Quel autre meilleur moment que la rentrée, après des vacances plus que méritées de cette année riche en musique, pour se replonger avec nostalgie dans les concerts marquants de l'été ? Ce Hellfest 2024 a encore une fois tenu ses promesses avec cette 17e édition, toujours à la hauteur des attentes des festivaliers en leur offrant l'expérience inoubliable qu'ils sont venus chercher. Comme vous le verrez, chaque concert apporte son lot de puissance et d'émotions, balayant un spectre musical de plus en plus large, de découvertes aux plus grandes légendes du metal. Retour sur quelques-uns des concerts les plus marquants de ce premier jour, parmi lesquels
Slaughter to Prevail,
Ice Nine Kills,
Kerry King,
Megadeth,
Dark Tranquillity ou encore
Avenged Sevenfold... où l’énergie brute et l’engouement collectif ont illuminé chaque prestation. Alors installez-vous confortablement avec une bonne bière fraiche à la main, un
Kerry King dans les oreilles, et laissez-vous guider !
Asinhell
Premier groupe à fouler les planches des scènes principales,
Asinhell, groupe de death metal danois, et déjà l'ambiance est posée, comme laissée en suspens pendant un an qui n'a pas tardé à revenir, et portée par les nombreux festivaliers amassés devant la scène (contrairement à ceux agglutinés devant le Sanctuary, partis pour 2h de queue...) qui ont pu entrer sans détour dans leur festival.
L’intensité de la musique est propulsée par des riffs glacés et une batterie implacable. Les premiers morceaux comme "Desert of Doom", "Trophies" ou encore "Wolfpack Laws" ont donné le ton : un mur sonore rugueux et impitoyable.
Marc Grewe, presque une silhouette fantomatique, déploie une voix gutturale qui a frappé chaque oreille, faisant réagir un public plus nombreux à chaque morceau. L’énergie du groupe est brute, ne laissant aucun espace à la relaxation, avec un set qui semble entraîner son public dans une spirale de violence musicale.
Les pogos commencent à se multiplier à mesure que la performance avance.
Asinhell a démontré sa maîtrise de l’intensité et de l’atmosphère sombre, offrant un set captivant et implacable pour cette ouverture des hostilités.
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Setlist :
Desert of Doom
Trophies
Pyromantic Scryer
Inner Sancticide
The Ultimate Sin
Wolfpack Laws
Impii Hora
Fall of the Loyal Warrior
Bleed From Within
Avec un son mêlant metalcore et thrash,
Bleed From Within a parfaitement pris le relais sur une des
main stages encore en finissant de poser les premiers jalons de cette 17e édition. Dès les premières notes de "Sovereign", on y voit un
Scott Kennedy venu avec la ferme intention de marquer les esprits, même avec un set aussi court (6 titres seulement), et si les premiers pogos dans la fosse ont mis du temps à arriver, c'est sur scène que le spectacle se passait vraiment,
Kennedy donnant réellement tout ce qu'il a de meilleur en stock.
Le groupe a immédiatement pris le contrôle de la scène, enchaînant les riffs effrénés et les
breakdowns massifs et la performance vocale du chanteur a ajouté une profondeur émotive au tout. Les morceaux comme 'Stand Down' ont magnifiquement capté l’énergie du public, qui n’a cessé de bouger au rythme effréné des instruments. La complicité avec le public était évidente, le groupe répondant aux chants à l’unisson des festivaliers, à moins que ce ne soit l'inverse...
Bleed From Within fait honneur à sa réputation en offrant un set énergique, très bien rôdé, où chaque membre semblait porté par une envie de tout casser. L'explosion d'énergie a été impressionnante, et le public semble avoir savouré chaque minute de cette décharge sonore.
