|
|
|
Un album bien difficile à évaluer. D'un côté Octavarium, le meilleur epic de DT, d'ailleurs le morceau que je choisis (avec A change of Season) pour montrer le métal prog sous son meilleur jour. De l'autre, des compositions que je trouve presque insipides comparées au reste de leur production. Néanmoins, Octavarium suffirait à elle seule à faire de DT un grand groupe.
|
|
|
|
|
|
|
Aaaah pourquoi, mais pourquoi faut-il juger les albums comme un tout !!! Sortez moi Octavarium en single que je lui mette 11/10 et on en parle plus !
Hum, pardon... je disais donc, tiens c'est étrange comme cet album ressemble sans le vouloir à A Change of Season ! Mais si, souvenez-vous : morceau épique qui vous saisit et vous relâche 25 minutes plus loin dans le temps, l'espace et votre vie même, puis des hommages sous forme de reprises d'autres groupes copains !
Comment ? Il n'y a pas de reprises sur Octavarium ? Taratata : I Walk = U2, Never Enough = Muse, du Floyd dans Octavarium : il y a des hommages c'est indéniable, mais vous avez raison ce n'est pas tout, car ce sont LEURS morceaux, ceux de DT et pas de leurs idoles, et ça change tout ! En fait DT vient de sortir un album comme il aurait pu en composé à ces débuts : on l'aurait alors regardé avec un air attendri, on lui aurait tapé sur l'épaule et dit "Belle maîtrise de vos influences et expression personnelle magistrale, sur le prochain vous serez vous et seulement vous !"
Sauf que DT a sorti cet album aujourd'hui et que ça fâche les fans. Les fans sont mécontents car ils ont vu la vitesse stratosphérique à laquelle a été composé ce projet, et ils se disent qu'on leur a fait le coup du remplissage facile... Les fans sont des Never Enough ! Mais c'est normal, c'est de bonne guerre, même si je ne partage pas ce ressenti. Quand DT reprend un style qu'il admire pour une raison ou une autre, il sait selon moi s'en inspirer et SEULEMENT s'en inspirer : il n'y a pas de copie cachée, juste un exercice de style que l'on appréciera ou non.
J'ai apprécié l'effort, je reconnais la qualité globale et si j'étais U2 (euuuh oui mais non !) je serais peut-être flatté même par le geste ! Car derrière ce microscopique faux débat sur l'aspect pompé ou hommage, il reste une inspiration toujours foisonnante, une technique qui me met le cul sur la chaise, puis par terre, puis en sous-sol (poursuite de Never Enough, de quelle galaxie viens-tu !) et un vrai soin apporté à tous les arrangements (il n'est pas né le jour où Portnoy fera sonner la batterie comme la casserole du père Lars !).
Bravo donc ! Et en route vers le Neunovarium (bah quoi ?!) !
|
|
|
|
|
|
|
Ah je m'insurge ! Octavarium pour moi est ce que j'attendais de Dream Theater.
A part les titres 2 à 4, le reste est excellent.
"The Root Of Evil" qui ouvre l'album est puissant et rappelle Train Of... mais il y a ce petit plus qui fait la différence. Notament dans le refrain accrocheur et la voix de LaBrie qui n'a jamais était aussi efficace que sur cet album. Le passage instrumental et notamment l'intervention de la guitare est puissante et rock'n roll ce qui est peu courant chez DT, plus habitués à nous pondre du metal pur jus. La ça saigne et c'est bon. Puis arrive le fantastique refrain... Un grand titre ! Géant !
