Twin Temple
Avant de passer à la cérémonie en bonne et due forme, c'est au couple infernal de la formation américaine
Twin Temple que revient la lourde charge de chauffer une salle qui se remplit doucement.
Sous quelques effets de mise dans l'ambiance, la douce
Alexandra James démarre une sorte d'incantation, un vieux livret en main pour amorcer leur set dominé tout du long par un glamour suave. Si les lumières se jouent d'une ambiance sombre, accentuant l'aspect mystique de la performance qui oscille entre , elles restent tout de même assez faibles, ce qui nous fait demander ce que la représentation rend au fond d'un
Accor Arena qui se remplit petit à petit.
Quelques échanges avec le public sur le thème de l'amour (soyons factuels : avec des titres comme 'In Lvx', 'Sex Magick' ou encore 'Let's Have a Satanic Orgy' ils n'allaient pas parler bricolage) et voici
Alexandra distribuant des roses à son audience qui ne boude pas son plaisir avant de repartir sur un dernier titre pour clôturer son set très court.
Pas gravé comme une expérience inoubliable, mais rendant tout de même un spectacle de bonne facture, la prestation de
Twin Temple a rempli sa part du marché, laissant maintenant place à l'
Oncle Acid...
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Setlist :
In Lvx
Sex Magick
Let's Have a Satanic Orgy
Satan's a Woman
I'm Wicked
In Nox
Uncle Acid and the Deadbeats
Si la prestation précédente nous avait laissé sur notre faim côté lumière, on ne peut pas dire que celle qui suit va relever quoi que ce soit, bien au contraire! C'est dans une quasi obscurité permanente que la formation anglaise d'
Uncle Acid and the Deadbeats va se dérouler.
Aucune interaction avec le public, le groupe est venu jouer ses titres et c'est bien ce qu'il a fait, sans marquer de pause et mettant à profit chaque seconde impartie.
On sait pourtant la qualité du spectacle à suivre, et c'est ce qui nous rassure un peu dans un telle salle, mais il faudra faire avec - ou plutôt sans - et se concentrer sur la musique et non les à-côtés.
Le set débute de façon très énergique par un très emblématique 'Mind Control' issu de leur troisième production 'Mind Control', puis tend plutôt à se maintenir tout au long des 7 titres interprétés, même si le
groupe ne profite pas de l'avancée qui leur tend pourtant les bras. Seule la prestation de Justin Smith à la basse se démarque par son aisance et degré de folie.
Le manque d'ambiance aux lumières entretient le public dans une certaine
monotonie et les applaudissements ne sont pas davantage fournis,
laissant penser qu'il est temps de passer aux maîtres de cérémonie.
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Setlist :
Mind Crawler
Shockwave City
13 Candles
Pusher Man
Ritual Knife
I'll Cut You Down
Melody Lane
Ghost
Changement d'ambiance et forcément de décor qui plongent immédiatement - c'est à dire dès les premières notes du nouveau single 'Kaisarion' - le public dans l'univers singulier du groupe Suédois qui n'a pas lésiné sur les effets de scène, même si l'immense espace de cet
Accor Arena leur aurait permis davantage. La batterie trône majestueusement en milieu de scène et le fond représente des bâtiments religieux et permettront au
Cardinal et les différents
Papa que le transformiste
Forge incarnera de quitter la scène ; le tout est dominé par le traditionnel back de vitraux.
La machine
Ghost part sur les chapeaux de roues aux couleurs des derniers albums 'Impera', 'Meliora' et 'Prequelle' que l'ensemble de la formation se donne à cœur joie de jouer, comme à son habitude. Habités par un plaisir incarné traduit par des jeux de scène où les musiciens se querellent pour être mis en avant, ou encore les choristes qui jouent entre eux et le
frontman, le
Cardinal et ses
Ghouls parviennent à imposer leur ambiance, leurs rythmes et couleurs heavy à leur public qui le leur rend bien. On ne compte plus dans ce public maintenant dense, le nombre de Sœurs, ou de Cardinaux grimés aux nouvelles couleurs du groupe.
Tobias Forge, en véritable maître aux commandes de la formation, ne semble de pas pouvoir s’empêcher d'échanger avec le public dès qu'il en a l'occasion, ce qui tranche avec la précédente formation, mais c'est toujours un plaisir de voir que son humour n'a pas pris une ride et que ses blagues légèrement sous la ceinture font toujours mouche.
Musicalement, à part un problème de son de basse au début de 'From the Pinnacle to the Pit', c'est impeccable de propreté, le tout relevé par la présence des chœurs qui apportent beaucoup. Après un 'Mary on a Cross' fédérateur, c'est un duel de guitares - malheureusement assez court - qui enchaîne avant de lancement un 'Cirice' des plus puissants.
La plupart des hits seront joués, on pourra regretter l'absence de 'Darkness At The Heart Of My Love' qui aurait pu être une autre balade surpuissante avec 'He Is'. Le temps file alors qu'un 'Kiss The Go-Goat' retentit et emballe le public qui en redemande. Malheureusement il est l'heure pour le groupe d’interpréter ses rappels avant de tirer sa révérence.
L'interprétation d'Enter Sandman' de
Metallica marque par son introduction splendide - même si la suite avec un solo approximatif donne envie de passer à la suivante - avant de clôturer par une 'Danse Macabre' et un 'Square Hammer' conlusif. Une longue séance d'applaudissements, et l'ensemble de la formation se retire dans le noir...
...Noir rompu par l''écran central au-dessus de la fosse de l'
Accor Arena qui regrette déjà la fin de ce show dantesque pour laisser apparaitre le
Cardinal Coppia en coulisses, découvrant un papier qu'il retourne face caméra pour dévoiler que le groupe sera présent le samedi 18 juin en tête d'affiche du Hellfest. C'était la dernière tête d'affiche à être dévoilée, c'est chose faite, le public est comblé et peut revenir à son quotidien. Un quotidien marqué par cette prestation à nouveau splendide d'un groupe qui ne cesse de se renouveler et d'améliorer cette prestation scénique qui ne peut que plaire.
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Setlist :
Kaisarion
Rats
From the Pinnacle to the Pit
Mary on a Cross
Devil Church
Cirice
Hunter's Moon
Faith
Spillways
Ritual
Call Me Little Sunshine
Helvetesfönster
Year Zero
He Is
Miasma
Mummy Dust
Kiss the Go-Goat
Rappel :
Enter Sandman (Metallica cover)
Dance Macabre
Square Hammer
Un immense MERCI à
Replica et
GDP de nous avoir permis d'assister à ce show pour vous en ramener ce report.