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TITRE:

SLEAZYZ (29 SEPTEMBRE 2023)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

HARD ROCK



En ce vendredi 13, nous vous proposons de retrouver non pas Jason Voorhees mais Mr De Ceased qui nous présente le nouvel album de Sleazyz, "Glitter Ghoulz from Hell"...
STRUCK - 13.10.2023 -
9 photo(s) - (0) commentaire(s)

Après "March of the Dead", les zombies pailletés de Sleazyz continuent leur marche en avant et nous invitent en Enfer avec un nouvel album "Glitter Ghoulz from Hell" plus varié et enthousiasmant que son précédesseur avec comme objectif de faire la fête et donner du plaisir à leur public toujours plus nombreux... Voyage au bout de l'enfer avec Mr De Ceased...




Nous avions clos notre précédente interview par la question que vous vouliez qu’on vous pose sans que vous puissiez répondre et nous avions convenu que nous débuterions la prochaine interview par cette question. Tu as eu près de trois ans pour y réfléchir… Séquence devoir…

Mr. De Ceased : (Rires) "Est-ce que tu penses que ce nouvel album est le meilleur album de Sleazyz ?"


Et alors ?

Oui !


On en reparlera… Vous avez sorti "March of the Dead" dans une période pas trop propice à la promotion de l’album, comment as-tu vécu cette précédente promotion et avez-vous pu malgré tout défendre cet album malgré tout ?

On a réussi à avoir quelques dates malgré beaucoup d’annulations à cause du Covid. Comme tu le sais, on a réussi à faire notre première journée promo même si c’était en visio…
Et finalement, avec tous les retours que j’ai eus, je dirais que c’était un mal pour un bien c’est-à-dire que beaucoup de groupes ont décalé la sortie de leur album, beaucoup de groupes ont attendu et ça nous a laissé beaucoup plus d’espace si bien que nous avons moins été noyés dans la masse des sorties d’albums et on a gagné en visibilité…
Et nous étions partis dans une espèce d’engrenage : nous ne pouvions plus nous arrêter ! Il y avait le Covid ? On a fait notre promotion par visio ou téléphone… On a réussi et on a été super contents des retours !


Dans la musique, le plus important c’est… la musique !




Et aujourd’hui, on se voit pour de vrai. A cet égard, on voit de plus en plus de groupes s’attacher à développer une image singulière pour sortir du lot. Ghost, Behemoth, Powerwolf, vous… avec ce maquillage alors que cela avait un peu plus disparu il y a quelques années de cela. C’est indispensable de développer cette image de nos jours ?

Je pense que dans la musique, le plus important c’est… la musique !


N’est-ce pas une approche dépassée quand on voit que désormais c’est limite si les groupes n’attachent pas plus d’importance à leur image qu’à leur musique ?

Non ! En fait, pourquoi sommes-nous grimés ? C’est arrivé comme ça. En 2019, on avait fait une soirée Halloween et on s’est dit qu’on allait se maquiller. On a trouvé ça plutôt cool et du coup, on a gardé ce look qui apportait quelque chose.
Le look est important mais comme tu le dis, je suis à l’ancienne : je veux que la musique soit bien, le reste est accessoire. On s’est looké parce que ça nous permet -comme tu le dis également- de sortir du lot mais de toutes façons, dans l’horror metal, il n’y a pas 50 000 groupes (Rires)…


… surtout en France…

(Rires) Surtout en France et même en Europe…


D’ailleurs vous cultivez cette image dans la musique avec tous ces samples qui parsèment votre musique. C’est une approche très cinématographique qui vous colle à la peau. Est-ce facile de se renouveler sur ce point ?


En fait, il faut surtout qu’on fasse gaffe aux droits (Sourire) ! On ne peut malheureusement pas tout sampler
Tous les samples qu’on utilise sont libres de droits : "La Muit des Morts-vivants", "La Nuit de tous les Mystères"… des films qui sont libres de droits en France !


Sleazyz, c’est quatre boogeymen qui montent sur scène !




Comment expliques-tu la fascination des gens pour la peur ?

C’est comme quand tu regardes un film, tu as peur mais tu sais qu’il ne va rien t’arriver (Rires) ! Les gens savent pertinemment qu’on ne va tuer personne, c’est une imagerie pour apporter quelque chose…
Sleazyz, c’est quatre boogeymen qui montent sur scène ! On n'est là non pas pour tuer mais pour créer cette ambiance un peu horrifique comme ces monstres des fêtes foraines (Sourire) !


Et comment arrivez-vous à retranscrire dans vos albums ce piment supplémentaire lié au visuel ?

