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Ouh ! Les jolies côtelettes sur la pochette ! Oups non ! Ce sont des mecs ! Déjà, je sens que ça va en rebuter plus d'un, ceux qui ne sont pas dans le trip Glam, c'est à dire le triptyque "Sex, Drugs & Rock'n'roll" ! POISON représente avec MOTLEY CRUE, l'archétype du groupe de Hard US des années 80 : look tapageur, compos bétons sans trop de démonstration, et toujours cette envie de faire la fête ! Cet album est le premier de POISON et assurément le meilleur avec le deuxième sorti deux ans plus tard. Ils ont ensuite essayé de s'extirper de leur image Glam, sans trop de succès. Dans les années 90, le seul fait d'armes du groupe, ce sont les exploits du chanteur Bret Michaels avec la sculpturale Pamela Anderson et plus tard son show de télé réalité “Rock of Love”. Ce premier album est donc sans faille : des riffs très Metal ("Look what the Cat Dragged in", "Play Dirty", "I Want Action"...), une jolie ballade pour les groupies ("I won't Forget you"), et même une chanson bien Speed, sans pour autant faire du HELLOWEEN bien sûr ("Let me Go the the Show") ! Et les paroles sont aussi très importantes. En effet, elles sont Grunge avant l'heure et dénoncent tous les travers de notre société ! POISON est un groupe qui a des revendications : "I want action tonight, satisfaction all night !" ou "Baby, talk dirty to me !" ; qui se préoccupe de son prochain : "I got a girl on the left of me, a girl on the right and I know damn well I slept with both last night !" ; bref, la grande classe ! Si vous ne savez pas quoi passer comme CD la prochaine fois que vous faites une fête avec des tas de bières et de jolies côtelettes, mettez donc ce CD, ambiance assurée... toute la nuit ! "I want some, I need some... !"
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"The Crimson Idol" fait figure d'album à part dans la discographie de W.A.S.P. ! En effet, après des débuts typiquement californiens, à ne parler que de cul (rien que le nom du groupe est évocateur : W.A.S.P. = We Are Sexual Perverses), Blackie Lawless, avec "The Headless Children" (en 1989), donne une autre dimension à sa musique. D'ailleurs, "The Crimson idol" apparaît presque comme un album solo de Blackie. Le fidèle Chris Holmes est en effet parti et on pouvait craindre le pire. Mais l'œuvre que W.A.S.P. nous sort en cette année 1992 est un monument du Metal, tout simplement ! C'est bien simple : pour moi, "The Crimson Idol" fait partie des albums incontournables à emmener sur une île déserte ! De la première à la dernière note, rien n'est à jeter ! On touche même carrément la perfection ultime ! Et tout le monde peut y trouver son compte. Que les plus agressifs d'entre-vous se collent "Chainsaw Charlie" entre les oreilles et qu'ils m'en disent des nouvelles ! Mais surtout, cet album recèle de purs moments de magie et d'émotion. La preuve avec "The Idol", tout simplement ma ballade préférée (avec quand même “Someone Else ?’ de QUEENSRYCHE et “American Babylon” de SAVIOUR MACHINE !), belle à pleurer, qui n'est d'ailleurs pas sans rappeler le fameux "Comfortably Numb" de PINK FLOYD. Ce concept album est passionnant de bout en bout et on peut bien suivre l’histoire grâce au livret, très bien fait. Mais putain, je n'arriverai jamais à trouver les mots pour dire à quel point cet album est indispensable ! Alors jetez-vous dessus ! Je vous conseille de dénicher la réédition de 1998. En effet, celle-ci contient un titre en bonus ("The Story of Jonathan"), de plus d'un 1/4 d'heure, durant lequel, l'histoire entière nous est contée. Mais surtout, il y a un 2è CD dans cette réédition ! On y trouve de nombreuses faces B (dont une reprise de LED ZEPPELIN : "When the Levee Breaks") et pas moins de 8 morceaux "Live at Donington 1992" (année où W.A.S.P. partageait l'affiche avec notamment IRON MAIDEN, SKID ROW et SLAYER). Non, vraiment, je ne sais pas quoi dire d'autre pour vous convaincre, si vous ne connaissez pas cette œuvre magistrale. Si vous investissez dans ce CD et que vous le regrettez, alors je veux bien arrêter ma carrière de chroniqueur sur-le-champ !
