|
|
|
Alors cet album il est un peu particulier pour moi... Je l'ai ressorti du grenier de ma mamie (plein de poussière...). Je l'ai écouté une fois, je n'ai pas aimé à la première écoute et je l'ai rangé dans mon bac à vinyle pendant un bon moment.
Ce n'est que quelques mois ( voire années) plus tard que je me suis décidé à le réécouter et honnêtement il m'a beaucoup plus. Alors même si cet album est un peu inégal, il possède quelque chose que je n'arrive pas à pointer, cibler mais que j'adore!!
Depuis ce moment, écoute après écoute j'aime de plus en plus cet album d'un groupe que j'affectionne énormément: SCORPIONS!!
|
|
|
|
|
|
|
Mon premier souvenir concernant SCORPIONS remonte à 1988 il me semble. J'étais alors au collège, en 4è, l'année scolaire avait commencé depuis un peu plus de deux mois et avec la classe, nous étions partis en Allemagne. Avec seulement deux mois d'allemand dans les pattes, c'était chaud de se faire comprendre, heureusement que dans ma famille d'accueil, ils parlaient super bien le français. Nous étions donc à Hanovre et ma correspondante me demande un jour si je connais un groupe du coin du nom de SCORPIONS. Elle a dû me prendre pour un gros débile, parce que ça ne me disait rien. A l'époque, j'étais plutôt fan des "chanteuses en a" : MADONNA, SANDRA, SABRINA, SAMANTHA (FOX)... et le seul truc de hard que j'avais en 45 tours, c'était "The Final Countdown" d'EUROPE (mais je savais même pas que c'était du hard, j'écoutais ça en alternance avec "Plus Près Des Etoiles" de GOLD ou "Je Marche Seul" de JEAN JACQUES GOLDMAN).
Deux ans plus tard, j'étais devenu un fidèle auditeur de "Vibrations", la radio branchée de l'époque (et la seule de toute façon que je pouvais capter dans mon patelin, c'était ça ou Radio Gien). L'animateur de l'époque annonce le nouveau titre de SCORPIONS, "célèbre groupe allemand de hard rock qui revient avec une nouvelle ballade" et là, ça fait tilt : le groupe d'Hanovre ! Le morceau en question diffusé à la radio n'était autre que "Wind Of Change". A cette époque là, je ne sais pas pourquoi, j'avais envie de me mettre au hard rock, je connaissais une fille qui en écoutait, bien lookée, et ça m'attirait... Par chance, l'album se trouvait au supermarché du coin et je me suis donc acheté "Crazy World" en K7. Aussitôt rentré chez moi, j'ai mis la K7 dans le lecteur, avec les écouteurs et le volume à fond. A l'époque, les trucs les plus rock que j'écoutais, c'était "Religion" de NIAGARA (Ahlala ! "J'ai Vu" !), mais aussi les morceaux "Black Cat" de JANET JACKSON, "Beat It" & "Dirty Diana" de MICHAEL JACKSON. Dès qu'a débuté "Tease Me Please Me", le riff ultra heavy de guitare m'a scotché. Il faut dire que même maintenant, plus de vingt ans après, ça le fait toujours autant. D'entrée, je suis sous le charme de ce mélange de puissance, mais aussi de mélodies ; frappé par la performance vocale de Klaus Meine, capable de hurler comme un damné (même maintenant, j'ai encore des frissons à la fin du titre "Crazy World"), mais également de calmer le jeu lors des ballades ("Wind Of Change", mais aussi "Send Me An Nagel" à la fin). Il faut dire que cet album est vraiment excellent, même avec le recul. on a du bien rentre-dedans ("Kicks After Six", "Hit Between The Eyes", "Crazy World"), des morceaux plus heavy jouissifs ("Tease Me Please Me", "Restless Nights", "Money And Fame"), d'autres plus "hard à gros refrain" ("Don't Believe Her", "Lust Or Love") et les deux ballades bien sûr, très réussies. Seul le morceau "To Be With You In Heaven", un peu le cul entre deux chaises, ne m'a jamais franchement emballé. Mais, si on résume, 11 titres, 10 morceaux imparables, qui dit mieux ?
Par la suite, j'ai bien évidement voulu découvrir un peu plus ce groupe et l'album suivant que je me suis acheté (toujours en K7), c'était "Taken By Force" (1977). J'ai eu plus de mal à accroché, faut dire que c'était plus hard rock 70's assez loin loin du heavy metal "à gros son" de "Crazy World". Par contre, deuxième gros choc ensuite en découvrant la fougue de "Blackout" (1982).
SCORPIONS reste donc quoiqu'il arrive le premier groupe qui m'a fait tomber dans le metal. En effet, lorsque j'écoutais "Crazy World", j'avais l'impression d'être tombé sur la musique faire pour moi et près de 30 ans après je suis toujours à fond dedans. On peut dire que la pochette était prémonitoire : cet album m'a ouvert la porte de tout un monde musical : le metal, le hard comme on disait à l'époque... appelez ça comme vous voulez... le rock le vrai (pas celui de U2 ou JOHNNY HALLYDAY quoi !).
|
|
|
|
|
|
|
Je crois que les plus jeunes d’entre-vous ne vous rendez pas vraiment compte de l’impact qu'a pu avoir SCORPIONS sur le Metal dans les années 80 et au tout début des 90’s. Ce groupe allemand a eu le mérite d’attirer vers le Hard Rock nombre de gens qui ne connaissaient pas cette bonne musique, avec des ballades mémorables comme « Wind of Change » (parue en 1990 sur l’excellent « Crazy World ») et surtout « Still Loving You » (en 1984, sur le non moins excellent « Love at First Sting »). Je le sais, j’en fais partie, « Crazy World » a été mon premier album de Hard.
