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TITRE:
LEE O'NELL BLUES GANG (7 NOVEMBRE 2022)
TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:
BLUES
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Lee O'Nell Blues Gang célèbre son amour du blues sur Music Waves.
NEWF
- 15.12.2022 -
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Music Waves a rencontré le couple fondateur de Lee O'Nell Blues Gang, un nouveau groupe de blues rock français aussi chaleureux qu'enthousiasmant.

Parce que ça arrive finalement assez rarement de rencontrer un duo qui est aussi un couple à la ville, quels sont
d’après vous les avantages et les inconvénients à faire de la musique en couple ?
GIPSY BACUET : Etre un couple à la scène comme à la ville c’est une chance et un bonheur
de chaque instants: on partage tout ! Cela nous permet côté professionnel d’être bien
évidement toujours en contact, notamment en phase de création, à la moindre idée on peut en
parler et immédiatement se mettre à travailler. Lionel et moi sommes tous deux des personnes
au caractère fort, entier et particulièrement passionnées dès que l’on s’investit dans un projet,
alors bien sûr, comme tous les couples, il arrive que nous ne soyons pas toujours totalement
d’accord, et du coup cela peut être le côté privé qui apaise les désaccords musicaux (ce qui
arrive d’ailleurs rarement) ou bien la joie d’être sur scène qui nous fait oublier un petit tracas du
quotidien.
Et si il y a un revers à la médaille, c’est sans doute pour nos enfants respectifs, car finalement
à la maison il n’y a que très rarement de pause !
J’ai trouvé en Lionel, ma moitié et mon double même si on est totalement à l’opposé l’un de
l’autre. Je suis impulsive, impatiente, trop exigeante et pas du tout indulgente !
Lionel, c’est le sage, la force mûrement réfléchie, l’expérience et la droiture. C’est un acharné
de travail en profondeur et de rigueur.
Alors, quand on est bien dans son couple, on ne peut être que bien professionnellement
parlant !
LIONEL WERNERT: Rien à ajouter (Rires) !
Le Lee O’Nell Blues Gang existe grâce à Fred Chapellier, ami d’enfance de Lionel. Dans quelles circonstances
avez-vous fondé le groupe ?
LIONEL : J’ai connu Fred quand j’avais 4 ans et lui 9 ! Nos pères étaient collègues et du coup
nous étions voisins. On a grandi ensemble, et adolescent, je passais par la fenêtre de sa
chambre pour écouter ses vinyles ! C’est le dernier de sa fratrie, et il m’a pris sous son aile. Il
me considère comme son petit frère depuis maintenant 45 ans !!
La vie et l’absence de réseaux sociaux dans les années 90/2000 ont fait que nous nous
sommes un peu perdus de vue, mais je suivais son actualité musicale.
En 2016, je me suis pointé à un de ses concerts, juste devant la scène... Je me souviens
encore de son regard quand il m’a vu dans le public ! Depuis on n’est jamais loin de l’autre
bien longtemps, sauf que je n’entre plus chez lui par la fenêtre !
En 2019, il m’invite avec Gipsy sur scène lors d’un concert caritatif. Il savait que nous avions
un duo Blues Rock et que nous reprenions ses propres titres au milieu de ceux de Gary Moore,
Joe Bonamassa, Etta James etc...Il me dit alors, « si tu veux, je te prête mes musiciens et
vous jouez mes titres! » Je n’ai pas hésité une seconde. Et c’est à l’issue de ce concert, qu’il
m’a conseillé de monter mon propre groupe en pensant à juste titre que j’avais pas mal de
choses à dire !
Alors, oui, on peut dire que Lee O’Nell Blues Gang existe grâce ou à cause de Fred
CHAPELLIER et on l’en remercie !
Comment avez-vous recruté les autres membres du groupe ?
LIONEL: Depuis ce fameux concert, tout s’est passé très vite !
Février 2019: monter un groupe, ok, mais d’expérience, je sais que cela peut être compliqué
humainement et musicalement. J’ai donc voulu uniquement des musiciens professionnels avec
une solide expérience et apportant chacun leur univers tout en étant capables d’être à ma
disposition. Car je souhaitais avant tout être l’unique compositeur.
