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TITRE:
SYLVAN (05 AVRIL 2014)
TYPE:
INTERVIEWS
GENRE:
ROCK PROGRESSIF
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Interview du groupe Sylvan à l'occasion de leur concert "Chez Paulette".
PHENOMENA
- 19.06.2014 -
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Première question, interview en français ou en anglais ?
Marco : On va faire les deux, on va mixer, c’est cool !
D’où vient le nom de votre groupe ?
Marco : Cela fait déjà longtemps, depuis 15 ans je crois, d’un disque où il y avait un arbre sur la pochette et le nom du groupe en a découlé automatiquement ! C’est relativement simple en fait.
La question traditionnelle de notre Grand Maître des interviews : « Quelle est la question que l’on t’a trop souvent posée ? »
Marco : Pourquoi le nom de notre groupe (rires)…
Comment définissez-vous votre style musical ?
Marco : On vient de l’Art-rock (sans H !) mais nous sommes souvent classés dans le mouvement néo, néoprog. Nous avons évolués et nous préférons être rangés dans le terme Art-rock, cela correspond plus à nos sources.
Écoutez-vous des groupes français ?
Marco : Quelques un comme Ange ou comme Eclat rencontré au festival Prog sud, ou Weend’ô, ce soir (rires), je ne peux pas écouter énormément de rock prog à la maison car ma compagne déteste cela !
Que penses-tu de la scène Allemande aujourd’hui ? Scène rock ou autre…
Marco : Nous avons aussi l’impression que c’est très mauvais chez nous. Il est très difficile de trouver des dates de live pour le rock progressif, c’est dur par rapport à d’autres pays comme les Pays Bas ou bien la Pologne en particulier.
C’est plus simple pour la scène métal ?
Marco : Oui, le métal marche mieux partout, comme Dream Theater par exemple, c’est moins mon style, ça c’est pour toi Sebastian, le Hard Rock avec un H ! (rires)
Sebastian : Oui, je préfère le métal progressif comme Dream Theater, Vanden Plas, mais aussi des plus classiques et moins prog comme Iron Maiden ou bien encore Metallica. J’aime la combinaison entre le métal et le rock progressif. Par exemple, nous avons joué du Dream Theater pendant le Sound-Check.
Quelles sont vos influences (Cinéma, BD…) et vos sources d'inspiration créatives ?
Marco : Du classique, surtout du folk, on écoute de tout sauf toi (Ndlr : Seb), (rires) ; bien-sûr, beaucoup les films et la musique de film et comme déjà dis les influences de groupes comme Marillion, Pink Floyd, Porcupine Tree. Et aussi du hard avec Sebastian et au final c’est un mix, on n’aime pas tous les mêmes musiques et c’est ce qui est bien.
Sebastian : C’est important car si j’ai envie de pousser vers du son plus hard, plus rock je le fais et au final, c’est la combinaison entre nos différents goûts et nos envies qui donne Sylvan !
Quels albums sont dans ton iPod ou ta voiture en ce moment ?
Sebastian: Transatlantic ! Quelle claque cet album, je les ai vus en concert cette année. Un de mes meilleurs concerts depuis 5-6 ans. J’écoute également en ce moment Dream Theater, Flying Color, Sting et Porcupine Tree.
Marco : Et bien pour moi, il n’y a rien (rires), c’est souvent comme cela pendant le processus créatif. Je n’écoute rien car ce n’est pas possible et comme nous allons rentrer en studio dans quelques mois. C’est souvent dur, mais ainsi je reste concentré sur la phase d’écriture de création.
Vos albums ne sont-il pas trop difficile à retranscrire en live ?
Marco : On s'est longtemps demandé comment on va pouvoir ensuite refaire sur scène au moment de composer. Nous avons arrêté de nous poser la question car cela nous bloque dans notre composition. On écrit puis ensuite quand on tourne live, on essaye de voir comment adapter au mieux notre musique au concert.
Maintenant que Sceneries a plus de 2 ans, pouvez-vous nous révéler qui était le parrain pour chacun des 5 chapitres ? (Sylvan parle de "chapitre" et non de morceaux pour Sceneries).
(Ndlr : ils discutent beaucoup ensemble et ont l’air surpris !)
Sebastian : Le chapitre 2 me concerne
Marco tu es le "parrain" du chapitre 4 « The Waters I traveled », avec un texte en hommage à ta femme et famille ?
Marco : oui c’est vrai et le Dernier chapitre c’est Jan Pettersen, le premier c’est Mathias et le troisième c’est Volker.
Justement, quelles nouvelles de Jan Pettersen (l'ancien guitariste), fait-il toujours de la musique?
Sebastien : Il a trois projets ces derniers temps, du Rock allemand classique (German rock) et plusieurs autres projets.
Est-ce que Sylvan c'est désormais 4 membres officiels + un guitariste de studio et de scène (Jonathan Beck actuellement) ? Pensez-vous à terme intégrer un guitariste ?
