Impossible pour Music Waves, LE site progressif français, de ne pas couvrir un concert de
Dream Theater dont chaque venue est un évènement en soi. En effet, les Américains ont l’habitude de faire les choses en grand, non seulement concernant leurs prestations XXL les concernant sur le fond et la forme, mais bichonne également ses fans en leur proposant des premières parties de haute volée. A cet égard, la première partie de cette affiche est assurée par notre ami
Devin Townsend.
Devin Townsend
Pour l’occasion et comme l’artiste l’avouera lui-même, il n’est pas forcément des plus à l’aise devant un public qui ne lui est pas acquis,
Devin nous présente une
set-list des plus diversifiées couvrant toutes les époques de l’artiste mais surtout celles des débuts ("
Ocean Machine", "
Infinity", "
Physicist" et "
Terria" et même celle de son groupe
Strapping Young Lad avant qu’il ne se lance sous son propre nom avec le titre ‘Aftermath’).
La période plus récente est également représentée au travers d’un titre de "
Transcendence", "
Epicloud" et un titre des deux aventures de
Ziltoïd.
Afin de rallier à sa cause la majorité du public qui n’est pas venu pour lui, le Canadien nous offre une
set-list des plus heavy et atteint son objectif : le Dôme de Paris lui est totalement acquis !
Tout le long d’un set de 75 minutes sans aucun temps mort,
Devin Townsend finira de convaincre les rares (sourds ?) réticents à sa cause métallique avec une prestation XXL comme à son habitude, même si nous avons connu le Canadien plus volubile et joueur avec le public.
Mais ce n’est finalement pas si étonnant. En effet, les 5 000 personnes présentes à la soirée sont majoritairement venues voir évoluer
Dream Theater…
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Devin Townsend en HD en
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Setlist :
Failure
Kingdom
Aftermath
Regulator
Deadhead
Deep Peace
March of the Poozers
More!
Dream Theater
Pour ce qui me concerne, convaincu par le dernier album en date, ce concert est une reprise de contact après les deux premières et dernières (avant ce concert) désastreuses prestations de son
frontman James Labrie à l’occasion de la tournée de "
Scene from a Memory", je me suis donc laissé tenter par les sirènes progressives de "
A View From the Top of the World" en compagnie de Struck Jr et
Vigg qui n’a plus donné signe de vie artistique depuis 2011 et "
Barren".
Sans surprise le géant du metal progressif lance les hostilités avec l’ouverture du dernier album en date "A View From the Top of the World" (qui sera le grand "vainqueur" du soir avec quatre pièces présentées soit plus de 45 minutes d’un set en comptant 120) à savoir le titanesque ‘The Alien’.
A peine le temps de souffler, le groupe originaire de Long Island nous balance un ‘6 :00’, histoire de rallier à sa cause les nostalgiques de la première heure et "
Awake" plus particulièrement.
Après un
Devin Townsend aux riffs acérés, il faut tenir le rang et John Petrucci nous prend à la gorge avec le riff de plomb de ‘Awaken the Master’ qui suit.
Avec cette entame de feu, c’est un
Dream Theater plus qu’enthousiasmant qui enflamme le Dôme de Paris et il faut bien l’avouer ici, la prestation de
James Labrie est à la hauteur et nous sommes effectivement bien loin de celles raillées ici ou là d’il y a 20 ans.
Le reste de la
set-list ne faiblit pas, et il le faut quand on doit tenir un show de plus de deux heures. Les New-Yorkais s’y emploieront de la plus belle des manières jusqu’à ‘About to Crash’ qui se rappelle également aux bons souvenirs de premières heures du groupe (époque "
Six Degrees of Inner Turbulence") mais également et surtout au moment d’aborder le pavé le titre éponyme du dernier album ‘A View from the Top of the World’.
En soi, l’exécution de ce titre (comme les autres d’ailleurs) est frappée du sceau de la très grande classe et ne souffre d’aucun reproche. Non ! Mais soyons francs après près d’une heure et demie d’une musique hyper technique placer un pavé de plus de vingt minutes relève de la gageure.
Un pari que le groupe relèvera bien entendu tant les fans sont acquis à sa cause mais l’ambiance aura baissé de quelques degrés à l’issue de ce long titre.
Et comme cela ne suffit pas, le groupe finit sa prestation majuscule avec ‘The Count of Tuscany’ -de près de 20 minutes également- extrait de "
Black Clouds & Silver Linings".
En bref, hormis un choix de
set-list sur les deux derniers titres en particulier qui peut prêter à discuter, le reste de la prestation de
Dream Theater ne souffre d’aucune contestation et confirme ma réconciliation (pour ceux que ça intéresse) avec le groupe qui mérite les lettres de noblesse qu’il endosse fièrement :
Dream Theater a été, est et restera à tout jamais le leader incontesté de la scène metal progressive !
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Dream Theater en HD en
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Setlist :
The Alien
6:00
Awaken the Master
Endless Sacrifice
Bridges in the Sky
Invisible Monster
About to Crash
The Ministry of Lost Souls
A View From the Top of the World
Rappel :
The Count of Tuscany
Un immense MERCI à Valérie de nous avoir permis d'assister à ce show pour vous en ramener ce report.