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TITRE:

LARKIN POE (31 JANVIER 2025)


TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:

BLUES



Larkin Poe a clairement passé un cap à la faveur de la sortie du remarquable et remarqué précédent album "Blood Harmony" auquel succède "Bloom"...
STRUCK - 14.02.2025 -
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Que de succès depuis la sortie de "Blood Harmony" ! Désormais auréolées d'un Grammy Award, les soeurs Lovell ont également collaboré sur l'album "Look Up" de la légende Ringo Starr et nous reviennent cette année avec leur nouvel opus "Bloom" pour poursuivre leur irrésistible ascension vers les sommets...





Ce nouvel album "Bloom" est particulièrement accrocheur et marie avec beaucoup de talent énergie rock, sensibilité blues et sens de la mélodie pop. Pensez-vous avoir trouvé la formule parfaite pour vous approprier complètement la musique traditionnelle américaine ?

Rebecca Lovell : Ouh, la formule est parfaite ? Je ne sais pas ! Un de nos objectifs est de continuer à évoluer mais de tous les projets que nous avons fait, je pense que "Bloom" est celui qui est le plus proche de marier toutes les influences qui nous inspirent, de l’Americana, du blues, du bluegrass au rock'n'roll, au rock sudiste…


Nous voulions juste créer quelque chose qui serait honnête et réel


© Stephan Birlouez


Allez, je vais être cliché dès la deuxième question. Peut-on parler d’album de la maturité à réussir à marier toutes vos influences dans un seul et même album ?

Rebecca : Oui, je pense que nous avons fait un très bon travail avec "Bloom". Mais finalement, ce n’est qu’un nouvel album dans notre discographie et chaque album représente une étape et un voyage. Avec "Bloom", c'est une autre étape que nous avons passée et nous sommes très fières de cet album. J'adore les chansons que nous avons écrites pour cet album et j'adore que nous ayons co-écrit toutes ces chansons ensemble. C'était l'un des plus grands changements que nous avons fait dans la création de cet album : le fait de co-écrire toutes les chansons ensemble. C’était l’engagement que nous avions l’une envers l’autre.

Megan Lovell : La volonté n’était pas de se diriger vers un style particulier ou un album particulier, nous voulions juste créer quelque chose qui serait honnête et réel en termes de textes tout d’abord. Nous savions que la musique suivrait parce que nous avons de l’expérience. Nous avons fait beaucoup de choses différentes et à ce jour, cela fait quinze ans que nous faisons cela : ce n'est pas notre premier rodéo. On sait ce que nous pouvons le faire, nous avons confiance en nous.
Malgré tout, dans le passé, je pense que nous avons peut-être écrit en partant du point de vue des personnages, surtout dans la scène de blues rock dans lequel il est question de posture et montrer que tu es à toute épreuve… mais pour être honnête, ce n’était pas vraiment nous : nous sommes des personnes empathiques et vulnérables…


C’est la deuxième fois que tu dis que vous êtes honnêtes, cela signifie que ce n’était pas le cas par le passé ?

Rebecca : Non, non, non ! Nous avons toujours fait notre mieux pour faire des albums honnêtes mais cela prend plus de temps à certains compositeurs pour avoir la facilité de savoir comment ressortir sa propre expérience honnêtement…


Cela explique peut-être le délai de trois ans pour sortir ce nouvel album alors que vous étiez sur un rythme plus rapide par le passé ?

Rebecca : C'était il y trois ans déjà ? En fait, l’album était déjà prêt au début de l’année dernière mais on a décidé de décaler la sortie de l’album parce qu'on ne pouvait pas tourner. La décision de décaler la sortie de l’album dépend plus de nos tournées. En tant qu'un groupe indépendant, nous avions l’habitude de sortir un album sans connaître nos dates de tournée mais cette fois, nous voulions que tout s'enchaîne et pour cela, nous avons patienté.
Mais honnêtement, nous étions très excitées et "Bloom" a été fait très rapidement. Nous avons commencé à écrire en janvier et avons pris une pause pour aller à la Grammy -ce qui était un moment très excitant parce que nous avons été récompensées d’un Grammy pour "Blood Harmony"- et puis nous avons continué à écrire en février et nous avons commencé à enregistrer en mars : nous avons fini l'album en 26 jours.


