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TITRE:
Chez Paulette: plus qu'une salle de concert, une institution...
TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:
AUTRES
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A l'occasion du concert de Sylvan du 05 avril, rendez-vous a été pris avec Paulette, son mari Yves, Claudine sa fille et le neveu et petit-fils Julien, 3 générations qui se sont succédées pour continuer à faire vivre cette salle pas comme les autres.
PHENOMENA
- 01.04.2014 -
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Claudine étant malade, elle ne sera malheureusement pas présente pour cette interview.
Bonjour et merci de nous accueillir dans votre univers ! Paulette le nom qui fait frémir pas mal de groupe rock !
Paulette : Oui, c’est vrai ! Merci ! Yves (son époux) a suggéré d’appeler l’établissement « Chez Paulette ». A l’époque de ma mère, cela se nommait le café du commerce et je lui ai demandé si c’était une blague… et bien non (rires) !
Yves : Nous avons démarré « Chez Paulette » sans véritable plan de carrière. Nous avons suivi les évènements. Nous étions débordés au début avec des groupes qui venaient des agences parisiennes, alors que maintenant, nous tenons la cadence !
Depuis combien de temps le pub existe-t-il?
Yves : Il date de 69-70, mais existait précédemment sous d’autres noms : le pub rock, le QG des jeunes... A l’époque, George Lang (qui était à la radio) parlait déjà de "Chez Paulette" même si ce nom ne faisait pas vraiment rock.
Julien (le petit-fils) : C’est marrant car actuellement, il y a un « revival » des vieux noms, des trucs « old school » comme Martine. Les gens recherchent la patine des anciens noms. Pour nous, c’est déjà fait !
Paulette : Les gens disent souvent « chez la Pau » (tu ne serais pas de la Lorraine, toi ?). Par exemple : viens on va manger « chez la Pau », ce n’est pas trop bon mais c’est bien quand même (rires) !
Comment ce sont passés vos débuts? Au départ, était-ce un pub ou un simple bar?
Yves : Le père de Paulette était facteur et sa mère serveuse dans le bar. A la mort de sa mère, son père a géré la partie administrative et Paulette s'est mise à travailler derrière le comptoir.
Paulette : Ma mère m’a déscolarisée à 12 ans grâce à un certificat médical pour me faire travailler derrière le bar. J’étais haute comme trois pommes, il me fallait un tabouret pour servir les clients car j’étais trop petite (rires)…

Depuis quand l’établissement existe-t-il exactement ?
Yves : L’établissement existe depuis 1923.
Paulette : L’ancien propriétaire disait : « Je ne vendrai qu’à la Marie (la mère de Paulette) et à personne d’autre » !
Yves : C’était une brasserie, « la Tourtelle » à Tantonville, qui a prêté l’argent nécessaire à la reprise. En échange, il fallait se fournir en bière chez eux !
« Chez Paulette », n’est-ce pas un peu comme le village d’Astérix chez les Gaulois ?
Le chien intervient et approuve !
Yves : C’est Bruce ! Comme souvent mes animaux portent le nom d’un musicien…
Julien : Il faut être conscient que les subventions n’existent pratiquement plus et qu’elles sont souvent allouées aux SMAC…
Quelle était la taille initiale de l’établissement ?
Paulette : C’était plus petit, nous recevions essentiellement les gens du village. Allez hop ! On vient jouer de l’accordéon chez la Paulette !
Yves : Il y avait une toute petite salle, le ¼ de celle la. Le reste c'était le jardin. En 62-63, lorsque nous nous sommes mis ensemble, deux choix s’offraient à nous : partir ou s’agrandir. Je ne voulais pas continuer à ne vendre que des canettes aux petits vieux ! Nous avons alors repris le terrain cultivable à l’arrière de l’établissement, puis cassé et agrandi une première fois, et encore une seconde fois en 1969 car cela marchait bien. Et comme je n’étais pas doué pour la culture agricole… Nous nous sommes mis à la culture musicale (rires) !

Y avait-il beaucoup de pubs rock comme celui-ci dans les années 70 ?
En chœur : Non cela n’existait pas !