Mai 2019: j’ai contacté ceux que je considère comme les meilleurs de Reims pour des raisons
pratiques de proximité et de disponibilité et j’ai fait appel tout naturellement à Philippe
DANDRIMONT à la basse pour son groove et sa solidité rythmique et harmonique (il
accompagne également Chris BERGSON sur ses tournées européennes ainsi que Lorenzo
SANCHEZ et qui a joué aussi avec Fred); François BARISAUX aux claviers qui vient du
classique et excelle au niveau jazz. Il a d’ailleurs enregistré un tribute Jazz à DEEP PURPLE.
Et enfin Jonathan THILLOT à la batterie pour son côté rock et sa technique.
Janvier 2020, nous entrions en studio pour "Different Shades Of Love", et en mars, alors que
nous venions de recevoir les albums tous s’est écroulé pour les raisons "sanitaires" que nous
connaissons.
Le covid à fait que Jonathan à souhaité quitter l’aventure fin 2020 après la sortie officielle de "Different Shades Of Love" pour des raisons personnelles et en mars 2021,je me suis tourné
vers Pierre-Alain DELAUNOY , qui a également accompagné Fred à Memphis en 2012 pour
l’International Blues Challenge, et dont le jeu très rock me convient parfaitement. Il fait désormais
partie de Lee O’Nell Blues Gang à part entière et je suis ravi qu’il soit à nos côtés sur scène et
sur notre deuxième album "This is us".
Humainement ce sont tous les trois, des personnes que j’affectionne tout particulièrement et
professionnellement ils sont au top !

Lionel vient du rock, Gipsy vient du jazz. Le blues s’est-il imposé comme dénominateur commun à vos deux univers
ou est-ce une orientation délibérée et mûrement réfléchie ?
GIPSY: c’est vrai que j’ai un côté très jazz, j’ai d’ailleurs suivi la classe Jazz de Ludovic De
PREISSAC du Conservatoire de Troyes, mais j’adore aussi le rock, sa puissance et son
énergie. J’ai même occupé la place de choriste pour quelques concerts avec Satan Jokers . On
était loin du jazz, là ! Comme je suis assez éclectique dans mes goûts musicaux, je pense que
c’est plutôt un atout de pouvoir passer d’un style à un autre.
LIONEL: Je suis effectivement un enfant du rock, élevé aux groupes mythiques, Deep Purple,
Thin Lizzy, Led Zeppelin et j’en passe.
Gamin j’écoutais aussi bien Yngwee Malmsteen que Steve Vai, Joe Satriani ou Eddie Van
Halen pour n’en citer que quelques uns.
J’ai toujours aimé le blues, Gary Moore, Eric Clapton, Peter Green et Fletwood Mac etc...
Je voulais avec Lee O’Nell Blues Gang mettre du Blues dans le Rock et vice versa. Mettre en
avant l’univers des 70’s avec un son à la fois moderne et vintage. On peut dire que c’est un
« Blues moderne » à la Joe Bonamassa, ou bien Eric Gales.
Le côté jazz de Gipsy est un plus, mais je savais très bien qu’elle pouvait aussi donner en
puissante et rugosité.
C’est exactement ce que je souhaitais pour Lee O’Nell Blues Gang, des personnalités venant
d’univers différents mais finalement tous cousins !
Ces 2 univers (rock et jazz) parfois inconciliables sont bien présents sur "This Is Us". Vous faites-vous des
concessions l’un à l’autre pour composer des titres aussi différents que ‘On The Road’ et ‘Of Course’ ?
LIONEL: Je ne dirais pas des concessions, non. A partir du moment où c’est une concession
on n’est pas dans la sincérité car on est frustré. Je pense plutôt partage et échange
d’univers. Mettre ses propres connaissances au service d’un « style » voisin. Gipsy excelle
dans les ballades jazzy, sa voix s’y prête tout naturellement et j’aime l’embarquer du côté du rock. De là résulte un blues multi facettes que je revendique.
