortie d'un "White Colossus" couronnée de dates prestigieuses notamment aux côtés de Judas Priest, Disconnected a réussi à se forger une belle carte de visite qui ne demande qu'à se garnir d'autres concerts... La charge en revient à ce deuxième essai "We Are Disconnected" plus mélodique encore que son prédécesseur... Rencontre avec un groupe... plus connecté que jamais !


Lors de notre rencontre en mars 2018, tu évoquais votre priorité pour le live et sur ce plan vous vous êtes fait plaisir, vous avez ouvert pour Tremonti déjà, quel bilan fais-tu-vous de cette tournée ?

Adrian Martinot : A l’époque où nous nous sommes rencontrés, c’était inespéré de faire tout ça ! Pour être honnête, tout s’est bien goupillé pour nous, on a réussi à se placer sur cette tournée de Tremonti. Ca s’est super bien passé aussi bien humainement parlan,t que ce soit les membres du groupe ou les fans du groupe : il y a toute une synergie autour du groupe en Europe et ça nous a permis de faire d’autres belles choses comme Judas Priest au Zénith de Paris…


… On y vient : il y a également eu cette date avec Judas Priest début 2019 puis aussi Mass Hysteria ou Raven Age… Donne-nous ton secret ou alors, tu as quelqu’un de bien placé dans ton entourage ?

Adrian : Non (Sourire) ! Tout s’est bien goupillé. La tournée, ce n’était que nous mais forcément, ça a attiré l’attention de tourneurs avec qui on bosse maintenant comme Gérard Drouot Productions ou un tourneur allemand comme Wizard Promotions… C’est un engrenage et c’est la raison pour laquelle on se retrouve sur de gros festivals qui étaient initialement prévus en 2020 et qui se tiendront en 2022…


On est vraiment un groupe soudé, solide et tourné vers l’avenir !




On dit que le live est un juge de paix pour un groupe, ces concerts vous ont permis de transformer le projet en vrai groupe ?

Adrian : Clairement ! C’est la différence avec le premier album, sur ce nouvel album, il y a un vrai groupe ! On s’est formés sur ces dates de tournées, on a appris à se connaître : on se connaissait un peu mais quand tu passes six semaines dans un petit van de 8 m², tu apprends à te connaître… et tu vois tout de suite si ça marche humainement ou pas et là, ça a super bien matché et musicalement aussi ! Donc oui, on est vraiment un groupe soudé, solide et tourné vers l’avenir !


Tu parles d’un groupe soudé, malgré tout, l’image qui reste à l’extérieur est que le groupe tourne autour d’Yvan et de toi...

Adrian : Cet album a été composé juste après les dates qu’on évoquait :  Yvan et moi sommes les principaux compositeurs. C’est vrai qu’à l’époque, la question ne s’est pas posée : on a tous foncé dans cette direction sachant que ça fonctionnait déjà très bien comme ça. Mais si nous sommes les principaux compositeurs, ça n’empêche pas que les autres ramènent leur patte, leur expérience, leur style de jeu… qui font que justement le groupe sonne comme un groupe : la différence est là !
Mais c’est vrai que je confirme qu’avec Yvan, nous sommes les managers du groupe, les principaux compositeurs et nous sommes ceux qui avons le plus de temps à dédier à ce projet. Mais à l’avenir, on n’est pas du tout fermés à ce que d’autres ramènent des idées de compos…


Tu parlais de temps, à présent que Disconnected est totalement lancé, il y a encore de la place pour Melted Space ?

Adrian : La question ne se pose pas vraiment parce que c’est en stand-by depuis…


… mais admettons que Pierre Le Pape réveille le projet demain…

Adrian : Ah ouais, mais j’ai plus du tout le temps et puis, ce n’est pas forcément quelque chose que j’ai envie de refaire. Je ne crache pas dans la soupe parce que ça m’a appris tellement de choses que c’était vraiment bénéfique pour ma carrière personnellement mais également pour Disconnected pour apprendre un peu les rouages du métier…


Malgré tout, tu pourrais tout de même accepter une participation plus réduite en mode guest comme d’autres ?

Adrian : Complétement mais aujourd’hui, ce n’est absolument pas à l’ordre du jour !