Yves : Lorsque nous avons démarré, notre gestion administrative n’était pas très sérieuse et nous calculions nos impôts à la louche. J’ai voulu y mettre de l’ordre et faire les déclarations en bonne et due forme. Au final, nous nous sommes rendu compte qu’il était impossible de continuer avec autant de salariés pour s’occuper de la salle, la sono, etc. Tout l’argent passait dans les salaires et les charges. Les musiciens ne touchaient rien. Nous avons alors décidé de mettre à disposition la salle et de nous occuper uniquement du bar. Au début, nous avons eu essentiellement des groupes locaux, souvent de Nancy comme Careffuly, Maden Mad, Spod Group ou encore Voodo, et puis de fil en aiguille des agences parisiennes se sont intéressées à nous.
Suite à cela il y a eu un boum, non ?
Paulette : Oui c’est clair, nous avons juste donné l’impulsion (rires).
Yves : A nos débuts, il n’y en avait rien d'autre et notre obsession d’alors était le Marquee de Londres ! Avant, il y avait beaucoup de bals musette, bals montés et forains, mais pas grand-chose d’autre. Ensuite, il y a eu beaucoup de salles, comme le 5/7 (qui a brûlé par ailleurs), mais c’était surtout des discothèques. Au départ, nous n’accueillions pas de musiciens tous les week-ends, car nous ne nous intéressions qu'au niveau local. Nous avons donc fait discothèque rapidement et cela a poussé très vite mais cela a abouti à un style musical qui ne me plaisait plus. Le disco était pas mal au début, puis c’est devenu n’importe quoi… Après, nous recevions plutôt des groupes comme Billy Cobham, Stanley Clarke, Al Di Meola ou John McLaughlin, The Who.
Comment s’est fait le passage de discothèque à salle de concert ? J’avoue que je suis un peu perdu…
Yves : Il ne faut pas oublier que nous faisons encore des séances de disques lorsqu’il y a un trou dans le programme !
Julien : Cela prouve que nous ne communiquons pas encore très bien, et d’ailleurs après chaque concert, nous faisons encore une suite discothèque dans le style du concert.
Comment expliquer que de nos jours, il n’y a plus beaucoup de lieux de ce genre ?
Yves : Nous ne savons pas… L’avantage de « Chez Paulette », c’est l’esprit et le côté familial. Tout le monde a suivi grâce à ça.
Paulette : C’est la famille, tout le monde est toujours bien reçu ici !
Yves : Les gens peuvent tourner, au bar, à la discothèque et à la salle de concert, c’est polyvalent. C’est pro, mais à la bonne franquette !
Julien : Nous essayons d’être polyvalents comme la salle : pas que discothèque, pas que concert et pas que bar !

Avez-vous eu des années plus difficiles que d’autres ?
Yves : Oui, quand la mode n’était pas aux concerts. En définitif, nous étions à la mode garage et pas à la période disco. Nous avons joué la carte de la fidélité, et nous y avons cru, avec des hauts et des bas ! Dans ce métier-là, il ne faut pas jouer la mode, il faut avoir une idée et s’y tenir !
Quelles ont été à l’inverse les périodes les plus flamboyantes ?
Yves : C’est très difficile à dire car il y en a eu beaucoup. La plus flamboyante serait avant le contrôle de la police pour l’alcool au volant et l’interdiction de fumer dans des lieux publics. Jusque-là, cela marchait fort, mais avec ces lois qui ont foutu la zizanie, c’est moins fort qu’avant.
Et concernant les années « hippie » et prog 60-70 ?
Yves : Oui, cela marchait aussi pas mal, mais bon, cela s’estompe dans mes souvenirs. L’entrée était libre et chacun venait sans aucun problème.
Julien : Cela se retrouve par exemple sur des groupes assez récents comme Pendragon, où des anciens reviennent et nous disent : « Cela fait 35 ans que je ne suis pas venu » !
Bon là tu me touches en plein cœur, étant chroniqueur de rock et de métal progressif (comme Pendragon), nous sommes en plein « revival » du prog (neoprog). Sentez-vous un retour (avec Arpégia en particulier et d’autres associations) vers des groupes de prog, plus de monde aux concerts et à tous les âges ?
