Ceux qui suivent la carrière de Jean-Pierre Kalfon savent en effet que ce dernier avait déjà sorti un premier album "Black Minestrone" en 1993. Bien que n'ayant pas rencontré son public pour diverses raisons qu'il nous expliquera, l'acteur récidive cette année avec un second méfait "Méfistofélange" en hommage à la diva Amy Winehouse. Un album riche de plusieurs couleurs dans lequel Jean-Pierre Kalfon dresse notamment un constat amer de notre société actuelle qui rappelle qu'il a été le précurseur du punk avant même son avènement en Grande-Bretagne ! Rencontre avec un jeune chanteur de 84 ans...
Quelle est la question que l'on t'a trop souvent posée et à laquelle tu aurais marre de répondre ?
Jean-Pierre Kalfon : C’est normal qu’on me pose des questions, ça ne me gêne pas. Mais au bout d’un moment, ça devient répétitif surtout quand on fait de la promo, on a tendance à tourner en boucle sur des mêmes sujets mais c’est normal !
On est ici pour parler de ton deuxième album solo "Méfistofélange" qui vient de sortir. Deuxième car en 1993, tu avais sorti "Black Minestrone". Pourquoi as-tu décidé 29 ans plus tard de récidiver et surtout pourquoi tant de temps a passé entre les deux ?
Tout simplement parce qu’il n’y avait personne pour me produire (Sourire)… J’ai fait quelques concerts, j’ai continué à travailler… "Black Minestrone" était composé de maquettes améliorées, bricolées et je n’étais pas du tout content de la maison de disques New Rose qui a capoté au moment de la sortie du disque et qui a été vendu à la Fnac…
Et en plus, je trouvais que je ne chantais pas terrible : j’ai donc beaucoup travaillé chez moi et ai fait quelques concerts… Par la suite, j’ai cherché des productions mais je n’en ai pas trouvé et c’est quand j’ai arrêté d’en chercher que ça m’est tombé dessus (Rires) : Amaury Blanchard, un des batteurs, a parlé de moi et finalement a trouvé quelqu’un qui serait intéressé pour me produire. J’ai pris contact avec la personne en question, j’ai envoyé des maquettes d’anciens titres et ça a plu… Dans la foulée, j’ai écrit quatorze chansons dont j’ai écrit toutes les paroles et deux musiques…
Tu dis que tu n'étais pas satisfait de "Black Minestrone". Est-ce que "Méfistofélange" a corrigé le tir ?
Ça peut paraître prétentieux de le dire, mais je suis satisfait parce que tout a été conçu si bien que si ça se casse la gueule, c’est de ma faute et si ça marche, également…
Pour cet album, on a tout contrôlé depuis le début !
Ce n’était pas le cas précédemment ?
C’est-à-dire que c’était du bricolage (Rires) : c’était mal foutu, je ne chantais pas très bien… tandis que pour cet album, on a tout contrôlé depuis le début !
Tu sembles aussi indiquer que pour cet album, tu es entouré de bonnes personnes qui ont permis de tout garder sous contrôle ?
Absolument ! Mais ça ne veut pas dire que sur "Black Minestrone", les gens n’étaient pas formidables : ils étaient très bons mais ce n’était pas coordonné, on n’avait pas les moyens… c’était au petit bonheur la chance alors que pour cet album, tout était réglé à l’avance avec de très bons musiciens qui envoient…
Le titre de l’album "Méfistofélange" est un mot valise - Mephisto, le diable de Faust qui ferait l'ange. La pochette nous donne une idée de cette dichotomie, avec d'un côté la moitié de ton visage souriant et de l'autre, la deuxième moitié qui fait la moue. Est-ce que ce n'est pas une façon de dire que le Jean-Pierre Kalfon que nous connaissons acteur peut se montrer très sensible et doux à l'opposé des rôles de personnages troubles et interlopes qu'il a interprété au cinéma ?