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Setlist :
Sovereign
Stand Down
Levitate
Killing Time
I Am Damnation
The End of All We Know
Thrown
Rapide passage à la Warzone, l'une des dernières scènes restées particulièrement basses avec celle de la Temple, où les groupes peuvent se produire en comptant sur la proximité du public (un reproche qui pourrait d'ailleurs être fait au passage sur les autres scènes qui continuent de grossir, imposant une distance et une hauteur qui peuvent frustrer les premiers rangs qui ont pourtant durement mérité leur place). Ne boudons donc pas notre plaisir d'être au plus près de tant d'énergie.
Les Suédois ont immédiatement allumé la poudre sur cette scène avec un set brut et intense. L’ambiance était purement chaotique, dès les premières notes de avec des riffs tranchants de
Johan Liljeblad et
Andreas Malm. Le public a immédiatement réagi avec des
moshpits sauvages, se perdant dans la puissance de la musique.
Marcus Lundqvist ne ménage pas son instrument naturel, profond et guttural, qui ajoute une touche d'obscurité à la performance, entraînant la foule dans une transe de violence sonore.
Le groupe a parfaitement maîtrisé l’art de maintenir la tension, alternant des passages brutaux et des moments plus mélodiques, mais toujours aussi intenses. Les pogos ont pris une ampleur folle au fil du set, et la scène semblait déborder de la furie du groupe et du public. La force brute de
Thrown a été un véritable choc, mais c’était exactement ce que l’on attendait d'un tel groupe : un festival de brutalité maîtrisée.
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Slaughter to Prevail
Premier groupe que nous attendions particulièrement, notamment depuis l'annonce que le record du plus gros
wall of death qu'ait connu le Hellfest allait être battu, voyons si les maîtres du deathcore russe,
Slaughter to Prevail, ont tenu leur promesse !
Derrière leurs masques flamboyants, à l'image du symbole de la formation, les musiciens n'y vont pas par Quatre Chemins et la voix unique, inhumaine d'
Alex Terrible subjugue par sa technique et sa maitrise. Ce mec est une machine, ou une bête, ou probablement les deux... Évidemment, ça ne serait pas suffisant (quoique...) sans le renfort des musiciens qui envoient une vague sonore d’une telle puissance que la foule a immédiatement été engloutie par le déferlement, et nous avec...
Et voilà le fameux
wall of death qui arrive, ou plutôt la déferlante de
walls of death qui en effet n'en ont formé qu'un seul immense. Ce qui vaudra comme appréciation du frontman un "Next time WALL OF DEATH WILL BE BIGGER!!! France, you are not pussies. I like it !!!" Pari tenu donc, bravo et immense respect.
Pour la suite, le set ne fut malheureusement pas assez long pour en retenir autre chose (on entendra d'ailleurs parler de ce
wall of death tous les jours qui ont suivi), si ce n'est l'incontournable hurlement d'
Alex sans musique ni micro avant et après se l'être flanqué sur le front en bout d'avancée de scène, ce que le public amuse beaucoup et permet d'immortaliser le moment pour un bon nombre de festivaliers en vagues de
crowd-surfing, slams et autres pogos bien furieux. Le groupe a maîtrisé son art à la perfection, donnant l'impression de transcender l'intensité brute pour en faire une performance d’une autre dimension. La foule, déchaînée, a répondu avec une ferveur absolue, chaque mouvement sur scène étant accueilli comme il se doit pour donner la certitude au groupe qu'il a rempli son objectif.
Slaughter to Prevail a définitivement inscrit son nom parmi les géants du deathcore, offrant un show dont le souvenir restera gravé dans les annales du festival.
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Setlist :
Bonebreaker
Demolisher
Baba Yaga
Viking
Bratva
Kid of Darkness
Immolation
Sans transition, nous voici enfin sous la Altar, presque comme pour nous réfugier avec les légendes du death américain,
Immolation, qui ont sans mal prouvé pourquoi elles sont vénérées dans le milieu. Pourtant remplie de riffs tortueux et d'une batterie assassine, la tente parait comme un havre de paix par rapport à ce qui se trame sur les
main en cette première journée qui démarre sous les meilleurs auspices.
