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De mon côté je ne situe cet album ni dans la mouvance de l’ancien Pendragon, ni dans le prolongement de sa trilogie métal prog. "Men Who Climb Mountains" fait office de franc-tireur dans cette discographie, avec la prédominance d’une ambiance superbement mélancolique n’ayant pas souvent eu les égards de l’équipe de Barrett. N’empêche, on reconnait désormais la griffe de Pendragon entre mille. Et pour cette occasion, on découvre un disque qui se classe certainement parmi les meilleurs, avec à l’appui des titres qui sont presque tous magnifiques – beauté des mélodies et émotions fortes au rendez-vous. En dépit de quelques longueurs (le thème de 'Come Home Jack' par exemple, desservi par sa répétition) parfois inhérentes au néo progressif. Mais Pendragon n’a rien perdu de son panache, et cerise sur le gâteau, il reste un point commun flagrant avec la trilogie : le secret du titre au pouvoir salvateur, désigné ici de manière on ne peut plus explicite, 'Faces of Light'. Un pur joyau, d’autant plus étincelant qu’il émerge au milieu du projet le plus élégiaque, peut-être, de la discographie.
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« Do you like to feel the crunch of fresh white snow ? ». Belle âme, Beautiful soul. L’album s’ouvre sur une belle suite, la voix de Nick Barrett est toujours touchante sur un fond de guitare légèrement crunchée, avec toujours la recherche du beau son. Quelques références Coldpay(ienne) bien sûr avec les « ohohoh », que l’on retrouve aussi sur « Faces of Light ». Nick avoue aimer ce groupe, il y a pire comme référence ! Mais rassurons nous : toujours pas la moindre intention ou déviance commerciale avec PENDRAGON. Nous nous trouvons en présence de pure Musique Prog avec des morceaux qui se déploient merveilleusement.
Believe a marqué un certain tournant dans l’histoire du groupe avec un côté légèrement plus « Rock & Métal », confirmé par Pure et puis Passion, un disque très abouti.
Force est de reconnaître que la magie opère car Monsieur Barett, non content d’être une référence guitaristique incontestable et durable, un chanteur hors pair, est aussi un compositeur unique avec un sens de la mélodie bouleversant. La magie c’est que le son PENDRAGON a toujours bien préservé une véritable signature sonore qui est une référence absolue !
Cet opus est moins « rentre dedans » que ses prédécesseurs, comme en témoigne l’introduction tranquille. Les guitares saturées sont bien présentes mais plus en retrait et on trouve de calmes arpèges de guitare ou de piano. Nick semble avoir oublié les samples parfois inutiles et ses solis se font plus concis et aussi plus rares. Il faudra attendre « Come back Jack » pour le premier solo, la plage 3, mon morceau préféré par l’émotion particulièrement sombre qu’il dégage. Une constante dans cet opus d’ailleurs, moins lumineux que Passion. On voit aussi que Nick Barrett s’est mis sérieusement aux claviers, omniprésents mais néanmoins peu ostentatoires. Clive Nolan, est toujours un peu en retrait, non pas le signe de l’érosion d’une complicité vieille de plusieurs décennies, mais à bord de PENDRAGON c’est bien Barrett le capitaine !
Le nouveau batteur est probablement plus dans l’esprit de Fudge Smith que de Scott Higham, à vrai dire plus subtil que Métal (finie la double pédale). Le doux Peter Gee assure toujours aussi bien la basse (la belle ligne de « Explorer of the infinite »).
Certains voient dans ce disque un retour aux sources du groupe. Je serais moins affirmatif car le côté Floydien qui marque fortement les premiers disques est bel et bien éclipsé. C’est d’ailleurs assez surprenant la façon qu’a eu Nick Barrett de faire évoluer son groupe vers une synthèse qui plait à un plus grand nombre en gardant une signature sonore unique, et maintenir une grande partie du public de ses débuts. N’oublions pas que PENDRAGON a commencé en même temps que MARILLION, mais n’a pas eu le succès mérité à ses débuts.