Pour revenir à Disconnected, on a évoqué les concerts prestigieux qui ont suivi la sortie du premier album malheureusement, la pandémie qui nous a tous touchés vous a stoppé net dans votre élan. Ça a dû être un sacré coup au moral ?

Adrian : Ça nous a pas mal touchés, comme beaucoup… mais ce qui nous a "rassurés", c’est que c’était la même chose pour tout le monde... Mais c’est vrai que ça nous a coupé l’herbe sous le pied parce qu’on était quand même sur une lancée assez puissante.


De voir que tous ces gens continuaient de nous soutenir nous a beaucoup aidé à garder le cap



Comme tu l’as dit plusieurs fois, ça s’est bien "goupillé", j’imagine que tu as dû douter quant à savoir si ça allait reprendre de plus belle une fois la pandémie passée ?

Adrian : On s’est posé ce genre de questions mais c’est vrai que ce qui nous a beaucoup aidés, ce sont les fans qu’on a acquis grâce à toutes les dates évoquées… De voir que tous ces gens continuaient de nous soutenir nous a beaucoup aidés à garder le cap et se dire que ce qu’on fait vaut le coup puisque ça plaît !


Pendant cette période troublée, vous avez sorti un EP en partie acoustique, "The Downtime", qu’est-ce qui vous a donner envie de proposer de l’acoustique, d’aborder un style plus intimiste assez éloigné de votre style metal moderne ?


Adrian : On avait un album composé et donc prêt à sortir mais qu’on a dû repousser parce qu'on ne voulait le sortir que quand on allait pouvoir faire des concerts à nouveau. Le temps passé et on voyait que cette pandémie continuait…


Et de votre côté, il fallait entretenir la popularité acquise rapidement avec ce premier album…

Adrian : Exactement ! Et l’idée nous est venue de revisiter les titres du premier album en acoustique. On a également eu l’occasion de travailler avec Vivien Lalu sur les orchestrations de "White Collosus" et avec les titres repris en acoustique, on avait un EP…


La pochette de cet EP est marquante, on dirait que notre Louvre a été rattrapé par la nature et que l’être humain n’existe plus, c’était l’idée de ce visuel à l’image de ce que nous vivions ?

Adrian : Tout à fait ! C’était vraiment fait dans cette optique. Le titre 'The Downtime' -qui signifie "temps d’arrêt"- également… Pendant cette période de confinement, on avait ce sentiment que la nature reprenait un peu le dessus sur notre vie de tous les jours avec des images marquantes d’animaux dans les villes… On voulait que cet EP soit marqué dans le temps !


Le nouvel album se nomme "We Are Disconnected", vous êtes passés par Litchi et une cagnotte en ligne avec une contrepartie, pourquoi ce choix et pas le choix d’un financement classique comme beaucoup en font ?

Adrian : C’est-à-dire qu’on a eu un gros souci ! Pour reprendre depuis le début, avec tous les concerts qu’on a faits, on a attiré l’attention de tourneurs, de partenaires mais aussi d’investisseurs qui étaient prêts à mettre des "ronds" pour nous produire. Et il se trouve qu’il y a deux mois, ces producteurs nous ont simplement lâchés avec le plan promo qui était lancé…


Et pour en revenir à ce que nous nous disions à savoir que Disconnected était sur les bons rails avant le Covid et que désormais, aujourd’hui, les planètes ne sont plus aussi bien alignées… En clair, n’as-tu pas douté ?

Adrian : Il y a toujours des jours où tu doutes mais non, en général, on est toujours à fond ! Mais c’est vrai que quand des trucs comme ça arrivent, ça remet un peu les choses en question mais pas vraiment…
On s’est retrouvés un peu dans la merde et il a fallu trouver une autre solution parce que des frais étaient déjà engagés et du coup, on avait déjà fait une campagne Litchi à l’époque parce qu'on n’avait pas de merchandising, on n’avait rien du tout… et comme ça avait super bien marché, on a recommencé en espérant que ça marche aussi bien. Et le résultat est au rendez-vous vu qu’on a eu la somme qu’il nous manquait…


"We Are Disconnected" sonnait comme une évidence !