On a eu beaucoup de conversations sur ce que nous voulions accomplir émotionnellement avec cet album


© Stephan Birlouez


Vous avez indiqué avoir gagné en expérience à travers toutes ces années mais ce Grammy ne vous a pas conforté dans votre écriture et donc avoir plus confiance en vous ?

Megan : On en revient à la question de la poule et de l’œuf (Rires) ! On était déjà peut-être plus confiantes à l’époque et c'est pour ça que nous avons eu le Grammy et non l’inverse ? Mais effectivement le Grammy est le résultat du travail que nous avons fourni.

Rebecca : C'est bien dit, le Grammy nous a donné de la confiance ! C'était cool mais je pense que nous allions écrire cet album sans avoir le Grammy à l’esprit parce que nous en étions déjà dans le processus de composition quand nous sommes allées à la Grammy.
On a eu beaucoup de conversations sur ce que nous voulions accomplir émotionnellement avec cet album mais également les progrès que nous voulions faire avec cet album.


Il y a sur cet album des titres très rock comme ‘Easy Love Part 1’ ou ‘Pearls’, et d’autres plus pop rock, notamment sur les refrains, comme ‘Little Bit’ ou ‘You Are The River’. Comment trouvez-vous cet équilibre subtil entre tradition et musique accrocheuse ?


Megan : Nous sommes vraiment dans les traditions de la musique sudiste, le blues, le bluegrass… mais aussi, nous sommes des enfants des années 1990, nous avons entendu beaucoup de chansons pop, nous avons grandi en écoutant la musique de Tom Petty dont la structure de ses chansons n’est pas celle actuelle, c'est-à-dire que tout ennuie le public sauf le refrain (Sourire)…Il n'y a rien de mal qu’une chanson ait de racines profondes et de la substance et la mettre en une forme qui peut attraper l’attention des gens.
Nous aimons les mélodies pop, j'adore les chansons avec des riffs catchy… C'est merveilleux de pouvoir chanter des chansons avec des gens, c'est une expérience que nous avons eu au cours des dernières années : chanter une chanson avec le public, c'est assez glorieux et nous voulons reproduire cela…

Rebecca : C’est vrai et les meilleures chansons pop de tout temps sont celles des Beatles (elle chante) "I wanna hold your hand", "Here comes the sun"… tu chantonnes une ou deux syllabes et tout le monde reconnaît immédiatement la chanson !


A ce propos, vous avez travaillé avec Ringo Starr, c’est un rêve qui devient réalité je suppose et en termes de reconnaissance, c’est peut-être la plus grande preuve… Comment était-ce de travailler avec une telle légende ?

Rebecca : C’était facile. On n'avait même pas le temps d’être stressées parce que c'était naturel. Et je pense que c'est à mettre au crédit du langage de la musique. Quand les gens se retrouvent ensemble dans l’amour de la musique, tout ce qui est autour -la célébrité et la façon dont tu perçois des gens qu’on qualifie de "spéciaux"… Ringo s’est installé derrière sa batterie et à commencer à jouer. C’est un batteur qui s’appelle Ringo Starr mais il est un batteur avant tout comme n’importe quel autre musicien sur scène. C'était vraiment une expérience magnifique de pouvoir collaborer avec lui et de voir la passion et la joie qu'il l’anime. C’est une vraie inspiration pour nous deux ! Nous faisons de la musique depuis vingt ans ensemble professionnellement, quinze ans en tant que Larkin Poe. Et c'est la trajectoire, l’évolution que nous voulons que notre carrière prenne. Non, c’était une rencontre très inspirante.


