A l’image de ses confrères le
Raismes Fest a été victime de la pandémie et a du reporter les éditions 2020 et 2021. Il aura fallu être patient pour retrouver le cadre du Château de la Princesse. Mais en ce week-end des 10 et 11 septembre ce sont trois ans d’attente qui se terminent. Comme chaque année l’affiche fait la part belle au hard rock et au heavy metal mais elle va mettre également en avant d’autres styles. Tout commence le samedi en fin de matinée. La foule est au rendez-vous avec nombre d’habitués. Les organisateurs ont eu la bonne idée d’ouvrir longtemps avant le début des concerts, ce qui est idéal pour se poser et profiter d’un site toujours aussi bien agencé.
Les hostilités démarrent à 13h avec la venue de
X Rated FDH. Comme le rappelle Bertrand, le toujours aussi sympathique présentateur du festival et véritable ambianceur, le groupe est déjà venu à Raismes en 2015 et a bien bougé le festival Bully On Rocks en 2018. Entre rock et hard rock le trio sait mettre le feu à une scène et revendique aussi bien
Motörhead que
Téléphone comme influences. D’entrée s'affiche un son rock’n’roll énergique sans fioritures. La voix éraillée de Patrick fait son effet avec de la gouaille et un côté voilé sympathique, et le petit passage blues apporte une bonne chaleur. Il ressort de ce premier titre un excellent feeling qui ravit la foule. Le groupe est heureux d’être là et le fait savoir. Les titres s’enchaînent avec efficacité dans le même esprit rock teinté d’un côté pop. Dans le final ‘Zombie’ fait un carton avec un son hard teinté rock. Au chant Patrick alterne entre un ton proche d’un Axl Rose et le pop alternatif.
X Rated FDH a bien lancé la journée en montrant une belle énergie et une grande fraîcheur.
Après ce bon début le festival fait place à
Red Bean & Pepper Sauce. Le quintet arrive de Béziers et œuvre dans un
classic rock teinté de blues et de soul. D’entrée avec ‘My Land’ le groupe colle une claque. Porté par un clavier au son
old school le titre est une pépite de hard blues. Jessyka scotche son monde avec un ton plein de feeling et de groove et par une puissance digne des grands vocalistes. Le public est captivé et ne rate rien de la prestation, les musiciens proposant une partie instrumentale dans l’esprit de
Led Zeppelin. Avec ‘Glitter’ puis ‘The Night’ il oscille entre hard et blues avec classe. On pense à
Blue Pills pour le côté chaleureux. En outre Jessyka apporte une touche soul intense qui colle le frisson. Elle montre une classe énorme en poussant sa voix avec facilité. La suite avec ‘Holy Guest’ ou ‘No Cross’ est fascinante. Cela fait taper du pied, l’énergie est énorme avec des musiciens balançant des riffs et soli en forme de jam intense. Au détour d’un speech sympa on ressent la joie du groupe d’être là . Dans cet esprit le long final avec ‘Lock U Long’ va achever la foule en beauté. On retrouve un esprit 70’s à tout les niveaux avec un petit bout du ‘Whole Lotta Love’ de
Led Zep. Les musiciens se font plaisir et font plaisir, et l’esprit de communion avec le public est total.
Red Bean & Pepper Sauce a été grand. Il a proposé un formidable concert porté par une chanteuse qui a été une révélation et par des musiciens motivés pour retrouver l’âme d’une grande époque musicale.
