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Anglagard reste un OVNI dans l'ensemble de ma discotheque Prog-Rock et dans ce que je connais de ce mouvement musical. Rien n'y fait, ce groupe reste pour moi une création à part, hors de tout repère ordinaire, incomparable, impossible à évaluer.
Avec Epilog, ils nous livrent une oeuvre bourrée d'une sophistication et d'une inventivité qui laisse sur le carreau, que ce soit à la première ou à la centième écoute. On ne peut jamais posséder entièrement les compositions de ces 44 minutes exceptionnelles. Compositions d'une créativité et d'une richesse assez indescriptibles, bourrées d'influences très différentes, générant une grande variétés d'ambiances très prenantes et une avalanche d'émotions variées.
La complexité de cette musique est telle que je vois mal comment ils pourraient un jour faire des émules à la façon de Glass Hammer pour Yes ou The Watch pour Genesis. Musique très complexe mais jamais hermétique, ce qui n'est pas le moindre de leur savoir-faire. Les titres principaux sont longs, bourrés à craquer de trouvailles rythmiques et de riffs échevelés, de ruptures à vous laisser essouflé. Même les titres intermédiaires, très courts, ne sont en aucun cas du remplissage. Album extrèmement prenant, imprévisible, quasiment impossible à retenir pour le chantonner, plein d'atmosphères qui vous cueillent sans prévenir et vous transportent ailleurs.
Quant au talent et à la virtuosité, ce serait leur faire insulte que de vouloir les cantonner à une simple évaluation. Mellotron, guitares, flute, batterie, basse, claviers, chaque instrument fait une démonstration incroyable, avec une complémentarité qui permet à nos oreilles de jouir de chacun sans avoir l'impression de perdre le fil de l'un ou de l'autre. Tout ça sent la perfection, y compris dans le mixage et la production. Du caviar pour une bonne chaine HiFi !
Un album monumental, à posséder absolument, et à écouter sans répit.
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Dommage que la production de cet album soit (il faut le dire) si dégueulasse !
Car oui, le traitement du son est tel qu'on entend le studio presque plus que la musique. Les instruments semblent loin des micros et tous un peu mélangés les uns aux autres. Ca fait un peu bouillie de notes et de tonalités. On dirait que chaque titre à été enregistré en une seule prise, quelque part au fond d'un garage. Donc à la diffusion l'impression est franchement désagréable.
Toutefois... Voilà une très belle création, rock progressif dit "atmosphérique" sous influence galloise, cad légèrement teinté de la culture celtique. C'est principalement la voix féminine typiquement aérienne qui rappelle les racines du groupe et de leurs compositions.
A propos de composition, il est clair que Karnataka a travaillé soigneusement l'écriture de chacun de ses titres. Tout en concevant un album homogène, ils ont su varier l'inspiration tout au long des 50 minutes que déroulent ces 8 chansons. Pas une chanson ne parait "faible" par rapport à l'ensemble. C'est du beau travail, la richesse et l'inventivité se double d'un réel talent à l'exécution. La part belle est faite aux solos de guitare, virtuoses mais fins et sensibles (l'outro de "Crazy" est à pleurer !), mais la batterie n'est pas en reste et la basse se place en vedette, bavarde, velue, cavalière, musicale à souhait. Le tout posé sur des claviers qui assurent de belles nappes qui portent l'ensemble des titres avec une belle énergie.
Clairement cet album est somptueux, nonobstant le traitement indigent dont le mixage a été l'objet. Je ne suis pas un fou des "remaster" mais celui-ci mériterait clairement d'être reconstitué, ça le métamorphoserait. Car en fait, c'est son seul défaut.
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Je vais sûrement me faire lyncher mais tant pis ! Terriblement déçu ! Voilà ce que je suis.
J'ai commandé cet album après avoir lu ses critiques sur ce site, n'ayant jamais écouté aucun album de ce groupe auparavant.
Pour me situer peu, j'aime Genesis, Yes, Ange, IQ. J'aime certaines productions de Mike Oldfield, Marillion, Camel, Pendragon, Saga, Pallas, Arena, Van Der Graff, King Crimson, Jethro Tull, Pink Floyd ...
A coté de ça, j'écoute pas mal de blues, blues-rock, de rock, de chanson française, un peu de hard et de classique: un petit millier d'albums dans ma discothèque.
Que dire de cet album de Sylvan ?