Même si on l’a un peu moins fait sur cet album, en général, on essaie de tester tous nos titres en live pour voir si ça fonctionne ou non, pour voir quelles choses sont à améliorer… On l’a fait pour la moitié des titres mais on n’a pas pu le faire pour tous…
Mais pour être franc, je ne sais pas, je compose un peu à l’instinct : ça peut être une idée qui me vient ou ma femme qui lit un bouquin… Les inspirations viennent de tout : de livres, de films, de tout…


Votre actualité est ce deuxième album "Glitter Ghoulz from Hell" qui sort trois ans après votre premier album alors que le groupe existe depuis 2023. Comment expliques-tu cette soudaine inspiration ? Ton épouse ne lisait pas avant 2020 ?

(Rires) En fait, à la base, Sleazyz était un projet familial, un petit truc qu’on a voulu faire avec mon cousin et ma cousine… Par la suite, j’ai rencontré des musiciens sur St Ouen. J’ai malgré tout enregistré deux démos qui ne sont jamais sorties…


Mais concrètement, ce n’est qu’avec votre premier album en 2020 que vous êtes identifiés…

Bien sûr, depuis 2018, à partir du moment où j’ai déménagé à Troyes où j’ai vraiment décidé de professionnaliser le groupe. J’ai pas mal galéré pour trouver des musiciens : c’est compliqué de garder un line-up !


Sachant que tu as encore changé…

Exactement, on a un nouveau batteur qui est arrivé… C’est très compliqué : les mecs restent trois ou quatre ans puis, est-ce qu’ils en ont marre ? Je ne sais pas, mais ce n’est pas facile…


Tu as parlé de ta volonté de professionnaliser le groupe : rétrospectivement, ne regrettes-tu pas de ne pas avoir passer le cap plus tôt ?

Est-ce que j’en aurais eu les moyens humains avant ? Je ne suis pas sûr… Ce qui est fou, c’est que j’ai trouvé des gens plus professionnels, plus motivés et ambitieux à Troyes qu’à Paris ! C’est le cas des musiciens mais également pour le visuel : l’artwork et toutes les photos ont été réalisés par un mec de Troyes justement…


On fait vraiment ce qu’on veut [...] on met ce qu’on veut dans nos chansons !


On l’a dit, vous œuvrez dans le style horror metal. Malgré tout, ne crains-tu pas de vous enfermer dans une niche à l'intérieur de la niche que constitue le metal ?

Non ! Ça ne me fait pas peur parce que de toutes façons, on fait vraiment ce qu’on veut ! Même si on est distribués, on est en autoproduction c’est-à-dire qu’on met ce qu’on veut dans nos chansons !


Sachant que quand je parle de niche de niche : finalement, il n’y a que vous en France et c’est plutôt une opportunité…

Oui, mais c’est chaud quand même de se maquiller tous les jours : c’est parfois chiant ! Et on essaie de faire du spectacle : il faut sublimer le fait que tu sois musicien et donner quelque chose d’autre… C’est un autre investissement qu’être un simple musicien -ce qui est très bien mais tu viens et à la limite tu te poses et puis tu joues et c’est tout- mais quand tu es dans un trip comme le nôtre, il faut que tu exagères tout, il faut que tu viennes chercher le public pour l’emmener avec toi…


"Glitter Ghoulz from Hell", ce nouvel album comprend dix titres pour 33 minutes soit le même nombre de titres et la même durée que le précédent "March of the Dead"…

(Sourire)…


Tu souris, c’était donc voulu ?

Non, je te jure que non… Je compose comme ça…
Je pense que c’est juste que j’écoutais des chansons de cette époque qui duraient trois minutes trente : j’ai été conditionné, quelque part (Sourire) !
Je n’ai rien contre les chansons qui font sept ou huit minutes : c’est très bien mais ce n’est pas ma came. Et dans l’énergie, j’ai besoin que ce soit un peu plus direct ! Et puis, quand un morceau est un peu court, tu as envie de réécouter le titre (Sourire)…


A cet égard, votre précédent album comportait des morceaux concis et directs mais pêchaient par manque de variété...

Monolithique…


Je vois que tu as lu notre chronique. Justement la musique de ce nouvel album semble plus variée que précédemment, moins monolithique que l’était "March Of The Dead"…

Absolument !


J’ai laissé un petit peu plus de place à mes musiciens




Comment expliques-tu cela ? As-tu pris en compte les axes d’amélioration décrits par notre chronique ?

J’ai lu toutes les chroniques et toutes les critiques sont constructives quand elles sont justes.
La composition de cet album a été un peu différente à savoir qu’il a été composé entre fin 2021 et fin 2022, une période où ma mère était très malade et entretemps, j’ai perdu ma mère d’un cancer… Du coup, j’ai laissé un petit peu plus de place à mes musiciens, que ce soit la guitariste rythmique ou au batteur. J’ai lâché prise parce que mon esprit était plus concentré sur ma mère…


Et aujourd’hui, avec le recul, pour la suite et le troisième album, comptes-tu continuer de procéder ainsi ?