A ce titre, le nom de ce nouvel album sonne un cri de rassemblement entre vous et vos fans, vous les voyez comme une petite armée qui vous suit et vous supporte ?

Adrian : Ouais ! C’est ce qui était recherché. Mais l’idée initiale n’était pas d’appeler cet album ainsi mais c’était une façon de conclure nos peurs sur les réseaux sociaux depuis un petit moment envers Disconnected avec le @Disconnected. Et au moment de trouver un nom d’album, c’est venu naturellement et revenir à l’unité autour du groupe avec les fans aussi et montrer que Disconnected est un groupe : "We Are Disconnected" sonnait comme une évidence !


La pochette de ce nouvel album est également marquante, et on peut y supposer un autre sens dans le titre, comme un cri de colère envers une humanité déshumanisée et égoïste, le dessin d’une grande ville futuriste sans âme appuie cette idée ?

Adrian : Ça s’est construit petit à petit, on n’est pas venus à cette idée directement. A la base, on avait demandé à notre graphiste de dessiner juste un mur avec le graf "We Are Disconnected". Et Flôw Chromatorium qui bosse super bien a commencé par nous faire ce mur puis, une sorte de ville… On voulait quelque chose de très coloré et très sombre à la fois : ce côté ville futuriste "japonisante"…


… De notre côté, on lui trouve un côté SF un peu dans l’esprit de "Blade Runner" et autres films de ce genre…

Adrian : Ouais ! On voit qu’on est à côté de la ville, un effet un peu déconnecté de la ville de tous les jours…


(Florian Mérindol nous rejoint)


On parlait d’Humanité déshumanisée, la pochette du single, ‘Life Will Always Find its Way’ va dans ce sens également avec justement ce monstre déshumanisé représenté…

Adrian : C’est vrai ! La pochette de ‘Life Will Always Find its Way’ est vraiment liée avec le clip qu’on a créé. C’était une façon de préparer les gens avec un artwork un peu choc avec ce visage constitué de différents déchets et un peu industrialisés…


On a plus misé sur l’efficacité que sur la longueur


Ce nouvel album est court, huit titres pour 42 minutes, la durée idéale pour beaucoup, celle d’un LP de dans le temps, c’était l’idée de ne pas surcharger le disque ? Les titres sont assez longs en général, en proposer juste huit ça permet aussi de ne pas lasser l’auditeur ?

Adrian : C’est vrai et puis, personnellement, on n’est pas trop fans des albums qui durent plus d’une heure… En règle générale, on préfère les albums courts et c’était une volonté de faire un album plutôt court et efficace ! On a plus misé sur l’efficacité que sur la longueur, quitte à ce qu’il n’y ait que huit titres…

Florian : … mais huit vrais titres !

Adrian : Et finalement quand tu regardes bien, comme tu le dis, la durée de cet album est la durée des vinyles…


Comme sur votre premier album, ce qui frappe c’est la grande variété de ton, ce disque est un puzzle géant, l’auditeur passe d’une émotion à une autre rapidement et souvent au sein du même titre. Cette facette colorée, c’est votre marque de fabrique, votre ADN en quelque sorte ?

Adrian : Ouais, c’est vrai qu’on aime mêler plein d’influences mais on ne se pose pas de question à l’avance quant à la couleur d’un morceau : on écrit les titres et on voit ce que ça donne et si ça plaît, on garde tout simplement !


Sur scène, on arrive à convaincre pas mal de gens




… C’est risqué mais ça marche, vous avez une belle armée de fans, les clips ont pas mal de vues et la campagne de financement a marché, cela doit faire plaisir d’être aussi suivi tout en évitant de se cantonner à un style qui pourrait être réducteur ?

Adrian : C’est clair que le style de musique joue mais il y a aussi le groupe sur scène. C’est un de nos gros atouts à savoir que sur scène, on arrive à convaincre pas mal de gens. Tous ces gens qui nous suivent aujourd’hui sont majoritairement ceux qui nous ont vus sur scène : on les a marqué à ce niveau-là et depuis, ils continuent de nous aimer et aimer ce qu’on propose comme musique.

Florian : Ils sont aussi dans l’attente !

Adrian : Il y a effectivement une attente qui s’est créée…


Cette attente placée en vous a-t-elle créé une pression particulière au moment de composer "We Are Disconnected" ?