Je passe les 3 merdes qui suivent et j'en arrive à :
"Panic Attack". Ca démarre sur les chapeaux de roues. Couplet moyen mélodiquement parlant et accés exclusivement sur les breaks et la mise en place. On se dit... : Mouais... Puis les choeurs entre en jeu et ca décolle enfin avec un gros riff pour retomber presque aussitôt sur le couplet avec un pont ou le gars Portnoy bourrine comme un forcené. Re-passage stressant (normal vue le thème du morceau dont le texte de Petrucci est plus qu'explicite... Ca sent le vécu). Puis arrive ce qu'on n'attendait plus : LE REFRAIN !!! Pas le petit refrain naze a deux balles. Là c'est du grand, du beau. Une mélodie à la Muse, aérienne, enlevée, irréelle avec un LaBrie qui détruit tout. Alors les 4 branleurs derrière qu'on avait oublié remettent la pression et, après Rudess, Petrucci part dans un chorus à se brûler l'épiderme. Pour le scoop : Il a du se faire regraver l'empreinte digitale après. C'est dire. Enfin tout ça pour dire que ça calme bien.
"Never Enough" continue sur la lancé du précédent titre avec quelques sonorités à la Muse sauf que derrière c'est pas des manchos. Moi qui n'aimais pas LaBrie (enfin j'ai rien contre lui mais sa voix me cassait les c.......) je reconnais içi toute sa démesure. Bon, le titre n'est pas exceptionnel mais il vaut le coup. C'est du très bon DT. Puissant, mélodieux.
"Sacrified Sons" sur le 11 septembre commence comme une ballade avec des voix de journalistes et une mélodie calme, triste, prenante. Au deuxième couplet ça se réveille un peu et sur la fin, l'orchestre symphonique fait son entrée... Majestueux de tension catastrophique. A environ 4:30 minutes ca s'accélère grâce à un riff carrément progressif et un chorus de clavier destructeur. Puis la guitare arrive comme un missile, pour torpiller le tout. Elle éructe, vrombit, rugit pour enfin retrouver l'orchestre grandiose. La fin est sublime ! : "God On High Our Mistake Will Mankind Be Extinct ? There's No Time To Waste Who Serves The Truth For Heavens Sake" Excellent !
"Octavarium"... 24 minutes... Comme 24 heures... Ca commence à la Pink Floyd (mais je mets un bémol... Petrucci n'est pas Gilmour... Soyons honnête. Enfin bref ca fait son effet et c'est déjà ça. Par contre la suite vaut le détour. L'entrée très prog, la guitare sèche (ils devraient l'utiliser un peu plus) accompagnée de la flûte et... LaBrie au top ! Mélancolique, rassurant nous dit qu'il n'est pas un garçon a se laisser vivre mais attend plus de la vie... Magnifique texte de Petrucci (encore lui) sur la première partie d'"Octavarium". Le texte dit qu'il a grandit, qu'il a obtenu son indépendance et ne regrette rien. Mais la mélodie s'accélère et il raconte qu'il n'a plus envie de rien et que son seul souhait et maintenant d'être ce qui le répugnait avant. Quelqu'un de quelconque... C'est la dépression ! Un sacré texte. Le morceau part dans un groove progressif : Part II (Medicate). Le gars va chez le Doc qui lui fait suivre une thérapie médicamenteuse (le texte est maintenant de LaBrie). Belle mélodie mais ce passage est un peu long... Peut-être pour préparer à la suite. J'aime particulièrement la petite descente à 11 minutes 37. Les médicaments font soudain leur effet et tout s'accélère encore avec un superbe chorus de clavier.
III (Full Circle) : On entre enfin dans le vif du sujet dans un texte qui fait moult références aux rock (The Ripper/Judas Priest, Lucy In The Sky, Get Back, Day Tripper/Beatles, Hey Hey My My/Neil Young, Light My Fire/Doors, Machine Messiah/Yes, My Generation/Who... Et j'en passe. Un texte de Portnoy. Bref ! Le gars sous médicament est en train de péter un câble. il flippe à mort. On l'imagine en plein stress en train de vivre une "Panick Attack" (voir plus haut). Musicalement c'est très soutenu et le passage instrumental met une pression terrible. Rapide, puissant, ca part dans tout les sens. Du grand DT plein de breaks, déstructuré et ça débouche sur un chorus de gratte à 100 a l'heure auquel se joint le clavier... Une folie furieuse ! Proche de Liquid Tension ou de ce qu'à pu faire DT sur ses titres instrumentaux. Tout ce qu'on aime quoi !