Ecrire ces chansons a été un processus thérapeutique



© Stephan Birlouez

Cet album fait vraiment du bien au moral, notamment parce qu’il est extrêmement fluide. Avez-vous composé cet album dans cette optique quasi-thérapeutique ?

Rebecca : Je crois que nous sommes tous, tous les humains sur Terre sont en en cours de travaux. C'est pour ça qu'on vit. C'est pour ça qu'on prend de l’expérience et que nous en apprenons à chaque fois un peu plus sur nous-mêmes et sur notre monde.
Et donc, écrire ces chansons a été un processus thérapeutique en raison des conversations que nous avons eues. Et ensuite, chanter ces chansons nuit après nuit comme des prières, comme un mantra nous permettait de nous rappeler où nous voulions atterrir…
Nous avons tous des moments de clarté dans notre vie où nous avons une bonne discipline, nous pouvons nous exercer et être gentils avec nos voisins, conduire prudemment, ne pas regarder notre téléphone trop fort… mais ces moments sont trop brefs pour revenir à la normale. Je pense donc que ces chansons nous permettent de nous rappeler chaque nuit comment être une meilleure version de nous-mêmes et ce que nous voulons être. Je suis enthousiasmée par ces chansons !

Megan : Par le passé, nous écrivions des morceaux sur la base de riffs de guitare que nous créions séparément et ensuite, nous les assemblions pour en faire des chansons. Mais ces chansons sont un peu différentes parce qu’elles ne viennent de rien. Il n'y avait pas de notions préconçues. Nous étions assisses avec une tasse de café le matin et on écrit pendant des semaines avant de rentrer en studio. On se réunissait tous les jours et on travaillait ensemble autour de ces cafés à parler de ce qui nous ennuyait, de ce qui nous tracassait, de nos expériences… Et ces conversations menaient à une idée sur laquelle nous pouvions écrire une chanson et la musique suivait… en prenant nos guitares en commençant à jouer… C’est ainsi que les chansons venaient, ce qui est très différent de ce qu'on faisait dans le passé.


Cet album parle d'introspection et d'acceptation de soi. Pourquoi ressentiez-vous le besoin de vous mettre un peu plus à nu par rapport aux albums précédents ?

Megan : La connexion humaine est vraiment importante, je dirais même la chose la plus importante ! Certaines de nos chansons sont devenues très significatives pour certaines personnes, et ces chansons sont celles dans lesquelles nous sommes les plus vulnérables… En prenant en considération ces expériences, nous avons réalisé que nous voulions mettre encore plus de nous dans la musique pour que nous puissions avoir plus de connexion avec les gens et ainsi voir dans le regard des gens du premier rang et ressentir cette connexion.


Avez-vous découvert des choses sur vous-même en écrivant cet album ?

Rebecca : Enormément !

Megan : Comme nous le disions, cet album est né de nos conversations intenses où Rebecca et moi ouvrions les yeux de l'autre... Nous discutions de tensions que nous avions pu avoir pour essayer de découvrir pourquoi nous avons ces pensées, ces tensions entre nous…


La définition de l'insanité, c'est faire la même chose encore et encore et attendre un résultat différent



Plus que thérapeutique, c’est limite cathartique comme processus ?

Rebecca : Absolument ! Et c’est le mot d’ordre : Larkin Poe en tant que sœurs, c’est pouvoir créer de l’espace dans notre relation pour évoluer et converser et faire les choses différemment. Parce que c’est la définition de l'insanité, c'est faire la même chose encore et encore et attendre un résultat différent. Nous nous sommes engagées à essayer de faire des choses d’une façon nouvelle et éviter d’être piégées en étant blasées, parce que quand tu commences à avoir du succès -comme nous en avons eu sur la scène blues rock- tu peux avoir la tentation de répéter la même formule et de rester dans ta zone de confort.
Mais je pense que nous connaissions les limites de notre écriture pour n’être qu’un groupe strictement de blues rock dans nos textes, les métaphores et des allégories bibliques parlant de l’âme en mettant de la distance dans le langage… Dans ce nouvel album, nous nous sommes dissociées de cela en disant à des gens comment nous nous sentons ce qui est très différent…


A l'origine, les femmes étaient les premières stars blues !


