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Album DREAM THEATER SYSTEMATIC CHAOS DREAM THEATER
SYSTEMATIC CHAOS (2007)
ROADRUNNER RECORDS
METAL PROGRESSIF
4/5
MALENTRAIDE
01/03/2015
 
144
0 0
Un album que j'apprécie beaucoup pour l'épique In the presence of ennemies même si on y voit déjà poindre le manque d'émulsion entre passages techniques saccadés et passages très emphatiques et mélodiques (je pense au milieu de la partie 2). Prophets of war est agréable même s'il s'agit d'une démonstration que DT peut faire du Muse. Personnellement, j'apprécie The Dark eternal night mais je trouve qu'il fait plus ou moins doublon dans son positionnement de l'album avec constant motion. Repentance est quant à lui insipide, et The ministry of lost souls est une variation (sans variation à vrai dire) sur un thème pas désagréable mais mal servi par des paroles mièvres.

Néanmoins, je considère qu'un album dont l'épique est une réussite est une réussite.

Album DREAM THEATER SYSTEMATIC CHAOS DREAM THEATER
SYSTEMATIC CHAOS (2007)
ROADRUNNER RECORDS
METAL PROGRESSIF
4/5
NIURK
25/02/2009
  0 0
J'aime, j'aime moins, j'aime pas !

J'aime : le nouvel épique dans un nouveau style (qu'on ne vienne pas me dire qu'il ressemble à A Change of Season ou Octavarium !). Repentance, car c'est la preuve en Images & Words que le groupe sait encore évoluer et prendre des risques. The Dark Eternal Knight pour sa sauvagerie saine et pourtant totalement folle. Les montées de The ministry of lost souls et son aspect émotionnel qui me touche.

J'aime moins : la grandiloquence de ce même Ministry qui n'en finit plus de dégouliner là où un peu de sobriété aurait été gage d'une qualité accrue. Constant motion qui tombe à plat face à un Panic Attack et qui à mon sens ne décolle pas assez au moment du refrain. Prophets of war que j'aime... mais ne retiens pas ! Et Forsaken : derrière I Walk Beside You il y avait un hommage, derrière You not Me ou Burning my Soul, il y avait une logique (mauvaise, mais présente !)... là c'est un morceau qui a le cul entre 2 chaises sans raison apparente...

J'aime pas : ... ah bah zut y a plus rien :-p !

Album DREAM THEATER SYSTEMATIC CHAOS DREAM THEATER
SYSTEMATIC CHAOS (2007)
ROADRUNNER RECORDS
METAL PROGRESSIF
4/5
TOPPROG
20/05/2008
 
360
0 0
Métal ou prog ? Métal et prog ? Prog-métal ? La question est souvent posée à propos de ce groupe. Ambiguïté bien entretenue par le groupe lui-même qui d’un côté rend hommage à la planète prog dans Octavarium, invite des musiciens prog ici et d’un autre côté signe sur le label métal Roadrunner……. Peut-être que ce débat n’a pas lieu d’être ou qu’il a simplement lieu en France où on aime mieux étiqueter que les anglo-saxons. Les genres sont peut-être aussi moins tranchés que dans les années 70…

Pour ma part, je pense qu’un disque avec tous les ingrédients métal occupant grosso modo 70% du contenu reste absolument rédhibitoire pour ceux qui n’aiment pas ce genre. C’est le cas des disques de Dream Theater depuis pas mal de temps, et avec ce nouvel opus on peut même dire que « ça tape » souvent très fort
(« Forsaken , « Constant Motion », « The Dark Eternal Night »).

Mais force est de reconnaître que ce groupe reste au-dessus du lot dans le genre et, si on est loin de Pendragon (mais ce n’est pas ce qu’on attend d’eux) on est aussi loin de Motorhead !

Au-dessus du lot grâce notamment à ses deux leaders.

