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Je m’éloigne sensiblement de l’opinion générale qui fait de "Dark Matter" un excellent album. Il s’écoute agréablement, avec certains moments au top niveau, mais il est beaucoup trop discipliné pour atteindre le rang des incontournables. On dirait un album de Prog école. C’est aussi le premier IQ qui met ouvertement les pieds dans le plat(giat), avec un décalque flagrant du 'Feelings' de Morris Albert (est-il nécessaire d’accuser 'Red dust Shadow' ?), une allusion un peu trop lourde au 'Supper’s Ready' de Genesis ('Born Brillant'), et comme si ça ne suffisait pas, on en remet une couche avec la clôture d’ 'Harvest of Souls' - très belle, malgré tout. En ajoutant que 'You never will' est largement dispensable, je suis à deux doigts de conclure que la quintessence de l’album est exclusivement concentrée dans le premier et le dernier morceau… IQ, éternel champion de l’ouverture et du final ? Oui mais le reste ?
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Avec Dark Matter, IQ confirme toutes les qualités qu'il avait démontrées dans ses précédents opus. Toujours dans une veine néo-progressive très (trop ?) propre, les titres s'enchainent impeccablement, avec une certaine diversité, et l'ensemble s'écoute sans ennui. IQ se distingue par la grande qualité qu'il accorde à la composition de ses titres. Mention spéciale pour les claviers de Martin Orford, très présents et forts agréables. Peter Nicholls, quant à lui, laisse une impression mitigée : j'aime le timbre particulier, un peu nasillard, de sa voix, par ailleurs malheureusement assez dépourvue d'émotions. Parti pris ou incapacité à véhiculer des sentiments, toujours est-il que cette lacune fait que Dark Matter reste dans les catégories des bons albums, pas des œuvres majeures. Côté titres, "Sacred Sound" ouvre le ban avec son intro magistrale à l'orgue, suivi du très beau "Red Dust Shadow", plus intimiste. "You Never Will", sans être mauvais, reste anecdotique. Le morceau faible de l'album. "Born Brilliant" est beaucoup plus intéressant : un rythme lancinant, une mélodie répétitive qui envoutent l'auditeur, le phrasé rythmique qui rappelle le pont musical de "Supper's Ready" de GENESIS, une bonne référence en soi. Un titre qui sort de la routine. Enfin, "Harvest Of Souls", un epic de près de 25 minutes, clôt l'album. Comme la plupart des epics, le morceau brasse les moments de douceur et d'autres plus énergiques. L'ensemble est mélodieux et assez soutenu. La voix de Peter Nicholls, assez plate sur la durée, dessert un peu le morceau qui aurait peut-être mérité plus de développements purement instrumentaux. Le final, quant à lui, est très réussi. L'un des meilleurs albums d'un groupe qui, s'il ne fait que rarement frissonner, produit cependant une musique de qualité qui s'écoute avec plaisir.
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Autant j'ai été enthousiasmé par The 7th House, autant le dernier opus de IQ me laisse un peu dubitatif. En effet la double influence Genesis/Yes qui était subtilement intégréé et assimilée dans le premier est ici beaucoup plus évidente et frise parfois le plagiat. Il suffit d'écouter l'orgue de Sacred Sound, par ailleurs morceau très réussi, pour s'en convaincre. Et c'est encore plus flagrant et génant dans le (trop) long Harvest of Souls ou les claviers paraissent tout d'un coup s'être échappés de Relayer alors que les vocaux scandés à la J. Anderson au début ressemblent à ceux de The Lamb Lies Down dans le final. Le patchwork est certes habilement tissé, mais quelque peu indigeste. Heureusement qu'en plus du 1er titre, les trop courts You Never Will et Born Brillant rehaussent le niveau général et tempèrent ma déception.
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IQ fait toujours du IQ, et c'est tant mieux !! J'avoue avoir été un peu déçu lors de ma première écoute de ce disque tellement j'en attendais beaucoup... Mais la "relative" déception n'a pas duré...
De nombreuses écoutes plus tard, force est de constater qu'on est en présence d'un très bon millesime. La voix de Peter Nicholls, si particulière, me ravit toujours autant et les compos, toujours aussi travaillées, finissent de me convaincre que ma première impression n'était décidemment pas la bonne...
Ben maintenant, j'attends impatiemment le prochain... Album vivement conseillé aux adeptes du néo-prog.
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Depuis leur retour en 1993 (Ever), IQ a su démontrer sa force et se tailler une place de choix dans le coeur des amateurs de néo-prog des années 90. Pour ma part, je ne suis pas un amateur de néo-prog, trouvant que ce style tombe trop souvent dans les mêmes clichés, versant même plus souvent qu'autrement dans la facilité. Ceci étant dit, comment est ce dernier IQ?
J'avais adoré Subterranea, c'était un album imaginatif, surprenant. C'est aussi le cas de Dark Matter, un album aux rythmes et ambiances variés, faisant quelque peu rupture avec la sonorité à laquelle IQ nous avait habitué.
Sacred Sound, la première piste de cet opus, est typique. Le genre de chanson qu'on aurait pu retrouver sur n'importe quel album d'IQ. Tout de même excellente... Ce qui est intéressant encore plus, c'est le reste de l'album, étonnamment varié et riche en sons, surtout Red Dust Shadow, certainement ce qu'IQ a fait de plus intéressant depuis longtemps: une chanson noire, toute en nuance, subtile...
Avec Harvest of Souls, IQ fait foi de ses origines et influences, avec notamment quelques clin d'oeil à Genesis, sans toutefois tomber dans la pâle caricature. Somme toute, les membres d'IQ nous livrent un album solide, un peu en marge de ce dont ils nous avaient depuis longtemps habitué. Pour ma part cela consiste en une évolution. Un incontournable de 2004.
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Plutôt pas mal le dernier IQ ... n'étant pas fan de Neo Prog je trouve Subterranea interminable ... Dark Matter, c'est le premier IQ que j'ai plaisir à écouter. Les fans IQ sont plus mitigés, ça prouve au moins que quelque chose a changé, et dans mon cas ça va dans le bon sens ...
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