C’est amusant, parce que le titre ‘If God Is A Woman’ sonne comme une mise en garde envers ceux qui mettent les femmes dans des cases, voire sur un piédestal. Mais n’est-ce pas aussi une manière pour vous de dire : "Oh les gars, le blues n’est pas uniquement une musique d’hommes et on va vous le prouver" ?

Rebecca : Absolument ! A l'origine, les femmes étaient les premières stars blues ! C'est ce qui est drôle, c'est que le blues est devenu un style dominé des hommes quand, à l'origine, les femmes étaient les premières, mais ça, on l’a oublié… Quand on pense aux débuts du blues et aux pionniers du blues, c’est très rare que les gens évoquent Elizabeth Cotten ou Sister Rosetta Tharpe… en revanche, on va citer Charlie Patton, Robert Johnson qui sont des génies mais il ne faut pas oublier les compétences féminines… Donc écrire une chanson comme ‘If God Is a Woman’ est très important parce que ça nous permet de faire du blues rock comme on le perçoit et pouvoir le chanter avec nos mots…


Aujourd’hui, être rock’n’roll, c’est accepter qui on est et c’est clairement une nouvelle idée de la rébellion !


© Stephan Birlouez

Vous avez évoqué le fait de lâcher un peu son portable. A l’heure des réseaux sociaux et du paraitre à outrance, est-ce que finalement le fait de s’accepter en tant qu’être humain imparfait et perfectible n’est pas justement un acte de rébellion ?


Rebecca : C'est une question très pertinente (Sourire) !

Megan : Absolument. Je pense que nous entrerons dans un nouvel âge de rock'n'roll. Sexe, drogue… ce n'est pas rock'n'roll et ce n’est pas cool ! Aujourd’hui, être rock’n’roll, c’est accepter qui on est et c’est clairement une nouvelle idée de la rébellion ! Ne pas craindre de se montrer tel qu’on est vraiment, dévoiler son âme et s’accepter tel que l’on est plutôt que de le masquer avec substance, sexe…


Comme on l’avait remarqué lors de notre précédente interview et comme on peut à nouveau l'observer, il y a une réelle complicité entre vous. Vous avez vous-mêmes largement construit votre réputation en vous exposant sur les réseaux sociaux. Comment parvenez-vous à garder cette complicité et cette authenticité qui fait votre force ?

Rebecca : Hum. Ça a été le travail de plusieurs années pour essayer de trouver le bon équilibre. Les réseaux sociaux m’ont toujours fait rire. Le fait que nous vendons notre relation au public me fait parfois sentir étrangement. Pour être honnête avec toi, quand nous étions jeunes et qu'on a commencé Larkin Poe, nous ne savions pas que ce que nous étions en train de faire. Cela dit, je pense que nous avons toujours gardé l'amour et le respect au centre de notre relation. Et nous travaillons très dur pour garder ouvertes la paix et la communication pour se développer ensemble comme sœurs. Dans ce sens, je me sens fière d’être en lien avec notre public à qui nous permettons de faire partie de cette paix et cette tolérance qui existe entre nous. Nous sentons cette énergie à travers les fans qui soutiennent la musique de Larkin Poe, des gens clairement passionnés par la musique : ils achètent nos albums, des places de concerts…. Mais je pense qu'ils continuent à être fans de Larkin Poe parce qu'il y a quelque chose de spécial dans la communauté. En sachant tout cela, je dors bien la nuit d’être une "créatrice de contenu" (NdStruck : elle fait mine de se tirer une balle dans la tête). Mais c'est une chose sur laquelle nous continuons de travailler, pour comprendre comment continuer à s’engager dans ce domaine parce que dans mon for intérieur, je crois que les médias sociaux sont très mauvais pour les humains, très mauvais pour le cerveau humain, très très mauvais pour les jeunes générations qui ne peuvent pas vivre sans…. Je me sens très protégée et j’encourage les gens de poser leur téléphone…

Megan : C’est quelque chose de mauvais mais comme n’importe quel outil, c’est son utilisation qui le rend ainsi. Si tu l'utilises trop, ça devient une drogue. Certaines personnes ne peuvent pas dire non et ça en devient addictif. Mais inversement, les drogues et les médicaments peuvent être très utiles…

Rebecca : Ça pourrait être bon !

