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Kritoffer Gildenlöw a peut-être bien quitté Pain of Salvation pour différences musicales - entre autres tout du moins. Car le groupe formé avec Liselotte Hegt (basse, claviers et chant) et Rommert van der Meer (guitares) et où lui-même assure le chant et beaucoup d'instruments (guitares, claviers basse, mandoline, programmations, etc), propose une musique relativement différente de celle de PoS, bien qu'il en reste quelque chose... L'émotion, un sens occasionnel des atmosphères tristes, avec des sonorités éthérées et planantes qui rappelleront aussi le Floyd, Porcupine Tree et Blackfield. De plus, un petit quelque chose dans la voix claire et médium de KG rappelle celle de son frère, le côté caricatural en moins. C'est Dirk Bruinenberg qui est invité à la batterie, mais la batterie n'est pas l'instrument dominant sur cet album parfois très calme et où on n'hésitepas à se passer de percussion, tout du moins sur de larges sections.
Dial propose un album mélancolique, assez varié, avec quelques éléments de metal gothique, de musique electro (quelques scratches et bruitages synthétiques, mais ce n'est pas la dominante). OK, il y a trois ou quatre morceaux un peu heavy, dont deux sont d'ailleurs très mélodiques, deux autres un peu plus mitigés, avec les voix déphasées, torturées. Mais le reste n'a rien de metal. Les guitares (très souvent acoustiques et électriques mélangées) rappellent David Gilmour par leur lyrisme et les solos très mélodiques émaillant certains morceaux valent vraiment le détour ! Le piano et les claviers sont omniprésents, contrastant parfois avec les quelques sons plus artificiels. Liselotte Hegt (auparavant chez Cirrha Niva dans un registre totalement différent) chante peu de morceaux seule, (trois plus deux en duo avec Gildenlöw et pas mal de choeurs) mais sa voix polymorphe, dont le registre est d'une étendue impressionnante, est superbe ! Son hommage à Kate Bush sur le baroque "Candyland" est magnifique ! Autres sommets de l'album : le long final "Childhood dreams" avec son solo émouvant et puis le très mélancolique "Wish it away" où c'est Devon Graves de Dead Soul Tribe (qui a enregistré l'album chez lui) qui prend le rôle de chanteur en utilisant son timbre clair tellement attachant.
Surtout, si on veut rien l'écouter attentivement, on s'aperçoit que les mélodies sont plus fortes que l'on ne pourrait le croire au cours d'une première écoute distraite. Et au contraire de tellement d'albums aujourd'hui, "Synchronized" est très varié, contrasté... et original. C'est donc une très belle surprise, peut-être pas très progressive mais alors que certains journalistes du microcosme progressif encensent tellement des formations comme Anathema, on se dit que d'autres méritent tout autant de louanges et plus, en proposant un rock atmosphérique mélodique et globalement accessible sans être "commercial", qui ne fait pas que s'inspirer du Floyd et de Porcupine Tree ni du metal "atmosphérique" récemment développé. Un album qui se découvre et s'apprécie un peu plus à chaque écoute. Marc M
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Malgré les quelques noms connus oeuvrant dans ce projet, je dois bien avouer avoir été assez peu convaincu par ce Synchronized. Assez peu de bonnes compositions mais de nombreuses autres assez fades et sans grand intérêt. Un disque appartenant malheureusement à ma catégorie des galettes aussitôt entendues, aussitôt oubliées... Bien que pas désagréable en soi, rien sur ce disque n'a réellement charmé mes oreilles. La note ne peut que s'en ressentir...
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