Depuis 2017 et "Keystone", nous n'avions plus de nouvelles de Rusty et son groupe Klogr. Et alors que nous pouvions nous attendre au pire pour la suite des aventures du groupe, les Italiens nous reviennent avec un nouvel album au concept fort "Fractured Realities" et une tournée européenne alléchante au côté d'Evergrey...
A la fin de notre dernière entrevue en septembre 2017, tu ne semblais pas très optimiste pour l’avenir de l’espèce humaine et en sept ans, on peut dire que rien ne va mieux et que même tout est de pire en pire ! Comment as-tu vécu cette longue période avec des guerres, une pandémie, l’écologie de côté et les populistes avec le vent en poupe ?
Je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas vécu les autres périodes mais celle-ci est vraiment merdique…
Après la Seconde Guerre Mondiale, nous avons vécu les meilleures années et 1980 et 1990 étaient les meilleures de mon point vécu : le monde se développait… Mais après les années 2000, quelque chose a commencé à changer… Peut-être a-t-on besoin d'une grande guerre ?
Nous avons besoin d’une réinitialisation !
Ne crains-tu pas de passer pour un vieux con réac' en disant ça ?
Mais nous avons besoin d’une réinitialisation ! Mais tu as raison, c’est fou de dire ça mais peut-être n’est-ce pas faux ? Je suis désolé, mais nous avons tout et nous en voulons toujours plus, mais il n'y a rien de plus. Nous avons oublié nos émotions. Nous avons oublié de vivre. On cherche toujours quelque chose de plus et on ne sait pas profiter de notre vie au jour le jour... Peut-être est-ce trop poétique mais c'est le grand secret de la vie, de l'Humanité ? Comme nous ne comprenons pas la mort, nous voulons être immortels mais nous ne le sommes pas…
Dans cette précédente interview, tu évoquais également ton héros, Paul Watson qui a été arrêté récemment, cela a dû être un coup sur la tête ?
Oui. Mais tout ceci est étrange. Il est clair que nous avons un besoin différent autour du monde : au Japon, par exemple, ils ne se soucient pas des animaux… Mais pour moi, c’est évident, si vous exterminez une espèce, vous créez un changement dans le monde… J’en parlais hier soir en déambulant à Paris : nous sommes capables de créer des choses extraordinaires et belles mais nous sommes stupides…
... L’Homme est capable du meilleur comme du pire…
Absolument ! Et c'est peut-être l’autre grand secret ?
Dans ces conditions, ne considères-tu pas que rien n’est possible et que notre Humanité court à sa perte à toute vitesse ?
Je ne sais pas...
Crois-tu encore à une prise de conscience collective ?
Oui. C'est une utopie mais nous devons croire en quelque chose. Certains croient en Dieu et c'est très bien, parce qu’ils doivent croire en quelque chose pour essayer d’échapper à la peur de la mort. Mais selon moi, plutôt que craindre la mort future, ils feraient mieux de vivre le jour présent en étant une bonne personne de préférence. Pourquoi se soucier de demain ? Même s’il faut s’en soucier en étant attentif à tes actions présentes…
Nous avons évoqué Paul Watson qui a dit la condition humaine n’était pas compatible avec celles des animaux. Selon toi, est-ce possible de vivre pour nous-mêmes et de préserver la condition animale ?
Selon la théorie des natifs Américains, oui mais nous les avons tous tué ! Si nous voulons toutes ces choses que j’adore au demeurant, ce n'est pas possible ! Nous sommes beaucoup trop nombreux ! Et de plus, nous gaspillons énormément de réserves en jetant aux ordures des aliments parce qu'ils ont une date de péremption prévue dans les rayons de supermarché. Il y a beaucoup trop de gaspillage ! Et même si pour moi, j’ai fait une grande partie de ma vie, je me soucie pour mes filles.
