Les images c’est bien, mais la fureur vécue de l'intérieur c’est mieux. Donc pendant que PhilX arpentait les avant scènes et les espaces VIP en quêtes d'images, votre serviteur jouait des épaules et partageait sa sueur avec des inconnus au milieu des mosh pits.
Sans aucune volonté d’exhaustivité ou de rigueur, voici le récit d'un festivalier qui va évaluer les différents groupes qu'il a vu et la qualité de leur
mosh pit.
Avant toute chose, le physique ayant son importance ici, il faut savoir que je fais un peu plus d’1m80 et environ 75 kilos. De plus je suis assez habitué aux pogos ayant arpenté pas mal de concerts ces 20 dernières années, et que c’est mon 5eme Hellfest sur 10 ans.
Trucs et astuces : il y a quelques règles à connaitre avant de se lancer dans la mêlée.
1 : virer les bijoux et tout ce qui peut tomber (casquette, pull, lunettes …) et les mettre dans un sac
2 : virer tout ce qui a de la valeur et mettez dans votre sac, au Hellfest les pickpockets sont dans les pogos
3 : si vous avez des percings, enlevez-les ou protégez-les sous un vêtement (le cas typique ce sont les percings aux tétons régulièrement arrachés sur les personnes torses nus)
4 : donner votre sac à un pote qui reste derrière ou à défaut mettez le devant vous et serrez les sangles.
5 : choix des chaussures : baskets pour l’endurance et la vitesse ou DocMartens pour la protection. A vous de voir. Moi je suis plutôt baskets de rando (solides, légères, bonnes semelles en cas de boue)
6 : vous êtes bons !
Grille de notation : un
mosh pit étant basé sur des sensations, j’aime comparer leur intensité aux pistes de ski. On attribuera une couleur de verte à noire.Vert : typiquement peu ou pas de mouvements
Bleu : ça bouge, parfait pour apprendre les figures (
circle, wall, …)
Rouge : ça bouge fort, vite et longtemps, on enchaine les figures de styles
Noir : ça bouge fort et vite, en plus il y a de la foule ou des conditions particulières
Bien évidemment votre condition physique influera, vous faite 2 mètres et 150 kilos, vous verrez les choses différemment d’une personne d’1m60 et 50 kilos.
Toute ces paroles ayant été dites, place au festival ! Une mention utile, je logeais vers Nantes et je conduisais au retour, mon taux d’alcoolémie était donc bas tout au long des festivités sauf le lundi où j’ai testé le train. Mes analyses ne sont pas donc embrumées par l’ivresse. La plupart du temps j’étais en duo avec un pote, mais notre groupe comptait une dizaine de membres.
Blackbraid
Arrivé vers midi dans la belle ville de Nantes, j’arrive sur le festival tranquillement pour voir
Blackbraid proposé par mon pote sur la scène Temple.
Bon, récupération des bracelets rapide et efficace comme l’an dernier, en revanche énorme queue pour passer la cathédrale, environ 45 minutes d’attente au soleil. J’en profite pour taper la discute avec les autres festivaliers et je tombe sur une âme similaire !
Sachez qu’avant chaque Hellfest, j’écoute tous les groupes annoncés (entre novembre et juin), je les évalue et mets des commentaires dans un tableau excel afin de trouver les pépites et de savoir quoi écouter. Souvent la cible de quolibets pour cette approche analytique, quel ne fut pas mon plaisir de découvrir un amateur faisant la même chose.
Mon programme prévisionnel de la journée était donc :
Blackbraid, Coheed and Cambria, I Prevail, Poésie Zero, In Flames, Architects, Hypocrisy, Behemoth, Parkway Drive.
KISS dans tout ça ? Je n’écoute pas leur musique et c’est la troisième fois que je les vois au Hellfest, le show ne change pas.
NdPhilX : Je reprends la plume car MOI, j'étais à
Blackbraid et j'ai vraiment pu apprécier les quelques titres que j'ai vus ("quelques" car je ne pouvais pas manquer la prestation d'
Hypno5e que j'avais déjà raté lors de leur passage à Paris et qui jouait sur le même créneau sur la Temple...)
Les natifs américains menés par
Sgah’gahsowáh se présentent en tenue de cérémonie dans un doux folklore tinté de black. Les apparats sont impeccables et musicalement ça envoie, belle entrée en matière et très belle découverte pour cette 16e édition qui nous en réserve d'autres...