Je n’ai pas fait que des rôles de méchant mais c’est vrai qu’on m’a beaucoup cantonné dans ces rôles qui ont marqué les gens…
Par exemple, la photo de la pochette, ce n’est pas moi qui ai décidé de la diviser en deux mais j’ai trouvé ça formidable parce que ça montre deux aspects comme le titre "Méfistofélange", on est tous un peu Mephisto et on est tous un petit peu des anges, ça dépend des moments de la vie… En fait, le titre de l’album "Méfistofélange" est celui d’une chanson que j’ai écrite pour Amy Winehouse : je trouve que c’est un bon nouveau mot (Sourire) et en plus, ça correspond à ce que sont les êtres humains c’est-à-dire moitié ange et moitié bête (Rires) !
L'album s'ouvre brutalement sur la complainte d'un saxophone nocturne. Les paroles semblent faire un état général assez critique de notre environnement. Ce départ était-il voulu ainsi, un bilan en guise de point de départ de l'album ?
La chanson qui ouvre le bal ‘Noire la nuit’ part du constat que les nuits parisiennes étaient mortes aujourd’hui contrairement aux années 1970 et 1980 : d’un seul coup, tu n’as plus rien… Je me suis dit qu’il fallait écrire une chanson là-dessus et d’un seul coup est arrivée la guerre en Ukraine : on était tranquilles depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, on vivait comme des coqs en pâte (Rires) et d’un seul coup, on retourne à la barbarie, à la saloperie…
Et qu’on ne tire pas les leçons du passé…
Non ! Jamais ! On le saurait depuis 6.000 ans… Si on avait été capables de tirer des leçons : il n’y aurait plus de guerre ! Et maintenant, que va-t-il se passer ? On ne sait pas et c’est la raison pour laquelle je chante : "des bombes et des tombes"…
Le principe est de tout détruire pour régner sur les ruines : c’est ça l’idée qu’il a en tête ? C’est terrifiant !
On retrouve un slogan qui pourrait être malheureusement usé indéfiniment "Mais des bombes, mais des tombes". Les paroles sont très inspirées par l'actualité mais comment naissent les paroles de ces morceaux ?
J’ai basculé de l’histoire des nuits parisiennes qui sont moins rigolotes qu’avant à 'Noire la nuit', c’est-à-dire qu’on arrive dans une nuit noire de l’Humanité qui recommence… On retourne à la sauvagerie avec un boucher qui tue des enfants, des femmes, des vieillards… Le principe est de tout détruire pour régner sur les ruines : c’est ça l’idée qu’il a en tête ? C’est terrifiant !
Et toi, qui es né juste après cette Deuxième Guerre Mondiale, les heures les plus sombres de notre Histoire, comment vis-tu cette période ?
Je le vis en me disant que j’espère que ça va cesser et qu’ils vont trouver un accord, un jour… Mais comment trouver un accord avec un boucher ? On ne peut pas lui pardonner ! Va-t-on l’amener devant un tribunal ? Mais il ne se laissera jamais faire !
Mais y-a-t-il des raisons d’y croire, y-a-t-il une lueur d’espoir que tu retranscris également dans cet album ?
Bien sûr ! Il y a plusieurs chansons qui parlent de l’amitié comme ‘Partie de la Party’ ou ‘Une Main Amie’ qui est tout le contraire de ce qu’on disait à savoir qu’on tend la main aux gens qui ont mal… Il y a également l’amour des femmes avec ‘N’est-elle pas Belle’, une chanson qui rend hommage aux femmes même s’il existe quelques sorcières malheureusement : il y a des anges et des sorcières (Sourire) !
J’ai ramé toute ma vie pour essayer d’arriver à faire cet album

Tu disais ne pas être totalement satisfait de ta voix sur "Black Minestrone". Au cinéma tu es connu pour ta voix traînante, rocailleuse mais terriblement anxiogène propre aux rôles souvent troubles que tu as incarnés. Mais ici cette voix semble plus généreuse et hypnotique, ce qui fait que l'auditeur a envie de continuer à écouter tes histoires. Comment travailles-tu sur ta voix ?