Paul Watson a sa propre idée mais j'étais quand même très surpris quand il a quitté Sea Shepherd : peut-être y-a-t-il trop de bureaucratie à l'intérieur de l'organisation ? Mais il a essayé de faire quelque chose de différent et c'est pourquoi il est en prison maintenant (Sourire)…
Nous ne sommes pas devenus un groupe d’envergure capable de tourner sur son propre nom
On s’était donc rencontrés pour la dernière fois en septembre en septembre 2017. Nous sommes en septembre 2024. Sept ans se sont écoulés, bien sûr, il y a eu le Covid mais plus que cette pandémie, as-tu eu besoin d’une pause pour te recentrer ?
Oui. Après "Keystone", nous avons tourné trois ans en Europe avec The Rasmus, les Butcher Babies, Infected Rain... C’était bien mais pas assez ! Nous nous sommes faits de nouveaux fans en Europe mais nous ne sommes pas devenus un groupe d’envergure capable de tourner sur son propre nom. Puis après ces tournées, la pandémie est arrivée et j’ai fait le constat que nous n’aurions peut-être jamais la chance d’être artistes à temps plein.
Puis j’ai commencé à enregistrer pour mon projet solo Rusty Wounds en faisant un EP de reprises "Genetic Code" de chansons comme ‘Hurt’ de Nine Inch Nails comme si elle était jouée par Johnny Cash et réarrangée par A Perfect Circle. J'ai essayé de faire toutes ces choses étranges d'une manière étrange…
Pendant cette période, l’an dernier, un ami à moi qui a tourné avec nous en 2017 me dit que je n’avais pas le droit d’abandonner et qu’il y avait peut-être cette opportunité de tourner avec Evergrey et que ça pourrait être un bon nouveau départ pour le groupe.
Nous avions enregistré les parties instrumentales pendant la pandémie et quand l'idée de tourner à nouveau est devenue réalité, nous avons décidé de terminer cet album. Et comme le précédent album avait été produit par David Bottrill, un producteur multirécompensé qui a travaillé avec Tool, Staind, Godsmack, Placebo… un mentor pour moi, mon défi a été de reproduire tout ce que j’avais pu apprendre pendant ces dix dernières années sachant que j’avais produit notre premier album.
C’est une sorte de redémarrage ! Je pouvais le faire et je voulais le faire et je n'avais rien à perdre. J'ai donc produit l'album et au début de cette année, en mai, on a fini l'album.
Mais as-tu sérieusement songé à abandonner Klogr ?
Oui ! En 2021/ 2022, l'idée de rejouer en Europe en ouverture d’une affiche de trois groupes était un peu frustrante.
Je veux jouer la Coupe du Monde, je ne souhaite pas me cantonner à la Serie A
Pietro Quilichini qui avait un rôle important est parti depuis, comme tu l’as dit, tu as réalisé un rêve en bossant avec David Bottrill… Est-ce que quelque part tu as pu te dire que tu avais atteint un certain sommet et que cela serait dur de faire mieux ou aussi bien ?
Non, parce que j’en veux toujours plus comme tous les humains qui en veulent plus, toujours plus… Je suis convaincu que nous n’avons pas atteint le sommet de Klogr !
Pietro Quilichini a quitté le groupe après la tournée avec The Rasmus : il venait de perdre sa petite amie et il avait besoin de temps pour enseigner la musique en tant que professeur de guitare et gagner sa vie, tout simplement. Parce que quand tu tournes avec un petit groupe comme Klogr, tu ne gagnes pas d’argent ! Il est toujours un de mes meilleurs amis. Personne n’a été viré du groupe. C'est la vie naturelle d’un groupe.
J'ai passé beaucoup de temps à travailler sur d'autres affaires pour gagner de l'argent et le réinvestir dans ma musique.
Après David Bottrill et après Pietro Quilichini, je pense que le
line-up actuel peut être l’équilibre du groupe parce que Alessandro "Crivez" Crivellari est un de mes meilleurs amis, c’est un bon guitariste qui a un bon
feeling avec la musique, il est toujours optimiste et c’est une bonne énergie pour moi.