Alors oui, 'Of course' est plutôt une ballade aux accents jazzy côté voix, mais le blues n’est
jamais bien loin. Quant à 'On the road' par exemple, c’est un rock efficace qui trace la route
avec un petit côté country à la Bonnie Raitt vocalement.
GIPSY: On se connait très bien. Je sais ce qu’il aime et ce qu’il voudrait et inversement. Alors
quand on travaille, je ne vais pas directement où il le souhaite. Cela permet d’ouvrir l’horizon et
de capter le point de vue ou d’oreille de l’autre. Dans tous les cas, c’est Lionel qui donne le ton,
mais on arrive toujours à glisser un peu de nous dans l’univers de l’autre. Lionel est très malin;
il sait toujours exactement sur quel terrain il veut me faire arriver. Je le soupçonne d’y prendre
un malin plaisir ! C’est un peu le jeu du chat et de la souris quelques fois, mais nos
individualités ressortent toujours malgré tout et se complètent.
Toute la richesse de "This Is Us" vient justement de son éclectisme. C’est notamment prégnant sur les titres
d’inspiration rythm and blues comme ‘Come What may’ ou ‘The Man In The Corner’. D’une manière générale,
composez-vous tous les deux ou vous répartissez-vous les tâches ?
GIPSY: Alors là, non ! Tout est bien distinct et était clairement défini dès le début de l’aventure.
J’écris les textes et Lionel compose la musique. Chacun son domaine. Même si parfois, et c’est
encore une fois l’univers de l’autre qui nous inspire. Là, je ne parle pas de rock ou de jazz,
mais plutôt de textes et de musique. C’est à dire que c’est parfois la musique de Lionel qui
m’inspire des sentiments, alors je laisse infuser, puis viennent le thème en rapport avec
l’atmosphère et les mots. Parfois c’est l’inverse.
Il est très fort quand je lui suggère « tiens, là, je vais parler de la perte d’un être cher, mais je
ne voudrais pas que ce soit triste et larmoyant. Tu vois, comme dans la vraie vie, malgré
l’absence, il faut continuer. Quand ça nous tombe dessus, on croit qu’on est le seul à vivre ce
moment, mais finalement il y a comme une instance qui te dit et bien, bienvenu dans la danse
des sanglots éternels » ... et de là il a composé 'The man in the corner' par exemple.
On peut dire que le fond et la forme sont intimement liés, qu’ils s’entremêlent et fusionnent .
Comme l’anglais n’est pas ma langue maternelle, je suis aidée et coachée par Neal Black et
Leadfoot Rivet qui sont tous deux des artistes accomplis et reconnus et de très fines plumes !
J’ai également sur ce deuxième album fait appel à une amie, Jade Macrae, auteure et
chanteuse soul australienne et accessoirement l’une des choristes de Joe Bonamassa !
Lionel lui, est l’unique compositeur de tous les titres et sa culture musicale est tellement vaste
qu’il est capable de composer des titres à la fois différents mais avec toujours une unité et sa
forte identité.
Gipsy, ta voix est d’une sensualité renversante. Un titre comme ‘Of Course’ fait penser à Ella Fitzgerald dans
l’esprit. Quelles chanteuses t’ont le plus inspirées ?
GIPSY: Merci pour ce très gentil compliment... Effectivement Ella Fitzgerald fait partie de mes
références. Mais aussi et surtout Sarah Vaughan dont la finesse, la douceur et la profondeur
extraordinaire me touchent à chaque écoute . J’affectionne aussi Etta James , Bonnie Raitt ,
Joanne Shaw Taylor. En général, j’aime les voix qui peuvent allier la pureté et le miel mais
aussi la force et la puissance en sachant se casser et s’érailler quand il le faut.
Lionel, à l’écoute de tes solos de guitare, on se dit que tu n’es pas l’ami d’enfance de Fred Chapellier pour rien.
Même feeling blues et même approche des solos, c’est-à dire très mélodique, en particulier sur ‘As If It Was
Enough’, ‘Kiss Me Again’ ou ‘Remember’ qui a même un petit côté David Gilmour. Même question que pour
Gipsy, quels guitaristes sont tes maîtres (à part Fred Chapellier) ?