On m’a donné une grande chance : on m’a produit ! Quand on t’apporte quelque chose, quelque chose en toi se détend… J’ai ramé toute ma vie pour essayer d’arriver à faire cet album et finalement, on me donne la possibilité de le faire sans rien me demander en échange si ce n’est de me laisser faire ce dont j’ai envie…
Quand je suis acteur, je ne fais pas ce dont j’ai envie, je fais ce qu’on me demande de faire mais c’est formidable, j’adore être acteur parce qu’on apprend plein de choses au contact des textes, des scénarios, des metteurs en scène, des réalisateurs, des acteurs… on apprend beaucoup de choses… Mais là, c’est moi qui suis en tête de gondole, c’est moi qui prends en main ma destinée !
Et as-tu eu une pression particulière dans cet exercice ?
Non : c’est du bonheur !
Le deuxième morceau 'Chope Le Cash' est plus nerveux avec un son de guitare rock assez lourd. On y trouve de belles formules et des jeux de mots sur le son ("Derrière le CAC et les 40 voleurs"). On prend un peu la voie opposée du précédent morceau, plus nerveux et plus énervé, était-ce voulu de varier les plaisirs aussi rapidement comme pour échapper fugacement à toute étiquette ?
Je n’ai pas l’intention de montrer les choses mais je sors de moi des trucs qui marchent bien en opposition les uns avec les autres. Comme un peintre, on a différentes couleurs à notre disposition, qu’on applique…
Et comment ce genre de formules stylistiques te vient ainsi spontanément ?
J’aimerais bien le savoir (Rires) ! Elles me viennent et les gens aiment beaucoup quand même ! Ce ne sont pas seulement des jeux de mots, ça évoque quelque chose comme "CAC et les 40 voleurs" qui dit ce que j’ai envie de dire en deux mots ! Ce sont des images, je zigzague, j’essaie d’évoquer le truc mais je pense que les gens ont les bonnes oreilles pour choper l’idée….
Si on veut vivre sa vie, il faut essayer de passer entre les pièges !
L'esprit est un peu plus déjanté sur ‘Costards’, un peu psychédélique, un peu funky et rempli d'autodérision dans les paroles et également sur la piste ‘Retour Solo'. On a l'impression que tu avais envie de relâcher l'atmosphère un peu chargée des titres qui précèdent ces morceaux et pas seulement dresser un bilan sombre ?
Tout à fait, parce qu’il y a des hauts et des bas dans la vie (Sourire) ! On monte, on descend : c’est une grande roue ! Si on veut vivre sa vie, il faut essayer de passer entre les pièges !
De qui parle ‘Solitaire’ ? Est-ce un autoportrait avec des chœurs féminins ?
Plus ou moins… C’est aussi le portrait de pas mal de gens sur le racisme : c’est le solitaire qui n’aime que les gens de son sang mais d’un coup, en plein milieu de la chanson, il tombe amoureux d’une personne de couleur, tellement amoureux qu’il en devient gaga en réclamant le collier (Rires) ! La situation se retourne : j’essaie de faire des textes qui ne sont ni blancs, ni noirs… il y a plein de couleurs au milieu, plein de choses différentes !
Amy Winehouse est une génie, une reine avec une voix extraordinaire !
‘Méfistofélange’ est un puzzle sonore dans lequel on retrouve plusieurs influences et qui est dominé par une déchirante complainte de guitare. Est-ce que ce morceau hommage à Amy Winehouse a été difficile à concevoir ?
Amy Winehouse est une génie, une reine avec une voix extraordinaire en toute simplicité, sans effet ou hurler… Elle est hyper concentrée, balance son truc et te file une grande émotion ce qui est très rare… Elle entre dans la catégorie des grandes comme Billy Holiday, Aretha Franklin, Nina Simone, Janis Joplin, toutes ces femmes te prennent aux tripes avec leur âme !
‘Gypsies Rock And Roll Band’ était une ancienne de tes chansons parues en single en 1983. Pourquoi avoir décidé de donner un lifting à cette chanson 39 ans après ?
