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TITRE:
FIXATION (10 OCTOBRE 2023)
TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:
METALCORE
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A l'occasion de la sortie de leur premier album "More Suble than Death", nous avons rencontré les membres de Fixation.
STRUCK
- 27.10.2023 -
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Alors qu'ils s'étaient déjà fait remarquer à l'occasion de la sortie de leur Ep "Global Suicide" sorti en 2020 puis plus récemment vu en première partie de Devin Townsend, les perfectionnistes de Fixation reviennent trois ans plus tard avec un premier album "More Suble than Death" et une tournée en soutien d'Annisokay. De passage à Paris, nous en avons profité pour faire un large tour d'horizon avec eux de leur mode de fonctionnement, leur ambition et leur appel au changement de notre Humanité...
Quelle est la question qu’on vous a trop souvent posée et à laquelle vous auriez marre de répondre ?
Jonas W Hansen : (Rires) Je dirais probablement une question concernant les origines du groupe…
Justement pouvez-vous nous donner les origines du groupe ?
Fixation : (Rires)
Plus sérieusement, votre actualité est la sortie récente de "More Suble than Death" qui fait suite à l’EP "Global Suicide" (2020). Vous avez mis trois ans pour sortir cet album, qu’est-ce qui explique ce temps relativement long entre deux albums dans une industrie où tout va de plus en plus vite ?
Jonas : Pour te donner une réponse rapide, je dirais que nous sommes très lents (Rires) ! Mais le but était de sortir un album plus rapidement.
Est-ce que la pandémie vous a ralentis ?
Jonas : Non, on ne peut pas faire ce reproche à la pandémie (Rires) ! Nous sommes seulement lents ! La façon dont nous écrivons la musique découle d’un processus lent qui se concentre énormément sur les détails. Désormais, nous écrivons beaucoup plus rapidement…
Nous sommes perfectionnistes et comme nous sommes attentifs aux détails, nous faisons en sorte que tout soit vraiment parfait !
Qu’est-ce qui explique cela ?
Jonas : Nous étions beaucoup plus concentrés sur les singles : nous écrivons nos albums single par single ce qui nous prenait beaucoup de temps. Et il faut également savoir que nous avons tout produit par nous-mêmes dans cet album, ce qui prend également du temps… Nous sommes perfectionnistes et comme nous sommes attentifs aux détails, nous faisons en sorte que tout soit vraiment parfait ! Mais si tout cela prend effectivement du temps, cela bénéficie au produit… Mais pour avancer, nous voulons écrire d’une façon différente, notamment plus rapide…
Tobias Østerdal : Nous avons notamment appris qu’il faut écrire les chansons dans un premier temps puis se concentrer sur les détails plus tard. Si on a une bonne chanson entre les mains, elle sera meilleure avec les détails mais il ne faut pas se concentrer sur ces détails avant que la chanson soit totalement écrite. C’est ce que nous nous efforçons à faire aujourd’hui et nous allons beaucoup plus vite. Et puis, il faut également souligner que "More Suble than Death" est notre premier album et nous souhaitions qu’il soit parfait !
Vous parliez de singles, de cet album sont tirés pas moins de cinq clips vidéos (‘More Alive’, ‘Stay Awake’, ‘Ignore The Disarray’,’Flat Earth’ et ‘Claustrophobic’). Pourquoi cet attachement à l’image ? La musique ne se suffit plus à elle-même de nos jours ?
Jonas : Je pense que les vidéos étaient un phénomène à l’époque de MTV, désormais, je dirais que c’est une stratégie marketing. Et c’est une également façon de visualiser de quoi retourne la chanson…
Une façon de se montrer dans une industrie musicale surpeuplée…
Tobias : Oui, mais en ce qui nous concerne, nous voyons cela comme un tout : les textes avec le son, l’imagerie est également importante… Et c’est aussi pourquoi nous avons décidé de nous produire, tout simplement parce que nous voulions le contrôle complet de l’ensemble (Sourire) ! Et tout cela va de pair avec la pochette et les vidéos. Et comme le suggérait Jonas, la musique entre dans une autre dimension quand tu as l’imagerie…
Jonas : J’ai remarqué que de plus en plus de personnes regardaient des vidéos sur YouTube à n’importe quel moment de la journée. YouTube est devenu incontournable que ce soit avec en fond visuel des vidéos, des sessions studios ou live…
Vous avez évoqué la pochette, celle de votre album ressemble un peu à celle de "Violator" de Depeche Mode. Doit-on y voir un hommage car votre musique met en avant parfois des notes de synthé comme notamment ‘Impending Fallout’ ?