Il est probable que Mike Portnoy soit un des 4 ou 5 meilleurs batteurs de la planète rock, et ce qu’il fait sur ce disque place la barre très haut pour les autres batteurs (final de "The ministery of lost soul"). Une écoute du disque centrée rien que sur la batterie reste décoiffante ! Il chante aussi un peu, sans démériter.

John Petrucci est hallucinant sur les rythmiques saturées et on trouve de beaux solos aériens ("In the presence of enemies, part 1", "Repentance"), trop rares (mais le long solo de guitare ne semble plus à la mode …) et d’autre solos dans un style plus personnel à la vitesse époustouflante. Je dirais que parfois son phrasé supersonique mais en même temps très coulé, très fluide, en allers et retours le long du manche, où chaque note s’entend, ressemble au
« cisaillement dans la matière » du maître Hackett (solo à la fin de la partie instrumentale de « The dark Eternal Night"). Et aussi quelques rares et beaux arpèges à la guitare acoustique ("The ministery of lost soul").

Les claviers de Jordan Rudess sont très présents même dans les morceaux les plus hard (pour cela, on est loin de "Train on through"). On peut dire que sa touche personnelle participe au son global du groupe assez immédiatement reconnaissable (le magnifique « The ministry of soul », pour moi le meilleur titre du disque). Il a finalement des sons de synthés qui collent bien au genre, ce qui n’est pas toujours évident, sans tomber dans une bouillie pseudo symphonique ou gothique.

John Myung n’est pas Chris Squire ni même Steve Harris pour l’inspiration et son jeu me paraît manquer d’imagination (pas de mélodie propre à la basse) même si la technique est irréprochable et la basse mieux enregistrée que précédemment.

Quand à James Labrie, c’est l’archétype du costaud chevelu moustachu à la voix haut perchée, il chante de mieux en mieux avec beaucoup de sensibilité, aussi bien dans les passages calmes que les passages hard. Il participe fortement au grand pouvoir mélodique de l’ensemble.

Tout cela fait que ce groupe peut aussi dérouter les amateurs de métal « pur et dur » par la complexité de la construction des morceaux, ce qui donne un côté cérébral (prog ?) au discours : ruptures de rythme fréquentes, tempos tertiaires, contretemps, syncopes en tout genres, impulsions phénoménales.. etc……. Bref peu de place aux morceaux linéaires dans le style « pop song ». Finalement, entrer dans le monde de Dream Theater n’est pas aussi facile qu’il y paraît et le disque demande de nombreuses écoutes, même si tout paraît bien plus cohérent et homogène que dans le pourtant excellent « Octavarium ». Avec un son que je qualifierai de « moderne », mais pas outrageusement « américain FM ».

Une musique réfléchie et exigeante (le DVD du « make of » est assez instructif sur le niveau d’exigence des musiciens). Il n’y a pas QUE de la technique et globalement dans ce disque les passages de pure démonstration technique sont rares voire inexistants.

Dans « Systematic chaos » il n’y a pas de morceaux faibles contrairement à « Octavarium » (« the answer lies within », « I walk beside you », même si on trouve par-ci par-là quelques longueurs (la fin de « Repentance » et quelques riffs déjà entendus dans certains de leurs disques précédents (« In the presence of enemies, part 2"). D’ailleurs la scission de ce morceau de 25 minutes en deux parties en début et fin de disque est surprenante tant les thèmes s’enchaînent bien et que l’intensité monte au fil du morceau(à écouter d’une traite). Les 78 minutes du disque passent finalement très vite.

A mon avis leur meilleur disque depuis la référence admise de « Metropolis, part 2, scenes of a memory » (1999). Cet opus n’a peut-être pas la puissance d’un concept album mais est peut-être encore plus riche en mélodies, en tout cas le final majestueux est bien meilleur ici.

Rien de bien nouveau donc dans le fond, mais finalement qu’attend on de plus de Dream Theater ? Qu’ils fassent du Dream Theater, et ici ils le font très bien.