Parce que je n’en étais pas content !
C’est désormais le cas ?
Oui, je suis content ! Je suis content parce qu’il y a une belle intro, j’ai trouvé des choses très différentes parce qu’elle était un peu linéaire alors que désormais, au milieu, ça s’évade… et les paroles sont très différentes aussi, c’est beaucoup plus précis !
C’est une chanson que j’aime bien chanter en premier dans un concert parce qu’elle me raconte : je me présente ainsi aux gens avec elle et ensuite, on peut enchaîner et parler d’autres choses (Sourire) !
Si jamais le disque marche et on m’en donne les moyens, j’aimerais bien aller au bout des choses !
Tu es en train de nous dévoiler le premier titre que tu vas jouer lors de ton prochain concert…
Je ne sais pas encore. On verra lorsqu’on va répéter… Ça pourrait être ce titre mais il y en a d’autres comme ‘Partie de la Party’ qui convoque les gens à faire partie de l’histoire ou ‘Une Main Amie’ où on tend une main au public pour nous rejoindre… J’ai souvent commencé par ‘Gypsies’ mais j’ai plein d’autres chansons qui sont prêtes que je jouais avant et que j’aimerais bien refaire parce qu’elles n’étaient pas réussies… Si jamais le disque marche et on m’en donne les moyens, j’aimerais bien aller au bout des choses !
‘Championne’ pourrait s'inspirer du film "Million Dollar Baby". Dans le clip c'est toi qui enfiles les gants et te livres à un combat contre toi-même. Est-ce une métaphore ?
Peut-être… Je sais simplement que j’ai écris cette chanson par rapport à une petite que j’ai connue à travers un homme qui était son
coach. Cette petite a été championne de France junior, championne de France élite puis championne d’Europe et elle a échoué au championnat du monde… C’était une très jolie petite, d’une très grande beauté qui sur le ring était une espèce d’animal sauvage : j’ai trouvé ça fascinant ! J’avais envie de lui rendre hommage…
L'album se termine sur ‘Train Fantôme’, très doux par la musique acoustique folk de la guitare mais très morne par les paroles. Cependant la musique de Bob semble offrir un peu de réconfort au narrateur-conteur qui vient comme il le dit dans les paroles de plaquer son job. Est-ce finalement la musique est le seul remède à nos idées noires ?
Je trouve que la musique nous apporte beaucoup et nous fait vivre ! J’écoutais encore l’autre jour une chanson de Luz Cazale ‘Piensa en mi’, ce sont des chansons qui te mettent dans un certain état de sensibilité. La musique est un bon vecteur des sentiments, des émotions, de la difficulté de vivre ou du bonheur de vivre…
On se souvient que tu avais incarné le chanteur yéyé Simon le Magicien dans "Les Idoles". Tu t'étais moqué aussi de ces artistes yéyés dans Chanson Hebdomadaire en 1965 où tu étais un des premiers à critiquer le show business et les maisons de disques. Cette chanson voire ce film sont encore d'actualité si bien que cette chanson pourrait presque ressortir sans changer la moindre virgule ?
Pas vraiment, parce que je parle de gens qui n’existent plus, il faudrait quand même réécrire un peu le texte mais je crois qu’elle est bien comme elle est, d’ailleurs des gens l’ont ressortie : un petit producteur de Toulouse Pop Supérette a ressorti ce 45 tours avec la pochette de l’époque avec un bandeau sur lequel tu peux lire "Proto-punk" c’est-à-dire dix ans avant les Anglais, c’était un disque punk, très punk !
Quant au film "Les Idoles", il est toujours d’actualité parce qu’il y a toujours des personnes qui fabriquent des chanteurs en leur faisant un ou deux tubes si ça marche, ils continuent, dans le cas contraire, à la corbeille…
Je fais les choses les unes après les autres et j’essaie de les faire à fond à chaque fois !
Finalement, dans le fond est-tu un acteur qui joue à être chanteur ou un chanteur qui se la joue acteur ?