IV (Intervals) : (texte de Portnoy) Dans une sorte de rap (pas Bernard) progressif, LaBrie devient revendicatif et balance pour enfin hurler un : TRAPPED INSIDE THIS OCTAVARIUM
Puis l'Orchestre Symphonique arrive... Grandiose, salvateur style musique de film. C'est vraiment grand ! Et quand laBrie entonne : "We Move In Circles Balanced All The While On A Gleaming Razor's Edge
A Perfect Sphere Colliding With Our Fate This Story Ends Where It Began"
On comprend que la boucle est bouclée et que la vie est un éternel recommencement. Alors Petrucci lance un chorus me rappelllant fortement RUSH et l'ambiance proche de "Hemispheres", étrange, bien que la musique soit différente. Fantastique chorus accompagné de l'orchestre qui fini sur un clin-d'oeil à Kansas qui n'est pas pour me déplaire.
Enfin, la dernière note du disque est la première également... Ceci expliquant peut-être celà.
Un grand album je vous dis ! Peut-être leur meilleur. Quand on a entendu ça on oublie vite les 3 titres inscipides et on obtient 1 heure de bonheur. Et ça, ça n'a pas de prix !
|
|
|
|
|
|
|
Speaker : chers auditeurs, bonsoir, nous avons avec nous ce soir M Métal et M Néo, pour débattre à propos du dernier opus du groupe américain Dream Theater, j'ai nommé Octavarium. M Métal, vous représentez parmi les amateurs de musique progressive, la tendance plutôt "hard", si je puis me permettre, c'est à dire ceux qui apprécient leur musique en se démettant les vertèbres cervicales ... M Métal (amusé) : c'est une caricature peut être un peu réductrice ... Speaker : ... et vous, M Néo, ceux qui s'évadent dans les hautes sphères en glosant sur la qualité du bémol de la huitième mesure. M Néo (ironique) : pas seulement, pas seulement ! M Métal : rappelons que ce qui nous rapproche, c'est quand même la qualité de la musique ! M Néo : et pas seulement le côté technique, les ambiances, les émotions ! Speaker : eh bien, venons-en à l'objet qui nous préoccupe, en commençant par le commencement. M Métal : The Root of all Evil, une entrée en matière typiquement métal, gros riff, rythmique marquée ... M Néo : honnêtement, rien d'original ! M Métal : je vous l'accorde, ce titre est presque anonyme dans la discographie du groupe. Speaker : changement d'ambiance avec la deuxième piste, The Answer lies Within M Métal : eh oui, les métalleux savent aussi faire des ballades ! Et je pense que M Néo sera sensible à l'introduction d'un quatuor classique à cordes ! M Néo : certes, mais c'est un peu gadget. Le titre reste aussi un peu superficiel ... rien de réellement original; même chose d'ailleurs avec la piste suivante, These Walls, dans un registre plus accrocheur, mais assez loin de la densité attendue chez Dream Theater M Métal : C'est vrai que même Walk beside you reste très pop, pas assez typé ... Speaker : je vous sens tous deux déçus ! M Métal : attendez la suite !! Panic Attack, ça, c'est du morceau ! Quelle énergie, quelle technique ! Une éblouissante démonstration ! M Néo (froid) : ... qui m'a laissé de glace. Voyez-vous, la musique, c'est comme le cinéma : les effets spéciaux doivent être mis au service du scénario, non l'inverse. Identiquement, la virtuosité ne doit pas être pratiquée pour mettre le muscicien en avant, mais bien pour construire une émotion, même violente ! M Métal : mais justement, on est submergé par le son, sur un tel morceau ... M Néo : ah, ça, on en prend plein les oreilles !! et techniquement, rien à dire ! quant au ressenti, c'est une autre