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Ca n'est que de l'erzatz du Pink Floyd flamboyant et engagé que nous avions connu. Ce n'est pas un final lamentable, mais certainement pas un "nouvel album". J'en parle comme d'un "medley de luxe", en tout cas comme du moins bon de leur carrière (pour la partie de 1971 à 1994)
J'en dis plus dans mon commentaire ci-dessous.
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J'ai été un peu déçu, j'attendais mieux. L'album ne décolle vraiment qu'à partir d'Anisina, c'est-à-dire qu'il faut attendre d'en arriver presque à la moitié avant d'en saisir le propos. Quand on compare "The endless river" avec "The division bell", on ne peut pas s'empêcher de considérer que l'album de 1994 a bénéficié d'une vraie démarche de production, alors que le tout dernier n'a été rempli qu'avec le fond de la cuve. Finalement assez normal, puisqu'il s'agit justement du chutier de "Division Bell". Mon approche est la même que celle de Pete. Je ne comptais certainement pas passer à côté de cette conclusion floydienne, mais cet album qui arrive beaucoup trop tard, avec une totale absence de surprise, risque bien de se faire assez vite oublier.
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Il m'aura fallu attendre les étrennes puis profiter d'un moment que j'ai considéré comme propice pour écouter cet album ultime.
Point de disque incontournable pour moi comme je ne le place pas non plus comme une bouse immonde.
L'hommage à Rick est rendu avec un disque quasiment instrumental (et j'ai horreur de cela, PF ou autres) où l'on ressent toute l'émotion de la perte d'un être cher.
Point de nouveautés dans le jeu des musiciens, pas de point faible non plus, il ne fallait pas s'attendre à autre chose...
L'histoire des anglais aura pu se finir d'une manière moins lumineuse mais le groupe (ou ce qu'il en reste) a pris le parti de terminer sur une note musicalement acceptable et c'est à mettre à leur honneur.
De toute façon, nous ne pouvons parler de mercantilisme puisque tout adorateur (comme moi) du combo l'aurait acheté ce disque !
"The Endless River" est sympathique à écouter en fond sonore (un atout pour les réunions d'amis) mais ne restera pas comme LE disque de PF que je choisirais de préférence dans leur discographie.
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Je vous trouve un peu trop généreux avec cette album. Pink Floyd c'était une claque à chaque album, une originalité et un son exceptionnels. Mais ça c'était avant 1979.
D'ailleurs je suis en totale adéquation sur les notes de tous les albums des Floyd ici critiqués, sauf pour Animals qui pour moi est un chef d’œuvre, aussi génial qu TDSOM, et autres.
Dans cet opus je n'y vois qu'un hommage à ce cher Rick, trop tôt disparu,et bien que n'étant pas un Wakeman dans la virtuosité, il a apporté cette touche et cette ambiance sans quoi les Floyd ne seraient pas ce qu'ils sont, n'en déplaise à Waters.
Certes la musique est plutôt agréable et c'est du Floyd, mais il n'y a rien à faire, sans Waters il manque cette folie créatrice, que David, Rick et Nick savaient transformer en albums originaux et géniaux.
Mais je reconnais qu'il mérite de faire partie de la Discographie.
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Tout à fait d'accord avec l'objectivité et la clairvoyance de mon compère. "The Endless River" est bel et bien un album du Floyd. Un album tout en émotion qui apaise et existe dans une extrême quiétude.
Et le voilà tout aussi légitime, si ça n'est plus, que "The Divison Bell" de 1994 où le groupe versait dans une musique plus calibrée et radiophonique par moments.
Ici, et surtout grâce à l'alchimie Gilmour/Wright qui envahie tout l'espace, le Floyd retrouve toute sa majesté le long de plages certes évocatrices du glorieux passé du groupe mais suffisamment fines et personnelles pour s'en détacher au fil des écoutes.
Side 1 invoque un effet 'Shine On' et 'Welcome To The Machine' dans une communion aérienne et éthérée entre guitare et clavier.
Side 2 invoque un effet psyché qui gargouille, qui gargouille, grouille, siffle et tambourine pour ensuite s'apaiser, s'élever et s'envoler…
C'est 'Side 3' qui semble moins bien supporter l'effet d'assemblage. Ce
Melting Pot d'ambiances où la guitare sert de fil rouge se veut
langoureux, presque intime pour évoquer ensuite 'The Wall'. A la guitare
prépondérante et scindé par un orgue majestueux, le titre s'achève une
fois de plus en allant côtoyer les hautes sphères.
Enfin, 'Side 4' invoque un effet d'imposante gravité qui se lève
doucement sur une guitare claire et vient poindre en surface avec
délicatesse pour laisser place au seul titre chanté.
Un album riche en images et en émotions qui, malgré un manque d'unité
parfois, et à moindre effet l'absence de chant, mérite toute sa place
dans la discographie de Pink Floyd.
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