Mais réduire SCORPIONS à un ballad band serait bien réducteur. Ce groupe a sorti des albums majeurs de Heavy Metal et ce « Blackout » en est la preuve éclatante. C’est en 1979, avec l’arrivée à la guitare de Matthias Jabs (en remplacement d’Uli Jon Roth) que SCORPIONS vire vers un son plus Heavy. Avec Uli Jon Roth, la musique de SCORPIONS sonnait plus Rock, très raffinée, moins directe. Mais en ce début des années 80, les choses changent, les guitares se font plus agressives. Il faut dire qu’en Angleterre, c’est l’éclosion de la N.W.O.B.H.M. (New Wave of British Heavy Metal), en réponse au mouvement Punk et donc, le Hard se radicalise quelque peu (pour preuve l’apparition de tout ce qui est Thrash/Black/Death/Speed...). SCORPIONS, groupe avec une discographie déjà conséquente, se doit de réagir face à ces jeunes loups aux dents longues que sont IRON MAIDEN, SAXON ou DEF LEPPARD.
En cette année 1982, sort donc l’album le plus agressif du groupe, les guitares sont lâchées et Klaus Meine hurle de plus belle malgré des problèmes de voix (il sort d’une opération des cordes vocales). Franchement, un morceau comme « Now ! » ne fait pas dans la dentelle : le rythme est rapide, la guitare Heavy en diable, le solo complètement hallucinant et Klaus Meine hurle tout ce qu’il peut. « Dynamite », dans le même style va vite devenir un classique du groupe, pas si éloigné que ça de JUDAS PRIEST. Le premier titre, le title track, nous met déjà une bonne claque et on a même droit à la fin à la vitre brisée (cf. la pochette). « Can’t Live Without You », malgré son titre, n’est pas une ballade, mais encore un titre très direct (rien que le solo...), un classique du groupe ! Avec « No One Like You », on retrouve le SCORPIONS des années 70, alternant passages Heavy et passages très mélodiques, tout comme « You Give Me All I Need ». Ces deux titres, de prime abord peuvent paraître moins excitant, car moins agressifs que ceux qui les entourent, mais après quelques écoutes, on se rend compte à quel point ils sont entêtants, de par leurs mélodies magnifiques. « Now ! » et « Dynamite », je vous en ai déjà parlé plus haut, c’est de la bombe ! « Arizona » est le titre le plus cool, un Hard tranquille, un peu dans la lignée du « Big City Nights » qu’on retrouvera sur l’album suivant, « Love at First Sting ». C’est, à mon sens, le seul titre moyen du CD. Avec « China White », nous avons un titre inhabituel chez SCORPIONS avec un riff très Heavy, un rythme lent et une atmosphère limite inquiétante. Enfin, avec SCORPIONS, il faut bien s’y attendre, pour clôturer ce chef d’œuvre, ils nous mettent une ballade, « When the Smoke is Going Down », jolie chanson, même si elle n’est pas aussi ultime que « Still Loving You » ou « Born to Touch Your Feelings » (titre présent sur « Taken by Force », sorti en 1977).
Avec cet album, mais aussi un paquet d’autres, je n’ai pas peur d’affirmer que SCORPIONS a vraiment gagné sa place au Panthéon des plus grands groupes de Metal de l’Histoire et je pense que peu de gens pourront me contredire... ou alors c’est qu’ils ne connaissent pas vraiment ce groupe !
|
|
|
|
|
|
|
L'album n'est pas si catastrophique que ça. Il est juste moyen, passable quoi.
10 titres à sauver sur 17. Le reste est du remplissage ou du recyclage, on ne sait pas très bien. Des mélodies simplistes, des airs de Rock surannés.
La partie correcte ne vous fera tout de même pas, quant à elle, relever la nuit, à part peut être le single et la ballade "House Of Cards" à laquelle j'ai pour ma part bien accroché.
|
|
|
|
|
|
|
Certainement un des cinq Live incontournables du Hard Rock, un disque "habité", une œuvre intemporelle, une charnière pour Scorpions et un diamant brut pour tout Rocker qui se respecte, quelles que soient ses obédiences.
|
|
|
|
|
|
|
L'inutilité faite disque.
Comme le dit très justement le chroniqueur aguerri qui s'est coltiné l'étude de l'opus, ça sent le réchauffé à plein nez.
Mais enfin quoi ! Pourquoi pas revoir ses classiques mais bon sang à condition de les revisiter et pas de les reproduire quasi à l'identique !
Alors, certes, les reprises de fin d'album pourraient relever la sauce mais las, les morceaux choisis ne feraient pas vrombir d'aise un moteur de 2CV et leur interprétation n'apporte guère de variations aux compositions originelles.
Qu'Alzheimer fasse oublier aux teutons qu'ils ont déjà proposé une tournée d'adieu et en lancer une autre, c'est compréhensible, mais qu'ils aient espéré mettre un point d'orgue genre "gravé dans le marbre" à leur carrière en sortant ce machin, ça fait carrément de la peine.
Alors, un pt'it dernier pour la route Messieurs les dinosaures ?
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|