Après cette claque le ton reste au classic rock avec
Wolvespirit. En 2017 les Allemands avaient mis le feu avec énergie, portés par la fougue de Debbie Craft, véritable meneuse de bande dans un pur esprit hippie. Depuis le groupe a sorti trois albums et son retour est attendu. Debbie chauffe la foule et le concert démarre de belle manière. ‘Knocking On Your Door’ est une claque portée par la voix éraillée de Debbie. Les musiciens tissent un ensemble hard 70’s avec un clavier et une guitare en fusion. Sur scène on remarque la présence d’une choriste. Elle sera surtout occupée à bouger la foule et danser plutôt qu’à chanter mais son énergie fait plaisir à voir. ‘I Want To Love’, ‘I Am What I Am’ ou ‘Change The World’ confirment la forme du groupe. Le feeling dégagé est énorme, les refrains accrocheurs et font savourer l’esprit rock à l’ancienne. Debbie excelle avec un ton rauque que ne renierait pas
Janis Joplin. Le groove dégagée par ses musiciens est intense dans un esprit
old school. Debbie finit même à genoux, elle est à fond et son discours
peace & love dans un esprit hippie fait mouche. On ressent son envie de changer le monde. Avec en vrac ‘Blowin’ Up, ‘ You Spin Me Aroud’ ainsi que ‘Moonlight’ le carton se confirme. Debbie fait impression en chantant a capella et dépote sur des refrains fabuleux. Le public adhère et le final sur ‘I Am Free’ est énorme. Véritable cri de liberté, le titre est un grand moment de hard rock portée par une Debbie possédée.
Wolvespirit a proposé un concert intense. Plein d’une énergie rock bouillante et délicieusement sale le groupe a confirmé un grand talent pour faire voyager son auditoire loin des tracas du quotidien.
Le ton change avec
Lazuli. La venue du groupe français confirme la volonté des organisateurs de ne pas se cantonner au hard rock. Et ils frappent fort car
Lazuli est à part dans le paysage musical. Œuvrant dans un rock progressif trouvant sa trace dans les origines du genre le groupe se distingue par son univers onirique et la richesse de ses textes. Véritable monstre à l’étranger il reste méconnu chez nous et sa venue dans un cadre intimiste est un événement. Un petit speech démarre le concert pour présenter le concept, car la première partie du concert est consacrée au dernier opus du groupe, "Le fantastique envol de Dieter Böhm". Le voyage va être intense et prenant. Il n’est pas aisé de décrire avec des mots une belle aventure musicale. Il faut vraiment souligner le caractère enchanteur de ce moment, comme un voyage dans un film des frères Cohen. Dès l’intro avec ‘Sol’ l’aventure est lancée. Longue, pure et aérienne elle fait nager dans le meilleur d’un rock progressif classieux. Au chant Dominique Léonetti est bluffant, son interprétation est habitée avec un côté conteur plein de charme.
Ensuite les quatre actes vont s’enchaîner et ravir un public avec les fans et avec des novices attentifs.
Lazuli charme et entraîne vers le lointain avec poésie. ‘Les Chansons sont des Bouteilles à la Mer’ et ‘Mers Lacrymales’ forment un duo splendide. Les soli et riffs sont aériens, l’acoustique se fait une belle place et la léode de Claude Léonetti fascine son monde. Il règne un feeling 70’s sur le festival. Dominique porte les titres avec un côté théâtral bluffant. Les effets aériens dignes de Pink Floyd sont plein de charme et la suite avec l’acte II continue de charmer le public. ‘Dieter Böhm’ et ‘Baume’ sont des histoires contées en musique avec une rare force d’âme. L’acte III avec ‘Un Visage Lunaire’ est prenant avec un joli côté acoustique et bon riff électrique. Le titre se faisant ravissant dans un esprit progressif. L’acte IV avec ‘L’envol’ et ‘L’Homme Volant’ est splendide avec un mélange entre progressif et chanson française. L’épilogue, ‘Dans les mains de Dieter’ achève la prestation avec un côté aérien très fort.
Après ce moment magique
Lazuli va proposer un retour sur sa riche carrière en quatre titres. ‘Déraille’ renoue avec un ton rock progressif teinté de sonorités orientales porté par la voix pure de Dominique avec une belle puissance et un côté variété française. Puis avec ‘Les Sutures’ le ton se fait planant avec un côté acoustique et un solo de guitare très aérien. La qualité musicale est bluffante. Avec ‘Homo Sapiens’ on retrouve un excellent titre très bien chanté avec un esprit pop qui évoque un peu Les Innocents. On ne peut qu’apprécier en outre la belle utilisation de chaque instrument, de la guitare au léode en passant par le cor et les percussions. ‘Les Courants Ascendants’ achève idéalement le concert avec la même classe musicale et un chant habité prenant et mélodique.
