|
|
|
Premier véritable album et premier grand classique du néo-prog. Non IQ ne joue pas en deuxième division du néo-prog mais est bien plus qu'un second couteau, sinon un égal au Marillion de Fish (pour devenir numéro 1 ensuite lorsque Marillion a changé d'orientation). Des fresques épiques, le chant fragile de Peter Nicholls, la panoplie de claviers de Martin Orford, un Mike Holmes tranchant tout comme son compère Tim Esau (par contre IQ aurait gagné a prendre le Paul Cook de The Sex Pistols, cet homonyme semble peiner à suivre la cadence - mais il se remettra bien vite au niveau) et un concept qui nous embarque - petit clin d’œil au groupe Yes - au plus profond du grenier pour écouter ce que les créatures des ténèbres veulent partager avec notre âme d'enfant, avant de s'en délecter. 'Awake And Nervous' est le parangon du morceau néo-prog: les claviers tantôt solennels, puis inquiétants, la voix qui virevolte avant de s'échapper au détour d'un couloir de Pandemonium et la guitare qui se réveille de sa torpeur pour nous asséner un riff aussi hypnotique qu'un coucher de soleil sur la campagne de Lund. IQ ne fera jamais aussi bien ensuite dans cette veine, peut-être en raison d'une maturité qui a gommé les éclats parfois maladroits de sa jeunesse (et encore "My Baby Treats Me Right 'Cos I'm A Hard Lovin' Man All Night Long" est indispensable et sert de piste de lancement au duo orgue/guitare qui ouvre 'The Enemy Smack') et d'une volonté de gaver son auditeur sans se soucier de sa digestion, une pratique hélas trop répandue dans le prog moderne alors qu'en de rares exceptions, le prog classique s'aventurait au-delà de 50 minutes.
|
|
|
|
|
|
|
Je découvre les débuts d’IQ sans doute un peu tardivement pour apprécier cette musique à sa juste valeur. Il m’est difficile de lui reconnaître l’envergure d’un Genesis ou d’un Marillion.
Néanmoins, pour une première livrée et en dépit d’une production en effet surannée, cet album s’avère talentueux à plusieurs égards, aussi bien par ses élans génésiens à tendance Gabriel ('The Last Human Gateway') ou Steve Hackett ('Just Changing Hands', un titre qui n’est pas mentionné dans la set-list de la chronique), que par ses accointances floydiennes (dernier tiers de 'The Enemy Smacks', avec les phrasés de guitare et le thème du mellotron, on s’approche de très près de 'Dogs' et 'Pigs - 3 different ones' sur "Animals"). Une musique tout à la fois savante et accessible, permettant de prolonger le paradigme du progressif originel, à une époque où justement Genesis et Pink Floyd, de leur côté, avaient depuis longtemps déserté son territoire. Oui, "Tales from the Lush Attic" mérite bien ses 3 étoiles.
|
|
|
|
|
|
|
Si les mélodies sont effectivement pratiquement dédiées aux claviers, la production de l'époque tend plutôt à couler une entreprise malgré tout de fort bon aloi. La basse est malheureusement pratiquement inaudible, le mix ne donne aucun relief à l'ensemble, laissant la voix d'Alan Reed se dépatouiller dans une sorte de gloubiboulga sonore. Non, désolé, malgré tout l'affection que j'ai pour se groupe "Gratuitous Flash" est pour moi un album de jeunesse avec tous les défauts que cela comporte. Je lui préfère grandement "The Dangers Of Strangers" que je positionne largement au dessus tant au niveau composition que production. Manque à ce disque un véritable travail de restauration pour lui donner un nouvel élan, en l'état il est bien insipide.
|
|
|
|
|
|
|
Allez, je pousse jusqu'à 8 !! Malgré tous les défauts de ce premier opus, Tales from the lush attic reste une grande découverte chère à mon cœur de néo-progueux. Comme le dit l'ami Tonyb, les trois titres importants de cet album sont des pièces maîtresses du répertoire d'IQ, sans doute parce qu'elles le méritent bien ! Avec une prod digne des compositions, cet album mériterait un 9.5/10.
|
|
|
|
|
|
|
Rien à ajouter à la chronique de mon camarade, Tales From The Lush Attic est un très bon premier album qui pêche selon moi par un déséquilibre entre les morceaux longs, prenants et annonciateurs d'une belle carrière (surtout la piste d'ouverture, excellente), et les morceaux courts, carrément anecdotiques ; ainsi que par une production bas de gamme qui ne rend pas justice à certaines parties vraiment somptueuses.
Il s'agit toutefois d'un disque loin d'être raté, et qui se doit de faire partie de toute bonne collection de néo-prog qui se respecte !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|