La sortie d’un disque de PENDRAGON reste toujours un événement. J’avoue que la première écoute de ce disque ne m’a pas fait découvrir immédiatement toutes ses subtilités. Il s’apprécie au fil des écoutes, et toute sa richesse surgit alors.
N’est ce pas une particularité et l’un des attraits de la Musique Progressive ?
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Enfin un retour aux sources pour Pendragon.
Foin des envolées métalliques, le progressif classieux est de retour. Ce n'est pas mou du genou pour autant, comme j'ai pu le lire dans certains avis. Comme un symbole, la batterie est mixée légèrement en retrait, même si le nouveau venu se fend d'un solo dans l'un des titres pour montrer que, chez les Pendragon, on ne recrute pas des manches. En parlant de manche, M. Barrett maîtrise toujours aussi bien le sien. Le disque est ainsi émaillé de rifs et de soli qui visitent une large gamme d'effets, avec notamment la fabuleuse intro en reverb de "Come Home Jack".
Alors, merci messieurs pour continuer à nous procurer tant d'émotions. Je vous suis depuis The World et ne compte pas m'arrêter en chemin.
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Entendons-nous bien, j'ai toujours apprécié Pendragon, je les suis depuis leur débuts. Je préférais leurs tous premiers pas, puis les opus des années 90-2000 mais "Pure" m'avait régalé.
Mais alors là...même si la bande à Nolan n'a jamais œuvré dans le Happy Prog, trop c'est trop. Ce disque est triste à mourir.
Aucune remise en question ici du talent des garçons bien entendu, la voix est toujours aussi miraculeuse et les guitares encore talentueuses, mais rien n'y fait, ça se traîne tristement et doucement, aucun élan grandiloquent qui réveille et transporte, bref flatline durant une heure.
Essayez de ramasser des feuilles mortes en écoutant cet opus, on est en pleine pub pour le suicide. J'ai testé et j'écris ici mes derniers mots.
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MWCM est un album coupant les envies métalliques de Nick Barrett et permettant à Pendragon de revenir sur des tendances plus mélodiques.
Plus un album solo du guitariste/chanteur leader qu'un album collectif (il suffit de voir les notes dans le livret pour comprendre sa main mise sur l'ensemble), on trouve aussi beaucoup de breaks comme dans le prog à l'ancienne.
On retrouve aussi le toucher de la 6-cordes et les envolées solistes qui, même si elles arrivent gros comme un camion, sont toujours aussi jouissives.
Il manque cependant la puissance de Scott Higham que j'avais, personnellement, adoré depuis 2 albums. Clive restant quand à lui en retrait pour apporter ses parties de claviers assez discrets; il faut dire que, comme indiqué par TonyB, Nick a pris les commandes de cet instrument.
Un bel album, moins accessible que ces 2 prédécesseurs, mais un cran au dessus une fois l'ensemble maitrisé.
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Tout à fait d'accord avec l'avis précédent, ce nouvel opus ne s'inscrit pas dans la lignée de Passion qui marquait la fin d'une période.
Avec ce MWCM et un nouveau batteur, les ambiances sont plus douces, feutrées. Il y a de l'ancien Pendragon mais (hélas) moins grandiloquent.
Ce n'est plus épique mais tristement doux.
Désolé pour la correction mais sur In Bardo, le solo de clavier est assuré par Clive Nolan.
Et c'est ce qui me fait rejoindre à nouveau le commentaire précédent à savoir les indications constantes de NB quant au fait qu'il assure une bonne partie des claviers.
Cela me désole un peu dans le sens où même s'il assure depuis longtemps la direction créatrice et artistique de Pendragon, les apports de Nolan ont toujours été conséquents et nécessaire à la caractérisation de ce qu'est le groupe.
Nolan est relativement absent de cette dernière œuvre et je trouve qu'il manque. Espérons que cela n'augure rien de mauvais pour la suite...
Néanmoins, nous avons là un bel album, beaucoup d'arpèges moins de solos de guitare mais l'ensemble est cohérent quoiqu'un un longué sur la fin (explorer of the infinite).
Mention spéciale pour ma part à l'ensemble Belle Ame / Beautiful soul très efficace.
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