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DAN REED (JANVIER 2012)


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INTERVIEWS
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Avant la sortie de son nouvel album prévu pour 2012, MusicWaves a rencontré Dan Reed pour une longue interview revenant sur sa philosophie de vie, ses voyages initiatiques, son précédent album solo et bien entendu... Dan Reed Network.
STRUCK - 25.06.2012 -
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Première question pour les jeunes lecteurs de MusicWaves qui te connaîtraient pas ; peux-tu te présenter ?
Dan Reed : Je m’appelle Dan Reed, ancien artiste Polygram de 1988 à 1993 avec un groupe qui s’appelait Dan Reed Network. Je suis né à Portland dans l’Oregon, j’ai été élevé dans une ferme dans le Sud du Dakota et je vis actuellement à Prague en République Tchèque après avoir sorti mon premier album solo "Coming Up For Air" en mars 2010.

Nous nous sommes croisés pour la première fois lors du concert parisien de Living Colour et j’ai été heureux de pouvoir enfin rencontrer le mec qui avait botté le cul d’un paquet d’auditeurs dans les années 1980. Est-ce que ce genre de réaction t’a manqué ?
Pour être honnête, revenir à la musique a été une des expériences des plus extraordinaire et pleine d’humilité : je suis aussi bien content de jouer pour 50 personnes que pour des milliers de personnes comme nous l’avons fait l’été dernier au Sweden Rock et Download. Et ouvrir pour mes vieux amis de Living Colour à Paris était tout simplement un honneur…

Ne regrettes-tu pas les grands concerts, toi qui a fait la première partie de la tournée de Bon Jovi en 1989 ?
Je ne dirais pas que je regrette ça autant que ça mais je serais content de pouvoir à nouveau refaire des grands concerts comme ceux-là dans le futur si ma nouvelle musique me le permet. Encore une fois, c’est une joie et un privilège de pouvoir jouer de la musique avec des groupes de cette taille notamment en 1989 et 1990 quand nous avons tourné avec Bon Jovi et les Rolling Stones.

Les titres que tu as joués avec Tommy Denander sont dans un register pop folk acoustique, est-ce que cela reflète la couleur du prochain album "Coming Up For Air" ?
Au milieu de chaque chanson de "Coming Up For Air", il y a de la guitare acoustique puisque toutes les chansons ont été écrites sur cet instrument. Cependant, la production de l’album est un groupe entier avec une basse, une guitare électrique, une guitare acoustique, des batteries, des percussions, des claviers… et quelques instruments de la Chine, de Turquie et d’Israël/ Palestine…

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Peux-tu nous parler de ta rencontre avec Tommy Denander ?
J’ai rencontré Tommy Denander il y a longtemps, en 1989 à Stockholm. Il était déjà un guitariste très talentueux mais également un très bon compositeur. Et reprendre contact avec lui pendant cette tournée et ce nouvel album a été vraiment amusant et particulièrement inspirant quand nous avons partagé la scène tous les deux en duo en première partie de Living Colour à Paris.

Peux-tu nous parler un peu plus de ton nouvel album "Coming Up for Air" : est-ce un album concept ou tout du moins un album dans lequel un thème principal ressort ?
L’intention et le thème de "Coming Up for Air" est une tentative pour comprendre nos erreurs et d’améliorer dans la vie et essayer de trouver un peu de perspicacité dans ces chemins sombres… pour trouver un peu de lumière dans les coins sombres de l’âme dans lesquels nous sombrons quelques fois mais qu’il est facile de condamner.
Dans le Bouddhisme, "la souffrance" est un facteur clé dans la découverte de la compassion. Par exemple … sans Jésus souffrant sur la croix il n'y aurait eu aucune religion créée s’appelant 'Christianisme'. On pourrait discuter le pour et le contre de la religion en général, mais il est sûr de dire que plus de perspicacité et appréciation pour la vie surviennent quand on tombe tant dans le sens physique que dans le sens spirituel. "Coming Up for Air" était une petite tentative pour faire la paix avec cette notion et son reflet extérieur.