Tobias : Je pense qu’aucun d’entre nous n’écoute Depeche Mode…
Jonas : En tout cas, ça n’a pas été fait dans ce sens parce que ce n’est un groupe qui nous inspire. En revanche, nous sommes influencés par d’autres groupes et dans le cas de ‘Impending Fallout’, je dirais que l’inspiration vient de films et plus particulièrement les bandes originales de films de Christopher Nolan : tous ces éléments font que cette chanson est très cinématographique.
Tobias : Et pour revenir à Depeche Mode, je dirais que c’est juste une coïncidence chanceuse (Sourire).
L’album dans son ensemble est une sorte de cri pour un changement
Vos clips sont très intéressants car ils mettent en image des thèmes forts comme le complotisme (‘Flat Earth’), le rapport à l’image ‘Stay Awake’… qui sont des sujets très marquants et pas forcément communs dans le metal moderne, qui évoque le plus souvent des sujets plus légers. Fixation est-il un groupe concerné par son époque ?
Jonas : L’album dans son ensemble est une sorte de cri pour un changement : pour changer la façon dont le monde tourne et toutes ces merdes… J’ai toujours été inspiré par ces groupes qui chantent des chansons qui traitent du monde et de la société actuelle. Ça a toujours été une source d’inspiration et m’a fait réfléchir au monde d’une autre manière, en particulier pour l’écriture de ces paroles qui sont un moyen pour moi d’évacuer toute cette frustration et ces sentiments à propos de la façon dont tourne le monde et comme il peut être injuste parfois… Pouvoir sortir tout cela dans la musique est un bien meilleur moyen que de s’emporter dans la vie quotidienne…
Tobias : Et nous voulions mettre du poids dans la musique pour qu’elle colle aux paroles. Et on revient à l’ensemble dont nous parlions tout à l’heure…
Justement, vos paroles semblent avoir beaucoup de sens là où pour d’autres groupes elles sont souvent anecdotiques. Partagez-vous ce sentiment sur l’équilibre que l’on trouve dans cet album entre les textes et la musique et on revient à cette idée d’ensemble que vous évoquez depuis le début de cette interview ?
Tobias : C’est tout simplement la façon dont nous écrivons les chansons. Dès que Jonas a une idée de sujet ou de textes, il nous la soumet et nous discutons sur quel type de son collerait le mieux…
A propos de sujet, la mort est quelque chose qui semble vous toucher. On peut considérer que le suicide global dont il est question dans l’EP peut être celui d’une génération, le titre du dernier évoque la mort, pourquoi ce sujet est-il pour vous au cœur de votre œuvre ?
Jonas : Ce n’est pas la mort en soi qui au centre du sujet mais c’est plutôt une métaphore. Le suicide global dont parle l’EP parle de comment se porte le monde. "More Suble than Death" traite plus de la façon dont le monde nous traite et comment cela affecte notre personnalité.
Nous allons au devant la mort de l’Humanité et cela m’effraie particulièrement !
Malgré tout la finalité est quand même la mort…
Jonas : Bien sûr, et en particulier avec la crise climatique -qu’on évoque également- qui est ma plus grande peur personnellement parce qu’elle n’épargne personne : la planète va continuer à vivre mais nous allons au devant la mort de l’Humanité et cela m’effraie particulièrement !