Adrian : Pas de pression mais plutôt une frustration parce qu’on savait ce qu’on avait mais on ne pouvait pas le sortir tout de suite. Du coup, c’était un peu long à ce niveau-là et pas facile à gérer : il fallait demander à notre public de patienter, on ne pouvait pas faire autrement (Sourire) !


Tout l’album a été composé avec une vision groupe, c’est la grosse différence par rapport au premier opus


Musicalement, cet album est énorme mais Yvan est encore énorme sur ce disque. Sur ‘Life Will Always Find its Way’, il alterne entre un ton à la Myles Kennedy et un ton thrash digne d’un Max Cavalera ou d’un Joe Duplantier. L’avoir au micro ça doit permettre de se faire plaisir et de donner vie à plein d’idées ?

Adrian : C’est vrai qu’il n’a pas de limite tant son spectre vocal est large. On peut se permettre de faire des ambiances totalement différentes, on sait qu’il va suivre. Et on revient à ce que nous disions à savoir que tout l’album a été composé avec une vision groupe, c’est la grosse différence par rapport au premier opus.

Florian : C’est vrai avec Yvan mais c’est le cas avec tous les membres du groupe, personnellement, quand je joue, je joue sereinement : je n’ai pas la peur que sur un passage, un d’entre nous ne suive pas… C’est confortable : tu as juste à prendre du plaisir et donner ce que tu as à donner sans avoir de stress de ce côté-là !


Sur ‘King Of The World’ et ‘A World of Futile Pains’, on peut penser à Muse pour ce côté mélancolique et cette emphase. C’était également important pour vous de mettre en avant ce côté pop de votre musique ?


Adrian : Ça s’est fait naturellement et notamment avec les nouveaux arrivants et plus particulièrement Jelly qui a une culture pop/ rock des années 1980 sur ce titre…


Ça renforce la notion de groupe qu’on évoque depuis le début de cette interview et si aujourd’hui, ces nouveaux membres n’ont pas composé, ils ont indirectement influencé l’écriture et ça devrait être encore plus le cas demain…

Adrian : Je pense ! C’est l’évolution du groupe. Encore une fois, ce groupe s’est vraiment créé en tournée après la sortie du premier album et il ne fait qu’évoluer depuis au fur et à mesure des expériences que nous avons… Je suis prêt à parier que ce qu’on va faire avec "We Are Disconnected", le prochain album aura une évolution encore plus marquante !


(Jelly Cardarelli nous rejoint à ce moment)


On parlait des influences de Jelly, le Covidé…

Jelly : (Rires) Je n’ai pas le Covid, juste une grippe !


… quelles sont celles de toi Florian ?

Florian : J’aime bien ce qui bouge un peu plus, je suis moins issu de la pop… Il y a un petit mix entre des trucs modernes avec de la grosse prod qui sont bien violents je pense à After the Burial ou Orbit Culture ou des trucs plus perchés comme Destrage…


… Me demander si je connais alors que je les considère comme la relève de la scène death mélodique…

Florian : Eh bien écoute, j’adore ce groupe : c’est totalement mon style qui mixe violence, polyvalence…


Avec une batterie intéressante d’ailleurs…

Florian : Mais Jelly dirait qu’il en fout trop partout (Rires) !

Adrian : C’est ce qui est intéressant : chacun ramène ses influences différentes mais qui se complètent et c’est ce qui fait aussi la force du groupe !


On évoquait ‘A World of Futile Pains’ qui évoque Muse avec le côté aérien et épique avec aussi un petit côté Queen pour l’idée théâtrale, vous vous retrouvez dans l’idée de fusion de ces deux groupes pour ce titre ?


Adrian : Ouais ! C’est sûr que c’est le titre le plus prog de l’album si ce n’est du groupe. Il a été créé comme un morceau de conclusion avec une progression de l’intro mais également dans sa construction avec un final épique… Donc oui, je peux comprendre qu’on ressente ça à l’écoute de ce titre avec des ambiances qui cassent par moment et qui reviennent : le côté progressif !


La priorité de cet album était d’être plus mélodique que le premier !




