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Ah non, je t'insurge, illustre collègue! Dès leur premier album, Ultravox! (bien noté ce clin d'oeil au groupe allemand Neu! via le point d'exclamation) a plus de liens à revendre avec David Bowie, Iggy Pop ou Kraftwerk qu'avec le produit de Malcolm McLaren. Ce premier album, à l'instar de celui de leur collègue Human League, se savoure comme une fin de soirée glam, où après s'être livré à tous les excès possible, le Ça est sauvagement ligoté par le Surmoi, qui observait tapi dans l'ombre. 'Dangerous Rythm', avec sa rythmique chaloupée, boîteuse et angoissante, et le chant de John Foxx, façon crooner désespéré sur les couplets et dément sur les refrains, installe une signature rythmique qui se poursuivra bien après le départ de son premier chanteur. 'Wide Boys' ou 'The Wild, The Beautiful And The Damned' lorgnent autant de l'autre côté de l'Atlantique (Velvet Underground) que des morceaux les plus hards de David Bowie. Une réussite majeure!
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En ce qui me concerne, ce disque m'aura au contraire laissé un souvenir impérissable. Je l'écoute encore aujourd'hui avec un réel plaisir. Ses atmosphères étranges, très diverses, en font à mes yeux un ovni inclassable, pas un monument, évidemment, mais une rareté grandement appréciable.
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