Mais je veux jouer la Coupe du Monde, je ne souhaite pas me cantonner à la Serie A. J’ai un gros ego et je considère que quand je suis sur scène, je peux créer une vraie connexion avec l'audience. Je suis peut-être stupide mais n’avons pas trouvé la bonne façon de communiquer avec les gens -pas sur scène- mais en dehors. Nous ne sommes pas un vrai groupe et nous devons créer une connexion avec le public.
Quand nous nous sommes arrêtés, nous avons essayé de vivre sur la Toile mais c’est de la folie (Rires) : les
likes sont la culture de l’instantané aussitôt consommé, aussitôt oublié à l’inverse, si le public vient à un concert de Klogr, il ne l’oubliera pas : c’est une certitude !
Si le public vient à un concert de Klogr, il ne l’oubliera pas : c’est une certitude !
Et le retour de Klogr se concrétise par ce nouvel album "Fractured Realities", un album ambitieux, un concept album autour du mal-être général et du besoin de réponses représentés par Lila qui peuvent évoquer d’autres concepts albums comme "Operation Mindcrime" de Queensrÿche ou d’autres comme "Tommy" des Who, dans lesquels un personnage est en lutte avec ses démons ou doit survivre. Peux-tu nous en dire plus sur le concept de l’album ?
Quand j'ai eu fini d’écrire les paroles -après la pandémie et après toutes les merdes que nous vivons- j’ai compris en lisant les textes que j’évoquais des démons, des peurs, des malades mentales… mais finalement, ces problèmes ne sont pas si énormes. En gros, si tu un problème que tu le divises en dix petits problèmes et que tu essaies de les résoudre un par un, d’un seul coup, le problème n’est plus si grand !
Il y a malgré tout quelques problèmes dans la vie que tu ne peux pas résoudre. Mais tous les autres ont besoin d’énergie, une bonne famille, un environnement et de bons amis… et dans ces conditions, tu peux faire face à ce problème.
Je ne veux pas me poser en donneur de leçons. Je sais que c'est très difficile de vivre une dépression ou ce genre de choses. Parfois c'est un trou noir : ce n'est pas facile ! C’est ma vision des choses parce que j’ai vécu ce genre de choses -la maladie mentale, des problèmes de nourriture, d'alcool. J’ai des amis très proches qui ont vécu ces types de choses.
Dans ces conditions, pouvons-nous dire que ce personnage de Lila, sa quête… peut être vue comme une mise en texte de ta vie personnelle ? Comme une thérapie de ce qu’il a pu vivre ces dernières années ?
Oui. C’est mon alter ego. C’est effectivement peut-être mon alter ego mais dans le même temps, elle est l’alter ego de chacun d’entre nous.
Et cet alter ego a-t-elle agi comme une thérapie de ce que tu as pu vivre ces dernières années ?
D’une certaine façon, elle m’a aidé !
Après la session d'écriture des paroles, je me suis demandé comment on pouvait décrire ce genre d'émotions par des visuels. Décrire l'atmosphère de Klogr, et tous les visuels et les vidéos seront sorties par moi en tant que producteur mais également par Giovanni "Joba" Vignali et Giampaolo "Giampi" Viesti, les deux membres du premier et deuxième
line up du groupe. C'est ce que nous appelons une collaboration.
Essayer de décrire la peur par quelque chose de visuel -mais pas un film d’horreur- n'est pas facile. Martina Sachetti (l'actrice des vidéos) a été absolument incroyable. Je me souviens qu'elle pouvait sentir l'émotion de ce que nous lui demandions au moment de filmer : elle m’a filé la chair de poule ! C'était vrai, ce n'était pas juste un film !
Et dans la dernière vidéo, il y a notre interprétation. Elle a joué dans toutes les vidéos et dans chaque vidéo, il y a une boîte, et à la fin, il y a notre interprétation. On en reparlera peut-être à la prochaine interview (Rires).
Mais oui, absolument, je peux être Lila et toutes ces émotions qui méritent d’être vécues. Je pense que notre société essaie toujours de trouver une façon plus rapide de se guérir avec des pilules, mais non, ce n’est pas si simple..
Lila effectue un voyage mais j’ai envie de dire toi aussi en quelque sorte afin de ne pas devenir fou dans notre société actuelle ?