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Hypno5e
NdPhilX : Avant de rendre la plume à Baptiste qui galère toujours au passage de la cathédrale, je me pointe donc en vitesse pour voir la deuxième partie du set court d'
Hypno5e, programmé à la dernière minute pour notre plus grand plaisir...
Première fois que je les voyais donc dans cette configuration, suite aux derniers remplacement de la partie rythmique. C'est Charles Villanueva à la basse et le batteur de studio Pierre Rettien aux fûts. Force est de constater que ce dernier envoie particulièrement fort et a une légère tendance à rajouter des
fills tant qu'il peut ! Prestation légèrement différente donc de la version studio mais très agréable.
Les morceaux issus de "Sheol" sont du plus bel effet et la justesse d'Emmanuel Jessua et son binôme Jonathan Maurois est parfaite. Si les musiciens ne sont pas des plus expressifs, l'ambiance de leur musique, même jouée en pleine matinée, est bien retranscrite et le public écoute dans une discipline presque religieuse.
Personnellement, je prends un pied monstre dès cette première heure de festival grâce à ce groupe qui mérite un set bien plus long...
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Setlist :
Sheol – Part I – Nowhere
Sheol - Part II - Lands of Haze
On the Dry Lake
Lava from the sky
Acid Mist Tomorrow
Coheed and Cambria
Baptiste : Finalement j’arrive pour le deuxième concert :
Coheed and Cambria (bien noté d’après mon fichier), je retrouve une partie des potes allongés en train de récupérer de la nuit de festivité au camping.
Finalement assez déçu, c’était plat et mièvre, j’en attendais un peu plus de dynamisme, 2,5/5. Je suis resté sur le côté à taper la discution sans être pris par le spectacle.
Evaluation
mosh pit : Piste verte
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Setlist :
Beautiful Losers
Shoulders
No World for Tomorrow
A Favor House Atlantic
The Liars Club
In Keeping Secrets of Silent Earth: 3
Welcome Home
Aephanemer
NdPhilX : Parce que Baptiste ne court pas sur les scènes comme je peux (vouloir) le faire, voici un retour sur la prestation des sudistes d'
Aephanemer que je prends plaisir à découvrir, grâce notamment à un
death growlé par une frontwoman enjouée dont le plaisir de se produire au Hellfest n'est trahi que par un sourire omniprésent...
Pas d'évolution à noter sous les tentes Altar et Temple qui depuis quelques années n'affichent plus aucun apparat fidèle à la musique qui s'y déroule... Exit donc les cruxifix inversés et autres pentacles qui ornaient le plafond et les suspensions de spots.
Revenons-en à la prestation d'
Aephanemer qui voyait Laure, sa nouvelle bassiste, évoluer pour la première fois sur scène pour une prestation très pro et parfaitement préparée.
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I Prevail
Baptiste : J’avais été moyennement emballé par mes écoutes, mais dès que le concert a commencé, j’ai senti une bonne énergie parcourir la foule et je me suis avancé en traçant une ligne dans la foule suivi par deux amis pour commencer l’échauffement.
Le groupe a également senti l’atmosphère et a enchainé les chansons bien énervées sans baisser de régime ou de perdre du rythme. J’ai bien apprécié ce moment, je suis allé devant commencer les
circles, pogos et même
wall. Bonne ambiance et on voyait que pour beaucoup le festival commençait.
Evaluation
mosh pit : piste bleue de bonne facture
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I Prevail en HD en
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Setlist :
Bow Down
Body Bag
Self-Destruction
Bad Things
Come and Get It
Chop Suey! (System of a Down)
FWYTYK
Judgement Day
Raining Blood (Slayer)
Choke
Gasoline
Generation Sex
Baptiste : Finalement un peu fatigué, j’ai écouté
Generation Sex de loin et suis allé boire un coup pour pouvoir être là à
In Flames.
NdPhilX : Si la formation faite de la fusion de
Generation X et des
Sex Pistols avait tout pour plaire sur le papier, encore aurait-il fallu un Billy Idol à la pointe, percutant, pêchu, incontrôlable. Car si la prestation n'a finalement marqué personne, ce n'est pas du fait des musiciens qui assurent leur partition à la perfection, souriant, justes et avec ce soupçon de folie qu'on reconnait facilement. C'est bien le
frontman qui empêche une atmosphère pourtant électrique d'exploser.