Le public plonge instantanément dans une vague contrôlée et maitrisée, sans trop de
moshpits mais dans une écoute presque religieuse d'une cérémonie menée par l'immense
Ross Dolan et sa performance d’une précision chirurgicale.
Le groupe a navigué entre moments d’intensité pure et moments plus sombres, créant une atmosphère lourde et impénétrable. La foule semble adorer chaque détail de ce set, qui a su allier complexité technique et brutalité. Immolation a démontré une maîtrise impressionnante du genre, et la qualité de leur prestation a ravi les puristes du death metal.
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Ice Nine Kills
Autre groupe que nous attendions avec impatience après les avoir manqués à Paris en mai 2023,
Ice Nine Kills et leur mélange de post-hardcore et de metalcore mélodique, sur trame de films d'horreur. C'est ainsi qu'au fil des titres,
Spencer Charnas alterne des tableaux de scènes cinématographiques des films les plus classiques du registre. Les éléments du décor de la scène sont soignés entre pieds de micro, les tenues des musiciens maculées d'éclaboussures rouges et le splendide tueur gonflable en fond de scène.
Apportant une touche de modernité au Hellfest,
Ice Nine Kills enflamme la scène avec des morceaux comme 'Ex-Mørtis' ou 'The American Nightmare', entre engagement vocal de
Charnas et les nombreuses interactions avec le public, notamment pendant les interludes où il mime meurtres et autres massacres.
La performance est donc à la fois technique et théâtrale, avec des guitares acérées et des lignes vocales puissantes qui continuent de secouer Clisson. Les fans ont répondu par des pogos enthousiastes et une ambiance survoltée bon enfant, et
Ice Nine Kills a su capturer l’énergie collective pour la transformer en une expérience inoubliable.
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Setlist :
Hip to Be Scared
Rainy Day
Meat & Greet
Ex-Mørtis
Funeral Derangements
The American Nightmare
Wurst Vacation
The Shower Scene
Welcome to Horrorwood
Kerry King
Aaahh, voici un autre classique qui a failli nous manquer depuis l'annonce de l'arrêt de
Slayer,
Kerry King, qui fait son grand retour avec sous le bras son
premier album remarquable "From Hell I Rise" sorti plus tôt cette année. Armé de sa magnifique Dean couleur feu et de son style inimitable, le voici bien entouré, notamment avec le clone vocal d'
Arraya Phil Demmel et
Mark Osegueda en renfort à la six-cordes. Étonnamment expressif - comme émancipé de sa précédente formation - le voici qui harangue la foule, sort de son immobilisme scénique accompagné par la prestation remarquable de son nouveau
frontman.
Le public lui témoigne une ferveur incroyable, la performance de
King est une démonstration de maîtrise technique et de puissance, un véritable hommage à son héritage dans le monde du thrash. Sa formation tombe sous le sens et parait idéale pour l'ex-
Slayer, qui - s'il ne s'est pas beaucoup éloigné de ses compositions précédentes - a au moins su ne pas les dénaturer, dans une continuité parfaite.
Malgré les excellentes compositions présentes dans "From Hell I Rise", que serait un show de
Kerry King sans quelques notes de
Slayer ? Ce sont donc 'Disciple', l'incontournable 'Raining Blood' et 'Black Magic' qui viendront assouvir les plus nostalgiques ! Le
King et ses nouveaux complices livrent un show plein d'intensité, qui rassure tout le monde sur son avenir musical.
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Setlist :
Where I Reign
Trophies of the Tyrant
Toxic
Two Fists
Residue
Idle Hands
Disciple (Slayer)
Shrapnel
Raining Blood (Slayer)
Black Magic (Slayer)
From Hell I Rise
Brujería
Retour en tente pour la dernière prestation live des pionniers du grindcore mexicain au complet,
Brujería, dont nous avons appris le décès du chanteur
Pinche Peach, emporté par un arrêt cardiaque le 18 juillet dernier.