Bien sûr ! Mais de toutes façons, je voulais déjà aller dans cette direction et essayer d’incorporer des choses un peu plus fines et essayer de donner un peu plus de liberté parce que je contrôlais trop tout… Et avec ce qu’il s’est passé avec ma mère, j’ai eu besoin de prendre du recul. Et finalement, ils m’ont proposé des choses et j’étais peut-être plus à l’écoute. Riper -notamment dans ses solos- a été incroyable, avec la talk box : il a eu un vrai apport. Et il faut également souligner que le fait de changer de batteur a tout changé : il nous a apporté une certaine fraîcheur et une façon de jouer un peu plus moderne… Tout ça a contribué que tout le monde respire…


Au rayon titres marquants, on notera 'Down', pépite heavy metal qui rappelle par moment Aerosmith. C’était une volonté pour toi de démontrer que vous pouvez aussi être un groupe ouvert à d’autres influences que le heavy pur ? Et est-ce que cela s’inscrit dans ta réponse précédente à savoir que les autres membres se sont plus impliqués et ont plus posé leur empreinte sur cet album ?

Absolument ! Je suis d’accord avec le côté Aerosmith. Cette chanson est hyper glam, hyper rock’n’roll, exactement dans l’esprit de Steven Tyler sans vouloir pour autant le copier. J’adore cette chanson, on adore tous cette chanson. Je l’avais déjà enregistrée dans une première version mais dans cet album, elle est vraiment super ! Et c’est la chanson la plus glam (Sourire)…


Dans 'Halloween in Hollywood', tu chantes de façon plus rauque que sur les autres titres et plus en variation dans les intonations, pourquoi un tel choix ? Pour accentuer le côté théâtral de ce morceau ?

Je pense qu’elle est venue comme ça. Je ne réfléchis pas trop, je ne fais pas trop de brainstorming sur la façon dont je chante. Quand je compose, soit je fais des versions studio sans la voix et ensuite, je prends le micro et je laisse faire et je regarde ce qui sort et dans le tas, il y a toujours quelque chose qui accroche, soit j’ai déjà une idée… Mais généralement, ça vient comme ça, au feeling : je ne me dis pas que je vais chanter dans un style Aerosmith, pas du tout… C’est juste que ça vient comme ça et que je le sentais comme ça…


Et il y a également 'Hellhouse' qui rappelle dans son ambiance un bon vieux titre d’Alice Cooper, l’un des papes de l’horreur rock qui continue encore sa longue carrière avec beaucoup de succès. Est-ce que tu penses pouvoir atteindre une telle longévité sachant que vous êtes éternels tels des morts-vivants ?

(Rires) C’est vrai ! L’idée, c’est de devenir professionnel, tourner et puis, faire pleins d’albums ! J’aimerais également avoir -mais c’est de l’ordre du fantasme- une scénographie qui aurait plus loin encore…


L’idée serait d’avoir tout un barnum comme faisait Alice Cooper dans les années 1980




Mais il faut des moyens…

Exactement : on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a (Sourire) ! Mais oui, l’idée serait d’avoir tout un barnum comme faisait Alice Cooper dans les années 1980 avec des magiciens, des cracheurs de feu… mais c’est clair qu’il faut de l’argent : pour l’instant, on n’en est pas là ! Mais c’est clairement l’idée d’aller dans cet esprit à la fois théâtral, festif, un peu freak


Dans ce titre il y a un super solo de guitare mais ils sont plutôt rares ou plus condensés sur cet album où les textes sont omniprésents. Qu’est-ce qui explique ce choix ?


Ça s’est fait comme ça tout simplement : comme je te dis, c’est sans calcul à chaque fois ! En revanche, pour le coup, on a laissé énormément de liberté à Riper c’est-à-dire que quand je fais des démos, je mets toujours un petit solo histoire de remplir -soit il l’utilise, soit il ne l’utilise pas… On lui a vraiment laissé carte blanche et il fourmillait d’idées comme cette talk box… Je lui ai laissé le temps de mûrir ses idées sans vraiment le guider et dans le cas de ‘Hellhouse’, le solo de talk box est incroyable, on est tombés sur le cul quand il nous l’a sorti…


Vous faites un featuring sur ‘Bag of Bones’ avec Edward Freak de Superhorror, comment en êtes-vous arrivés à collaborer et que retiens-tu de ce travail en commun ?