Yves : Oui c’est vrai, mais l’autre fois, nous avons organisé une soirée années 80 en discothèque et la moyenne d’âge m’a aussi étonnée. Des gens que je ne connaissais pas à cette époque-là étaient présents. Je ne sais pas où ils allaient, mais pas chez nous (rires) !
Julien : Et des très jeunes aussi !
Yves : Ou alors, tu as un client qui arrive : « Yves, cela fait 42 ans que je ne suis pas venu » (rires). Et c’était un bon client, car il m’a replacé dans le contexte de l'époque : « Tiens ça c’était là, ça cela n’a pas bougé » etc. Il est reparti content, car c’est toujours pareil, sauf la maison qui a un peu changé.
Quel est ton meilleur souvenir de rencontre artistique (valable pour les trois) ?
Yves : Je ne parle pas anglais. Je suis ajusteur de formation et je sors de la métallurgie. Je ne suis pas apte comme Julien à juger la musique et j’ai appris sur le tas. La réparation et l’entretien ce n’est pas un problème !
Paulette : Et pas commerçant pour deux sous (rires)…
Mais si, sur le ressenti au moins ?
Julien : Habituellement il est toujours à la porte, mais quand il entre en salle, c’est qu’il aime le groupe!
Par exemple, un artiste que j’ai interviewé ici comme Christian Descamps du groupe Ange ?
Paulette : Ah Christian ! Il est chez lui ici !
Julien : Moi ce serait Blaise Bailey qui est venu trois fois. Quand il te montre les photos de ses gosses alors qu’il fait le tour du monde… cela me touche !
Yves et Julien : Calvin Russel qui a mangé à notre table. Il s’est fait tatouer « Chez Paulette » sur son bras la dernière fois qu’il est venu, avant de repartir en Amérique et et malheureusement d'y mourir.
Paulette : J’en avais la chair de poule…

Et toi Paulette ?
Paulette : Moi c’était le commerce, mon bar, j’aurais vendu de la merde en paquet je te le dis. (rires)
Du sel dans le désert ?
Paulette : Oui voilà (rires), moi le bar et Yves la technique, chacun sa place.
Yves : Moi, je m’occupais pas d’elle et elle pas de ce que je faisais.
C’est le secret de la réussite d’un couple qui dure 60 ans ?
(Rires)
Yves : J’étais obligé de la freiner car si le client faisait le poirier, plus rien ne tombait de ses poches (rires)…
Yves : Mais la maison a réussi grâce à cela. Il faut quand même qu’il y ait des rentrées d’argent !
Vous avez été décorée « Chevalier des Arts et des Lettres ». C’est assez rare pour le rock et les bars !! Comment avez vous vécu cela ?
Paulette : Je ne savais même pas que cela existait et je n’y croyais pas !
Julien : Comme dirait Paulette : « On était tous « émouvés » (rires) !
Yves : Nous n’y croyions pas car dans ce métier c’est rare. Nous avons reçu une lettre du Ministère de la Culture et de la Communication et je me suis dit : « Merde, qu’est-ce qui m’arrive là » ? En fait, ce sont des amis et des habitués qui ont fait la demande. Alors nous sommes allés à fond dans le truc et comme c’était en même temps que la période du NJP, nous en avons profité et avons fait la remise au Magic Mirrors avec la Ministre de la Culture en personne !

Avec Aurélie Filipetti c’est cela ?
Yves : Oui, super nana ! Elle est du coin, de Thionville, en jean à l’aise, pas chiante !
Paulette : Ce jour là, j’ai du embrasser 300 personnes et j’en avais marre (rires)…
Alors justement, pensez-vous que ce genre de distinctions pourrait relancer les petites salles de spectacles ?
Julien : Cela donne une crédibilité oui.
Yves : Oui et moi je l’ai pris pour nous, l’équipe et pour le village aussi, car Pagney n’en aura pas beaucoup d’autres ! Quand tu dois régler des soucis avec l’administration cela permets de faire passer la pilule !
Julien : Et c’est important aussi pour les autres bars qui ferment en France avec toutes les nouvelles lois, le bruit, la fumée.