Est-ce que la chanson "The dictator" pourrait représenter ce que tu feras dans le futur ?
Je crois que la musique est un échantillon et me paraît être moins importante que le sentiment, l’émotion et l’ambiance qui sortent de la chanson. En ces périodes de conflits politiques, économiques, environnementaux, religieux et sociaux, ce serait plutôt égoïste et inepte de tomber dans l’écriture de simples chansons d’amour pendant que le monde lutte autour de nous. Je trouve important d’ajouter de l’énergie dans les conversations de changements positifs. Charlie Chaplin était une des ces voix et je serais honoré d’accomplir juste une petite partie de ce que cet homme a fait pour l’espoir et l’âme de la race humaine.

Comment as-tu trouvé l’idée de cette chanson ?
La musique a été inspirée et co-écrite par Bradley Fish, un artiste américain qui vit à Jérusalem à l’époque où j’y étais. Il jouait de la harpe chinoise d’une façon très unique et j’ai ressenti le besoin de l’enregistrer pendant qu’il jouait ses différentes progressions de cordes et puis, je l’ai apporté au studio et j’ai fait un peu d’édition. J’ai fait les lignes de chœurs que j’avais écrites depuis un moment mais avec lesquelles je luttais pour trouver des vers mélodiques et les paroles quand une nuit, je regardais des vieux films noir et blanc de Laurel et Hardy, les Marx Brother… sur Youtube. Je suis tombé sur le dialogue du film "Le Grand Dictateur" écrit par Monsieur Chaplin et je l’ai immédiatement transposé dans la musique sur laquelle je travaillais. C’était comme si la voix de Chaplin chantait en parfaite synchronisation avec le titre. Je savais alors que ça serait un bon format pour retranscrire son message le plus positivement à une nouvelle génération.

Pour être honnête, je suis un peu dubitatif concernant ce titre, d’un côté le côté intense et profond mais dans lequel on ne reconnaît plus ta voix en raison des trop nombreux chœurs. Comment juges-tu ce titre aujourd’hui ?
Mon avis sur cet étouffement de ma voix dans ce que tu décris comme une sensation de chœur, était de m’effacer progressivement à l’instar de la vidéo dans laquelle je suis majoritairement dos à la caméra. La partie la plus importante de cette chanson sont les mots, l’intention et la sagesse du discours de Charlie Chaplin, si je peux le dire ainsi… Il faut garder à l'esprit qu'il a écrit ce discours en 1940, des années avant que la Deuxième Guerre mondiale ne finisse et longtemps avant que les Etats Unis s’impliquent dans le conflit. Je dirais que Chaplin était un vrai visionnaire sur les dangers et la folie de la loi des dictatures dans le monde moderne.

Avec un tel discours, une telle musique… Peut-on dire que c’en est fini du côté funky de Dan Reed ?
Pas du tout… Il y a eu beaucoup de concerts du groupe l’année dernière où le nouveau groupe a taillé aussi bien dans le nouveau répertoire que l’ancien. Le nouvel album qui devrait sortir en 2012 aura un petit goût pour les amateurs de "groove".
"Coming Up for Air" est le reflet d’une période introspective où j’étudiais les différentes religions, essayant de trouver une perspicacité dans les conflits non seulement dans le monde mais aussi dans mon propre cœur. Le funk est une forme de musique festive et tous les sujets évoqués dans "Coming Up for Air" font passer des états de confessions et d’admissions de douleur qui ne sont pas nécessairement les types de sujets sur lesquels il faut ajouter ce type de groove.

A ce jour et à ce que je sache, Dan Reed Network n’est pas officiellement séparé. Pourrais-tu revenir sur les raisons qui t’ont décidé à mettre fin à l’expérience ?
La décision de "faire une pause" a été prise peu après avoir terminé la tournée en première partie des Rolling Stones en 1990/91… L’année précédente nous avions tourné à travers l’Europe avec Bon Jovi et après avoir connu les sommets du monde du rock’n’roll au travers de la scène, je me suis senti désenchanté, épuisé et pas sûr du chemin que nous empruntions en tant que groupe musical. Il faut garder à l’esprit que la scène Grunge en provenance de Seattle cassait la baraque et j’ai estimé que tous ces groupes, certains d’entre eux des connaissances de concerts dans des clubs, frayaient une nouvelle voie dans la musique rock… plus brute, plus honnête, plus sombre et torturée. J’ai adoré tous ces groupes et plus particulièrement Mother Lover Bone et j’ai estime que Dan Reed Network, bien qu’ayant cassé quelques barrières dans la production du rock croisé avec du funk, avait une longue route à faire avant que nous soyons aussi viscéraux que les groupes venant de Seattle. En fait, après mûre réflexion, j’ai pensé qu’il était mieux de se retirer de la scène !