Alors prog ou métal… vous avez compris que moi, j’aime



Album DREAM THEATER SYSTEMATIC CHAOS DREAM THEATER
SYSTEMATIC CHAOS (2007)
ROADRUNNER RECORDS
METAL PROGRESSIF
3/5
PROGPOWER
24/02/2008
 
130
0 0
Personnellement je trouve que depuis la tournure prise par le groupe en créant des albums plus heavy, ils n'arrivent plus à écrire des morceaux qui a fait la renommée du groupe comme par-exemple "Metropolis Part.1", "Beyond This Life", "The Glass Prison" ou encore "The Dance of Eternity". Donc je dirais que c'est un bon album, mais je le trouve trop Thrash Metal et pas assez Prog'. Ce que sort Dream Theater depuis ces 3 dernières années ( en excluant Live at Budokan et Score que j'adore) ne m'accroche vraiment pas .
7-

Album DREAM THEATER SYSTEMATIC CHAOS DREAM THEATER
SYSTEMATIC CHAOS (2007)
ROADRUNNER RECORDS
METAL PROGRESSIF
3/5
PROGZÉLITE
03/07/2007
 
250
0 0
Le problème de DT, c'est qu'ils en font trop.
C'était déja le cas sur 6DOIT qui aurait pu faire l'objet d'un unique CD. Ici c'est 80 mn qui nous sont généreusement offertes. Alors dire qu'il n'y a presque rien à jeter...
Ca commence pourtant très bien avec le départ sur des chapeaux de roues de In the Presence of Enemies-1. La guitare de Petrucci est ensorcelante et le duo Myung/Portnoy est absolument dévastateur. Et ça continue dans la même veine avec le plus concis mais non moins efficace Forsaken.
Constant Motion enfonce encore le clou. C'est du lourd, avec des chorus de guitare bien épais et une démonstration de Portnoy qui mène avec brio cette cavalcade sonique à la Metallica.
Ca se gâte ensuite avec les 9 mn de supplice de Dark Eternal Night. Dans l'implacable progression jusqu'auboutiste allant du heavy des premiers titres à ce métal bourin DT commet une faute de carre fatale et sort de la piste !
Heureusement le très floydien Repentance avec ses synthés et ses choeurs aériens et la fluidité toute gilmourienne de la guitare remet le groupe sur les rails de la plus belle des manières.
Je passe sur le peu original et "musien" Prophets of War, pour en arriver au morceau de choix : The Ministry of Lost Souls. C'est du très grand DT mélodique, émouvant, envoutant avec un travail vocal de haute volée. Même dans le passage médian, assez démonstratif, la technicité ne tue pas l'émotion.
Enfin, In the Presence-2 est hélas trop long avec des enchaînements besogneux entres parties calmes et celles plus heavy.
Au final, malgré ces reserves sur certains titres, un opus qui paraît plus convaincant que le fade Octavarium.
Note : 7,5

Album DREAM THEATER SYSTEMATIC CHAOS DREAM THEATER
SYSTEMATIC CHAOS (2007)
ROADRUNNER RECORDS
METAL PROGRESSIF
3/5
NUNO777
11/06/2007
  0 0
Depuis 6DOIT, je ne comprends pas vraiment l'orientation de DT. Les deux précédents albums ne m'ont pas passionnés plus que ça et ce dernier titille un peu plus mon intêret mais cette galette ne tournera pas autant sur ma platine qu'on pu le faire Images ans words, Metropolis Part2 ou Awake.

Les influences de DT (Metallica et Muse) pour cet album, comme pour les deux d'avant, sont toujours trop marquées, c'est sans doute cela qui me gêne.

Certains morceaux sont quand même d'un excellent niveau. Plus d'un groupe aimerait sortir ce genre d'album une fois dans leur carrière, il faut le reconnaître.

 
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