Tobias : Et le titre "More Suble than Death" vient d’un auteur français…
Jonas : Tout à fait, il dit que la société sait parfaitement comment tuer une personne et a des méthodes plus subtiles que la mort, ce qui résume bien l’album, la métaphore est parfaite pour les textes…
La musique reste de la musique !
Vous êtes catalogués groupe metalcore, ce qui semble être réducteur car votre musique est plus large que cela. Cela vous énerve, cette étiquette et est-ce qu’avec cet album vous avez voulu prouver le contraire ?
Jonas : Pour être honnête, je ne me soucie peu dans quel genre on nous classe : on peut nous cataloguer de groupe pop ou classic rock sans que ça me gêne… Je n’ai jamais écouté un style particulier de musique : la musique reste de la musique ! Et si c’est la bonne musique, c’est de la bonne musique, peu importe le genre que ce soit du post metalcore ou je ne sais quoi… Je dirais que l’étiquette qui aurait le plus de sens serait metal ou rock alternatif…
… oui mais s’il y a bien une étiquette fourre-tout c’est bien celle-ci…
Jonas : (Rires) !
Tobias : Je n’ai jamais mis d’étiquette sur notre musique, chaque personne qui l’écoute peut mettre l’étiquette qu’il veut en fonction de ce qu’il ressent. Mais selon les chansons, le chant par exemple peut faire que nous allons être catalogué metalcore ou pop… Mais il est clair que la voix de Jonas fait qu’on peut difficilement mettre une étiquette sur Fixation !
Jonas : Mais ne nous méprenons pas, nous adorons le metalcore (Rires) donc ça n’a pas vraiment d’importance…
Votre musique est très contemporaine et s’inscrit dans un metal qui ose intégrer des éléments plus électro, qui brise les cloisons à l’instar de Bring Me The Horizon ou Vola. Cet esprit d’ouverture est quelque chose que vous prônez et avez-vous souffert de critiques sur cette orientation que certains pourraient considérer comme une forme de trahison ?
Jonas : Je me souviens quand nous avons commencé, nous avions sorti une chanson de notre EP qui est vraisemblablement la chanson la plus pop de l’EP, et notre label lui avait collé l’étiquette de chanson "hard rock" et les commentaires étaient que ce n’était pas du hard rock (Sourire)… mais finalement, c’est du rock et que c’est un plus "hard" que le rock traditionnel (Sourire) !
J’ai grandi en écoutant The Killers, Kings of Leon -des groupes comme ça- mais j’écoutais également Muse, Metallica, Linkin Park… j’aime tous les différents types de musique : j’adore la musique classique, la country également (Sourire)… et cela ne me définit pas pour autant…
A ce titre, si on peut entendre du metalcore, de l’électro, des références à Linkin Park, à quand des éléments country dans la musique de Fixation ?
Jonas : (Rires) ! Il n’est pas certain qu’il y ait de la country pour être honnête (Sourire) !
Tobias : Ou alors dans un projet solo…
Le son de l’album est massif avec une rythmique bien mise en avant mais aussi des riffs puissants notamment avec deux guitares. Qu’apporte ce choix de deux guitaristes ?
Tobias : Quand j’ai rejoint le groupe en 2015 -ça fait un bout de temps maintenant- en tant que second guitariste, je dirais que ça a changé le son. A cette époque, nous voulions vraiment mettre en avant de gros riffs. C’est vraiment différent quand tu as un second guitariste, tu peux avoir ce mur de son : ça a toujours été notre volonté !
Jonas : Je joue également de la guitare mais je ne suis pas assez bon pour pouvoir en jouer dans le groupe (Rires) !
La musique que nous proposons aujourd’hui montre cette volonté et la direction dans laquelle nous souhaitons nous diriger.
Ou peut-être seulement pour intégrer des parties country…
Jonas : (Rires) Et des parties de pedal steel guitar (Rires) !
Tobias : Mais cette volonté vient de nos inspirations et des musiques plus heavy que nous avons commencé à écouter comme Bring Me the Horizon ou Architects. Nous voulions vraiment aller dans cette direction et je pense que la musique que nous proposons aujourd’hui montre cette volonté et la direction dans laquelle nous souhaitons nous diriger.