histoire ... Personnellement, à la fin de ce genre de morceau, je suis saturé ! Speaker (intervenant) : eh bien, nous voyons bien tout ce qui vous sépare rien qu'en vous entendant débattre sur ce morceau ! M Néo : Never enough est beaucoup plus intéressant : très, très bien fait; belle rythmique, arrangements au poil, un très bel instrumental vers la fin, rien à dire. Sacrified Sons part plus dans l'émotion lente pour s'envoler ensuite. M Métal : départ ballade, gros break, guitare en folie ... j'adore ! Speaker : et vous, M Néo, cette débauche de sons vous satisfait ? M Néo : mais oui ! Parce que cette musique a quelque chose à dire ! Et puis, sur la fin, entendre un gros riff sur un rythme de valse, c'est très réjouissant ! Ce type de contraste, quand il est réussi, apporte vraiment un plus. Speaker : et pour finir, le morceau-titre ... M Néo : et là, je pense que nous allons nous unir dans les louanges. Un grand morceau, vraiment ! Et je rends particulièrement hommage à Dream Theater de partir d'un clin d'œil au grand Floyd pour nous emmener jusqu'au métal, avec même des clins d'œil du coté de certains morceaux rap, et revenir sur un final qu'Arena ne renierait pas. Et même, les dernères notes rappelleront aux fans de Kansas la fin de Cheyenne Anthem dans Leftoverture. Cet album commencé dolce va crescendo , pour terminer fortissimo ! M Métal : on se calme , M Néo ! Je n'ai pas grand chose à rajouter ! Les fans de prog de tous horizons peuvent se retrouver dans ce morceau. En tous cas, Octavarium rappelle que Dream Theater est quand même un sacré groupe de musiciens ... M Néo : ... mais ça, on n'en avait jamais douté ! Speaker : eh bien, c'est sur cet accord parfait que nous allons conclure. La semaine prochaine, un débat fort enrichissant sur les mérites comparés du rap et de l'accordéon musette. Bonsoir.
|
|
|
|
|
|
|
Ouf, il y a du mieux quand même par rapport à Train Of Thought, bien que certains titres sont clairement dans sa continuité... Il faut dire aussi que quelques morceaux plus pop viennent s'inserer sur cette galette ! Certains ne manqueront pas de râler, mais, je préfère un bon U2 ou un bon Muse à un mauvais Dream Theater... Il fallait que ce soit dit. Sinon, le morceau-titre sauve à lui tout seul l'album du "juste passable" et finit en beauté un disque qui finalement s'en sort pas si mal ! Allez, Octavarium permet à l'album du même nom d'arracher au final un 7 !
|
|
|
|
|
|
|
Octavarium c'est 8 titres : 1 - "The Root Of All Evil" ... il n'était pas dans "Train Of Thought" ? ... il aurait pu et de ma part c'est pas un compliment. 2 - "The Answer Lies Within" ... ballade tristounette ... assez moyen car trop facile !!! 3 - "These Walls" ... mieux que 1, mais mélodie trop facile également. 4 - "Walk Beside You" ... c'est pas une reprise métal d'un U2 ? ... gentil mais trop Pop. 5 - "Panic Attack" ... ah ! plus intéressant ... très métal cérébral... Un duo Petrucci-Rudess d'enfer !!! 6 - "Never Enough" ... Métal Pop, répétitif et lassant !!! 7 - "Sacrificed Sons" ... ah oui !, là c'est le Dream Theater de "Scenes from ..." ou de "6 Degrees..." plutôt... encore Petrucci-Rudess en symbiose. Ca fait du bien entre les esgourdes !!! 8 - Octavarium ... "Shine on you ... " en intro ... à mon avis, ce titre sauve l'album. Du très grand Dream Theater.
En conclusion 7, mais on retire les 2 derniers titres et on tombe à 5 !!! Très inégal cet album.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Haut de page
|
|