Yves : Oui, le bruit c’est la vie ! Certes, il faut l’accepter jusqu'à un certain niveau. De même, nous pensons toujours aux gens qui vivent autour de l’établissement. Pour chaque évènement, nous rangeons/nettoyons, nous faisons le tour du village et même la circulation. Ainsi, tout se passe bien.
Avez-vous eu des soucis avec le voisinage ?
Yves : Les gens du village supportent. Bien que nous soyons des enfants du village, il ne faudrait pas pousser trop loin. De plus, je suis content que Julien reprenne. Il peut compter sur la famille, et il est connu et accepté ici. Si cela avait été un étranger, je lui donnais 15 jours pour fermer la porte et j’aurais vendu un flingue avec la maison ! Le village a aussi contribué à notre réussite.
Yves : Il faut défendre la musique vivante.
Julien : Regarde le métal, en Allemagne tu as un festival par style, death, heavy, etc. En France, on a le HellFest qui se doit de regrouper tous ces styles, car il n’y a pas de fest prévus pour eux. Pourtant quand on voit la fréquentation du Hellfest, il y a quand même du potentiel!
Avec Claudine, la succession s’est fait quand et comment ?
Yves : Nous étions en bout de course et Claudine était un peu sur la paille (elle était secrétaire de direction dans une clinique). Elle partait de Nancy, elle a aussi tenu plus jeune un commerce (un dancing), mais nous aidait les week-ends. Elle a alors repris, il y a 7-8 ans.
Yves : Cela s’est transmis de sa mère à elle (Paulette), à moi, notre fille Claudine, puis maintenant notre petit fils Julien.

Elle a du être bercée par la musique, cela a-t-il influencé ses propres goûts musicaux ?
Elle est plus Pop, mais elle aime aussi des fois le métal ; Lazuli aussi et en plus ça permet de remplir un peu les caisses ! (rires)
Et toi Julien, tu as commencé quand et comment ?
Julien : J’ai une formation de technicien du son au départ. J’ai bossé un peu dans le coin, puis dans des salles et j’ai trouvé un boulot sur Paris où je m’occupais du poste vidéo, lumière et son. J’ai beaucoup appris pour la communication, le relationnel. Claudine m’a dit qu'elle allait bientôt arrêter et l’idée a commencé à germer dans ma tête. Mais déjà à l’âge de 16 ans, j’ai pu travailler ici, apprendre surtout le côté technique avec mon grand-père et me faire de l’argent de poche. Au final, après des hésitations et des périodes de flou, j’ai opté pour reprendre. Ce sera sous la forme d’une SARL avec mon père, mon grand-père, un ami et moi et ce sera en Juillet 2014. Avec un plan de communication, une stratégie, tout en restant familial.
Ton père ?
Julien et Yves : Oui, Luc, qui est plus jeune que Claudine, Elle aura fait 8 ans tout juste. Cela reste dans la famille.
Yves : Il fallait avancer vite et coller aux nouveautés, informatique et communication, et passer à la génération récente. Quand c’est comme cela, il faut changer de braquet.
Quelle image as-tu de ta grand-mère ?
Julien : J'ai énormément de respect pour eux, le côté humble de mon grand-père pour son travail en arrière plan, toujours sur le feu, qui bossait à fond etc. C’est de l’admiration ! Et ma grand-mère, je l’admire aussi. Même sur un plateau de télé, elle rigole, elle est nature. C’est la force tranquille et la commerçante, les deux font la force et la réussite.
Yves : Je fais le balayeur, il n’y a pas de sot métier !
Julien : La tâche difficile pour moi va être de faire les deux ! Le côté technique, je l’ai, mais le reste, il va falloir le travailler.
Paulette : J’espère qu’il s’en tirera (rires) !
As-tu vu évoluer les sorties « live » suite à la baisse des ventes de l’industrie du disque, à cause en particulier des téléchargements illégaux ?
Yves : Oui, avant la barre était très haute pour un concert, maintenant les prod sont moins gourmandes et il est plus facile de les avoir.