Véritable show à la mexicaine, où les membres nous plongent dans l'univers violent et parfois presque folklorique des cartels mexicains, accentués par les bandanas masquant certains visages, le voyage est parfait... Dès l’introduction, les riffs lourds et les blasts ont frappé comme une onde de choc, même si les voix étaient au départ peu distinctes du reste des sonorités brutes du groupe. On remarque facilement les fans purs et durs, mais le public est majoritairement constitué de nouvelles oreilles.
Alternant moments d’extrême brutalité accentués par un son légèrement en dessous et passages plus groovy,
Brujería a réussi à faire de cette performance un moment unique.
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BABYMETAL
Bon, soyons directs, l'un des groupes qui aura le plus clivé le public du Hellfest cette année a été
BABYMETAL. Opposant les fans de culture (qui a dit "de petites filles" ???) japonaise et les puristes du metal velu, le phénomène japonais a en tout cas bel et bien littéralement transformé le Hellfest en une fête géante avec leur mélange unique de métal et de J-pop. La prestation des filles est une explosion visuelle et sonore, avec des chorégraphies parfaitement synchronisées et une énergie débordante. La foule présente, très nombreuse, a immédiatement adhéré, chantant en chœur les refrains millimétrés des chanteuses/danseuses.
Pour certains,
BABYMETAL a su faire fondre les frontières entre genres, captivant aussi bien les fans de metal que ceux qui succombent à la J-pop (qui a dit "fantasment sur les minettes" ???) et leur prestation a été un vrai tourbillon de fun et d’intensité. Pour d'autres, le groupe ne serait qu'un prétexte commercial à la mode où la musique pourtant solide ne met malheureusement pas ses musiciens en valeur au profit des performeuses peu crédibles... Choisissez votre camp !
Quoi qu'on en dise, on ne peut contester le professionnalisme du show, parfaitement exécuté et maitrisé dans une discipline de fer. La musique est impressionnante de rapidité et de virtuosité pouvant rappeler certains génériques de manga
(mais pas que) et si l'on fait son tri on peut en garder un très bon souvenir...
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Setlist :
BABYMETAL DEATH
Distortion
PA PA YA!!
METALI!!
KARATE
RATATATA
Gimme Chocolate!!
Road of Resistance
Megadeth
Autres légendes du thrash qu'on aime toujours autant applaudir au Hellfest,
Megadeth, menés par un
Dave Mustaine qu'on a vu sous de meilleurs jours, mais toujours présent, touchant et rudement efficace. Investissant la
main qu'ils connaissent par cœur pour la fouler pour la 7e fois (!), les voici partis pour un set de première tête d'affiche de cette première journée. Offrant un set aussi impressionnant que leurs classiques, rien n'est à jeter, c'est classe, posé, sans chichi. Dès l’ouverture avec 'The Sick, the Dying... and the Dead!', le Hellfest se remplit des riffs tranchants qu'on connaît tous par coeur et que le public chante à l'unisson.
Nouveauté cette année : LA SETLIST, enfin ! Après avoir (trop) longtemps ouvert avec 'Hangar 18' et joué quasiment le même set ces 4/5 dernières fois ici, enfin des titres issus de "Killing is my Business" et "The Sick, the dying.." Bon, on aura toujours droit à notre 'A Tout le Monde' sans lequel on serait perdus, et les trois derniers classiques, toujours joués dans l'ordre : 'Symphony of Destruction', 'Peace Sells' et 'Holy Wars... The Punishment Due'.
Dave Mustaine, toujours aussi charismatique malgré sa grise mine, est acclamé par le public de connaisseurs. Le groupe montre qu’il est toujours en grande forme malgré les années et a su rester accessible, chaque morceau étant accueilli comme un hymne. En bref,
Megadeth confirme une nouvelle fois son statut de pilier du thrash metal avec une prestation impeccable.