Les yeux rivés sur son prompteur en permanence, un chant juste correct et un immobilisme qui déteint sur le public, on reconnait les titres, mais impossible d'y rentrer. Première déception donc, qui sera vite oubliée fort heureusement.
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Setlist :
Ready Steady Go (Generation X)
Wild Youth (Generation X)
Pretty Vacant (Sex Pistols)
Problems (Sex Pistols)
Black Leather (Sex Pistols)
Kiss Me Deadly (Generation X)
Dancing With Myself (Generation X)
Silly Thing (Sex Pistols)
King Rocker (Generation X)
God Save the Queen (Sex Pistols)
Your Generation (Generation X)
My Way (Claude François)
Nightfall
NdPhilX : Avant de rejoindre
In Flames, je pars rapidement sous les tentes à nouveau pour voir les grecs de
Nightfall qui démarrent leur set avec un 'Killing Moon' poignant où Efthimis Karadimas se meut d'une gestuelle lente et mystique dégageant une grande violence sourde, brandissant son micro dont le manche est celui d'un poignard, et cisaillant l'air autour de lui à chaque interlude.
Le show se déroule dans le même esprit, mêlant violence solennelle et boucherie auditive sans frasque ni artifice.
Seule leur charmante nouvelle bassiste (enfin presque, parce que ça fait déjà deux ans), Vasiliki Biza, donne vie à ce set qui aurait pu être monotone...
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Setlist :
Intro (She Loved the Twilight)
Killing Moon
Ambassador of Mass
As Your God is Failing Once Again
Darkness Forever
Giants of Anger
Witches
Lesbian Show
Ishtar (Celebrate Your Beauty)
In Flames
Baptiste : Un groupe que je connais bien, que j’ai vu plusieurs fois en festival ou en salle. Toujours une grosse énergie, ambiance et des pogos assez durs, une valeur sûre et emblématique du festival. Je suis quand même un peu étonné qu’on leur ait donné un créneau d’à peine 50mn pour faire de la place pour
Hollywood Vampires.
Je suis allé forcément devant avec deux potes, rapidement perdus aux grés des énormes mouvements de foules un peu bordéliques qui ont eu lieu aux premières chansons. Le show a porté ses fruits, même si j’ai senti le chanteur un peu fatigué ou malade, il était moins relâché que d’habitude. Ce groupe est à mon sens l’essence du festival.
Evaluation
mosh pit : noir/hors piste : mouvements de foules particulièrement anarchiques, beaucoup de personnes ne maitrisent pas les codes du pogo et cherchaient juste à se défouler. Sans oublier bien sûr nos amis les pickpockets qui ont fait une superbe moisson de téléphones portables ! Dans mon seul groupe d’amis sur 5 personnes entrées dans le pogo, deux téléphones et une chaîne en or (la mienne, arrachée à mon cou) volés. Chaque année c’est de pire en pire. C’est encore un rappel aux règles 1 et 2, mais c’est pénible.
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In Flames en HD en
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Setlist :
The Beginning of All Things That Will End
The Great Deceiver
Everything's Gone
Darker Times (First live performance since 2017)
Behind Space
Cloud Connected
Only for the Weak
Foregone Pt. 1
State of Slow Decay
The Mirror's Truth
I Am Above
Take This Life
Hollywood Vampires
Aucun intérêt à part de profiter de leurs chansons où personne ne bougeaient pour rechercher les affaires perdues à
In Flames. Quel dommage d’offrir plus de temps à un groupe sans intérêt plutôt qu
’In Flames ou
Architects.
NdPhilX : Je rejoins l'avis de Baptiste qui s'ennuie dans la fosse, alors que fusent des "Fuck you, Amber" du public apparemment très calé sur l'actualité de l'acteur star du groupe. Ce dernier se fait extrêmement discret, planqué en fond de scène, allant
jammer avec Joe Perry ou échanger quelques regards complices avec Alice Cooper.
Heureusement, le principal du show vient de la prestation de l'excellent
frontman, toujours impeccable, et fidèle à Clisson depuis quelques années !
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Setlist :
I Want My Now
Raise the Dead
I'm Eighteen (Alice Cooper)
People Who Died (The Jim Carroll Band)
Baba O'Riley (The Who)
The Boogieman Surprise
"Heroes" (David Bowie)
Kick Out The Jams
The Death and Resurrection Show (Killing Joke)
Walk This Way (Aerosmith)
The Train Kept A-Rollin' (Tiny Bradshaw)
School's Out (Alice Cooper)
Candlemass
NdPhilX : Nouveau détour par les tentes (facile, il n'y en a plus que deux) pour aller applaudir
Candlemass, 4 ans après les avoir vus au
Zénith de Paris en première partie de
Ghost...
