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Ayant été totalement déçu par l'album "Sceneries" de Sylvan que je venais d'acheter suite aux critiques dithyrambiques que j'avais lues ici, je dois dire que c'est avec une certaine crainte que j'ai mis cet album de RPWL dans ma platine, l'ayant acheté pour les mêmes raisons que l'autre !
Je ne comprends pas qu'on puisse comparer les 2 albums: il n'y a rien de commun entre eux si ce n'est la nationalité des 2 groupes !
Ce "Beyond man and time" est un album plaisant à écouter: des mélodies accrocheuses, des moments planants, des changements de rythmes et une voix agréable et bien placée.
Je ne peux pas dire que ce soit l'album de l'année car il manque trop d'originalité et de fulgurance pour cela, c'est néanmoins un album que je prends beaucoup de plaisir à écouter.
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L'album de la maturité pour Yogi Lang et son génial compère Kalle Wallner. Le seul que je peux écouter en boucle sans zapper certaines parties ennuyantes (un défaut récurrent de la musique progressive que j'adore par ailleurs). Maitrisé de bout en bout, porté par quatre excellents musiciens au mieux de leur forme, cet opus est sans contexte une franche réussite. Venant après deux disques solos de haute volée, il prouve que le duo a encore des choses à nous dire. Certains reprocheront certes l'absence de prise de risques mais pourquoi changer pour changer ? Ce qui fait la beauté de cette musique est justement ses influences parfaitement digérées et sa personnalité propre. La voix de Lang est toujours aussi envoûtante et le jeu de guitare de Wallner l'un de ceux que je préfère (sinon mon préféré) parmi tous les guitaristes qui m'apportent une émotion particulière et pas seulement de la virtuosité. A la première écoute, je n'ai pas perçu de morceau évident qui écraserait les autres comme c'est habituellement le cas mais au fil des passages, il est évident que cela provient du niveau quasi égal de tous les morceaux (sauf peut-être le dernier qui me paraît un petit peu en deçà). King of the world, par exemple, est un parfait résumé de ce que la musique prog peut faire de mieux en terme de composition intelligente et subtile. Un long morceau qui décolle un peu tardivement (peut-être) mais qui atteint des sommets de puissance, emportant l'auditeur avec lui dans un ailleurs bien agréable. Un court passage me fait d'ailleurs immanquablement penser au meilleur d'IQ (il y a pire comme référence, non?). Le reste est à l'avenant, parfois même un peu trop court (solo final magnifique de A cold spring day in 22' par exemple). Un satisfecit particulier à la section rythmique très solide. Bon, désolé mais j'y retourne...
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En réalité, de mon point de vue et contrairement à certaines autres critiques lues sur ce site, un très haut potentiel de séduction pour ce 8ème album de FREQUENCY DRIFT (en 10 ans, soit une prolixité assez conséquente, et toujours de qualité).
Un album que je place en haut du panier de leurs productions, à l'égal d'un "Laid to Rest", et bien supérieur selon moi au précédent (moins subtil et qui lorgnait vers des sonorités un peu trop heavy à mon goût). Ici, la forme a en effet quelque peu évolué, moins progressif avec moins d'envolées instrumentales, plus atmosphérique et gagnant en intensité dramatique, aidée en cela par le chant expressif sublime de la nouvelle chanteuse Irini Alexia, mezzo-soprano et chanteuse classique de formation, dont le timbre est très proche de celui de Mélanie Mau, ce qui permet d'assurer une continuité dans le discographie, et ne pas dérouter les afficionados de ce groupe allemand particulier dont le chant féminin est une composante absolument essentielle.
Un album donc très climatique de 11 titres, dans une ambiance nippone (selon la pochette) assez mélancolique il faut le dire, mais aussi très mélodique, même si ces mélodies ne sont pas immédiatement accrocheuses, ce qui fait qu'il demande plusieurs écoutes pour s'en imprégner et qu'il se bonifie grandement au fil de ces écoutes.
Sur le plan musical, les arrangements sont superbes, assez symphoniques, avec beaucoup de piano, cordes (violoncelle infiniment triste, violon), flute, sans se départir d'une constante modernité au travers de sonorités électroniques diverses accrocheuses et de percussions subtiles. Cet album dans son ensemble, (arrangements à la fois classiques et modernes, chant féminin expressif sublime, aspect atmosphérique) m'a rappelé l'excellent Aradia (2009), de Sophya BACCINI (cette superbe chanteuse, issue du groupe italien de heavy prog Presence).
FREQUENCY DRIFT poursuit donc brillamment son bonhomme de chemin pour notre plus grand plaisir...
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Dire que RPWL s’inspire fortement de Pink Floyd est un truisme tant le chant et les solos de guitare sont des copier-coller du meilleur Gilmour. Une ressemblance qui m’agaçait fort il y a quelques années. Mais le temps aidant, et Pink Floyd ayant cessé toute production, j’ai fini par apprécier cet ersatz du groupe anglais, oubliant son côté clone pour ne retenir que ses mélodies agréables. Car si l’ensemble manque de personnalité, c’est par contre fort bien fait.
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Tout est dit dans la phrase d'accroche : "agréable mais sans aucune surprise". Pas de faute de goût, les mélodies sont sympas, les musiciens jouent bien et les effluves floydiennes se dégageant de l'ensemble ne peuvent que plaire aux amateurs de prog à l'ancienne. Mais RPWL n'est pas Pink Floyd et si l'album s'écoute avec un certain plaisir, il manque le petit quelque chose qui en ferait un disque mémorable. Ne boudons cependant pas notre plaisir, "Tales from Outer Space" reste un disque plaisant.
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RPWL revient à ses premières amours ... et ça fait du bien !
On retrouve ici l'esprit des premiers albums, ambiances floydiennes et soli de Moog à la Manfred Mann.
Pas original ? Qu'importe. Quand la musique est bonne ...
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