Oui, c'est une chose étrange mais nous avons un étrange sweat à capuche dans notre nouveau
merchandising. Aux Etats-Unis, quand les droits du Prozac ont été terminés, le médicament a de nouveau été mis sur le marché pour les femmes au moment de leurs règles. Tu imagines, ils ont vendu du Prozac aux femmes pour qu’elles soient calmes pendant leurs règles ! On a un vrai problème : on vend un médicament contre les troubles mentaux aux femmes parce que pendant leurs règles, les hormones agissent ? C’est totalement insensé !
Cet album est une collection de photos de différentes émotions.
Et proposer un tel album conceptuel est un passage obligé pour Klogr dans sa carrière pour passer un nouveau cap ?
Je ne sais pas, parce que c'était un processus naturel. Ce n'est pas un concept album comme ceux progressifs de Dream Theater par exemple, où il y a une histoire à l'intérieur. Cet album est une collection de photos de différentes émotions.
Ce qui est certain, c’est qu’avec tous les visuels et les lumières que je crée pour les concerts, cela donne une opportunité pour donner au public un bon concert…
Après quant à savoir si c'est un concept ? C’est juste la photo de ce qu'est Klogr aujourd’hui.
La première impression en écoutant le disque vient de son côté dynamique et direct. Les titres sont tous assez courts. Etait-ce important de proposer des titres dans un format radiophonique, qui évitent la surenchère technique ?
C'était un autre processus naturel parce que Crivez -le guitariste qui joue avec moi- est un fan de grunge mais en même temps, il est moins stupide que moi (Sourire).. Il aime les choses plus catchy -pas forcément pop- mais plus faciles à appréhender par le public. Il a donc fait des coupes. Par exemple, pour une chanson de 4 minutes et 30 secondes que je lui ai proposé, il l’a coupé pour la réduire à 3 minutes. Il m’a vraiment incité à composer des choses plus faciles à comprendre.
Toutefois, si ces chansons sont courtes, elles sont très riches. Vous arrivez à faire passer pas mal d’idées dans un court moment. Ça a dû te demander pas mal de travail ?
Finalement, c'était facile parce qu'il m'a poussé à un autre niveau. Au début, Crivez m’a limité mais quand tu veux repousser tes limites, tu passes à un niveau supérieur. Ce n'est pas un album de prog mais un album avec des structures simples non plus…
On retrouve un mélange d’influences variées, que ce soit dans ‘Early Wounds’, ‘The Twisted Art’, ‘Lead Wings’ ou ‘Whale Fall’, un mélange entre un metal alternatif à la Alter Bridge et un metal progressif moderne entre Tool et The Ocean...
... Merci !
Nous sommes comme des éponges
… avec ta force vocale un peu voilée mixée à une belle technique avec un côté aérien et hypnotique.
Je suis ému… Mais effectivement c'est ce que nous essayons de faire. Crivez et moi pouvons écouter beaucoup de musiques différentes, de Tool à Nine Inch Nails, de Godsmack à Alter Bridge, et nous sommes comme des éponges… mais c’est difficile quand tu n’es pas seulement une copie d’un groupe en particulier… Tu as le parfait exemple avec Gojira : ils sont totalement différents des autres groupes mais ça leur a pris dix ans pour atteindre les sommets, parce que tu ne peux pas placer leur son dans ta boîte interne.
Quand on te propose quelque chose de différent soit le son t’attrape immédiatement soit il te faut du temps pour l’apprivoiser. J'espère que Klogr aura la même histoire (Sourire)…
Des titres comme ‘Hysterical Blindness’ et ‘Waking World’ mettent en avant l’idée progressive avec une pointe sombre et mélancolique comme un mariage entre Ark et Evergrey notamment dans les parties instrumentales. L’idée du concept, de quête initiatique dans ce côté mélancolique dégagé ressort avec ces titres. Etait-ce l’idée forte de faire ressentir ça à l’auditeur ?