Penses-tu que la musique que Dan Reed Network a créée dans les années 1980 est toujours en vogue ? Pourrais-tu imaginer une nouvelle version de ces morceaux (avec par exemple moins de claviers) ?
Je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à cette question objectivement mais je continue toujours à jouer certaines de ces vieilles chansons en concert, que ce soit en solo en acoustique ou avec le nouveau groupe et je trouve que certaines de ces chansons ont encore de la pertinence et marchent encore à ce jour. "Salt of Joy", "Long Way to Go", "I'm So Sorry", "Cruise Together", "Let it Go" et "Stronger than Steel", toutes semblent toucher la nouvelle génération.

Dans les années 1980, tu étais plongé en plein milieu de ce business musical et tu es à ce jour totalement différent, que ce soit en termes d’image que de distribution de ta musique… peut-on dire que les voyages que tu as fait et que tu évoques dans tes chansons (à Jerusalem, Népal…) ont changé ta perception de la musique et ta façon de composer ?
J'espérais sûrement que ça se passe ainsi mais c'était une progression si longue et naturelle que ce n’est pas quelque chose dont je suis complétement témoin ou conscient. Cependant, je crois vraiment, en ce qui concerne ma nouvelle perspective musicale et l'image de la scène, que puisque le passé était tellement axé sur le positionnement, l'image, le marketing, qu’à ce jour, il serait préférable d'être l'antithèse de ces éléments : des intentions calmes, sans imagerie, accessibles et positives sans idéalisme.

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Depuis "The Heat" (1991), les sujets que tu emploies dans tes chansons sont souvent les mêmes traitant d’humanité, de compassion, d’égalité… tous positifs ! Peux-tu nous parler de ta philosophie de la vie qui est humble… et je ne suis pas certain qu’elle soit la même que dans les années 1980. En clair, as-tu changé ?
Je suis touché et honoré par ta question et ces implications. Cependant, vivre en équilibre de tout ceci est une lutte, une pratique et une méthode quotidienne… cela ne finit jamais. J’aimerais toujours cette citation de Gandhi qui dit : "La joie se trouve dans le vol, le voyage, pas dans la destination". Je reçois des messages et je rencontre des personnes qui me disent que j’étais comme ça, il y a 20 ans mais j’ai souvenir d’une personne beaucoup plus égocentrique et non consciente des conséquences de ses actions, de ses mots et ses pensées. Je peux seulement espérer que j’ai appris de ces douleurs grandissantes.

Quelle est ta vision sur les changements intervenus dans le milieu musical ces 25 dernières années ?
Je crois qu’Internet, en détruisant presque tout seul le vieux business modèle de l’industrie du disque, a essentiellement nivelé le terrain de jeu de tous les artistes qui peuvent atteindre le monde… Donc, au final, c’est super. Les concerts continuent à prospérer tandis que les émissions du monde entier passent de la télé réalité et des jeux… Les gens ont toujours faim d'originalité, la pensée provoque la musique et chaque nouvelle génération a besoin d'être entendu de sa propre façon, unique.

De façon générale, quel est ton avis sur Internet en général et des sites Internet comme Music Waves?
Plus on est de fou, plus on rit (Sourire) !

Peux-tu nous dire ce que tu as fait d’un point de vue musical ces 10 dernières années ?
En 1998, j’ai vraiment commencé à creuser dans la musique électronique, j’ai continué jusqu’en 2002 jusqu’à ce que je succombe à une dépendance profonde aux drogues et à l’alcool. Cependant, pendant cette période de 4 ans, j’ai composé 20 à 25 chansons avec des chants et environ 100 autres morceaux électroniques sans chant. C’était une période productive mais alimentée par des dépendances sans cesse croissantes, ce n’est donc pas une période dont je garde un bon souvenir.