LIONEL: Haha ! Et bien oui, comme Fred et moi, nous avons écouté, usé les mêmes vinyles
à force des les ralentir pour étudier tous les plans guitares et les solos de l’époque, on trouve
forcément des références communes. Les guitaristes que j’affectionne tour particulièrement
côté rock : Richie Blackmore pour son feeling, Gary Moore pour l’énergie.
Côté Blues, c’est le phrasé de Albert King, le toucher si particulier de Peter Green. Et dans le
jeu de Joe Bonamassa, je retrouve tout ça mêlé à son affection particulière pour Eric Johnson.
J’ai récemment découvert Kingfish , et dans son jeu, je retrouve du Fred Chapellier !

Vous avez baptisé le groupe Lee O’Nell et non Lionel. Est-ce juste parce que c’est plus classe ou est-ce une
volonté d’exporter votre musique à l’étranger ?
GIPSY: Il n’était pas évident au départ de trouver un nom de groupe. On voulait quelque chose
qui nous ressemble et nous rassemble tous les deux, mais sans utiliser nos prénoms et noms
respectifs. On peut difficilement nier que ça ne « sonnait » pas ou alors pas dans le « courant
musical » qui est le nôtre ! Alors on a fait un jeu de mot avec le prénom de Lionel, leader du
groupe : Lee O’Nell, un clin d’œil avec cette sonorité irlandaise à Gary Moore . Et oui, malgré
que l’on soit un groupe français, il y a cette volonté de s’exporter et faire voyager notre
musique à l’international. D’où l’aspect anglais et la langue choisie pour s’exprimer. On
revendique le Blues et nous sommes accompagné par un Gang ! Lee O’Nell Blues Gang était
né !
Pour votre prochain album, avez-vous l’intention de creuser l’aspect soul et rythm and blues de votre musique ?
Par l’ajout de cuivres par exemple, comme l’a fait Fred Chapellier sur son dernier album "Straight To The Point"?
LIONEL: le prochain album est déjà en cours de composition et d’écriture effectivement, je suis
plutôt du genre bouillonnant, limite hyperactif, alors j’avance continuellement .
Maintenant, pour ce qui est de la couleur, je ne suis pas encore fixé. Des cuivres ? Pourquoi
pas, ou pourquoi ? C’est vrai que ceux que Fred a ajoutés sur son dernier album (qui pour moi
est un très grand album, voire le meilleur de sa discographie) apportent un côté soul rythm’n
blues indéniable.
J’aime l’idée que lorsqu’on écoute un album, on puisse avoir entre les mains quelque chose de
bien produit avec des cuivres, des chœurs , de nombreuses guitares. Mais j’aime aussi ( et
c’est ce que je m’efforce de faire lors d’un enregistrement), garder un certain côté live. "This is us" a d’ailleurs été conçu et réalisé dans cet esprit. Gipsy d’un côté, seule en cabine,
isolée du volume sonore général ; et de l’autre, le groupe en live. Les titres ont été enregistrés
de cette façon. Seule la voix n’était pas dans la même pièce que nous pour des raisons
évidentes ! Une ou deux prises , pas plus, pour garder l’instinct, la fraîcheur et l’intensité et
aussi pour avoir un minimum de choix ! Je recherche avant tout la communion de ce moment
où l’on est tous ensemble à l’unisson vers le même but. Je me répète, mais le live quoi !!
Au mixage, et pour chacun des 14 titres de "This is us", nous n’avons, avec Jeremy Hartman
(Le Châlet Studio, Reims), gardé qu’une seule prise . J’ai juste ajouté des guitares
supplémentaires pour peaufiner le tout et offrir un album avec plus de relief que le précédent.
J’ai enregistré les soli à part mais toujours d’une seule traite. Et Gipsy a enregistré tous les
chœurs et encore une fois, je lui tire mon chapeau, car il ne lui a fallu qu’une prise par voix
comme pour les lead.
Cette façon de procéder est à mon humble avis, le seul moyen de laisser passer l’émotion et
les petites imperfections qui sont l’essence même du blues.
Je pense que j’ai donné une certaine identité à Lee O’Nell Blues Gang, et je suis décidé à
continuer en ce sens.