Pour le coté positif: c'est bien produit. Il y a de belles envolées de guitares, une homogénéité de son et d'atmosphère. C'est à peu près tout.
Pour le reste: Cet album n'est certes pas déplaisant à entendre, mais pas jouissif non plus: je le trouve ennuyeux pour tout dire. Je n'y trouve rien de ce que j'aime dans le progressif, aucune mélodie ne m'accroche vraiment, aucun effet de surprise. Le chant est linéaire, la rythmique plate, il n'y a pas d'échanges entre les musiciens. En fait, rien ne ressort et c'est tout le contraire de ce que j'attends d'un album de rock progressif.
EN CONCLUSION: Si vous attendez des morceaux comme Supper's Ready, Close To The Edge, The Narrow Margin, Ice Nice, Hymne A La Vie, Tubular Bells et autres The Knife, Gates Of Delirium, Breaking The Spell, Moviedrome, ce n'est pas sur cet album que vous en trouverez !
Alors voilà, comme avec de nombreux albums de progressif moderne, cet album ne me procure aucun frisson, ni joie, ni peine, RIEN !
Je m'en vais donc mettre ce vieil album à la pochette jaune pale, autour d'un étrange tableau, dans ma platine, vous savez, celui qui commence "a capella" par "Can You tell me where my country lies ? said the unifaun to his true love's eyes ... histoire de me remettre en forme.
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Je me demande si cette fois, The Watch n'est pas allé trop loin, en compromettant leur positionnement. "Timeless" est une notion qui donne l'idée de s'affranchir de l'avancée du temps. Mais là, c'est un peu trop.
Certes l'écoute est plaisante et la virtuosité est toujours là. Cependant ce n'est plus une création purement originale, et personnellement ce traitement me dérange. Je pense avoir connu trop tôt et trop bien les versions originales (j'ai 3 versions différentes de "From Genesis...") pour ne pas être perturbé par la démarche.
Serait-ce une forme de crise d'identité ? Il y a comme une sorte de timidité, cet album ne semble pas avoir autant d'ambition que tous ceux qui l'ont précédé.
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Entièrement d'accord avec cette chronique. The Watch fait du Genesis ? Et alors ? Puisqu'il le fait si bien et comble une faille béante ouverte dès 1978 avec le naufrage du prog-rock initial.
Pour jauger de cet album comme de tous, il faut se dispenser de toute considération n'ayant pas trait directement à la musique proposée. D'autant plus que leur maitrise de la chose est proprement impressionnante. Tout est fait de telle manière que l'illusion est complète, leur talent n'a rien à envier à celui de leur référence ultime. Il suffit d'écouter soigneusement "Something Wrong" pour s'en convaincre. Un titre très inspiré, avec des morceaux de "A Trick of the Tail" dedans, mais en toute originalité. The Watch sait écrire, composer et se montrer virtuose. Cet album est certainement celui que j'apprécie le plus dans l'ensemble de leur discographie.
En plus, avantage indéniable d'une parution des années 2000, la production est comme toujours remarquable, brillante, claquante. L'espace sonore est occupé de la meilleure manière et chaque instrument est placé sans qu'un autre en souffre. C'est magnifique. L'écoute au casque est renversante.
il est assez évident que ce genre d'albums va attirer préférentiellement les nostalgiques de la période glorieuse du prog-rock britannique. Pour autant, ça n'en fait pas moins un chef-d'oeuvre.
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Il est tellement délicieux de voir que les tonalités et même les instruments des 70' peuvent de nouveau être employés maintenant, avec en plus le niveau technique d'aujourd'hui !
Il faut savoir s'affranchir des analogies qu'on est bien obligés de faire néanmoins, et accepter l'oeuvre telle quelle sans s'obséder de la forte inspiration venue de Genesis. A mon avis, le fait que du "nouveau prog-rock ancien" puisse surgir aujourd'hui, passées les années 2000, est un sompteux cadeau fait aux mélomanes que nous sommes.
Le fait que le groupe nous fasse replonger dans l'ambiances des albums prog-rock qui ont fait la réputation de ce style de musique n'est ni un inconvénient ni une forme de régression. Du moment que c'est bien fait, bien composé et bien joué, il n'y a rien à redire. Et ici c'est clairement le cas ! Un peu nostalgique certainement, parfois mélancolique, mais n'est-ce pas ce qu'on recherche parfois...
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