Cette histoire est incroyable ! J’étais en train de surfer sur Facebook et je tombe sur un groupe que je ne connaissais pas : Superhorror. J’ai trouvé leurs clips -‘Voodoo Holiday’ ou ‘Sultans of Sin’- extraordinaires. J’ai trouvé ça génial et ma femme, Pandemonium les contacte. Je pensais qu’ils n’allaient jamais nous répondre et finalement, si. On leur a proposé de faire une date en commun l’année dernière au 3 Metal Fest. On a énormément sympathisé, ce sont des gens super cool qui galèrent comme nous et qui sont dans le même trip
Du coup, quand je l’ai vu, je lui ai dit que ce serait bien qu’on fasse un truc ensemble. Il a accepté. J’ai travaillé et lui envoyé la bande son de ‘Bag of Bones’, il a enregistré sa partie dans son studio à Milan. Il nous a fait ça aux petits oignons et ça déchire : on est super contents !
Bref, ça s’est super bien passé et normalement, on se revoit pour la jouer ensemble (Sourire)…


Et pourrais-tu espérer un renvoi d’ascenseur ?

Je suis open (Sourire) ! D’ailleurs, on voulait travailler avec d’autres musiciens mais ils n’étaient pas disponibles.


Le punk qui vous collait à la peau semble de moins en moins présent dans vos albums, avais-tu le sentiment de tourner en rond avec ce style ?

Pas forcément, non ! Par exemple, je trouve que le dernier titre ‘Life Will Never Be the Same’ sonne très punk, très Misfits…


On a essayé de faire avancer le truc notamment pour que l’album soit moins monolithique


Je ne dis pas que l’aspect punk a disparu mais moins présent et ainsi rendre l’album plus varié…

Oui, je suis assez d’accord : il est moins punk parce que comme je te le disais, on voulait se rapprocher de ce qu’on aimait comme le sleaze, l’horror metal ou plutôt shock-rock…
On a essayé de faire avancer le truc notamment pour que l’album soit moins monolithique comme vous l’écriviez dans Music Waves… Et du coup, cet album est un peu moins punk. Je trouve que cet album est super sleaze, glam, un peu décadent… on a essayé d’incorporer ces éléments avec toujours cette petite touche punk un peu moins présente, c’est vrai…


On est là pour faire la fête, pour donner du plaisir au gens




Le clip de 'Halloween in Hollywood' est très réussi et montre le groupe en live très soudé en qui s’amuse. Penses-tu que vous êtes sortis plus fort de la pandémie, ce que vous semblez mettre en avant, cette joie de jouer ensemble de la musique ?

Bien sûr ! On est là pour faire la fête, pour donner du plaisir au gens… On n’est pas du tout premier degré, on est plutôt des monstres de fêtes foraines : on est là pour se marrer, pour faire chanter les gens et boire un coup ensemble… On revendique le côté 1980 le côté fun qu’on a perdu : les groupes sont souvent très premier degré !


Mais ils sont le reflet de notre société, finalement…

C’est vrai avec ce côté très "propre", on n’aime plus trop les "fuck" qu’on revendique clairement de notre côté (Rires) ! Et puis, à mon sens, à la base, si tu écoutes du metal, c’est que tu es un rebelle !


Désormais quelles sont tes attentes pour ce nouvel album ?

Faire en sorte que les gens parlent un peu plus de nous. Le fait de jouer à l’Empreinte le 12 décembre est une première étape parce que c’est une belle scène… Le but est de faire de plus en plus de belles scènes, d’essayer d’apporter quelque chose sans pour autant que ce soit des feux d’artifice…


Ce sera pour le troisième album…

… Oui avec des flammes, des cracheuses de feu, des strip-teaseuses (Rires) : de l’entertainment quoi ! Le but est de se marrer et on a perdu ce côté fun dans pas mal de groupes qui sont encore une fois très premier degré et pourtant, ils adorent faire la fête mais ce n’est pas ce qu’ils dégagent sur scène… On est vraiment dans un autre trip de notre côté !





Et sorti de l’Empreinte le 12 décembre, vous avez d’autres concerts à nous annoncer ?

Oui, on a une dizaine de dates qui sont tombées comme notamment l’Antipode à Paris avec Superhorror justement le 24 novembre, d’autres à Troyes, Metz…


Une dizaine de dates alors que l’album est à peine sorti, on peut être confiant pour l’année 2024 qui se profile au niveau concerts...

C’est justement ce qu’on veut : on veut tourner ! Et c’est en discussion mais en guise de renvoi d’ascenseur, on devrait faire deux dates en Italie avec Superhorror… Et lors de contacts noués au Monster of Rock Cruise, on est également en discussion avec des tourneurs pour faire quelques dates à New-York…


2024 s’annonce sous les meilleurs auspices donc…

On est très contents !


Et on se donne donc rendez-vous la prochaine fois où tu pourras nous faire le compte-rendu de ces concerts américains…

Ce serait trop classe (Sourire) !


Merci

Merci, c’était un vrai plaisir !


Et merci à Calgepo pour sa contribution...



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/sleazyzofficial/
 
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