Si tu devais choisir un titre pour faire découvrir ta musique à quelqu’un qui ne la connaîtrait pas, quel titre choisirais-tu et pourquoi ?
Je choisirais 2 morceaux. Une de l’époque Dan Reed Network intitulé "Salt of Joy" et "Brave New World" du dernier album solo.
"Salt of Joy" parce qu’elle représente l’espoir idéaliste que j’avais en tant que parolier en 1990. Elle a été écrite pendant la première guerre du Golfe avec notre premier président Bush, et j’avais alors, comme aujourd’hui d’ailleurs, de grandes interrogations relatives aux guerres de préemption lancées par les Etats-Unis, l’attaque d’un pays qui ne nous as pas attaqué et qui ne constitue aucune menace imminente.
Assez curieusement "Brave New World" traite de l’utilisation du front "l’approvisionnement de la paix et de la démocratie" comme une autre façon de justifier une nouvelle guerre de préemption, la deuxième guerre du Golfe avant le deuxième président Bush.
Ces deux morceaux résument quelque peu mes espoirs et ma déception dans cette méthode acceptée d’utiliser la violence pour arriver à une résolution paisible.

Imaginons que tu sois vendeur, quels arguments utiliserais-tu pour vendre "Coming Up for Air" ?
Dans ton scenario, je serais un vendeur itinérant et mon argumentaire de vente serait simplement de jouer les chansons pour le public dans la rue et je verrais ainsi si quelqu’un veut emporter ma musique avec lui.

As-tu un album ou un artiste que tu apprécies particulièrement et que tu souhaiterais partager avec nos lecteurs ?
"Darkside of the Moon" de Pink Floyd sonne toujours aussi bien et c’est un super album pour la route.
"Dirty Mind" de Prince est toujours aussi funky.
Et "Dark Cities" de Future Sounds of London est de loin mon album préféré.

Question "Lost" : imaginons que ton avion atterrisse sur une île déserte et que tu n’aies que 5 albums dans ta valise. Quels albums choisirais-tu et pourquoi ?
Les trois albums que je viens de te citer… auquel j’ajouterais Sigur Ros, Ottis Redding et n’importe lequel des 4 premiers albums de Van Halen.

Pendant ton dernier concert en France (au Café de la Danse), tu as dis espérer revenir en France avec un vrai groupe en 2010… En sais-tu plus sur cette éventualité ?
Nous n’avons pas eu la chance de revenir en France mais j’espère qu’en 2012 avec la sortie du prochain album solo… J’apprécie vraiment de jouer pour le public français qui te fait comprendre à coup sûr s’il ne t’aime pas. C’est un super défi de chanter avec le cœur et même plus dans ces conditions et être aussi vrai que possible… c’est quelque chose dont un artiste touriste doit se rappeler.

Après la fin de Dan Reed Network, tu as eu un rôle dans le film "Lake Consequence". Comment as-tu été impliqué dans ce film ?
Zalman King, le directeur et notre superviseur musical à Polygram nous a mis en relation. Clark Stule et moi-même avions fait des musiques pour sa série sur HBO "Red Shoes Diary" et quand nous nous sommes rencontrés, il m’a demandé si je voulais jouer un petit rôle dans son prochain film "Lake Consequence". J’ai dû parler le mandarin et céder lors d’un combat avec Billy Zane… c’était amusant !

Comment te considères-tu en fait : comme un musician, un acteur… ?
J’ai toujours été et je serais probablement toujours un touche à tout mais maître en rien du tout à ce jour… J’aime le processus créatif et je me trouve trop distrait pour me concentrer sur un élément sur une période de temps prolongée. J’espère être considéré comme un "artiste" d’un certain type… mais nous verrons si ce travail est périmé ou valable au cours des années.