L’album contient une ballade ‘Bleed’, l’exercice de la ballade est-elle obligatoire pour tout groupe de rock dans le sens large qui se respecte ?
Jonas : ‘Bleed’ est probablement ma chanson préférée : c’est une chanson très personnelle… J’écris beaucoup de ballades et en fait, beaucoup de nos chansons commencent en sonnant comme une ballade…
Tobias : C’est l’élément mélodique de notre musique…
Jonas : Exactement ! Beaucoup de chansons de l’album commencent avec un piano/voix et les éléments plus heavy arrivent par la suite…
Je trouve que ‘Bleed’ est une chanson qui se construit continuellement, c’est une ballade qui est une pause sympa avant d’enchaîner sur d’autres chansons plus heavy.
C’est la raison pour laquelle vous l’avez placée au milieu du disque ?
Jonas : Exactement, je trouvais que ça faisait sens de la mettre à cet endroit.
Tobias : Elle permet de changer le rythme comparé aux chansons plus dramatiques dirons-nous…
Jonas : ‘Bleed’ est également dramatique (Sourire)…
Tobias : Oui, mais d’une autre façon…
‘Diystopia’ qui conclut album apporte une touche plus symphonique et une certaine dramaturgie très cinématographique voire cathartique. D’ailleurs, le sujet est d’ailleurs très fort sur l’écologie et cette dystopie où la nature a disparu. Pourquoi avoir voulu ce titre un peu à part dans l’album ?
Jonas : Cette chanson est une idée que je traîne depuis 2019. Je me souviens d’avoir écrit les refrains et les couplets pour cette chanson il y a très longtemps et j’ai toujours voulu les inclure dans un album et en tant que chanson finale. Pour moi, c’est la conclusion, un grand final évident (Sourire) !
La direction que nous prenons sera effectivement un peu différente mais cela sonnera toujours comme du Fixation !
Et ce grand final pourrait donner une idée de l’orientation musicale à venir de Fixation ?
Jonas : Nous aimons l’idée d’ajouter des éléments symphoniques et c’est amusant de jouer avec des instruments à cordes qui donnent du relief. Nous écrivons de la musique et il y a des éléments de ce genre qui donnent un aspect pour vrai et brut… D’une certaine façon, cela montre ce qui va arriver et qui sera un peu différent…
Tobias : Nous écrivons continuellement. Quand nous avons terminé l’album, nous avons continué à écrire. Aujourd’hui que nous sommes en tournée, je peux voir que la direction que nous prenons sera effectivement un peu différente mais cela sonnera toujours comme du Fixation (Sourire) !
Jonas, tu fais un travail assez remarquable au chant dans l’interprétation, parfois habité comme dans ‘Ignore rhe Disarray’ en s’éloignant des lignes un peu nu metal. Pour toi, la voix est aussi un instrument qui véhicule aussi des émotions au même titre qu’une guitare ou batterie ?
Jonas : Définitivement !
Et comment travailles-tu pour ne pas être submergé par l’interprétation de titres essentiellement émotionnels ?
Jonas : Je dirais que pour moi, c’est une façon de sortir toutes ces choses de moi ! Je dirais que c’est thérapeutique d’une certaine façon si bien que je ne me laisse pas submerger sauf peut-être au moment d’écrire… Donc non, au contraire, c’est un soulagement en particulier sur scène, ça me permet de ne pas devenir fou dans la vie quotidienne (Sourire) !
A ce titre, vos titres reposent sur des mélodies fortes qui prendront tout leur sens en live. Est-ce facile d’arriver à se projeter sur ces futures représentations scéniques et d’anticiper la réception du public sur ces morceaux au moment où vous les composez et rentrez en studio ?
Jonas : Je dirais que la façon dont le public va percevoir nos chansons n’est pas la première chose à laquelle nous pensons. Nous faisons la musique qui nous amuse… et avec chance, le public l’aimera également. Et aujourd’hui, nous avons beaucoup de chance de constater que les retours sont très bons.