Je ne me pose pas cette question. Je fais les choses les unes après les autres et j’essaie de les faire à fond à chaque fois ! Quand je joue, je joue à fond ce qu’on me donne à faire, que ça me plaise ou pas parce que j’ai parfois fait des trucs pour gagner de l’argent : c’est normal ! Mais au niveau du moteur, je ne mégote pas : j’essaie toujours de me donner à fond parce qu’il y a des gens qui vont regarder et qu’il faut donner le meilleur de ce qu’on peut faire…
J’étais punk avant les punks !
Dans ta carrière musicale, tu as été guitariste d'Higelin, batteur dans des groupes rock et fondateur des Crouilles Marteaux avec ton compère Pierre Clementi ou encore Rock Chaud avec lesquels tu avais joué au festival punk de Mont de Marsan en 1976. Ne regrettes-tu pas que ta carrière musicale n'ait pas été autant médiatisée que celle d'acteur ?
J’étais punk avant les punks : je n’étais donc pas dans la course (Sourire) ! Je n’étais pas dans les oreilles des producteurs français qui ne savaient pas ce que c’était ! On m’a tout même produit ce disque en 1965 mais c’est une personne rare qui m’a produit : c’était un ovni, comme le disque… Disque qui n’a pas marché d’ailleurs parce que trop en avance sur son temps…
J’étais comme un éléphant dans un magasin de porcelaines !
Est-ce un regret ?
Oui, c’est un regret bien sûr, j’aurais aimé qu’il marche mais en même temps, je ne pouvais pas m’étonner de ça : je savais bien que j’étais comme un éléphant dans un magasin de porcelaines (Rires) !
Tu as récemment publié un livre-souvenir "Tout va bien M'man" mais pourquoi cette expérience d'écriture arrive tardivement ?
Parce que je n’avais pas du tout envie d’écrire ma vie : je ne suis pas pressé (Sourire)…
… Mais toi qui aimes les mots, n'as-tu jamais caressé l'idée d'écrire pourquoi pas un polar pour rester dans un genre que tu connais bien ?
Non, je ne saurais pas. En revanche, j’ai écrit dernièrement un texte et une pièce de théâtre pour la première fois et j’espère qu’on pourra la jouer un de ces jours : c’est une pièce avec deux personnages comme l’autre texte qui comporte deux acteurs pour la radio, on verra ce qu’on peut en faire…
Et finalement quelles sont tes attentes pour cet album "Méfistofélange" ?
J’aimerais que ça marche assez pour faire un autre album et pouvoir faire une belle tournée : j’ai envie d’être sur scène, j’adore la scène !
A ce titre, as-tu des dates à nous annoncer ?
J’ai une date pour le moment : le 12 décembre au Petit Bain…
Et pour finir, on a commencé cette interview par la question qu’on t’a trop souvent posée, au contraire quelle est celle que tu souhaiterais que je te pose ou à laquelle tu rêverais de répondre ?
(Sourire) Je ne sais pas, je n’ai pas d’idée !
Je suis coincé dans un monde qui part en couille par rapport aux années 1960 ou 1970 où il y avait de l’espoir…
Je vais t’en poser une dernière alors si tu me permets : est-ce que tu vas bien et tu es heureux ?
Je suis heureux, je suis heureux comme tout le monde… Je suis coincé dans un monde qui part en couille (Rires) par rapport aux années 1960 ou 1970 où il y avait de l’espoir… Cette parenthèse enchantée a duré une trentaine d’années uniquement et nous retournons à l’âge de sauvages, l’âge de feu…
Dans tout ça, j’essaie de faire quelque chose qui amène du plaisir aux gens : des bonnes musiques, des bonnes paroles avec des images qui éclatent dans la tête des gens aussi bien avec les mots qu’avec les sons…
Merci et rendez-vous le 12 décembre...
Oui, j’espère que ça nous amènera à faire une tournée.
Merci à toi (Sourire) !
Et merci à Adrianstork pour sa contribution...