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Je ne connais que deux albums de LEPROUS : "Coal" (pas mal) et "Aphelion" dont on peut virer un quart des titres pour avoir un EP - chef d'oeuvre, comme le "Box of Flies" d'ALICE in CHAINS dans un autre registre. Bref, c'est moi qui ai demandé à ma médiathèque d'acheter ce CD et je l'ai donc emprunté, et grosse tarte j'ai pris. Ici on sent l'épuration bordélique de certains morceaux que je connais et une volonté de faire plus Grand Public. Alors l'indice de violence est retombé à 0 et c'est ce qui déplait, mais moi c'est ce que je cherche. Belle lurette que je peux plus écouter STRAPPING YOUNG LAD les gars. La mélodie et un chant maitrisé (quelle putain de voix ce Einar), une technicité humble, et des compos simples et belles, c'est cet album. Et ça fait du bien aux oreilles, vraiment.
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Difficile de détester ce genre de sucrerie quand on aime la musique progressive. Leprous a le sens des rythmiques syncopées et une touche art-rock bien développée, à tel point qu'à mes yeux c'est un des rares groupes qui peut réunir les fans de metal progressif et de rock alternatif ouvert d'esprit. Avec ce chant plein d'émotions et de contrastes, difficile de ne pas accrocher rapidement aux compositions mélodiques et explosives du groupe. C'est vachement bien foutu. Reste que sur la durée, je suis un peu plus mitigé, la faute aux influences électro et pop sont toujours plus présentes, pas que j'y sois allergique, mais ça manque de richesse musicale sur la longueur et c'est typiquement le genre de musique que je laisse vite tomber. Ce que j'aime dans la musique "rock", c'est les guitares et sur cet album, elles sont très en retrait, l'album est entièrement axé sur le chant et les percussions. Bref, un bon disque, mais qui ne bouleversera pas le genre, ni la discographie du groupe.
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Pour être honnête, "Melodies of Atonement" est une (nouvelle) déception pour moi. Après avoir donné une chance aux albums précédents sans jamais vraiment accrocher, j'espérais, mais sans autre attente particulière, que cet opus offrirait un renouveau. Malheureusement, il s'enfonce encore plus dans ce qui me dérange chez Leprous : une sophistication stérile et des structures prévisibles malgré l’enrobage sonore recherché. La transition vers un son plus pop-rock est flagrante (ce qui a le mérite de clarifier les choses), mais au lieu d'apporter de la fraîcheur, elle m'ennuie profondément. Les morceaux semblent artificiellement gonflés, comme s'ils essayaient d'impressionner à tout prix, mais le résultat m’apparait surchargé et déséquilibré.
Einar Solberg, bien qu'indéniablement talentueux, a tendance à en faire trop à mon sens. Sa voix, omniprésente et parfois écrasante, finit par étouffer la subtilité des compositions. Tout semble surjoué, comme si chaque morceau devait constamment se surpasser en intensité vocale, ce qui devient lassant à la longue. Je retrouve aussi ce vieux problème chez Leprous : un enchaînement incessant de moments calmes suivis d'explosions sonores qui ne surprennent plus personne. Au lieu de créer des dynamiques intéressantes, cela ne fait que rendre l'écoute prévisible et fatigante voire pire monotone.
En fin de compte, mon ressenti est que cet album manque cruellement d'âme. Tout est là pour que ça fonctionne : des musiciens talentueux, une production soignée, mais l'ensemble semble trop calculé et surtout trop détaché de la spontanéité qui pourrait rendre ces morceaux plus vivants. C'est frustrant, car je sens que le potentiel est toujours là, mais il est constamment noyé sous une approche qui mise plus sur la forme que sur le fond. Essaye encore....
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