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Cet album sorti en 1990 est un tournant important dans la carrière de MEGADETH, puisque nous assistons à l’arrivée de Marty Friedman à la guitare et de Nick Menza à la batterie. Ce line-up va être stable pendant toutes les 90’s et permettre à MEGADETH de gagner en cohésion et en reconnaissance, ce qui culminera en 1994 avec l’album « Youthanasia », album, typique de Heavy, manquant certes de hargne, mais comportant de très bonnes chansons et une production remarquable.
Pour en revenir à ce « Rust in Peace », le première chose qui frappe, c’est l’efficacité des passages instrumentaux qui ne font vraiment pas dans la dentelle. Quel déluge de guitare rythmique ! Le début du premier morceau (« Holy Wars... the Punishment Due ») est un modèle du genre. Ensuite, l’arrivée de Marty Friedman à la guitare lead dynamite, avec ses soli de cinglé, les rythmiques déjà efficaces présentes sur les albums précédents de MEGADETH. La fin de « Hangar 18 » est en tous points remarquable et quand on l’écoute, on se demande bien quand ils vont s’arrêter ! Enfin, la production de l’album est bien moins crue que celle des trois galettes précédentes et pour cela on peut remercier Max Norman (qui sera reconduit pour « Countdown to Extinction » et « Youthanasia ») et Mike Clink (producteur aussi de GUNS N’ ROSES).
Sur cet album, on retrouve trois grands classiques de MEGADETH :
- « Holy Wars... the Punishment Due », qui ouvre les hostilités de fort belle manière, avec une longue intro syncopée et une fin tonitruante.
- « Hangar 18 », avec sa terrible fin qui n’en finit pas. A noter qu’en 2001, Dave Mustaine a donné une suite à ce morceau sur « The World Needs a Hero », intitulé tout simplement « Return to the Hangar ».
- « Tornado of Souls », et son refrain entêtant, sur un rythme assez rapide, soutenu par la voix de Dave Mustaine, que j’adore... même si beaucoup l’accusent de chanter « comme un canard ».
Mais, il ne faut pas oublier les autres chansons. Avec « Take no Prisoners », nous sommes en plein dans le gros Thrash qui tache, le tout avec des paroles qui ne font pas dans la finesse. « Five Magics » et son intro inquiétante à la basse (très présente en règle générale sur l’ensemble du disque) qui se poursuit dans un déluge de décibels est également culte. « Poison was the Cure » est certainement le morceau le plus « classique », assez court sur un rythme très rapide, pas très original mais efficace. « Lucretia » est assez proche de « Tornado of Souls » avec son refrain accrocheur. « Rust in Peace... Polaris », qui conclue l’album, est du MEGADETH typique, avec une fin tonitruante assassine. Au rayon des curiosités, nous pouvons noter le court « Dawn Patrol », qui se veut inquiétant avec simplement un rythme lancinant basse/batterie et une voix posée, presque parlée.
Bref, tout cela pour dire que cet album est une pierre angulaire du Speed/Thrash américain. 27 ans après sa sortie, l’écouter est toujours un plaisir non dissimulé. On a souvent accusé MEGADETH de copier METALLICA. A l’écoute de cet album, même si on peut noter quelques similitudes, elles sont loin d’être flagrantes et MEGADETH développait très largement son propre style et sa propre identité. Je me souviendrai toujours le sentiment que j’avais eu lors de ma première écoute de « Rust in Peace » : un sentiment d’admiration et le fait de ne pas en croire mes oreilles devant cette tornade de riffs. MEGADETH a marqué à jamais toute une génération de Metalleux, votre serviteur en fait partie. Merci Dave Mustaine. Population loves MEGADETH !
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poison arrive à son apogée de hard melodique glam. Une vraie réussite !
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Avec cet album, Poison passe du hard melodique assez classique mais bien senti des albums précédents au stade de groupe culte. L'arrivée de kotzen apporte un son très bluesy, gras, sombre et terriblement inspiré. Une vaie surprise à l'époque de sa sortie... cultissime.
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Coldplay c'est comme Angra, c'est le groupe des deux premiers albums! Lesquels sont des chefs d'oeuvre absolus dans leur genre. Alors c'est vrai que les gouts et les couleurs ne se discutent pas, mais Coldplay pose ici un album aux influences floydiennes, avec une mélancholie éparse et des mélodies relativement imparables. Le talent (énorme) de composition, présent aussi sur l'opus suivant, fait le reste. Une sorte de "sweet rock" culte en ce qui me concerne!
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