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Difficile de ne pas confirmer que cet objet est parfait ! Effectivement, c'est l'album le plus incroyable de tous les super-groupes jamais fondés. Leurs deux seuls albums sont d'ailleurs tout aussi bons l'un que l'autre, à peu de choses près.
La première fois que j'ai entendu "In The Dead of Night" (Merci à Patrice Blanc-Franquard...) tard le soir à la radio, j'ai failli tomber de mon lit. J'étais tout juste entré au Lycée, et j'ai su que cette musique allait me marquer à jamais, me rendant un fan absolu de Rock Prgressif.
L'originalité de la composition, sa richesse, la virtuosité complètement maitrisée, la production excellente et identifiable, tout est fait pour vous laisser ébahi, prêt à en redemander. De fait, il n'y a pas grand chose à ajouter, une écoute suffit à être définitivement convaincu.
Album à détenir absolument dans une discothèque digne de ce nom.
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"Sanctuary" n’est certainement pas l’album que je recommanderais pour découvrir l’univers d’IO Earth. Certes les mélodies sont agréables à écouter mais on est loin, très loin, de l’inspiration d’un "Moments". L’album ressemble aux centaines d’autres qui sortent chaque année, interchangeables au point qu’il suffit d’en écouter un seul pour avoir l’impression de les avoir tous entendus. De plus, "Sanctuary" flirte trop souvent avec le soft metal à mon goût, entre ses riffs de guitare stéréotypés et le chant de Linda Odinsen (évoquant sans coup férir les groupes de metal à chanteuse, une sensation que j’avais déjà eue sur "New World"), bien plus linéaire que celui de Claire Malin ou Rosanna Lefevre.
Reste quelques très bons moments : "The Child", excellent, "Close By", le solo de sax sur "Sunshine", apportant enfin une petite touche surprenante, et le conclusif "Won’t Be Afraid". Des moments qui sauvent l’album de la banalité mais insuffisants pour me donner envie d’y revenir.
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Avec cet album, Anglagard offre un cadeau inestimable et somptueux à ses fans les plus convaincus, car c'est une renaissance bienvenue, un dernier jet après une carrière des plus courtes et une discographie très limitée, hélas. "Viljans oga" surgit quasiment 18 ans après "Epilog", un album somptueux et inoubliable qu'on croyait être le dernier.
Le phoenix renait de ses cendres et il n'a rien perdu de son envergure ! Toujours aussi chatoyant, puissant, riche à en exploser, complexe mais abordable, hautement inspiré, cet album offre des mélodies et des rythmes jamais vu ailleurs. La très grande variété des ambiances et des thèmes musicaux ne cesse de surprendre, tout comme les climats induits par la flute et le Mellotron, toujours bien présent et facteur de nostalgie voire de mélancolie. C'est un moment à passer coupé du monde, idéalement au casque sur une chaine de bonne qualité. 58 minutes d'une évasion extra-terrestre, dans des tempos qui vont du pianissimo le plus limpide au fortissimo le plus énergique.
Définitivement, ces musiciens sont doués ! Ils impressionnent à chaque mesure jouée, quel que soit l'instrument écouté. J'ai toujours tendance à tendre l'oreille vers la basse, qui ici est particulièrement présente, grasse, velue mais fine et très mélodique parfois. Il f
D'autant que les compositions sont extrèmement exigeantes par leur densité et leur complexité échevelées. On n'ose pas imaginer le travail d'écriture que ça représente tellement l'espace sonore est occupé par une créativité complètement débridée. Quant à l'exécution, c'est du talent à l'état pur, il n'y a rien d'autre à dire. Cet album en ressort complètement magnifié, lyrique à souhait, emphatique, virtuose, bourré de contrastes.
Car la richesse est aussi dans la qualité du son, proprement époustouflante. Un mixage et une production vraiment très remarqable qui offre à cette musique qu'on pourrait dire "torturée" une profondeur et une présence qui laissent pantois.
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Attic Theory's debut album, "What We Fear the Most," is truly exceptional. The combination of powerful vocals reminiscent of Joe Cocker and the modern-day production creates a unique and captivating listening experience. The lead singer's ability to convey raw emotion and deliver each lyric with such intensity is truly remarkable.