Votre musique est clairement faite pour être jouée live. Comme vous n’avez pas pu défendre comme il se doit votre
premier album "Different Shades Of Love" paru en 2020, allez-vous vous rattraper avec "This Is Us" ?
LIONEL: C’est vrai que nous n’avons pas pu défendre "Different Shades Of Love" comme
nous l’aurions souhaité avant cette crise, que j’espère maintenant loin derrière nous et de ne
jamais devoir subir à nouveau. Nous avons donc mis à profit, comme beaucoup d’artistes, cette
période d’éloignement forcé les uns des autres et de la scène surtout nous concernant, pour
écrire et composer "This is us" qui est comme son nom l’indique une part encore plus intime
de nous deux où l’introspection et la réflexion ont été une part très importante de notre
inspiration. Nous avons connu des périodes de fatalisme, de déception, de tristesse, mais
aussi d’espoir et surtout un constat de la société qui nous entoure et des rapports humains en
général.
Sur scène, et nous avons déjà commencé cet automne, nous avons la volonté de défendre les
deux albums en même temps, autant l’un que l’autre et aussi souvent que possible à travers la
France. Car même si on peut considérer que nous sommes un « jeune » groupe , nous avons
en 3 ans d’existence 2 albums auto et co-produits par Fred Chapellier. On a des choses à dire,
et on compte bien les faire résonner dans toutes les salles de concerts, petits clubs et autres
festivals...
Qu’attendez-vous de cet album ?
GIPSY: Lionel ne me contredira pas, être sur scène c’est dans notre ADN. Alors tout comme le
premier, on aimerait que ce deuxième opus soit entendu et écouté au-delà des frontières
françaises. C’est déjà le cas d’ailleurs, nous avons des retours d’Angleterre, d’Irlande de
Corée, et même de Cuba, c’est de la folie ! L’accueil du public hexagonal est formidable et
nous sommes plus qu’heureux de ressentir cet engouement à chaque concert.
D’autre part, les chroniques de la presse spécialisée sont très encourageantes, d’ailleurs,
merci à tous !
Les échos se font hors frontières : nous avons des chroniques du côté de la Belgique, du
Canada, de la Hollande.
Et même un projet de tournée en Allemagne !
Pour beaucoup, le fait que "Different Shades Of Love" n’ait malheureusement pas eu le
temps d’exister réellement dans le coeur du public, permet à "This is us" de nous découvrir.
Et comme cet album est plus abouti, c’est peut être un petit bonus à l’histoire de Lee O’Nell
Blues Gang.
Le dernier mot aux lecteurs de Music Waves...
LIONEL: Sans le public les artistes ne sont rien ou presque. Alors oui, on peut acheter des
albums sur internet et les écouter tranquillement chez soi. Mais c’est sur scène que nous on vit
réellement et là où l’on fait vivre notre musique. Personnellement j’aime les séances de studio,
mais je suis un musicien d’instinct, de l’instant et de scène. Il faut viser juste du premier coup !
Ce n’est pas un challenge, loin de là, mais j’éprouve une certaine exaltation en concert.
S’exprimer, sans tout raconter d’un seul coup, savoir doser, en garder pour les 2 heures de
show sans se répéter ou délayer trop longuement...
GIPSY : Pour moi, c’est aussi et surtout le lieu sans filet où chacun peut juger de la vérité
d’un artiste. En concert, c’est maintenant ou jamais, si la voix n’est pas vraiment là un soir à
cause de fatigue ou maladie, et bien pas le choix, il faut user de sagesse, de technique tout en
restant dans l’émotion et la vérité de ce que l’on a à dire. Ne surtout pas vouloir en faire trop.
Alors pour faire vivre la musique, quelle qu’elle soit, il faut la rencontre et la communion entre
les musiciens sur scène et bien sûr avec le public à l’instant T !
On ne peut pas tricher, pas mentir, sur-jouer. Cela se voit et se ressent tout de suite.
Vive le spectacle vivant...
LIONEL: Merci à tous de votre soutien ! Du coup, on se voit où et quand ?
Plus d'informations sur https://www.leeonellbluesgang.com/
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