Megan : On devrait peut-être prescrire des réseaux sociaux.

Rebecca : Exactement !

Megan : Une dose de Larkin Poe tous les jours, mais c'est tout. Juste un peu (Rires) !


Vous avez agrandi votre communauté en créant votre propre label Tricki Woo Records et vous produisez votre musique en famille avec notamment Tyler Bryant, le mari de Rebecca. Est-ce que ce label est amené à grossir et à signer d’autres artistes ?

Rebecca : Probablement !


De la même manière que Ringo a fait appel à Larkin Poe sur son album et ainsi apporter du sang frais dans son monde, nous voulons faire la même chose avec la prochaine génération d'artistes.


© Stephan Birlouez


… Quand je vois les sourire dans vos yeux, ce n’est pas un probablement que je vois plus à croire que vous avez déjà signé quelqu’un…


Rebecca : (Rires) Pas encore, mais j'aime que tu sois arrivé à cette conclusion parce que je pense que c'est une progression naturelle pour nous. Et de la même manière que Ringo a fait appel à Larkin Poe sur son album et ainsi apporter du sang frais dans son monde, nous voulons faire la même chose avec la prochaine génération d'artistes.

Megan : Aujourd’hui, Larkin Poe est très occupé... Nous n’avons pas beaucoup de temps et nous n’aurons pas le temps nécessaire à accorder à un artiste si on devait les prendre. Mais dans le futur, oui, absolument.


Nous avons déjà gagné un Grammy, et c'était une expérience incroyable que nous n’avons pas nécessairement besoin de revivre….



"Bloom" est sans conteste votre album le plus abouti à ce jour. Pensez-vous vraiment pouvoir faire mieux avec le prochain sachant qu’entre le Grammy, la collaboration avec Ringo Starr, ce nouvel album… n’avez-vous pas la pression pour le futur ?


Rebecca : Non. Si nous devions sentir la pression, nous aurions dû la ressentir avant la sortie de "Bloom". Mais encore une fois, je pense que nous avons énormément appris de l’écriture de "Bloom". Et en sortant cet album, nous avons choisi la paix, la tolérance et je crois qu'il y a beaucoup de choses à dire et à faire en mieux pour le prochain album.

Megan : Je ne dirais pas "mieux" mais "différent" tout en restant proche…

Rebecca : Notre musique est un voyage et nous devons continuer à nous déplacer. Nous ne nous mettons pas de pression, contrairement à ceux qui nous demandent si nous pensons que "Bloom" allait également obtenir un Grammy sachant que pour eux, cet album est meilleur que "Blood Harmony"… Selon nous, cet album n’aura pas de Grammy et ça nous va très bien parce qu’avoir un Grammy est déjà quelque chose d’extraordinaire. Nous avons déjà gagné un Grammy, et c'était une expérience incroyable que nous n’avons pas nécessairement besoin de revivre….
Pour faire une comparaison, j'adore célébrer mon anniversaire et je veux un gâteau chaque année parce que c'est tradition. Mais dois-je gagner un Grammy tous les ans ? Est-ce une tradition ? Non ! Ça pourrait être une chose que je vivrai une fois dans ma vie et ça m’ira parfaitement parce que c’était génial et que nous avons eu la chance d'en profiter.





Merci beaucoup.


Megan : Merci beaucoup !

Rebecca : Merci, c'était tellement gentil. Merci pour tes merveilleuses questions…


Merci à Newf pour sa contribution et Stephan Birlouez d'Among the Living pour ses photos...



Plus d'informations sur https://www.facebook.com/larkinpoe
 
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