Lazuli était un ovni mais il a assumé sa place sur l’affiche. Il a donné un concert plein d’âme, envoûtant et fasciné une foule ravie de la découverte.
Avec
Little Caesar le festival vogue vers les USA. La formation est revenue aux affaires après un long hiatus . Son hard rock mélodique avait fait un carton dans les années 90 avant de disparaître, victime comme tant d’autres de la vague grunge. Avec "Eight" en 2018 Ron Young et sa bande ont effectué un joli retour et confirmé que ce retour n’était pas un feu de paille. Les fans sont au rendez-vous pour une cure de jouvence musicale. D’entrée avec ‘Piece Of The Action’ le groupe balance un excellent hard mélodique brûlant et accrocheur. Porté par la voix éraillée de Ron, le titre fait un carton avec un super refrain et des riffs soignés. Entre blues et hard rock ‘Rock’n’Roll State Of Mind’ fait taper du pied. Avec ‘American Dream’ le ton se rapproche du
hair metal et le succès est total. Le solo est énorme et ravit une foule bien compacte. Le côté rock’n’roll de ‘Holy Roller’ tape juste, le groupe est en forme et remuant. Au détour d’un speech Ron exprime sa joie d’être là et de partager avec le public. ‘Hard Times’ avec son excellent refrain fait un carton en forme de charge hard mélodique.
La deuxième partie voit
Little Caesar calmer le jeu. ‘Ballad Of Johnny’ et ‘Turn Mr World Around’ oscillent entre hard US et hard blues. Les mélodies sont chaleureuses et la gouaille de Ron au chant est plaisante. Ces moments de classic rock font un carton et l’ambiance est excellente. Le groupe s’attaque au classique d’
Aretha Franklin, ‘Chains Of Fools’. Dans une version rock le titre fait son effet porté par un refrain imparable. Avec ‘Straight Shooter’ le groupe se la joue costaud avec réussite. ‘Stand Up’ montre un feeling blues porté par une mélodie fabuleuse. Le concert approche de son terme et le final va être splendide. Le groupe excelle pour un hard costaud et accrocheur avec un superbe ‘Rum And Coke’. Avec la reprise de ‘Mama Tried’ de
Merle Haggard il achève son monde avec un côté rock’n’roll à l’ancienne et une pointe de country.
Little Caesar a proposé un concert chaleureux ; tel un bon vin il vieillit superbement et a montré qu’il était un guerrier au service du hard mélodique.
Electric Mary devait prendre le relais mais a du annuler en dernière minute. Le festival a su rebondir et est allé chercher
Sortilège en remplaçant de luxe. Cette version du groupe nous permet de retrouver Zouille au chant ainsi que Bruno Ramos et Olivier Spitzer aux guitares. Elle a fait ses preuves un peu partout, ce qui a attiré nombre de personnes ayant prit leur billet en dernière minute. La foule est bien présente et dès le speech de Bertrand l’ambiance est chaude. L’intro fait monter la chaleur d’un cran et dès l’entame avec ‘Marchand d’Hommes’ la foule est à fond, adhérant au heavy métal mélodique proposé, porté par le chant lyrique de Zouille. Le refrain porte une bonne charge épique et des soli dévastateurs. Zouille va directement au contact des gens et la partie est gagnée. ‘Messager’ fait aussi effet avec la même force épique, un côté speed et un refrain superbe. Zouille exprime sa joie d’être sur scène et se met le public dans la poche puis avec ‘Phoenix’ on retrouve un nouveau titre mélodique et puissant. ‘Progénitures’ et ‘Civilisations Perdues’ enchaînent, le côté speed
old school est apprécié et on savoure d’excellents soli et un rythme intense.