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Voilà une belle oeuvre comme on aime à en rencontrer plusieurs fois par an ! Ce concept-album repousse les limites de la qualité très loin, que ce soit en termes d'écriture, de composition, de virtuosité ou de production. Cet album est tellement plein qu'il ressemble à un fruit mur à point. Rien à jeter, du début à la fin. il donne effectivement une impression "cinématographique", un film dense, prenant, presque oppressant, dont on ne veut pourtant pas sortir avant la dernière note, le dernier bruit.
D'une densité très élevée, il nécessite pas mal d'écoutes avant de pouvoir le cerner un peu mieux. Toutefois, dès la première écoute le plaisir est là de bout en bout. L'homogénéité est remarquable et il n'y a pas de moments creux, bien que certains répits permettent de reprendre son souffle. On est fixé : C'est une oeuvre, pas un gadget musical. Ca ne rigole pas, c'est du lourd, ça frise la perfection, et ça laisse pantois. Son inspiration est directement palpable, son contenu est par contre largement trop riche pour se laisser assimiler aussi vite. On en a pour son argent, c'est évident.
J'apprécie particulièrement la partie rythmique, très sophistiquée, où la batterie mordante, complexe et puissante laisse volontiers la basse lui passer devant. Une basse experte, parfois joliment bavarde, toute en finesse, et qui propulse les morceaux avec une énergie remarquable. Tout ça vient soutenir de très belles envolées de guitares soigneusement déliées et inspirées, de superbes riffs nombreux à souhait. Le tout est porté par une trame de claviers qui savent s'imposer par moments et rester en retrait à d'autres. Je ne trouve pas la voix spécialement performante ou ample, mais elle cadre bien avec le reste. L'ensemble est agencé de manière particulièrement judicieuse.
Pas mal d'influences floydiennes, pendant tout le déroulement de cette historie musicale. J'y entend parfois un peu de "Division Bell" par exemple (ou d'autres), à cause de la tonalité des solos ou bien l'intervention fréquente de divers sons et voix parlées en background, quand ce n'est pas le climat un peu sombre et quelque peu teinté de nostalgie. Le final du titre éponyme est tout à fait typique de Pink Floyd avec ce type de chant féminin, le clavier peu prolixe et le bruitisme des dernières secondes.
Mais Cosmograf sait gérer certaines influences qui semblent apparaitre de ci de là, nombreuses, diverses, et pas des moindres (Porcupine Tree, Genesis, Pineapple Thief, Oceansize, Led Zeppelin, etc..) pour se constituer sans aucune ambiguité une identité propre et particulièrement marquée. La puissance évocatrice et le talent à tous les niveaux qui leur est propre n'appartient qu'à eux et les identifie dès les premières mesures.
Un album quasiment parfait, à recommander sans hésiter, à diffuser, à faire découvrir et à écouter avec une disponibilité et une ferveur quasi religieuse !
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Voilà un bien bel album et je l'aime beaucoup.
Sera-ce le dernier de ce monstre sacré qu'est Peter Gabriel ?
Si c'est le cas, ce sera une clôture de toute beauté.
C'est souvent intime, chaleureux, mélodique: tout simplement beau.
Parfois un peu plus rythmé.
La voix est bien présente, superbement placée, chaude, sans aucun excès ou bizarrerie.
Les instrumentistes font un job admirable, les arrangements sont riches, jamais surabondants.
Alors pourquoi seulement une note de 3 ?
Parce que 5 ne peut revenir qu'à The Lamb lies down on Broadway, Amarok et peut-être quelques autres rares bijoux.
Parce que 4, c'est pour PG3 par exemple ...
Je ne vais pas bouder mon plaisir à l'écoute de ce disque mais il est vrai que j'attends quelque chose en plus d'un album de Peter Gabriel: de l'originalité, de la surprise, un certain côté délirant.
Ici, rien de tout ça.
Alors oui, un bel album qu'un tas de compositeurs, auteurs, interprètes, rêveraient de créer.
Sans doute est-ce la maturité pour l'artiste, mais il me manque un peu de folie.
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