Julien : Oui, ils vendent moins de disques dû à la dématérialisation et doivent tourner plus pour s’en sortir, du coup ils se bougent plus sur les lives.
J’imagine que le pub va garder le même nom ?
Julien : Oui je confirme (rires), "Julien" cela ne parle pas !
Paulette : Je vais faire mes cent ans et j'espère que tu seras là !
La suite, comment l’envisages-tu ?
Améliorer l’aspect technique car certaines choses vieillissent et injecter de l’argent. Un coup de peinture et communiquer pour une réouverture officielle en septembre. Rester sur 80 % concerts/20 % discothèque. Cependant, il faut fidéliser les différentes clientèles, à l'aide d'un site avec des pages dédiées, des soirées à thème. Être aussi un acteur culturel dans le coin, faire découvrir des mets locaux, et aider le graff et la culture underground.

Est-ce que la programmation sera toujours autant ouverte ? Rock, métal, punk, rock progressif ?
Oui bien sûr, et aider si possible les petits groupes, faire des premières parties locales, en gardant à l’esprit le fait d’être rentable un minimum.
Quel est selon toi, le frein majeur à la représentation des artistes en France ?
Le manque de subvention et actuellement, le problème des intermittents du spectacle. La culture c’est la vie.
Le modèle économique de « Chez Paulette » ressemble un peu à celui des pubs Anglais/Allemands ou Belges. Prévois-tu de faire évaluer la formule ? Pourquoi d’autres ne s’en inspirent-ils pas ?
Les gens ne veulent pas prendre ce risque, on est jamais aidé, etc.
N’y aurait-il pas des créneaux annexes à développer ? Hébergement, restauration rapide ?
Oui c’est possible via une association (Association Tx à Dieulouard). Mais il ne faut pas de camion snack à l’extérieur à cause des désagréments. Pour l’hébergement, c’est plus compliqué.
Peux-tu nous donner un mode d’emploi pour ceux ou celles qui voudraient jouer sur votre scène (associations, qui fait quoi…) ?
Il faut un projet qui tienne la route et pouvoir remplir la salle avec au moins 150 personnes. Quelque chose de professionnel car parfois, nous recevons des vidéos « pas terribles » ou encore 4 groupes pour un même soir et c’est exactement 4 copié-collé (rires). Le mieux est d'avoir le soutien d’une association pour gérer la soirée.
« Chez Paulette » en chiffre, cela donne quoi (capacité salle, nombre de concerts...) ?
La capacité maximum de la salle c’est 400 mais il est possible de passer au-dessus en supprimant les tables et chaises. Cependant, cela reste tout de même rare. Sinon, c’est environ 55 concerts par an !
La question traditionnelle de notre Grand Maître des interviews qui va te faire rire : « Quelle est la question que l’on t’a trop souvent posée ? »
Yves : Sans te passer de pommade, des fois les mecs ils viennent sans trop bosser leur sujet alors que toi (et musicwaves) c’est carré, préparé et on parle de technique, du métier. Sinon c'est votre meilleur souvenir !
Alors votre meilleur souvenir ?
Yves : le meilleur c’est le dernier… (rires)
Je t’ai demandé quelle était la question que l’on avait trop posé, a contrario quelle est la question que tu souhaiterais que l’on te pose ?
Paulette : Ah bon ? Laquelle (rires) ? Si mon mari m’adore toujours sur mes vieux jours (rires) ?
Yves : Oui !
Paulette : Comment ? Parle plus fort (rires) !
Nous allons réaliser une interview de vous et du pub sur musicwaves.fr, quels sont vos regards sur les webzines ?
Julien : Vous vous démarquez ! Ce serait bien d’en avoir plus !
Un mot pour les lecteurs de MW ?
Julien : Merci de continuer à aimer la musique, les "lives", suivre musicwaves et venir chez nous !!
Un grand merci à Arnaud et Peter H pour l’aide sur les questions et à Claudine pour avoir permis cette entrevue même si, à cause de son état, elle n’a pas pu être présente. Merci à Paulette, Yves, Julien et… Bruce pour leur disponibilité et leur gentillesse.
http://www.paulettepubrock.com/
Plus d'informations sur http://www.musicwaves.fr/
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