Mais peut-être que nous y avons plus tenu compte pour l’album puisque nous avions déjà sorti un EP... Au moment de la sortie de l’EP, on a proposé les chansons qui nous plaisaient. Il y avait donc un peu plus de réflexion derrière cet album mais on revient toujours à la même chose, si tu es content et fier de ce que tu as fait, je dirais que c’est suffisant…
Tobias : Et nous sommes clairement un groupe de studio : nous écrivons tout en studio. Nous nous retrouvons en studio, nous partageons nos idées et créons les chansons sauf quand nous sommes en tournée comme actuellement. Et c’est sur scène que tu vois vraiment la réception du public à tes chansons en fonction de leur réaction…
Concernant la scène, vous allez jouer ce soir avec Annisokay après avoir tourné avec Devin Townsend. Ce sont d’incroyables mises en lumière pour un groupe comme le vôtre qui sort son premier album. Avez-vous constaté des changements dans la promotion du groupe ?
Tobias : Définitivement ! Avec Devin, le public était plus âgé, plus axé sur l’aspect progressif de la musique… et sur cette affiche, nous étions probablement le groupe le plus heavy. Mais la réception a été vraiment bonne. Je pense qu’il y a avant tout des fans de musique dans ce type de concerts : les gens sont là pour apprécier la musique avant tout… Je ne pense pas que le public nous connaissait avant et il nous a découverts avec cette tournée ce qui est vraiment cool et nous avons remarqué que nous avions plus de followers sur Facebook parce que le public est plus âgé (Rires)…
Jonas : En revanche, nous tournons avec Annisokay depuis quatre ou cinq jours et l’impact sur nos réseaux sociaux est plus sensible… Mais c’est normal, c’est plus notre type de public que celui de la tournée avec Devin…
Mais depuis la tournée avec Devin, nous avons désormais des fans qui nous suivent spécifiquement dont certains que nous allons retrouver ce soir à Paris et c’est super de les revoir ! C’est vraiment cool parce que c’est relativement nouveau pour nous…
Cet album nous permet de nous placer sur la carte…
L’album est sorti en septembre, vous êtes en tournée avec Annisokay pour le promouvoir… quelles sont vos attentes pour cet album ?
Jonas : Cet album est une façon de nous montrer au business musical. Avant de sortir ton premier album, c’est difficile de dire que tu es un groupe à proprement parlé (Rires) ! Cet album nous permet de nous placer sur la carte…
Et cette tournée est la meilleure manière d’impliquer les gens, de se créer de nouveaux fans qui nous suivront pour les prochaines sorties.
Dans trois ans…
Fixation : (Rires) !
Jonas : Non, ça sera plus tôt, nettement plus tôt (Sourire) !
Plus que jamais si vous vous créez de nouveaux fans aujourd’hui, ils ne vous attendront pas, submergés par des nouveautés musicales quasi-quotidiennes…
Jonas : C’est vrai, mais de nouvelles musiques arrivent très bientôt…
Nous avons commencé cette interview par la question qu’on vous a trop souvent posée, au contraire quelle est celle que vous souhaiteriez que je vous pose ou à laquelle vous rêveriez de répondre ?
Tobias : J’aime beaucoup répondre à la question de savoir quel est mon but ultime ou quelle serait la scène la plus cool dans laquelle j’aimerais jouer…
Et alors ?
Tobias : Pour moi, le concert le plus cool serait d’ouvrir pour Bring Me the Horizon.
Jonas : Soyons ambitieux, je dirais être en tête d’affiche d’un concert avec Bring Me the Horizon (Rires) ! Ça serait vraiment cool d’être en tête d’affiche d’un concert dans une grande scène : ce serait cool et un but pour le futur…
C’est tout ce que nous vous souhaitons… Merci…
Jonas : (En français) "Merci beaucoup" !
Tobias : Merci pour cette interview vraiment cool…
Et merci à Calgepo pour sa contribution...
Plus d'informations sur https://fixationmusic.bandcamp.com/
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