Vous gardez aussi votre force technique mais plus en arrière je trouve, au détour de ‘Life’, ‘I Fall Again’ ou de ‘Primal Rage’ on retrouve ce son metal progressif de haute volée mais écoutable et mélodique, ne pas tomber dans le piège technique c’est toujours le fil rouge ?

Adrian : La priorité de cet album était d’être plus mélodique que le premier ! Et ça s’est fait naturellement et le fait de tourner avec Tremonti a forcément eu une influence… Donc oui, l’idée était de mettre en avant la mélodie avant la technique, ce qui n’était pas forcément le cas avant !


Ces titres montrent aussi votre parfaite capacité à équilibrer puissance et mélodie, vous ne pourriez pas proposer un titre juste violent ?

Adrian : Mais il y en a un sur cet album.

Florian : Si tu prends ‘Primal Rage’, il est costaud avec une ambiance sur la fin… mais il reste costaud dans le sens où tu n’as pas trop de temps de repos.


Mais il y a cette ambiance sur la fin et c’est la question qu’on se pose à savoir qu’il y aura toujours des parties apaisées dans chaque titre de Disconnected ?

Adrian : Est-ce que ce sera toujours le cas ? Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qu’on pourra proposer demain mais si on les retrouve dans chacun de nos morceaux, c’est que ça fait partie de notre identité !


On voulait enfin évoquer ‘Your Way To Kill’ et ‘That’s How I’ll Face the End’, deux titres très mélodiques, j’y retrouve l’influence Alter Bridge pour le chant mais aussi du Nickelback pour l’esprit musical catchy, vous vous retrouvez dans cette idée ?

Adrian : Oui, c’est un peu la touche rock qu’on a essayé d’apporter à cet album : elle s’entend très bien sur ce genre de titres. Ces influences sont principalement américaines et on a pu leur rendre hommage sur ces titres mais encore une fois, ça s’est fait naturellement : je veux dire ‘Your Way To Kill’ a été composé en une après-midi par exemple, c’est instinctif !


Proposer des titres aussi accrocheurs, c’est aussi une envie de montrer que vous possédez un potentiel commercial et radiophonique certain à l’image des influences des groupes américains que tu citais ?

Adrian : C’est sûr ! A partir du moment où tu marches, tu deviens commercial par définition mais ce n’était pas forcément une volonté de faire des titres pour les mettre à la radio même si on sait que ça ne sera jamais le cas (Sourire) ! On compose simplement ce qui nous passe par la tête sans objectif précis…


En fait et pour conclure, avec Disconnected, on ressent là votre envie de faire des chansons avant tout, c’est très pop -sans que ce soit péjoratif- dans l’esprit, cette démarche ?

Adrian : Totalement ! C’est vraiment ce qui prime avant tout pour pouvoir faire une musique avec une mélodie qu’on retient et ce côté fédérateur : c’est ce qu’on recherche que ce soit musicalement, vocalement et même moi, dans mes solos de guitare, c’est ce que j’essaie de mettre en avant le plus possible ce que je n’avais pas forcément fait pour le premier album.


On a commencé cette interview en évoquant les concerts que vous avez donné à la suite de la sortie de "White Collosus", la suite devrait être des lives bien sûr, quel sont les projets ? Peut-on faire mieux que ce que vous avez déjà fait ?

Adrian : On va essayer de faire mieux (Sourire) !





Et c’est quoi mieux ?

Adrian : La Mainstage du Hellfest, c’est pas mal déjà ! On va jouer une heure au Wacken, on joue une heure au Hellfest, on a une surprise fin août… et puis, on va se concentrer sur une tournée française avec notre tourneur Gérard Drouot à l’automne…
Même si on n’a pas pu se produire sur scène, on a pu créer des contacts, des liens avec des gens qui étaient déjà intéressés par Disconnected. Ils ne nous ont pas du tout lâchés, au contraire. Ils nous ont fait confiance et on a réussi à créer une relation avec eux pour pouvoir bosser dès que ça repartira et j’espère que c’est le cas aujourd’hui !


On croise les doigts. Merci !

Disconnected : Merci à toi !


Et merci à Noise pour sa contribution...


Plus d'informations sur https://www.facebook.com/wearedisconnected.band
 
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