Que voulais-tu faire gamin ?
Au début, je voulais être prêtre, puis Spiderman, puis Bruce Lee, puis astronaute ou Ninja, puis architecte puis rocker… Toujours à la recherche de ce que je voulais être quand j’ai finalement grandi…

Et es-tu fier de ce que tu es devenu ?
La fierté est une émotion dangereuse. C’est quelque chose que j’ai appris dans le passé. Je suis content des choix que j’ai fait dans la dernière partie de ma vie et j’espère seulement pouvoir continuer à me surpasser en tant que musicien, chanteur et humain qui essaye de vivre en équilibre dans ce monde plus que particulier.

Connais-tu des artistes français ?
J’ai toujours été amoureux de la voix d’Edith Piaf… et après avoir vu sa vie romancée dans un fil récent, je l’ai encore plus été en voyant sa vie plus que difficile… Serge Gainsbourg était intrépide et il est une inspiration. J’ai passé beaucoup de bonne soirée que ce soit chez moi ou en boîte sur le travail de David Guetta. Daft Punk était à terre.

Quel est ton meilleur souvenir d’artiste ?
Faire la première partie des Rolling Stones en 1990 à Prague quelques mois après la chute du mur de Berlin. C’était le premier concert de rock derrière le Rideau de Fer et être la première partie était un honneur. Il y avait environ 150.000 personnes, certaines à qui on avait donné la permission d’utiliser cette place de concert comme un visa d’un jour venaient de Russie… Les gens passaient à travers les fleurs, les clubs passaient du jazz d’avant-garde… c’est un super moment de changement et d’excitation...
Mais de façon "intérieure", les souvenirs de travail avec tous ces supers musiciens et les personnes qui nous ont aidés dans l’industrie pendant toutes ces années… sont collectivement le meilleur souvenir… Quand je jette un regard en arrière sur tous les essais, les triomphes, les défis et toutes les personnes bénies avec lesquelles j’ai travaillé pendant ce voyage, c’est vraiment touchant…

Au contraire, quel pourrait être le pire ?
Une chute de scène à Seattle, Washington en première partie d’Eddie Money. Je suis tombé dans une fosse à la fin d’une chanson. J’ai fini le concert saignant abondamment du menton mais j’ai dû faire une amnésie parce que je ne savais plus où j’étais et qui j’étais pour le reste du concert. C’est seulement sur la route pour l’hôpital que tout est revenu. La chose étrange dans l’histoire c’est que je pouvais me rappeler des chansons… comme si elles étaient des reprises dont je me rappelais…

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Quelle est la question qu’on t’a trop souvent posée ?
"Est-ce que Dan Reed Network va se reformer ?". On me demande ça assez souvent… Ma réponse a toujours été et restera toujours : seulement si cela a du sens d’un point de vue créatif, artistique et personnel pour les membres. Je refuserai si la seule raison est de revenir et essayer de revivre le passé et tirer profit de cette prémisse. Ca sonnerait faux, opportuniste : ce n’est pas une direction qui a du sens !

Au contraire, quelle est la question que tu souhaiterais que les lecteurs de Music Waves te pose ?
Et bien, j’ai beaucoup joué de concerts privés à travers l’Europe et les Etats-Unis, et je dois dire que c’est vraiment une expérience inspirante. J’estime qu’il retourne aux racines de la musique et du jeu, bien avant qu’il n’y ait le "business musical". Si jamais un des lecteurs de Music Waves est intéressé pour en savoir plus sur ce type de réservation, venez sur notre site Internet (www.danreed.com), vous en apprendrez plus. Je serais content de venir en France et faire quelques concerts privés.

Enfin, voudrais-tu dire un mot de la fin aux lecteurs de MusicWaves et peut-être en français ?
Je tiens à remercier tous les lecteurs qui soutiennent la musique originale, les concerts et le concept que la musique a toujours le pouvoir d’inspirer. Ca a été un honneur que vous vous rappeliez des années Dan Reed Network et les derniers concerts que j’ai fait à paris et dans la périphérie sont rien de plus qu’une bénédiction. (En français dans le texte) "Merci beaucoup" pour l’écoute (Sourire) !


Un grand merci à Nestor pour toutes ses questions...


Plus d'informations sur http://www.danreed.com/
 
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