La première partie du concert a été superbe,
Sortilège est en forme et ne va pas relâcher la pression. Après un bon moment speed il propose avec ‘Walkyrie’ un titre inédit. La force de la chanson confirme la santé du groupe. ‘Délire d’un Fou’ enchante avec le côté poétique et mélancolique qui fait le charme de Sortilège. Le refrain est énorme tout comme les passages plus rapides, la force mélodique du titre charmant tout le monde. ‘D’ailleurs’ fait un carton avec un côté speed et un refrain repris en chœur. Autre nouveauté ‘Toujours plus haut’ est efficace avec un bon mix entre mélodie et pêche heavy. Le final est royal, le bien speed ‘Le Cyclope de l’Étang’ est une tarte en pleine tronche. ‘Mourir pour une Princesse’ et ‘Sortilège’ achèvent le concert en beauté. Ces purs classiques du heavy français sont toujours intenses à savourer et mettent le feu à une foule ravie.
Sortilège a montré toute la cohérence de son
line-up. Il a fait plaisir avec ses plus grands titres et a montré qu’il avait un avenir radieux tant les titres récents sont de qualités. Ce concert restera l’un plus marquants de ce riche week-end.
Par la suite le festival va encore sortir de sa zone de confort en accueillant les français de
Sidilarsen. Depuis la fin des années 90 le groupe fait mal avec un metal industriel chanté en français sonnant comme un mélange entre
Nine Inch Nails,
Pro-Pain et
Mass Hysteria. Le public de Raismes est habitué aux sonorités hard mélodiques et il va se prendre une sacrée soufflante. Bertrand chauffe la foule comme à son habitude et après une intro soft mais sombre le groupe débarque et met le feu. Avant même le début de ‘A Vif’ David appelle à un
wall of death. Il réussit son coup et les premiers rangs se remuent. Véritable tarte indus le titre est d’une sacrée intensité, porté par un chant enragé et des paroles en forme de déclaration de guerre. David est motivé et avec ‘Money Game’ le public encaisse un pur son industriel. Les écrans et les lights amènent un côté hypnotique et le titre cartonne avec un énorme refrain. David exprime sa joie d’être venu depuis Toulouse et affiche un sourire radieux. Avec ‘Retourner la France’ et ‘Guerres à Vendre’ le groupe rappelle son côté engagé. Avec une force industrielle digne de
Prodigy et une férocité incroyable il remue en n’oubliant pas d’égratigner les grandes puissances et les manquements aux droits de l’homme.

La première partie de concert a été intense.
Sidilarsen ne mâche pas ses mots et cela peut surprendre certains. Mais la force de conviction de David et sa bande forcent le respect. Avec ‘God’s Got Guns’ David évoque les victoires des peuples et affiche son soutien au peuple afghan. Indus et électro le titre est une tarte portée par un refrain intense. ‘Interdit de se taire’ et ‘Le meilleur est à venir’ remuent la foule. Ça
jumpe dans des premiers rangs enragés et l’impact des titres fait mouche. Chantée le poing levé ‘La Morale de la Fable’ est un cri de révolte qui ne fait pas de quartier. Datant de 2019, ‘On va tous crever’ semble prophétique au vu de la situation planétaire. David affirme au détour d’un speech que chacun est vivant et doit lutter. Très costaud et porté par un gros refrain le titre est une claque. ‘Back to Basics’ déboule avec un côté martial et un refrain percutant. L’heure des rappels est arrivée, et ils vont achever leur monde. ‘Comme on vibre’ cartonne avec un côté indus qui fait sautiller. David évoque le concert toulousain anniversaire avec
Black Bomb A qui sent la poudre puis on retrouve ‘L’ardeur du vivant’. Porté par un refrain intense le titre associe avec efficacité puissance et mélancolie. ‘Des Milliards’ achève le concert. Juste avant, David remercie chaleureusement la foule et derrière le titre est une tartine parfaite avec le même côté engagé.
Sidilarsen était un autre ovni de la journée et il a fait honneur à l’invitation reçue. Il a été percutant en proposant un concert qui engage à réfléchir sur la situation sociale actuelle.