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Setlist :
The Sick, the Dying… and the Dead!
Rattlehead
Kick the Chair
Skin o' My Teeth
Tornado of Souls
A tout le monde
We'll Be Back
Mechanix
Symphony of Destruction
Peace Sells
Holy Wars... The Punishment Due
Dark Tranquillity
Notre madeleine de Proust, nos chouchous, notre faiblesse...
Mikael Stane et son presque nouveau
Dark Tranquillity sont une nouvelle fois présents à Clisson ! Toujours pas sur une
main stage qui leur serait pourtant parfaite, mais sous la Altar et des lumières particulièrement peu flatteuses... Figure de proue du death mélodique, les Suédois ont immédiatement plongé la Altar dans dans leur ambiance propre et reconnaissable parmi toutes.
Toujours aussi souriant,
Stane est égal à lui-même, généreux, vrai, sensible et sur aucun titre ces traits ne le quitteront. Il et le seul membre quasi-original de la formation encore aux manettes avec le claviériste
Martin Brändström, c'est un nouveau
lineup qui nous régale. Quelques titres anciens (parmi lesquels 'ThereIn' et 'Lost to Apathy', mais surtout 3 nouveaux issus du 13e et dernier album "Endtime Signals", pas encore sorti à ce moment-là, mais dont nous connaissions le premier single 'The Last Temptation', pour le plus grand plaisir des fans.
Pour un groupe encore en rodage sous cette formation, rien n'a semblé forcé, hésitant ou timide. Bien au contraire, c'est une nouvelle unité qui a parfaitement équilibré brutalité et mélodie, avec des moments d’une grande douceur mélodique entre les vagues de brutalité. La performance du chanteur
Mikael Stanne a été remarquable, naviguant entre voix claire et gutturale avec une aisance impressionnante. La foule, entièrement absorbée, a salué chaque détail de cette belle prestation. Malgré ses derniers changements,
Dark Tranquillity a confirmé sa place parmi les maîtres du genre.
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Setlist :
Encircled
Hours Passed in Exile
Unforgivable
Atoma
The Last Imagination
Nothing to No One
Cathode Ray Sunshine
Not Nothing
Phantom Days
ThereIn
Lost to Apathy
Misery's Crown
Avenged Sevenfold
Pour clôturer cette série de concerts, on ne pouvait manquer
Avenged Sevenfold et la possibilité de les voir jouer les titres de leur dernier opus "Life is But a Dream" sorti l'an dernier et qui leur permet d'ailleurs d'ouvrir le show sur deux de ces nouveaux titres, à savoir 'Game Over' et 'Mattel', un peu de renouveau ne fait pas de mal ! C'est d'ailleurs assis dans une sorte de chaise de jardin et encagoulé que
M. Shadows interprète l'intro du premier titre, véritable seule originalité (discutable) du set.
Profitant d'une belle avancée de scène leur permettant de naviguer sans cesse comme ils aiment le faire, c'est un show plutôt classique qui s'opère mais qui prend immédiatement et sans surprise avec les classiques poses de
Synyster Gates &
Zacky Vengeance et un insaisissable
Shadows, qui arpente frénétiquement l'immense scène.
Le public adhère, chante, exulte quand les musiciens s'approchent, et malgré leurs visages impassibles on imagine qu'ils ne boudent pas leur plaisir. Le choix d'
A7X sur ce créneau n'est donc pas mauvais et permet de maintenir le climax au top jusqu'à 2h du matin, ce qui, même pour un premier jour, n'est pas un défi facile à relever, on l'a vu par le passé ! Gros coup de cœur lors du solo incroyable du 'Nobody', longuement ovationné. En bref, un final épique, digne d'une journée déjà incroyable, vivement J2 !
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Setlist :
Game Over
Mattel
Afterlife
Hail to the King
We Love You
Buried Alive
Unholy Confessions
Nobody
Nightmare
A Little Piece of Heaven
Save Me
Cosmic