Oui. Et c'est étrange parce que nous avons écrit toutes les parties instrumentales avant de savoir ce que nous faisons. Je suis content que tu me dises que tu ressentes ça…
Quel que soit le style musical, un album doit être un voyage
En parallèle, ‘Face the Unknown’ et ‘Unspoken Words’ sont plus portées vers un côté accrocheur, les refrains sont immédiats et fédérateurs et on verrait bien ces titres cartonner auprès d’un large public plus typé rock. Etait-ce l’idée en les composant ?
Oui. Comme je te l'ai dit, Crivez m'a dit qu'ils voulaient des chansons accrocheuses mais il ne fallait pas vendre nos âmes au diable pour autant. Il fallait faire quelque chose de plus facile et ensuite, nous pourrions ajoutons quelque chose de plus étrange. Cet album est fait de hauts et de bas : une chanson facile, une chanson complexe, une chanson expérimentale… Pour nous, quel que soit le style musical, un album doit être un voyage. Nous ne sommes pas un groupe dont tu écoutes la musique en mode playlist à savoir que tu écoutes seulement une chanson au hasard d’une playlist, il faut écouter notre album du début au fin.
Nous essayons d’avoir une démarche intelligente tout en ne vendant pas notre âme au diable.
Mais es-tu conscient que plus personne n’écoute la musique de cette façon désormais ?
Peut-être (Rires) ! Mais c'est la raison pour laquelle nous avons mis quelques chansons plus faciles, et peut-être l’auditeur se demandera qui est ce groupe et essayera d’écouter l’album dans son intégralité ? Nous essayons d’avoir une démarche intelligente tout en ne vendant pas notre âme au diable.
Mais comme nous aimons mettre des étiquettes aux groupes, peut-on dire que cet album est un album de progressif alternatif pour son côté varié, sans frontière ni étiquette marquée comme une marque de fabrique forte ?
Ce n'est pas facile pour moi de trouver une marque de fabrique. Pour moi, c'est un album de metal alternatif plus compliqué que le reste, plus progressif, mais sans le côté long développement et longs solos, un peu comme Chevelle que j’adore…
Mais si Chevelle est reconnu aux Etats-Unis, leur musique n’a pas de public en Europe…
… Et c'est pourquoi Klogr ne marche pas en Europe parce que nous ne suivons pas les idées préconçues…
Tu aurais dû vivre aux Etats-Unis…
Absolument ! Mais des groupes comme Chevelle, Godsmack, Deftones, Staind jouent parfois en Europe, mais aux Etats-Unis, ils jouent devant des milliers de personnes. Pour moi, Chevelle, c’est Tool qui jouerait de la musique pop et ils le font parfaitement. Ils ont ce groove… Je ne sais pas la dernière fois qu’ils ont joué en Europe mais pour voir Chevelle, je dois aller en Floride pour les voir dans des festivals…
Et finalement, quelles sont tes attentes pour cet album sachant que vous allez notamment tourner avec Evergrey ?
Je n’ai pas d’attente. La seule certitude que j’ai c’est que nous proposons le meilleur album et le meilleur show de Klogr.
Mais c’était déjà le cas quand nous étions rencontrés en 20217 à l’occasion de la sortie de "Keystone" ?
Oui, mais en raison de David Botrill essentiellement… Je pense que c'était vraiment le meilleur album de Klogr parce que David Botrill le produisait et que j'étais dans un tourbillon d’émotions. Aujourd’hui et si je regarde mon show parce que nous répétons sur scène avec une caméra pour voir si tout va bien, je peux te dire qu’en 2017, j’avais tort. Aujourd’hui, je produis un show de lumière : nous avons notre petite production de lumière. Aujourd’hui, quand je regarde mes concerts, je me dis qu’ils sont bons. Je suis désolé si je me suis trompé en 2017…
Mais aujourd’hui, tu es dans le vrai et on se donne rendez-vous le 17 novembre au Petit Bain pour le vérifier...
Absolument ! Et à la fin du concert, je veux te voir pour que tu me dises que j’avais raison (Sourire) ! Mais oui, je suis très excité…
Merci beaucoup !
Tout le plaisir était pour moi…
Merci à Noise pour sa contibution...