Après ce moment fort il reste un gros nom pour finir la journée.
The Darkness s’est fait désirer mais il est enfin là. Dans la pénombre le public est présent pour accueillir un gros nom du hard glam qui a démarré fort sa carrière avant de connaître quelques déboires pour mieux revenir en force. Bertrand est top et chauffe la foule, l’intro écossaise amène une ambiance chaleureuse puis le ‘Arrival’ de
Abba annonce le ton fun et frais. Avec ‘Welcome Tae Glasgae’ on retrouve un esprit rock entraînant. Justin est déchaîné et monte haut dans les aigus. Doté d’un refrain direct, le titre est une entame remarquable. Sur ‘Black Schuck’ Justin fait le show et chante en falsetto avec aisance, affichant un côté très glam et dansant fort apprécié. Le chanteur branché sur le 220 balance un speech en français sympa et se met le public dans la poche. ‘Growing On Me’ et ‘One Way Ticket’ sont toutes aussi plaisantes. Accrocheuses et entraînantes elles charment avec des refrains efficaces et voient Justin aller chercher des notes improbables, tout en jouant avec le public dans un bel esprit de communion ; avec ‘Motorheart’ il se plaît à monter haut. Rapide le titre évoque de façon réjouissante un rock à la
Motörhead.

La première partie du concert a été excellente,
The Darkness est en forme et ravit son monde. Justin présente son frère Dan et balance un gros riff pour lancer ‘Open Fire’, une bonne décharge d’énergie rock portée par un refrain tonitruant. Galvanisé par la bonne ambiance, Justin se lance dans un autre speech hilarant en français. Extrait du premier album, ‘Givin’ Up’ est une tuerie au refrain totalement glam qui permet à Justin de s’amuser à pousser très haut sa voix. Annoncé en français ‘Love Is Only A Feeling’ voit le public lever les mains. Bon moment de hard mélodique le titre est bien reçu avec son superbe refrain. Après un autre speech plein de fraîcheur et d’amour ‘Heart Explodes’ puis ‘Japanese Prisoner Of Love’ remuent le public avec un côté rock et des mélodies accrocheuses. ‘Solid Gold’ fait taper du pied avec un refrain irrésistible et une force glam prenante. La reprise du ‘Street Spirit’ de
Radiohead est autre un bon moment bien rock avec un excellent solo.
Le final s'annonce déjanté.
The Darkness apprécie l’accueil et se fait plaisir. Justin s’amuse avec une fan dans le public, le jeu est sympathique et contribue à l’excellente ambiance. Il finit par demander un baiser, puis ‘Barbarians’ fait un tabac en forme de rock survitaminé. Justin raconte sa vie avec un esprit fun et frais. Il chante a capella avec les fans et avec ‘Get Your Hands Off My Woman’ le triomphe est complet. Pure décharge rock’n’roll le titre cfait un tabac avec son refrain énorme. Justin relance le jeu avec le public et fait monter la pression pour arriver au tube de la formation : ‘I Believe In A Thing Called Love’ demeure incontournable avec un refrain énorme et un chant de dingue qui scotche par ses passages suraigus. La fête n’est pas finie. Il reste ‘Love On The Rocks With No Ice’. Justin repart dans un speech fun et la chanson fait un tabac avec une longue partie instrumentale en forme de jam. Le public accompagne à coup de “yeah !” et cela achève en beauté le concert. Le hit ‘(I’ve Had) The Times Of My Life’ fait office d’outro et accompagne un public ravi.
The Darkness a fait honneur à son statut. Les organisateurs ont du être patients pour les recevoir mais le jeu en valait la chandelle. Frais, fun et rock’n’roll le concert a été apprécié par tous et a montré un groupe en grande forme.
Cela achève une belle première journée. La variété de l’affiche était nickel, le plaisir de retrouver le site était total et chacun repart en étant impatient de revenir pour une deuxième journée qui s’annonce aussi intense.