Marco : Actuellement non, et on préfère attendre encore un peu. En ce moment, il y a Jonathan Beck qui fait un super boulot et qui participera à l’enregistrement du prochain album. Jan lui a appris beaucoup de choses, il est très jeune mais il s’en sort vraiment très bien déjà.
Il y a un énorme travail d'écriture, sûrement de réécriture des textes, le vocabulaire et la construction grammaticale sont riches et recherchés. Peut-on parler d'une écriture poétique en prose ?
Marco : Bien-sûr, pourquoi pas ! C’est un compliment que j’accepte, j’ai des images dans la tête (des scènes), des sons et j’essaye de chercher des mots qui marchent bien et qui se chantent bien. J’essaye de chanter de façon mélodique mais parfois trop kitch peut être (rire).
Les textes portent en eux leur propre rythme, et la musique en découle naturellement ?
Marco : Merci mais non, c’est souvent la musique qui est composée en premier et puis j’essaye de placer des mots qui vont bien sur la mélodie. J'essaie d'utiliser des mots banals plutôt adaptés aux mélodies.
Comme d'ailleurs un des recueils de poésie de Beaudelaire "Les paradis artificiels". Ainsi que "L'invitation au voyage" de Baudelaire dont aurait pu être inspiré "The waters I traveled ?
Marco : Oui pour le premier et non pour le second! (rires)
Où en êtes-vous du nouvel album?
Marco : C’est très avancé et dans 6 semaines, on commence l’enregistrement !
Sebastian : 6 ! (rires)
Marco : C’est avancé, les textes sont là, les structures aussi (80%). Ce sera un concept album très profond, avec beaucoup de mots forts qui vont bien sur la musique. Nous sommes obligés de nous imposer des dates sinon ce serait difficile vu nos emplois du temps respectifs.
Est-ce que pour l'écriture des textes ce sera comme pour Sceneries ?
Marco : Ce ne sera que moi pour cet opus, pour Sceneries, c’était les histoires des membres du groupe et j’ai retravaillé dessus ensuite.
Quelles sont vos "vraies vies professionnelles" ? Comment faites-vous pour concilier le tout ?
Sebastian : Je produis des vidéos et fait le montage, Volker donne des cours de piano, Jan est étudiant, Mathias compose des musiques de films.
Marco : J’ai fait des études de physicien et là je travaille dans une banque !
D'ailleurs, est-ce qu'à un moment donné vous vous êtes posés la question de franchir ce pas supplémentaire pour vous lancer dans une carrière uniquement musicale comme RPWL ?
Marco : Non, ce n’est pas possible pour être honnête, tout le monde à des enfants maintenant et cela demande plus de temps qu’avant. On a envie de composer, de faire des concerts mais pas que cela. C’est Sebastian qui gère cela, la publicité et les concerts, c’est beaucoup de boulot.
Possibilité d’une collaboration avec RPWL ? Pourquoi ne pas s'associer à eux pour avoir plus d'envergure commerciale (Label de RPWL) ou avoir un manager ?
Marco : Non, RPWL a choisi une autre direction mais nous ce n’est pas possible. Notre manager c’est Sebastian mais sinon, on ne peut pas en avoir un, il en aura marre car à un moment donné, nous ne serons pas disponibles, n’aurons pas assez de temps etc. Par exemple, l’idée du tour bus c’est Sebastian et heureusement car hier nous étions au travail et lundi on reprend !
A quand un CD live de vos concerts comme par exemple un concert de Noël ou autre ?
Sebastian : Oui, mais nous ne savons pas quand ni où ! Il faut planifier à l’avance.
Marco : Quand est-ce que tu envisages de te mettre au montage du DVD de la deuxième partie du live de Posthumous Silence ? Il y a beaucoup de travail et à l’époque c’était faisable, maintenant il a deux enfants !
Sebastian : J’adorerais mais c’est vraiment difficile, avec la famille et les enfants !
Pourquoi est-ce si difficile de tourner en France ?
Marco : On a déjà pas mal donné de raisons là et vous nous aidez pas mal déjà, avec ce concert et aussi en Novembre 2014 pour le Prog en Beauce ! Nous sommes très contents de venir et c’est du super travail.
Je t’ai demandé quelle était la question que l’on avait trop posé, a contrario quelle est la question que tu souhaiterais que l’on te pose ?
Marco : Nous attendons surtout des questions pour le futur, en particulier sur les nouveaux projets en préparation et à venir.
Quel est ton regard sur les webzines ?
Marco : C’est important et fait avec de la chaleur et de l’amour et c’est super. Ça permet de diffuser les informations.
Un mot pour les lecteurs de MW ?
Marco : Un peu de patience car nous sommes lents et pas très bon pour les choses comme Facebook (rires) et c’est donc difficile pour les fans d’attendre. Merci pour votre aide et votre écoute.
Un grand merci pour Laurent Phialy et Christian Arnaud pour les photos ainsi qu'a Véronique Stella pour l'aide sur les questions.
Plus d'informations sur http://www.sylvan.de
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