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Setlist :
Marche Funebre
Mirror Mirror
Bewitched
Under the Oak
Dark Are the Veils of Death
Sweet Evil Sun
Crystal Ball
The Well of Souls
A Sorcerer's Pledge
Solitude
Dark Funeral
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Setlist :
Nosferatu
Hail Murder
My Funeral
Vobiscum Satanas
Goddess of Sodomy
When I’m Gone
Unchain My Soul
Nail Them to the Cross
Let the Devil In
Where Shadows Forever Reign
Kiss
NdPhilX : Aah
Kiss, comment pourrait-on bouder ce show XXL, alors même que cela devrait être leur dernier passage en France pour cette tournée d'adieu (évidemment au conditionnel parce qu'on a vu suffisamment d'exemples qui n'arrivent pas à raccrocher complètement...)
Un nouveau show grandiose, avec un décor légèrement plus sobre qu'il y a 4 ans lors de leur précédent passage, mais toujours à la hauteur des attentes, avec les poses, les langues, les tenues, les tubes que tout le public se plait à chanter avec (à la place?!) le groupe.
Si le chant enregistré des musiciens ne fait pas débat, on ne peut pas dire que les septuagénaires s'économisent sur scène, toujours présents pour les grands rendez-vous. Saupoudrant quelques "Hellfest !!" entre les couplets, le plus dur à entendre fut la partie a-capella de Stanley lorsqu'il arrangue la foule pour la chauffer sur 'Rock and Roll All Nite' avec sa voix tremblante.
Hormis cette anecdote, un vrai moment fort fut celui d'Eric Singer seul au piano en tout début de rappel avant de finir en apothéose, explosions, feux d'artifices, dignes des grands du Rock and Roll ayant marqué plusieurs générations pour cette supposée dernière en France.
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Setlist :
Detroit Rock City
Shout It Out Loud
Deuce
War Machine
Heaven's on Fire
I Love It Loud
Say Yeah
Cold Gin
Guitar Solo (Tommy Thayer)
Lick It Up
Makin' Love
Calling Dr. Love
Psycho Circus
Drum Solo
100,000 Years
Bass Solo
God of Thunder
Love Gun
Black Diamond
Rappel:
Beth
I Was Made for Lovin' You
Rock and Roll All Nite
Behemoth
Baptiste : Quelques mètres à traverser et déjà une grosse foule s’est rassemblée sous la tente pour le show des polonais. Vu il y a quelques années sur la Mainstage en pleine journée, je préfère largement les voir de nuit sous la toile.
L’ambiance est en feu et le groupe se lance directement à l’assaut ! Gros son, gros show et superbe prestation du leader, j’ai bien vibré !
Evaluation
mosh pit : bleu (je n’ai pas pu aller devant, c’est un constat de visualisation, mais j’ai pu me tromper)
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Behemoth en HD en
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Setlist :
Ora Pro Nobis Lucifer
Malaria Vvlgata
Conquer All
The Deathless Sun
Blow Your Trumpets Gabriel
Once Upon a Pale Horse
Daimonos
Versvs Christvs
Ov Fire and the Void
Bartzabel
Parkway Drive
NdPhilX : Parce qu'un
mosheur tient moins la distance car plus mis à rude épreuve que le photographe qui doit protéger son matos, me voilà seul pour assister depuis le devant de scène au show des américains de
Parkway Drive qui font une entrée en scène pour le moins théâtrale, aux flambeaux tenus par des personnes en toges avant de dérouler une partition bien énervée..
Malgré l'heure avancée et une remise en jambes un peu brutale, le public s'amasse pour un nouveau show complètement refait par rapport aux précédents. Le groupe est un habitué du festival Clissonnais, affichant un 4e passage espacé tous les 5 ans.
C'est évidemment pour défendre un 'Darker Still' très présent dans les esprits car sorti tout juste l'an dernier que les australiens ont fait le déplacement et vont régaler un public déjà acquis à leur cause.
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Parkway Drive en HD en
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Setlist :
Glitch
Prey
The Void
Soul Bleach
Vice Grip
Dedicated
Idols and Anchors
Shadow Boxing
Darker Still
Bottom Feeder
Rappel :
Crushed
Wild Eyes